gem Posté 31 janvier 2005 Signaler Posté 31 janvier 2005 La redistrubution "à la française" concerne plus de 55 % des richesses (et encore, en ce compris les "richesses" produites par l'administration ! : le chiffre réel est donc sans doute de l'ordre de 75% si on valorisait correctement le production administrative). En comptant large, un dispositif de redistribution n'a pas besoin de mobiliser plus de 10% de la richesse nationale (ça permet de donner à 1 personne sur 5 la moitié du revenu moyen). En fait, le système étatique français ne mobilise guère plus de 3% (de mémoire) pour les plus pauvres : pour l'essentiel, les "bénéficiaires" sont les contributeurs, des gens qui se considèrent comme des pauvres, mais qui ne le sont que grace à leur généreux protecteur ! En pratique, la solidarité la mieux organisé c'est le système non-étatique ; ce n'est d'ailleurs pas pour rien si c'est la "société civile" (comme on dit maintenant) qui a créer tous les systèmes existant. Tu évoques les "passagers clandestins" de la solidarité (des gens qui ne contribuent pas mais comptent sur autrui pour les aider). Ils sont seulement le prétexte servant à justifier la mise coupe réglée de toute la population. Et en plus, il apparait qu'ils sont infiniment plus nombreux dans un système bureaucratique (qui n'existe que pour eux!) que dans un système privé.
Calembredaine Posté 1 février 2005 Signaler Posté 1 février 2005 Tout d'abord je ne vois pas pourquoi l'on peut parler de destruction de richesses, il s'agit tout simplement d'un transfert (à moins en effet que dans la phase de "gestion" comme tu dis qui suit la ponction une partie en soit détournée….on est sûr de rien c'est vrai) <{POST_SNAPBACK}> Il y a destruction de richesses quand l'échange n'est pas volontaire et à fortiori quand il y a spoliation. Une "redistribution" est une spoliation puisque il n'y pas d'échange.Pour un libéral il y a création de richesses à chaque échange volontaire. C'est logique, pourquoi échanger s'il on est perdant? A chaque fois que l'on achète un bien, un service, que l'on signe un contrat, on le fait pour améliorer sa condition de vie. Si on échange pas, on meurt. Pour vivre, on consomme les richesses acquises. Par conséquent, quand on nous vole, il y a forcément une destruction de richesse puisque nous nous appauvrissons, seul le voleur s'enrichit, il ne s'agit pas d'un simple transfert. Curieusement, les collectivistes s'acharnent à imaginer un gros gâteau dont la taille est fixe et dont il faut "redistribuer" les parts. Ils nient farouchement la création de richesse par l'échange et ne l'envisagent que par l'extraction des ressources et matières premières. C'est complètement idiot mais cela permet de justifier leur politique.
gem Posté 1 février 2005 Signaler Posté 1 février 2005 Pour aller dans le même sens que Rocou : Quand l'échange est volontaire, il ne porte que sur des biens dont on peut se passer, il n'y a donc jamais de perte. Par contre, quand l'échange est forcé, il porte sur des biens qu'on destinait à un autre usage : perte pour le propriétaire initial. Et en plus, le système ne s'attaque qu'à des biens visibles, donc des biens qui vont faire l'objet d'un échange : perte indirecte pour celui qui aurait bénéficier de l'échange initialement prévu, et qui ne peut avoir lieu.
walter-rebuttand Posté 1 février 2005 Signaler Posté 1 février 2005 Pourquoi baser tout le fonctionnement d'une société par la violence (impôts, redistribution etc) en prenant comme critère absolu un concept qui n'existe pas et n'a jamais existé: le-pauvre-qui-serait-exclu-si-l'Etat-ne-redistribuait-pas.
Invité jabial Posté 1 février 2005 Signaler Posté 1 février 2005 Je ne débattrai pas sur l'utilitarisme du sujet. Je serai clair. Je ne suis pas un esprit embrumé par les béni-oui-oui de l'atruisme. Le type qui vient me piquer ce que j'ai construit, je lui éclate la tronche. Si je ne peux pas lui éclater la tronche, je le massacre. Si je ne peux pas le massacrer, je le piège. Si je ne peux pas le piéger sans me faire prendre, j'attends une occasion et bordel de merde l'oeil de Big Brother n'a pas intérêt à me lacher du regard parce que je l'arrache et je le lui fais bouffer. Pour que mes enfants, eux, n'aient pas à vivre dans un monde d'esclaves.
Alphonse.D Posté 1 février 2005 Auteur Signaler Posté 1 février 2005 Il y a destruction de richesses quand l'échange n'est pas volontaire et à fortiori quand il y a spoliation. Une "redistribution" est une spoliation puisque il n'y pas d'échange.Pour un libéral il y a création de richesses à chaque échange volontaire. C'est logique, pourquoi échanger s'il on est perdant? A chaque fois que l'on achète un bien, un service, que l'on signe un contrat, on le fait pour améliorer sa condition de vie. Si on échange pas, on meurt. Pour vivre, on consomme les richesses acquises. Par conséquent, quand on nous vole, il y a forcément une destruction de richesse puisque nous nous appauvrissons, seul le voleur s'enrichit, il ne s'agit pas d'un simple transfert. Ok bien sûr, c'est évident. Bizarrement, je concevais que l'échange volontaire soit "un jeu à somme positive" qui entraine une création de richesse, mais je n'avais pas perçu qu'il s'agissait d'une destruction dans le cas contraire, c'est à dire dans le cas d'échange "involontaire" ou forcé plutôt. A mon sens, mieux vaut "échange forcé" plutôt que "vol" car il y a quand même quelque chose en retour, certes peut-être de façon disproportionée, qui est le sentiment de se sentir bien, d'avoir la conscience tranquille car on a participé à la solidarité, que l'on ne retrouve pas dans le vol. Dans le cas du vol, la destruction de richesse est encore plus importante et apparait donc encore plus nettement. Je ne sais pas ce que tu en penses…
LaFéeC Posté 2 février 2005 Signaler Posté 2 février 2005 Bizarrement, je concevais que l'échange volontaire soit "un jeu à somme positive" qui entraine une création de richesse, mais je n'avais pas perçu qu'il s'agissait d'une destruction dans le cas contraire, c'est à dire dans le cas d'échange "involontaire" ou forcé plutôt. Une richesse tès importante dans l'échange volontaire est la satisfaction des individus qui échangent (au moment de l'échange, win-win). La destruction va alors jusqu'à rendre les individus pas contents. Je suis solidaire, oui, maintenant, et pourtant je n'ai aps grand chose. Je n'ai pas besoin d'Etat pour aider mon prochain. La charité existait avant l'état, de multiple façons, la mixité sociale était une réalité avant que le lien ne soit l'aide publique. La destruction .. encore.. La jungle législative, à s'arracher les cheveux… Destruction de temps, de bonnes énergies, d'expériences aussi (empecher les gens de tenter) de VIES. A mon sens, mieux vaut "échange forcé" plutôt que "vol" car il y a quand même quelque chose en retour, certes peut-être de façon disproportionée, qui est le sentiment de se sentir bien, d'avoir la conscience tranquille car on a participé à la solidarité, que l'on ne retrouve pas dans le vol. Echange forcé = vol de ton consentement. Forcer qqun, c'est le voler. Et avoir la conscience tranquille parce qu'on donne de l'argent.. Quand on aide on donne bcp plus que de l'argent, du temps, du vrai, passé avec les gens qui en ont besoin. La solidarité obligatoire est dénuée de toute vertu, celui qui veut acheter sa bonne conscience appréciera le travail étatique "je paye des impôts, donc je suis solidaire".
LaFéeC Posté 2 février 2005 Signaler Posté 2 février 2005 Oui c'est clair, mais il y aura aussi alors liberté d'y souscrire ou non. Et beaucoup, pour qui tout va bien (santé, bon niveau de vie, sécurité relative de la situation) parieront sur le fait que leur situation ne se dégradera pas et préfereront ne rien donner, pour éventuellement économiser pour eux si un jour ils se retrouvent dans l'indigence. Ce problème pourrait bien mettre en péril l'efficacité d'une telle organisation de la solidarité dans une société, non? <{POST_SNAPBACK}> Tu crois que si t'as les moyens de t'assurer tu courras le risque de te retrouver dans la merde. De tt façon, tu peux pas t'assurer contre te retrouver vraiment à la rue. La vie est un risque. L'épargne n'est pas un fait nouveau, c'est très bien de prévoir une cagnotte "au cas où", et ça n'empeche pas de consacrer une partie de ton budget ou de ton temps à d'autres que toi. Il n'y a donc pas de pb qui puisse mettre en péril l'efficacité de cette non-organisation puisque c'est libre
Calembredaine Posté 3 février 2005 Signaler Posté 3 février 2005 A mon sens, mieux vaut "échange forcé" plutôt que "vol" car il y a quand même quelque chose en retour, certes peut-être de façon disproportionée, qui est le sentiment de se sentir bien, d'avoir la conscience tranquille car on a participé à la solidarité, que l'on ne retrouve pas dans le vol. <{POST_SNAPBACK}> 1°) Si un mafieu vient me voir et me propose un "échange forcé" du style "on protège ton établissement contre x euros" tu appelles cela comment? Il y a quelque chose en retour et pourtant j'ai tout de même l'impression de me faire voler 2°) tu évoques la "solidarité" que l'on ne retrouverait pas dans le vol, je ne suis pas d'accord: le vol de mon VTT tout neuf profite certainement à quelqu'un de moins riche que moi qui n'en avait pas. De même que le vol de mon échelle toute neuve, de mon stock de bûches de chêne et des lambourdes fraîchement entreposées en vue de travaux dans ma maison
Invité jabial Posté 3 février 2005 Signaler Posté 3 février 2005 Ok bien sûr, c'est évident. Bizarrement, je concevais que l'échange volontaire soit "un jeu à somme positive" qui entraine une création de richesse, mais je n'avais pas perçu qu'il s'agissait d'une destruction dans le cas contraire, c'est à dire dans le cas d'échange "involontaire" ou forcé plutôt. A mon sens, mieux vaut "échange forcé" plutôt que "vol" car il y a quand même quelque chose en retour, certes peut-être de façon disproportionée, qui est le sentiment de se sentir bien, d'avoir la conscience tranquille car on a participé à la solidarité, que l'on ne retrouve pas dans le vol. Dans le cas du vol, la destruction de richesse est encore plus importante et apparait donc encore plus nettement. Je ne sais pas ce que tu en penses… <{POST_SNAPBACK}> Bien au contraire, c'est une arnaque encore pire : un voleur se contente de me prendre mon bien, il ne sait pas combien je gagne et il ne contrôle pas mon activité. Quant à la "solidarité", tu m'excuseras mais ça me laisse froid.
Alphonse.D Posté 4 février 2005 Auteur Signaler Posté 4 février 2005 1°) Si un mafieu vient me voir et me propose un "échange forcé" du style "on protège ton établissement contre x euros" tu appelles cela comment? Il y a quelque chose en retour et pourtant j'ai tout de même l'impression de me faire voler Oui, tu peux avoir l'impression de te faire voler, mais cette opération diffère du vol car, bien que forcé, il s'agit d'un échange. Essaye par exemple de refuser sa douce proposition, et devant ton établissement en flamme, tu comprendras alors qu'il y avait en fait quand même une contrepartie à la somme d'argent versée: sa protection. 2°) tu évoques la "solidarité" que l'on ne retrouverait pas dans le vol, je ne suis pas d'accord: le vol de mon VTT tout neuf profite certainement à quelqu'un de moins riche que moi qui n'en avait pas. De même que le vol de mon échelle toute neuve, de mon stock de bûches de chêne et des lambourdes fraîchement entreposées en vue de travaux dans ma maison <{POST_SNAPBACK}> lol. Je dis que dans le cas de l'Etat qui te ponctionne pour (re)distribuer, il y a une certaine contrepartie, qui est le sentiment de participer à la solidarité. Il est d'ailleurs là le problème, l'Etat vient prendre le rôle de la société civile et déresponsabilise l'individu une fois de plus: "je n'ai plus à faire attention à quiconque, puisque j'ai payé mes impôts" pensera le Français médian (je dis bien "médian" et non "moyen"). Dans le cas que tu me donnes, du vol de ton VTT, il n'y a pour le coup aucune contrepartie. A moins que, le fait que ce soit sûrement quelqu'un de moins riche que toi qui te l'ait volé, te procure un certain sentiment de satisfaction et que t'en vienne à avoir l'impression d'avoir fait une bonne action en le laissant partir sans lui courrir après… mais bon c'est un peu léger pour constituer une contrepartie.
Alphonse.D Posté 4 février 2005 Auteur Signaler Posté 4 février 2005 Quant à la "solidarité", tu m'excuseras mais ça me laisse froid. <{POST_SNAPBACK}> C'est pourtant bien l'idée qu'il y a derrière l'imposition.
gem Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 C'est pourtant bien l'idée qu'il y a derrière l'imposition. <{POST_SNAPBACK}> Pas du tout. L'impôt est justifié d'abord par les besoins (militaires) du monarque (prétendument pour la défense de ses sujets), puis, depuis la Révolution française, par les "charges communes" (à l'époque : justice, voirie, diplomatie et armée, et … fisc ; rien d'autre, même pas la police nationale, pratiquement inexistante à l'époque). La "solidarité" c'est un mot positivement valorisé par la gauche, mais c'est récent.
Dilbert Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 Pas du tout. L'impôt est justifié d'abord par les besoins (militaires) du monarque (prétendument pour la défense de ses sujets), puis, depuis la Révolution française, par les "charges communes" (à l'époque : justice, voirie, diplomatie et armée, et … fisc ; rien d'autre, même pas la police nationale, pratiquement inexistante à l'époque). La "solidarité" c'est un mot positivement valorisé par la gauche, mais c'est récent. <{POST_SNAPBACK}> La solidarité, c'est dépassé ! C'était dans la constitution française (communiste) de 1946… Depuis, on a trouvé mieux. Il s'agit à présent de corriger les inégalités naturelles : prendre au riche pour qu'il soit moins riche. Dans cette optique nihiliste, peu importe ce qu'on fait de l'argent, le but est que le riche le soit moins. Parce que "c'est pas juste qu'il y ait des plus riches que les autres".
Alphonse.D Posté 4 février 2005 Auteur Signaler Posté 4 février 2005 L'impôt est justifié d'abord par les besoins (militaires) du monarque (prétendument pour la défense de ses sujets), puis, depuis la Révolution française, par les "charges communes" (à l'époque : justice, voirie, diplomatie et armée, et … fisc ; rien d'autre, même pas la police nationale, pratiquement inexistante à l'époque). <{POST_SNAPBACK}> Oui mais c'est une partie seulement. Dans les prélèvements obligatoires, on retrouve les impôts et les cotisations sociales, lesquelles traduisent cette fameuse solidarité imposée ( Maladie, maternité, invalidité/Vieillesse/Veuvage/Allocations familiales…(URSSAF) puis la retraite, le chômage et des taxes diverses).
gem Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 Si tu veut dire qu'on a détourner l'impôt de son objet reconnu par la constitution (DDHC) pour l'utiliser à autre chose ("solidarité", comme il disent, comme d'autres parlent de "cosa nostra)", je suis bien obligé de te donner raison. N'empêche que ce n'est ni son objet ni sa légitimité. Inversement, si tu veux dire que l'impôt est justifié par l'idée que nous avons des choses en commun (les charges communes de la DDHC), et donc que nous devons solidairement les supporter, je suis également d'accord, mais il faut alors admettre que le mot solidarité n'a pas du tous le même sens que celui qu'on lui donne maintenant (solidarité de contribution au maintient d'un service nécessairement commun, comme une voirie ou un mur mitoyen Vs solidarité de contribution à un service individuel, non commun, notamment celui qui consiste à assurer la subsistance voire le confort d'une personne)
Invité jabial Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 C'est pourtant bien l'idée qu'il y a derrière l'imposition. <{POST_SNAPBACK}> Ca, cher ami, c'est ce qu'ils essaient à cor et à cri de faire croire au peuple. Bien bête est qui les croit.
Alphonse.D Posté 4 février 2005 Auteur Signaler Posté 4 février 2005 Ca, cher ami, c'est ce qu'ils essaient à cor et à cri de faire croire au peuple.Bien bête est qui les croit. <{POST_SNAPBACK}> Préambule de 1946 à la Constitution (sur la sécurité sociale) : “Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité les moyens convenables d’existence.” Je pense que c'était vraiment l'idée des rédacteurs de la constitution à l'origine(solidarité des "bien portants" envers ceux qui ne peuvent participer à la production du pays). Après, que certains jouent aujourd'hui de ça alors qu'il n'y a plus un brin de conviction idéologique derrière, d'accord, que cette organisation soit très mauvaise et source de nombreux maux de la société, d'accord aussi.
Alphonse.D Posté 4 février 2005 Auteur Signaler Posté 4 février 2005 "solidarité", comme il disent, comme d'autres parlent de "cosa nostra"<{POST_SNAPBACK}> lol. C'est un peu ça ouais…
Dilbert Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 Préambule de 1946 à la Constitution (sur la sécurité sociale) : “Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité les moyens convenables d’existence.” Texte voté par une majorité socialo-communiste, toujours en vigueur aujourd'hui. Je pense que c'était vraiment l'idée des rédacteurs de la constitution à l'origine(solidarité des "bien portants" envers ceux qui ne peuvent participer à la production du pays). Après, que certains jouent aujourd'hui de ça alors qu'il n'y a plus un brin de conviction idéologique derrière, d'accord, que cette organisation soit très mauvaise et source de nombreux maux de la société, d'accord aussi. Non, ça allait plus loin que ça : il s'agissait d' une politique de répartition des revenus tendant à modifier la répartition qui résulte du jeu aveugle des mécanismes économiques, pour adapter les ressources de chaque individu et de chaque famille aux besoins de cet individu et de cette famille, compte tenu de toutes les circonstances qui peuvent affecter l'évolution de ses ressources Autrement dit, c'est la vieille chimère communiste, "à chacun selon ses besoins". Et les besoins de chacun sont toujours immenses !
Invité jabial Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 “Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité les moyens convenables d’existence.” <{POST_SNAPBACK}> Autrement dit, tout invalide a droit à des esclaves.
Dilbert Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 Autrement dit, tout invalide a droit à des esclaves. <{POST_SNAPBACK}> Pas seulement les invalides ! Les flemmards aussi, qui sont donc dans l'incapacité de travailler.
Chitah Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 Préambule de 1946 à la Constitution (sur la sécurité sociale) : “Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité les moyens convenables d’existence.” Ce préambule suppose que les enfants n'ont pas de parents a priori (ben si, par définition, un enfant a des parents) que la mère n'a rien fait de sa vie avant, et ne peut compter sur personne pendant les quelques mois de grossesse (au hasard, le papa, par exemple, mais aussi elle-même si elle a prévu le coup, ou ses parents) et que les "vieux travailleurs" n'ont jamais été des "travailleurs", c'est-à-dire qu'ils n'ont pas bossé et n'ont rien comme patrimoine. Ce siont des hypothèses farfelues, en tout cas, ce qui l'est, c'est que 75% des gens soient concernés par tout ça. (orphelins, mère seule abandonnée de tous, travailleurs qui a claqué toute sa thune au casino en perdant tout le temps). Je pense que c'était vraiment l'idée des rédacteurs de la constitution à l'origine(solidarité des "bien portants" envers ceux qui ne peuvent participer à la production du pays). Après, que certains jouent aujourd'hui de ça alors qu'il n'y a plus un brin de conviction idéologique derrière, d'accord, que cette organisation soit très mauvaise et source de nombreux maux de la société, d'accord aussi. C'est le principe, surtout, que nous attaquons. Cependant, tu as raison de noter qu'en plus, les hommes de l'Etat font ça n'importe comment. J'aime bien le calcul de Gem: 12.5% de transferts, cela donne à 20% de la population la moitié du revenu des 80% restants.
Alphonse.D Posté 4 février 2005 Auteur Signaler Posté 4 février 2005 Autrement dit, tout invalide a droit à des esclaves. <{POST_SNAPBACK}> En quelque sorte… Bien que le raisonnement est mauvais (et dangereux), l'intention qui l'a vu naître ne semble pas l'être. Loin de moi l'idée de le défendre!…
Alphonse.D Posté 4 février 2005 Auteur Signaler Posté 4 février 2005 Les flemmards aussi, qui sont donc dans l'incapacité de travailler. <{POST_SNAPBACK}> Bien sûr!! Si tu ne penses pas à eux tu ne penses plus à personne!! Ce sont les premiers touchés… comment s'extraire de cet état de léthargie? Faut faire preuve d'empathie un peu.
Alphonse.D Posté 4 février 2005 Auteur Signaler Posté 4 février 2005 C'est le principe, surtout, que nous attaquons.<{POST_SNAPBACK}> Alors sur ce coup, on est ensemble.
gem Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 Préambule de 1946 à la Constitution (sur la sécurité sociale) : “Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité les moyens convenables d’existence.” <{POST_SNAPBACK}> C'est le genre de chose contre lesquelle il est impossible d'être. Et en plus, elle n'est absolument pas incompatible avec le libéralisme. Après tout, si on détaille point par point * garantir, c'est s'assurer que les choses se passent comme il faut, pas nécessairement apporter le nécessaire. Et même au contraire : en jargon juridique, quand tu garantis c'est que tu ne fais pas toi-même. Cette formulation interdit à l'état de ce mèler directement de la sécu, il lui demande au contraire de contraindre les organisations qui s'engage à prendre en charge cette mission de le faire correctement, c'est à dire sans risquer la faillite qui par définition les rendrait incapable de respecter leurs engagements * la protection de la santé stricto sensu, c'est simplement éviter la propagation des maladies et s'assurer que le milieu n'est pas dangereux, c'est normal * la sécurité matérielle, c'est un environnement économique sain, donc libéral * le repos et les loisirs, c'est l'absence de contraintes extérieures * quelque soit la situation économique personne n'est jamais dans l'incapacité de travailler * "convenable", c'est plus délicat. Si on est logique, "convenable" se mesure objectivement, à l'américaine : besoin de nouriture, protection minimale contre les intempéris. Pas cher. Sinon, il faut demander à l'individu et pour ça il faut et il suffit de lui demander ce qu'il est près à payer pour cette garantie. Et s'il paye 0, c'est qu'il n'a besoin de rien de son prropre aveu, alors que s'il paye beaucoup c'est qu'il a de gros besoins. Libre assurance, donc. Enfin, autre solution : l'aumone obligatoire, à la musulmane ; pas besoin de bureaucratie, coût minimum, efficacité maximum. etc. bon évidemment que je tire un peu par rappoort aux intentions des auteurs, mais c'est ce qui est écrit. Et puis il ne faut pas oublier le préambule du préambule: ces principes sont considérer comme "particulièrement adapté à notre temps", ou un truc du même genre. Et clairement le temps en question est compltement révolu.
Alphonse.D Posté 5 mars 2005 Auteur Signaler Posté 5 mars 2005 Je réouvre ce fil pour déposer une petite réflexion directement liée. De manière générale, dans l'esprit des gens, il y a une association évidente entre société libérale/ultra-libérale et individualisme; ce qui représente d'ailleurs une critique bien souvent formulée à ce sujet. Or, je ne sais ce que vous en pensez, je me suis souvenu d'une idée assez intéressante qui infirmerait ce qui ne serait plus alors qu'un préjugé : c'est au contraire plus l'Etat providence serait important et plus les gens seraient individualistes. Plus l'Etat impose la solidarité et plus les gens se déchargent sur lui concernant cette question et plus ils ont tendance à ne penser qu'à eux et non aux indigents. Je trouve ma foi cela fort juste et constituant une bonne réponse à cette critique de la société libérale trop souvent entendue.
Chitah Posté 5 mars 2005 Signaler Posté 5 mars 2005 Et dans ce cas, que penses-tu de ce concept de distribution des richesses?
Alphonse.D Posté 5 mars 2005 Auteur Signaler Posté 5 mars 2005 Et dans ce cas, que penses-tu de ce concept de distribution des richesses? <{POST_SNAPBACK}> Excuse-moi, je ne comprends pas bien la question. Dans quel cas? Tu peux reformuler stp.
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