Bonsoir Lianzu.
Comme vous je suis nouveau sur ce forum. Ci-dessous, quelques réflexions inspirées par votre présentation.
Si je comprends bien votre introduction, « État minimal, droit naturel, propriété privée, libre-circulation des personnes » caractérisent le libéralisme. Bien qu'il s'agisse d'une définition par traits secondaires (le libéralisme étant une philosophie du Droit), OK.
Comme vous trouvez exagéré de définir la France comme un pays socialiste, j'en conclus que soit vous pensez que ces quatre points y sont respectés, soit que pour vous, le non libéralisme ne serait pas du socialisme. A l'appui, vous donnez quatre traits secondaires... du socialisme.
Bureaucratie dominée par une « nomenklatura », corporatisme et mondialisme (promotion d'un État mondial, rêve de tous les conquérants depuis l'antiquité) ne figurent-ils pas parmi les principales caractéristiques du socialisme ? L'organisation en groupes de pression pour obtenir des privilèges n'est-elle pas la conséquence inévitable de la politisation de tout, de l'existence d'un État omnipotent et omniprésent à qui on puisse arracher ces privilèges ?
Toutes les revendications portant sur une identité des droits entre groupes de personnes sont inscrites dans le libéralisme, car la plus petite minorité c'est l'individu et que le libéralisme, justement, est la seule philosophie qui revendique l'identité des droits entre tous.
Au delà, il ne s'agit plus d'identité des droits entre tous, mais de pétitions esclavagistes sur d'autres individus. Par exemple, l'obligation d'égalité des salaires moyens entre hommes femmes signifie que certains « hommes » seront privés d'une part supplémentaire du fruit de leur travail qui sera affectée à certaines « femmes » selon des critères... bureaucratiques, et ce quels que soient les choix individuels effectifs de chacun.
La division de la société en groupes prétendument antagonistes (hommes/femmes, parents/enfants, bourgeois/prolétaires, jeunes/vieux, homos/hétéros, gros/maigres, ruraux/citadins...) fait partie intégrante de la dialectique marxiste visant à la conquête et au maintien au pouvoir.
Cordialement.