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Talos

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Messages postés par Talos

  1. Écoutes, comment tu veux que je prenne la remarque? Bien ou mal? J'aime bien les interventions de Rincevent (en principe) mais il me semble un peu autiste. 
    Le gars il m'insulte presque* sans essayer de me comprendre d'abord. Au pire, j'ai fait sans vous depuis ce jour, donc je peux continuer sans vous. Peu importe. Moi je suis d'accord pour un échange, si c'est dans les deux sens et la courtoisie. Sinon c'est œil pour œil et dent pour dent. Mais je ne suis pas hostile à la base. bref je me défends rien de plus.

    • Nay 1
  2. il y a 44 minutes, Rincevent a dit :

    @Talos : les allocs ne rendent pas libre, car elles ne suppriment aucune coercition. Qu'elles donnent des capacités de faire ceci ou cela, c'est sans doute vrai (au moins pour les esprits préparés) ; mais qu'elles donnent de la liberté au sens libéral, non.

     

    Parfois il faut revenir aux bases. 

     

    @Rincevent Ta raison, apprend à lire et à placer les choses dans leur contexte.

     

    Si on ne peut pas s'exprimer sans tomber dans le registre limité des seuls termes libéraux du dogme liborg pour des concepts aussi larges que "libre" et "liberté", ça ne m'intéresse pas. 

    • Nay 6
  3. il y a une heure, Freezbee a dit :

    Vous êtes à la tête d'un empire médiéval et sur le point de festoyer. Vous avez 4000 bouteilles de vin que vous prévoyez d'ouvrir, mais vous découvrez que l'une d'entre elles est empoisonnée.

     

    Le poison ne présente aucun symptôme jusqu'à la mort ; le trépas se produit dans les dix à vingt heures après en avoir consommé la quantité la plus minime fût-elle.

     

    Vous avez plus d'un millier d'esclaves à votre disposition et moins de 24 heures pour déterminer quelle bouteille est empoisonnée. Du reste, vous détenez un certain nombre de prisonniers sur le point d'être exécutés, et souhaitez naturellement éviter d'entacher votre banquet par le décès d'un convive.

     

    Combien faut-il, au minimum (vous êtes charitable), de prisonniers pour goûter les bouteilles et être absolument certain de trouver celle empoisonnée dans les 24 heures ?

    Spoiler

    Je dirais minimum 34 personnes. Soi une bouteille top chrono toutes les 12 minutes mais sans conviction. 

     

  4. il y a 2 minutes, FabriceM a dit :

     

    L'état bousille de l'activité, donc c'est normal qu'il mette en place des minima, qu'il finance en ponctionnant l'activité, donc en détruisant encore plus d'activité. Soit je comprends mal, soit c'est ... illogique.

     

    Je suis entièrement d'accord avec toi; le seul truc c'est s'attaquer à tout à la fois, c'est comme (je passe l'image) bref ça peut coincer 

    Merci @frigo j'ai l'impression ici qu'on s'emballe assez vite

    tenor.gif

  5. il y a 29 minutes, FabriceM a dit :

     

    Il y a un malentendu! Je n'ai pas dit que j'étais pour un état interventionniste, j'ai seulement dit dans l'état actuel interventionniste (autrement dit très étatiste), que face à cet état les minima sociaux sont acceptables et que la priorité serait (selon moi) la bureaucratie. Mais je préférerais un marché auto-généré. 
    Pourquoi je précise "état interventionniste", j'aurais simplement dit état. Il est évident quand tant que libéral, je conteste grandement un état interventionniste.

  6. Il y a 9 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

    Dieu, c'est comme le libre-arbitre. Pour paraphraser un gars connu: "Je n'ai pas eu besoin de ces hypothèses".

    C'est un peu plus complexe que le sens de ta citation, qui se place sur la ligne de l'athéisme ou de l'agnosticisme. Car le libre arbitre permet de contrecarrer une certaine "façon de penser" (d'abord) religieuse ou rattaché à la croyance. 

  7. Bravo!

    Spoiler

     

    "2*(a-1) + (a-1) + 1 = 5 est impossible
    2*(a-1) + (a-1) + 1 = 9 est impossible
    2*(a-1) + (a-1) + 1 = 11 est impossible
    2*(a-1) + (a-1) + 1= 7 est la seule solution 

    On peut transformer 2*(a-1) + (a-1) +1 en 3*a - 2 .

    Donc, si on essaye les différentes possibilités (x=5, x=9, etc...), on a:
    3 * a - 2 = x, ce qui se réécrit : 3 * a = x + 2

    Donc il faut que x + 2 soit divisible par 3.Or ce n'est pas possible pour 5, pour 9 et pour 11 (car 7, 11 et 13 ne sont pas divisibles par 3) tandis que ça l'est pour 7 (car 9 est divisible par 3)." (énigme d'un célèbre jeux vidéo)

     

     

  8. Il y a 5 heures, Rincevent a dit :

    En quoi, au juste ?

     

    Ben par exemple, tu quittes ta boîte si ta n'a ras-le-bol. T'aura une soupape de sécurité. Par exemple, les agriculteurs endettés jusqu'au coup non pas accès au RSA, ben il perde tout. Je ne suis pas contre les aides sociales du moment qu'il y un État interventionniste. Il ne faut pas oublier "qui est-ce qui" a voulu mettre ce système en place (certainement pas l'État). La première crise financière de 1929, a traîné un bon paquet de gens dans la mouise, avec des aides sociales ça aurait arrangé bien des choses notamment pour les plus démunies. Idem, pour la crise récente, les aides sociales ont largement contribué à amortir les dégâts. Cela n'empêche pas, que ça ne soit pas la solution. Mais pour le moment ce n'est peut-être pas la priorité. Perso je m'attaquerais d'abord à la bureaucratie, ensuite aux charges et autres prélèvements enfin aux subventions, et certainement en dernier pour les aides "minimum".. 

  9. Il y a 6 heures, L'affreux a dit :

     

    Oui et non. Il est nécessaire de baisser les prélèvements. Mais avant de pouvoir baisser les prélèvements, il faut réduire le périmètre de l'État c'est-à-dire supprimer des domaines d'interventions. Ce qui signifie couper des robinets à pognon.

     

    Si vous croyez qu'un pays étatisé à outrance pourrait devenir plus libre sans douleur vous rêvez éveillés.

    C'est exactement ça, l'état est tellement présent, que la pilule libérale ne va pas passer sans vaseline dans les fait. 

     

     

    Il y a 9 heures, NoName a dit :

    Si tu te contentes de supprimer les aides sociales sans créer de prospérité, tu vas effectivement couper quelques centaines d'euros par mois à des millions de gens et ça c'est un peu la définition d'appauvrir. Et le fait que cet argent soit volé n'y change rien. D'autant plus que par la magie des transferts sociaux, une bonne part de cet argent provient précisément des gens qui touchent ces mêmes aidé sociales.

     

    C'est pas parce que t'as raison et que t'es sans ton bon droit que ça va fonctionner. Il n'y a pas de justice divine, dieu ne va pas foudroyer ceux qui s'opposeront à ta réforme des apl.

    Lorsqu'un tribunal populaire te mettra deux balles dans la nuque pour avoir appauvrit tout l pays, ils ne tomberont pas raide mort. Tu seras mort dans ton bon droit, mais mort quand même

     

     

    Alors arrête un peu avec tes arguments de merde que j'ai vu vingt mille fois avant toi et essaye de réfléchir à ce que je dis.

     

    Foncer comme un mongol tête baissée ne fonctionnera pas, et c'est pas parce que t'es dans ton bon droit que ça changera quoi que ce soit. 

    Pour l'aide sociale du RSA par exemple je crois qu'on touche environ 470€ seul (chiffre à préciser si certains save), bref peu importe la somme... un individu doit bien manger et se loger pour vivre. En gros, il fait tourner le commerce. Et, c'est bien mieux pour l'état d'avoir cette situation. Pas d'épargne, dans un monde ou l'argent est pouvoir. En plus, couper le RSA c'est couper le commerce. En d'autres termes, les aides sociales c'est vraiment un problème. D'un côté, on peut dire que les aides sociales rendent libre, mais elle nécessite une redistribution. Moi je propose le revenu universel! (non je déconne) . Je pense aussi que dans cette société de fonctionnaire,qui pour les trois quarts, ont les emplois par manche longue, ben que les pauvres sont largement dans leur droit. 

  10. il y a 29 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

     

    De toute façon, dans la pratique, le fatalisme c'est comme le solipsisme, personne n'agit de manière cohérente avec une telle vision du monde, et à peu près personne ne prétend d'ailleurs le faire.

     

     


    Pas d'accord. 
    Car la liberté concerne les individus par rapport à un autre individu; l'individu par rapport à un collectif [EX: face à la coercition]. 
    Ce qui voudrait dire que nous sommes pleinement libre seul [or nous sommes des êtres sociaux]. Comme dit le proverbe."La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres."
    Si seul nous avons toute la liberté, alors c'est que nous avons tous individuellement la "détention" "le potentiel" de la liberté. SI l'on se suffit de son individualité, genre on ignore l'état, on peu très bien être libre, au moins intérieurement. 
    Et l'autre, consiste à ne pas ignorer cette liberté individuelle pour la revendiquer sur un plan collectif. 
    Le fatalisme me semble cohérent. Car elle résout pleinement le problème. 
    De plus elle explique le fait, de la restriction de la liberté des uns par rapport aux autres. Toutes les configurations sont possibles.

  11. Il y a 8 heures, Rincevent a dit :

    Si l'on accorde à "néolibéral" un sens (typiquement, les tentatives de rénovation et de dépassement du libéralisme classique autour du colloque Walter Lippmann, ce genre de choses) alors Hayek n'est pas néolibéral (il ne tente pas de rénover ses pratiques, mais de le refonder). Walras non plus n'est pas néolibéral, puisqu'il est mort en 1910, et que l'on ne peut commencer à parler de néolibéralisme qu'à partir de l'entre-deux-guerres (après la Première guerre mondiale au Royaume-Uni, après la crise de 29 aux Etats-Unis, plus tard encore ailleurs).

     

    Tout à fait d’accord avec toi, le terme est un gros fourré tout pour certain. Il est nécessaire d'en préciser le contour. Le collectif Antigone a une vidéo sur ça [excellente]...... avec un petit florilège du terme néolibéral à la fin. 
    D'ailleurs une petite définition de ce qu'on pourrait entendre avec le terme "néolibéral" dans l'autre camps:

     

    "Nous n’en avons pas fini avec le néolibéralisme. Quoi qu’en pensent beaucoup, ce dernier n’est pas une idéologie passagère appelée à s’évanouir avec la crise financière ; il n’est pas seulement une politique économique qui donne au commerce et à la finance une place prépondérante. Il s’agit de bien autre chose, il s’agit de bien plus : de la manière dont nous vivons, dont nous sentons, dont nous pensons. Ce qui est en jeu n’est ni plus ni moins que la forme de notre existence, c’est-à-dire la façon dont nous sommes pressés de nous comporter, de nous rapporter aux autres et à nous-mêmes. Le néolibéralisme définit en effet une certaine norme de vie dans les sociétés occidentales et, bien au-delà, dans toutes les sociétés qui les suivent sur le chemin de la « modernité ». Cette NORME enjoint à chacun de vivre dans un univers de compétition généralisée, elle somme les populations d’entrer en lutte économique les unes contre les autres, elle ordonne les rapports sociaux au modèle du marché, elle transforme jusqu’à l’individu, appelé désormais à se concevoir comme une entreprise. Depuis près d’un tiers de siècle, cette norme d’existence préside aux politiques publiques, commande aux relations économiques mondiales, transforme la société, remodèle la subjectivité. Les circonstances de ce succès normatif ont été souvent décrites. Tantôt sous son aspect politique (la conquête du pouvoir par les forces néolibérales), tantôt sous son aspect économique (l’essor du capitalisme financier mondialisé), tantôt sous son aspect social (l’individualisation des rapports sociaux aux dépens des solidarités collectives, la polarisation extrême entre riches et pauvres), tantôt encore sous son aspect subjectif (l’apparition d’un nouveau sujet, le développement de nouvelles pathologies psychiques). Ce sont là les dimensions complémentaires de la nouvelle raison du monde. Par où il faut entendre que cette raison est globale, aux deux sens que ce terme peut revêtir : elle est « mondiale » en ce qu’elle vaut d’emblée à l’échelle du monde, et, de plus, loin de se limiter à la sphère économique, elle tend à totaliser, c’est-à-dire à « faire monde » par son pouvoir d’intégration de toutes les dimensions de l’existence humaine. Raison du monde, elle est en même temps une « raison-monde »1.

    "Le néolibéralisme est ainsi la rationalité aujourd’hui dominante. Le terme n’est pas ici employé comme un euphémisme permettant d’éviter de prononcer le mot de « capitalisme ». Le néolibéralisme est la raison du capitalisme contemporain, d’un capitalisme débarrassé de ses références archaïsantes et pleinement assumé comme construction historique et comme norme générale de la vie. Le néolibéralisme peut se définir comme l’ensemble des discours, des pratiques, des dispositifs qui déterminent un nouveau mode de gouvernement des hommes selon le principe universel de la concurrence. » [Dardot et Laval]

  12. il y a 4 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

     

    Personnellement, je suis un principe méthodologique exactement contraire. Si un auteur de peu de valeur dit par hasard quelque chose de pertinent, je tends à éviter de le crédibiliser. Surtout si quelqu'un de plus digne d'estime a exprimé la même idée. La vie est trop courte pour perdre du temps avec certains.

    Je comprends parfaitement, mais tu sais que j'ai longtemps évité les auteurs dits néolibéraux comme Friedman, Walras, Hayek, même Tirole. Tous ces petits démons responsables de la crise. Mais rester dans le même cercle ne permet pas d' évoluer. La confrontation est nécessaire à la progression. Là par exemple, je suis en train de lire Castoriadis Cornelius et Hayek, autant dire que je ne souhaite pas me cantonner aux seuls classiques. Mais en garder ce qui me paraît important. Tu peux rester dans un cercle fermé, mais je doute que tu puisses évoluer avec cette façon de faire.

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