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Messages postés par NewZealand

  1. Bonsoir.

    Les libertariens et anarcho-capitalistes préconisent, il me semble, des tribunaux d'arbitrage privés afin de régler les litiges entre individus.
    Pour que la justice soit efficace, elle nécessite un ensemble de lois, de coutumes, de codes, etc, bref, d'arguments d'autorité allant au-delà des multiples tribunaux privés et qui forment un droit suprême auquel nous sommes tous soumis. Cela voudrait dire a contrario que le tribunal d'arbitrage X a des lois différentes que le tribunal d'arbitrage Y - et qu'en cas de saisie du tribunal d'arbitrage X par Monsieur Durand contre Monsieur Martin, Monsieur Martin peut contester les disparités juridiques du tribunal X vis-à-vis du tribunal Y ?
    Cette question a comme prolongement une autre question : Que vaut une justice sans autorité et sans force ? Afin de faire appliquer ses règlements, une justice nécessite toute sorte d'infrastructures (prisons), de bras armés (police, marshalls). En Anarcapie, comment envisagez-vous qu'une population soit soumise à de multiples tribunaux d'arbitrage privés en absence de police unique ?
    En fait, mon souci est que si l'existence d'un tribunal d'arbitrage privé me semble légitime, son application pratique paraît extrêmement complexe. Pour que Monsieur Durand saisisse le tribunal d'arbitrage X contre Monsieur Martin, il faut que Monsieur Martin reconnaisse pleinement la légitimité du tribunal X pour le juger. Si Messieurs Durand et Martin coexistent dans une société panarchique, le tribunal X peut avoir une toute autre conception sociétale que le tribunal Y, ce qui peut mener à des différends entre la légitimité du tribunal X ou du tribunal Y à appliquer une sanction à l'encontre de personnes n'ayant pas librement consenti à être intentés en justice.
    Aussi, au nom de qui la justice agit-elle ? Dans le système juridique américain, le nom des affaires est souvent "People of [New York], [Oregon], [Cincinnati] v. Monsieur Durand". Cette conception de la justice laisse entendre qu'elle agit au nom de la société toute entière. C'est ce qui permet que des criminels assassinant des personnes sans famille et sans amis d'être malgré tout poursuivis pour leur crime (car aucun proche ne saisirait quelconque tribunal d'arbitrage privé). Comment, en Anarcapie, ces criminels seraient-ils sinon poursuivis ?
     
    Bref, c'est pour obtenir toute sorte d'explications sur ce sujet que je viens vous solliciter. Je ne suis vraiment pas spécialiste en la matière, je m'exprime peut-être mal et je ne maîtrise pas totalement le vocabulaire de la justice et de la philosophie du droit, mais ma curiosité se trouve attisée et j'espère que vous serez m'éclairer ! Merci. 
  2. Bonjour, j'ai une petite question.

    Je conçois parfaitement que selon les libéraux, un contrat de travail ne regarde que l'employeur et l'employé. En ce sens, le diplômé refusera l'offre d'emploi si les conditions de travail sont vraiment esclavagistes.

    Ma question est la suivante : Et l'ouvrier non qualifié ? Lui n'a aucun diplôme et beaucoup d'autres sont dans sa situation à chercher un travail. Qu'importe si l'ouvrier non qualifié refuse l'offre d'emploi, des milliers d'autres sont à la porte de l'usine et l'accepteront sûrement. Est-ce, selon les libéraux, un phénomène normal, si non, quelle est la solution ?

    Merci. :)

  3. Bonjour. :)

    Encore une petite question pour informer un curieux du libéralisme.

    Dans un système libéral, des entreprises ou des associations fourniraient aux étudiants des bourses afin de payer leurs études.

    Ces bourses permettraient à ces entreprises ou associations de profiter des talents de l'étudiants dès sa sortie de l'université.

    Hors, ces bourses ne rendent pas dépendants des étudiants des financements des entreprises et des associations ?

    Au final, donc, que ce soit l'état ou les entreprises/associations, la dépendance est toujours là ?

  4. Des rapports scientifiques ont prouvé que les algues vertes provenaient des méthodes d'agriculture en Bretagne.

    L'UFC-Que choisir a donné un large écho mercredi à un rapport officiel publié selon elle "en catimini" et confirmant que les apports humains en azote et en phosphore, en majorité d'origine agricole, sont "impliqués fortement" dans la prolifération des algues vertes.

    "Les apports en milieu marin d'azote et de phosphore sont impliqués fortement"dans la prolifération et "la part agricole représente au moins 90 % des apports azotés et ne semble pas régresser", relève le rapport réalisé sous l'égide des ministères de l'écologie et de l'agriculture[/url] et publié la semaine dernière. Il souligne que "l'action sur les apports d'azote" reste, en zone côtière, "la plus efficace et la plus efficiente pour éradiquer le phénomène du 'bloom' algal [la prolifération des micro-algues]"

    Le rapport visait à confirmer les fondements scientifiques du plan de lutte gouvernemental contre les algues vertes en Bretagne, mis en place en 2011. Des professionnels avaient contesté le sérieux d'un rapport précédent sur lequel se fondait ce plan visant à réduire les flux d'azote d'origine agricole.

    "DéSASTREUX IMPACT DE L'AGRICULTURE INTENSIVE"

    "Contrairement à ce que prétendent les tenants de l'agriculture intensive, ce ne sont ni les évolutions du climat ni de nouvelles espèces "invasives" qui expliquent les proliférations d'algues vertes", dues "à la présence massive d'azote et de phosphore dans l'eau de mer", relève l'UFC-Que Choisir.

    Elle note que le rapport commun des deux ministères confirme "le désastreux impact environnemental de l'agriculture intensive et l'impérieuse nécessité demodifier les pratiques agricoles" et rappelle qu'en février la Commission européenne a ouvert une procédure d'infraction contre la France pour le non-respect de la réglementation environnementale sur les nitrates.

    L'UFC-Que choisir demande au nouveau ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, de "relancer en le renforçant le plan gouvernemental", et souhaite que les nouvelles règles de la politique agricole commune (PAC), actuellement discutées à Bruxelles, imposent "des modes de fertilisation adaptés", "des critères environnementaux précis" et des "contrôles efficaces du respect de ces critères".

    Dans un système libéral, comment éviter ce genre de problèmes ? L'agriculteur cause un tort à d'autres secteurs (tourisme) mais aussi une gêne à toute la population vivant sur les côtes (qui aimerait bien se balader sur les plages).

  5. La Nouvelle-Zélande doit faire face depuis déjà plusieurs années, à une vente massive de ses terres agricoles à des investisseurs asiatiques, principalement chinois. Le manège est souvent le suivant : l'état privatise des terres et ce sont des étrangers qui les rachètent.

    Ce phénomène important en Nouvelle-Zélande donne même lieu à des manifestations dans les plus grandes villes du pays : "Aotearoa is not for sale."

    La Chine crée des remous en Nouvelle-Zélande

    L’acquisition de 16 fermes laitières (Crafar Farms) par un groupe chinois crée des remous en Nouvelle-Zélande.

    30 janvier 2012

    par Jean-Charles Gagné - élevage

    Le pays se fait pourtant l’ardent défenseur du libre marché sur la planète. L’acheteur, le Shanghai Pengxin Group, évalue la transaction à environ 150 M$. Avant d’être en faillite, les Crafar Farms constituaient l’une des plus importantes fermes laitières familiales du pays, avec 20 000 vaches laitières et 7900 hectares. Des voix nationalistes s’élèvent pour contrer cet achat qui, invoquent-ils, risque d’ouvrir toutes grandes les vannes à la mainmise étrangère sur des actifs néozélandais. Un consortium composé d’agriculteurs et d’hommes d’affaires néozélandais a entrepris des procédures légales afin de contrer cette acquisition qui doit se conclure la semaine prochaine. « Nos agriculteurs ne seront jamais capables de concurrencer des acheteurs étrangers aux goussets aussi bien garnis », font-ils valoir. Des commentateurs se demandent s’il n’y a pas un peu de xénophobie dans cette affaire, car la récente vente de terres agricoles à des intérêts américains et allemands n’a causé aucun remous.

    Le gouvernement néozélandais a donné son aval à la transaction, le 28 janvier dernier. Le premier ministre John Key estime que moins de 1 % du territoire agricole du pays passe ainsi entre les mains d’intérêts étrangers. La transaction prévoit en outre que les produits issus du lait récolté sur les Crafar Farms seront fabriqués par un transformateur néozélandais.

    Rappelons que la Nouvelle-Zélande a été le premier pays développé à signer un traité de libre-échange avec la Chine en 2008. La Chine a détrôné les états-Unis comme principal marché d’exportation de la Nouvelle-Zélande et constitue son principal débouché pour les produits laitiers.

    Les Néo-Zélandais semblent par ailleurs prendre toutes les précautions requises afin d’éviter que Dairy Holdings, une compagnie qui opère 58 fermes laitières (40 000 vaches laitières) et cultive 14 000 hectares, ne passe entre des mains étrangères.

    >>

    PS : Les manifestations étaient aussi composées de jeunes étudiants contre la politique d'austérité du gouvernement néo-zelandais dans l'éducation nationale (réduction du nombre de bourses).

    Alors, dans un système libéral, qu'est-ce qui empêcherait un autre pays d'avoir la main basse sur les terres ou sur une partie primordiale des terres autre pays ? (ici, en Nouvelle-Zélande, les terres agricoles) ?

    Des pays plus peuplés en manque de population pourraient très bien acheter des milliers ou des millions d'hectares à travers le monde pour nourrir leur propre population, pénalisant les locaux.

  6. Bonjour.

    Je discutais récemment avec un ami sur "l'état minimal".

    Je vous retranscris rapidement la discussion :

    "- La majorité de la société n'a pas à imposer ses opinions à l'autre minorité. C'est pour ça qu'il faut réduire la place de l'état dans la société au maximum.

    - Et pour les minarchistes, quels sont les quelques ministères "régaliens" ?

    - L'armée, la police, la justice, la diplomatie, plus rarement d'autres ministères.

    - Et si moi, je ne veux pas que le Ministère de la Défense achète des chars T34 pour ma défense au lieu de chars Léopard car j'estime qu'ils me défendent moins bien, comment ça se passe ? Je suis soumis à l'état pour ma protection et je n'ai pas mon mot à dire là-dessus. La majorité qui a élu le président qui a désigné le Ministre de la Défense m'impose des chars T34. Et cette décision de la majorité influe sur ma protection."

    Je me suis retrouvé à cours d'argument. En effet, même dans des fonctions très limitées, l'état exerce une influence majeure (sur la protection des citoyens), et la majorité impose sa décision à la minorité. Pouvez-vous me fournir quelques arguments (et plus de connaissances sur le sujet) ?

    Une autre question

    Les libéraux disent que les lobbies existent car il y a derrière des états pour se plier à leur exigence.

    Imaginons, dans un monde sans état, qu'un grand groupe décide de s'implanter dans une région où il peut être extrêmement gênant.

    Les contestations des habitants de la région ne pourront pas faire grand chose face à un groupe qui pèse des dizaines de milliards de dollars de bénéfice et des dizaines de milliers d'employés, n'est-ce pas ? Qu'est-ce que peuvent faire de simples individus face à des grands groupes ? Dans un système libéral, les grandes entreprises ne risquent-elles pas d'étendre leur pouvoir à des fins abusives ?

    Merci ! :)

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