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Legion

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Tout ce qui a été posté par Legion

  1. Ah, je l'ai lu celui là, très bon, je le conseille vivement.
  2. C'est vrai que le gros défaut de Debord est sa façon d'écrire particulièrement cryptique, mais bon au moins derrières ces phrases alambiquées un sens se dissimule (tous les pseudos philosophes post modernistes ne peuvent pas en dire autant).
  3. L'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Situationniste semble mieux fonctionner.
  4. Je vais essayer, avec le recul je m'apperçois que ça contient pas mal de charabia constructiviste auquel je n'ai jamais compris grand chose (enfin je n'ai jamais pris le temps de lire sérieusement leurs écrits, je me fiais plus aux explications d'un "maître à penser" (au demeurant fort ouvert, sympa et cultivé)). Disons que en gros, cela ce veux une critique actualisée et révisée du capitalisme, critique qui peut se résumer en une phrase de Guy Debord "La garantie de ne pas mourir de faim se paie par la certitude de mourir d'ennui". En gros les situs reconnaissent que seul le capitalisme est créateur de richesse et permet l'émergence des nations, mais, selon eux, ce qui suit immédiatement ce processus est une stagnation idéologique, une décadence culturelle, une aliénation de masse. Ils insistent particulièrement sur la décadence culturelle, sur ce qu'ils appelent le spectacle, la msie en scène exhibitioniste de l'individu, puis encore après, sur le spectacle à l'intérieur du spectacle, ou quand les média s'achètent une respectabilité en organisant leur propre subsertion, leur propre critique, de façon à assimilier toute contestation et la rendre innofensive (pensez au guignols de l'info). En fait la critique situationniste, selon moi, ne fait pas tant une erreure de diagnostique (une grande part de ce que Debord avait prédit dans les années 60 - 70 est aujourd'hui réalité), que d'analyse : La décadence culturelle qu'ils ont perçus n'est pas, comme le pensait Debord trop attaché à Marx, celle du capitalisme, mais de la sociale démocratie. Pour les situs il fallait réinventer les rapports humains, mais en plaçant l'humain, l'humain viscéral, qui ressent, qui pense, au centre du processus, d'où notamment une haine farouche de l'utilitarisme. Un situ disait notamment quelque chose du genre "nous ne voulons pas des maisons utiles, nous voulons des maisons passionantes !" C'est un peu le même problème que l'extrème droite, qui bien souvent diagnostique de fausses causes et prescris de mauvaises solutions à des problèmes qui eux, sont bien réels (contrairement à une bonne partie de la gauche qui jongle du début à la fin avec des chimères).
  5. Tiens puis j'avais oublié de préciser que, pendant longtemps, les situs faisaient parti des rares mouvements de gauche à dénoncer unanimement (c'est à dire que c'était admis par l'ensemble du mouvement, et non simplement par des dissidents minoritaires) les crimes du communisme dans le monde.
  6. ça dépend, Debord avait plutôt tendance à virer ses collaborateurs à tour de bras sous le moindre prétexte, chaque numéro de la revue situ officielle comportait la liste des éviction, avec pour chacun le motif, c'était assez comique d'ailleurs, je ne sais plus qui c'était fait viré parcqu'il était "simplement décoratif", le must ça a quand même été Isodore Isou viré parce qu'il était "trop peu ambitieux" (pour ceux qui ne connaissent pas Isou, il avait pour projet de révolutionner la totalité de l'ensemble des créations humaines, qu'elles soient sociales, philosophiques, politiques, religieuses, artisitiques ou scientifiques). C'est également Debord qui refusa qu'on associe son nom aux éutdiants manifestant en mai 68 (alors qu'ils étaient influencé plus par le situs que par n'importe quel autre organe de gauche). Il est indéniable que Debord recherchait la "pureté idéologique", mais rien ne laisse à penser qu'il visait une hégémonie idéologique mondiale, comme le font courrament les collectivistes. Enfin, il y a bien des caractéristiques collectivistes chez les situationnistes, mais c'est inhérent à toute la gauche, et puis il y a bien des anarcho collectivistes. Personnellement je crois que c'est justement le coté anar des situ qui leur a valu ma sympathie à une époque ou je mérprisais déjà socialistes et communistes.
  7. J'ai mis anarchiste finalement, Debord était très influencé par les thèses de l'anarcho-syndicalisme à la Bakhounine, donc bon…
  8. ça dépend, situationniste fan de Guy Debord, ça rentre dans anar, gauche ou extrème gauche ?
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