Je vais essayer, avec le recul je m'apperçois que ça contient pas mal de charabia constructiviste auquel je n'ai jamais compris grand chose (enfin je n'ai jamais pris le temps de lire sérieusement leurs écrits, je me fiais plus aux explications d'un "maître
à penser" (au demeurant fort ouvert, sympa et cultivé)).
Disons que en gros, cela ce veux une critique actualisée et révisée du capitalisme, critique qui peut se résumer en une phrase de Guy Debord "La garantie de ne pas mourir de faim se paie par la certitude de mourir d'ennui".
En gros les situs reconnaissent que seul le capitalisme est créateur de richesse et permet l'émergence des nations, mais, selon eux, ce qui suit immédiatement ce processus est une stagnation idéologique, une décadence culturelle, une aliénation de masse. Ils insistent particulièrement sur la décadence culturelle, sur ce qu'ils appelent le spectacle, la msie en scène exhibitioniste de l'individu, puis encore après, sur le spectacle à l'intérieur du spectacle, ou quand les média s'achètent une respectabilité en organisant leur propre subsertion, leur propre critique, de façon à assimilier toute contestation et la rendre innofensive (pensez au guignols de l'info).
En fait la critique situationniste, selon moi, ne fait pas tant une erreure de diagnostique (une grande part de ce que Debord avait prédit dans les années 60 - 70 est aujourd'hui réalité), que d'analyse : La décadence culturelle qu'ils ont perçus n'est pas, comme le pensait Debord trop attaché à Marx, celle du capitalisme, mais de la sociale démocratie.
Pour les situs il fallait réinventer les rapports humains, mais en plaçant l'humain, l'humain viscéral, qui ressent, qui pense, au centre du processus, d'où notamment une haine farouche de l'utilitarisme. Un situ disait notamment quelque chose du genre "nous ne voulons pas des maisons utiles, nous voulons des maisons passionantes !"
C'est un peu le même problème que l'extrème droite, qui bien souvent diagnostique de fausses causes et prescris de mauvaises solutions à des problèmes qui eux, sont bien réels (contrairement à une bonne partie de la gauche qui jongle du début à la fin avec des chimères).