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Liberté d'expression dans la société


Etes vous pour une liberté d'expression :  

53 membres ont voté

  1. 1. Etes vous pour une liberté d'expression :

    • totale, sans restriction aucune
      45
    • limitée (sous certaines conditions que vous pouvez préciser)
      8


Messages recommandés

Posté

Même si j'ai ma petite idée sur l'issue du sondage, merci d'y participer et de donner votre avis si cela vous semble nécessaire (première fois que je tente le sondage, en espèrant qu'il s'affiche correctement…ce de quoi je doute)

Posté

c'est parce que j'utilise un language non reconnu sous firefox mais ce n'est pas normal parce qu'un site devrait être lisible pour tous les navigateurs (mais bon ça marche avec IE et Netscpae quand mm) donc je vais essayer de résoudre ça pendant les vacances

Posté
Rico, est-ce que c'est normal que sur Firefox, j'arrive toujours sur ta page d'accueil France, sans pouvoir accés à d'autres choses?

Même chose avec Safari. Le site ne respecte pas du tout les normes. Dommage.
Posté

A quoi s'applique la liberté d'expression ? Pourquoi la liberté d'expression ?

Je ne pense pas qu'elle ait pour but de déresponsabiliser les gens ; si vos propos causent du tort, injustifié, si vous détruisez la vie de quelqu'un ou si vous prêchez la haine et la violence, pouvez-vous légitimement vous abriter derrière elle ?

Posté
A quoi s'applique la liberté d'expression ? Pourquoi la liberté d'expression ?

Je ne pense pas qu'elle ait pour but de déresponsabiliser les gens ; si vos propos causent du tort, injustifié, si vous détruisez la vie de quelqu'un ou si vous prêchez la haine et la violence, pouvez-vous légitimement vous abriter derrière elle ?

C'est déjà à ce niveau en effet que se situe la première difficulté. Une compréhension identique, partagée par tous, de ce que l'on entend par "liberté d'expression" rendrait l'approche de la notion plus aisée. Liberté d'expression de tout propos? Liberté d'expression d'opinions?

Les propos que tu évoques ne me semblent pas non plus relever de la liberté d'expression, c'est pour cette raison que je tends à considérer plutôt la seconde conception.

Invité jabial
Posté

Comme d'habitude Sabato nous faite une belle salade.

A quoi s'applique la liberté d'expression ?

A tout être humain.

Pourquoi la liberté d'expression ?

Parce que la liberté tout court.

Je ne pense pas qu'elle ait pour but de déresponsabiliser les gens ;

La liberté n'a aucun but ; elle est justice en soi.

si vos propos causent du tort,

A partir de quoi dois-je considérer que le tort est réel? Quel est le lien suffisant pour dire que la cause dudit tort est bien ma parole?

injustifié,

Selon qui?

si vous détruisez la vie de quelqu'un

Si je dis que tu n'es qu'un être humain et que tu te suicides, j'ai détruit ta vie?

ou si vous prêchez la haine et la violence,

Je hais particulièrement les nazis. Je prêche leur haine, et l'usage de la violence pour leur résister lorsqu'ils en font usage. Je prêche leur boycott, et leur exclusion de toute la société même s'ils doivent mourir de fin et de froid au final. En fait, ça me ferait plaisir de les voir crever.

J'ai pas le droit de le dire?

pouvez-vous légitimement vous abriter derrière elle ?

"S'abriter" derrière un droit, c'est l'utiliser quand ça ne plait pas à Sabato.

Invité jabial
Posté
C'est déjà à ce niveau en effet que se situe la première difficulté. Une compréhension identique, partagée par tous, de ce que l'on entend par "liberté d'expression" rendrait l'approche de la notion plus aisée. Liberté d'expression de tout propos? Liberté d'expression d'opinions?

Les propos que tu évoques ne me semblent pas non plus relever de la liberté d'expression, c'est pour cette raison que je tends à considérer plutôt la seconde conception.

Qui jugera de ce qui est une opinion ou non?

Posté

Je suis d'accord pour dire que la liberté a une valeur intrinsèque, encore qu'il existe des cas difficiles (et que cette valeur n'est pas absolue ou infinie), mais des libertés particulières peuvent avoir des valeurs particulières ; certainement c'est le cas de la liberté d'expression, à laquelle nous accordons une attention spéciale.

Tu es capable de dire "liberté d'expression", donc : à quoi s'applique-t-elle, cette liberté particulière ? Pourquoi cette importance ?

Je vois déjà qu'elle est à la fois une liberté individuelle et un bien public.

Selon qui?

Selon le bon sens, et une procédure de décision efficace et objective.

Si je me suicide à la suite des tes propos il faut voir dans quel mesure il y a enchaînement et dans quel mesure tu étais conscient ; il faut voir les circonstances (je suis mentalement fragilisé au bord de la fenêtre prêt à sauter et tu etc.--liberté d'expression ?).

Pour la violence, on peut certainement imaginer des situations où elle est justifiée… Pour la haine, tiens, je ne sais pas ; la bonne grosse haine bête et méchante est certainement aussi proche qu'on peut l'être d'une chose à exclure en elle-même. Maintenant, sur les nazis, eh bien, je serais porté à t'interdire de tenir ces propos, les derniers, dans une publication nationale, exactement pour les mêmes raisons que… ahem.

Invité jabial
Posté

Ce que tu défends, c'est l'arbitraire social, rien de plus. Tu as perdu toute volonté, et par conséquent tu essaie de te réintégrer au troupeau pour retrouver une identité. Je ne te suivrai pas sur ce terrain là.

Posté
Je hais particulièrement les nazis. Je prêche leur haine, et l'usage de la violence pour leur résister lorsqu'ils en font usage. Je prêche leur boycott, et leur exclusion de toute la société même s'ils doivent mourir de fin et de froid au final. En fait, ça me ferait plaisir de les voir crever.

J'ai pas le droit de le dire?

"S'abriter" derrière un droit, c'est l'utiliser quand ça ne plait pas à Sabato.

Mais si parce que je ne suis pas d'accord avec toi j'en appelle publiquement à ton élimination physique, et que quelqu'un passe à l'acte suite à mes déclarations est ce que tu considères que ma liberté d'expression t’a porté atteinte ? Ou considères tu au contraire que je n'ai exercer que mon droit de m'exprimer et que seul ceux qui passe à l'acte suite à mes propos sont responsable, sachant que ceux ci ne l’aurait jamais fait, si je ne les avaient pas tenus ?

Pour ma part il me semble que dans ce cas j’ai tout de même une responsabilité évidente.

Posté
Mais si parce que je ne suis pas d'accord avec toi j'en appelle publiquement à ton élimination physique, et que quelqu'un passe à l'acte suite à mes déclarations est ce que tu considères que ma liberté d'expression t’a porté atteinte ? Ou considères tu au contraire que je n'ai exercer que mon droit de m'exprimer et que seul ceux qui passe à l'acte suite à mes propos sont responsable, sachant que ceux ci ne l’aurait jamais fait,  si je ne les avaient pas tenus ?

Pour ma part il me semble que dans ce cas j’ai tout de même une responsabilité évidente.

C'est un raisonement que j'entend souvent celui là, mais si on suit cette logique, ça revient à dire que si je dis à un type de se jeter par la fenêtre, qu'il le fait et qu'il décède, je suis coupable de meurtre. Un peu aburde non ?

Dans le cas que tu cite, si tu n'as pas pointé un flingue sur la tête du meurtrier/usé de drogue hallucinogènes ou autre moyen de coercition, il est le seul responsable de ses actes et en payera le prix en conséquence. "Machin m'a dit de faire" n'est pas une excuse dès lors que machin n'a pas usé de coercition pour obliger l'agent à s'éxécuter.

Mais de toute façon, l'agent peut rarement être dégagé de toute responsabilité. Le soldat qui éxécute consciemment une atrocité sur l'ordre de son supérieur, il est coupable, quand bien même ici le supérieur est coupable aussi car étant dans une situation où ses ordres sont normalement suivis et non remis en question.

Posté

hum… je ne comprend pas bien l'idée qu'on puisse être responsable (juridiquement) des actes des autres sans y avoir pris une part matérielle (ne serait-ce qu'un "cadeau" avant ou après l'acte).

Si tu parle de responsabilité morale, c'est défendable. Mais esponsable juridiquement…

D'autant qu'en pratique, la responsabilité sur la base de simples paroles conduit à réduire la responsabilité en acte. Ce n'est pas pour rien si les criminels recherchent un responsable plus haut placé qui leur a "imposer" de faire ce qu'ils ont fait.

La seule nuance que je ferai est plus subtile : dans notre monde moderne, de plus en plus virtuel, il est de plus en difficile de distinguer ce qui relève de l'acte et ce qui n'est que de la parole.

dire "il faut geler les avoirs financiers des juifs/des nazis" n'a pas la même portée dans une réunion politique ou dans un organe de direction d'une banque, ou selon qu'on est face à un individu (reponsable, capable de ne pas faire ce qui est demandé) ou un système automatisé qui va le faire.

Posté
C'est un raisonement que j'entend souvent celui là, mais si on suit cette logique, ça revient à dire que si je dis à un type de se jeter par la fenêtre, qu'il le fait et qu'il décède, je suis coupable de meurtre. Un peu aburde non ?

Pas forcement a moins que tu l'as poussent toi meme par la fenetre. Dans ce cas la victime décide elle meme de s'oter la vie, et ce n'est pas une tiers personne qui le fait contre son gré, suite une invective de ta part.

Dans le cas que tu cite, si tu n'as pas pointé un flingue sur la tête du meurtrier/usé de drogue hallucinogènes ou autre moyen de coercition, il est le seul responsable de ses actes et en payera le prix en conséquence. "Machin m'a dit de faire" n'est pas une excuse dès lors que machin n'a pas usé de coercition pour obliger l'agent à s'éxécuter.

Si je te suis un parrain de la mafia qui commandite le meurtre d'un juge, n'est responsable de rien vu que ce n'est pas lui qui est passé à l'acte et qu' il n'a utilisé aucun moyen de coércition.

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