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wapiti

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Messages postés par wapiti

  1. Avant il y avait des patois, ce n'étaient pas des langages sans règles biens qu'ils ne soient pas le fait d'une élite. Il y a une différence entre ne pas vouloir imposer d'en haut une norme figée et ce komplère den l'abçance deu raigles.

  2. Ils insistent particulièrement sur la décadence culturelle, sur ce qu'ils appelent le spectacle, la msie en scène exhibitioniste de l'individu, puis encore après, sur le spectacle à l'intérieur du spectacle, ou quand les média s'achètent une respectabilité en organisant leur propre subsertion, leur propre critique, de façon à assimilier toute contestation et la rendre innofensive (pensez au guignols de l'info).

    Ca me semble assez pertinent (je me suis déjà fait ce genre de réflexions), je le lirais si ce n'était pas aussi charabiesque …

    Ceci dit, je ne pense pas que la cause de ce phénomène soit à la base le système politique (social démocratie), certes il amplifie certains traits, mais à mon avis les causes sont autres : on ne passe pas d'une société ou la préoccupation majeure est de se nourir à une société ou l'on a tout en abondance, d'une société ou seule une élite se préoccupe de culture à une société ou tout le monde a du temps libre, sans que ça induise une transformation culturelle importante, transformation, qui comme tout expérience nouvelle n'a pas que des bons cotés.

  3. Oui, j'avais pas vu que le bouquin était dispo en ligne, vu le début :

    On ne peut opposer abstraitement le spectacle et l’activité sociale effective ; ce dédoublement est lui-même dédoublé. Le spectacle qui inverse le réel est effectivement produit. En même temps la réalité vécue est matériellement envahie par la contemplation du spectacle, et reprend en elle-même l’ordre spectaculaire en lui donnant une adhésion positive. La réalité objective est présente des deux côtés. Chaque notion ainsi fixée n’a pour fond que son passage dans l’opposé : la réalité surgit dans le spectacle, et le spectacle est réel. Cette aliénation réciproque est l’essence et le soutien de la société existante.

    Je crois que je vais me contenter des explications de Legion …

  4. De toutes façons, un système bureacratique et rigide tel que l'EN ne peut qu'engendrer ce genre de conséquences :

    - les programmes sont imposés

    => moins de place pour l'initiative

    => faible réactivité pour éliminer les méthodes pédagogiques merdiques

    - les profs sont invirables

    => prolifération de j'menfoutistes ou de gens qui n'ont aucune prédispositions pour ce métier (absence d'autorité, absence d'intérêt pour la matière qu'ils enseignent) et qui sont là pour la sécurité de l'emploi

    => vivier de syndicalistes privilégiés qui s'opposent à toute réforme

    - le placement dans les établissements est fait de manière centralisée

    => aucune possibilité pour les directeurs d'établissements de sélectionner des équipes pédagogiques cohérentes

    - gestion étatique des effectifs

    => abhérations du genre mettre les instits qui ont échoué au concours dans les zones sensibles

    etc.

    Enfin un dernier truc, je trouve que pour pas mal de matières cette idée de penser que prof est un métier qui peut s'exercer toute la vie après un concours est vraiment stupide. J'ai eu la chance d'être dans une école privée dont nombre d'enseignants avaient eu une autre activité professionnelle auparavant, et c'est vraiment un plus.

  5. Oui, enfin bon faudrait pas croire non plus que les profs ont tous la belle vie.

    Le nombre de dépressions dans cette profession est énorme

    Ca m'énerve cet esprit 'lutte des classes' : connard de fonctionnaire profiteur et fainéant vs. courageux travailleur exploité par l'Etat. La plupart des profs sont autant victimes du système que nous ou leurs élèves. D'accord, ils sont globalement un peu cons et ne sont pas capable de se rendre compte que c'est la mainmise de l'Etat sur l'école qui crée cette cituation, mais faudrait pas non plus les assimiler tous à des glandeurs qui n'en foutent pas une et qui sucent l'argent du contribuable.

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