Aller au contenu

Jazzaroundtheworld

Membre Actif
  • Compteur de contenus

    229
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Jazzaroundtheworld

  1. Il n'y a rien de moral á surtaxer. http://blogs.telegra…1/11/rubens.jpg Il y a six mois, l'Eglise d'Angleterre a été forcé de vendre une de sestrésors: un ensemble de 13 peintures de Francisco de Zurbaran représentantJacob et ses fils. Ils ont été achetés pour £ 15 millions par un chrétienévangélique du nom de Jonathan Ruffer. Il en a fait rapidement fait don à l'église (voir ici). Jésus a déjà donné quelques conseils sans concession pour les gens riches quiveulent faire une bonne action: Si tu veux être parfait, va et vends ce que tu as, donne-le aux pauvres, ettu auras un trésor au ciel: rejoignez moi et suivent moi. (Matthieu 19:21) Presque personne ne peut suivre ces instructions à la lettre, mais Jonathan Ruffer m’apparaît comme s’en étant rapprochéplus près que la plupart. Et comme cet homme extrêmement généreux, effacé etpeu enclin á la publicité gagne sa vie? Comment se fait-il qu’il se trouveen possession de £ 15,000,000? La raison, c’est qu’il est gestionnaire defonds - un de ces parasites méchants qui ont été hué, non seulement par la fouleà l'extérieur de St Paul, mais par ses associés de bureau. Maintenant que Rowan Williams [Archevêque de Canterbury] s'est immiscé dansle débat sur une taxe sur les transactions financières, j'aimerais lui poserune question. Ne considère-t-il pas plus méritoire - de donner son propreargent á de bonnes causes, comme Ruffer la fait; ou de forcer clients et actionnairesde le faire au nom de la «responsabilité sociale des entreprises»? Quelleoption a le plus de vertu - de «vendre ce que tu as, et de le donner aux pauvres»,ou de se faire exproprier par le système fiscal? Bon, c'est une question de rhétorique: en effet, même un archevêque y a répondu avec éloquence: « L'intégrité est la valeur que nous portons en nous ou dans notre travailpour elle-même - ce qui vaut de faire des sacrifices, ce dont nous sommesheureux d'avoir fait tout simplement pour l'acte lui-même. On ne parle pasde la même chose si d’un côté je fais quelque chose juste parce qu’on me ledemande ou si de l’autre je me retiens de faire quelque chose simplement parpeur d’être pris en défaut. » Selon cette logique, nous devons nous opposer á la fiscalité confiscatoire,car elle limite la capacité de l'individu de choisir ce qui est bon pour lui. Ils'ensuit aussi que le seul but de la fiscalité devrait être de mobiliser desressources, mais le ministère des finances publiques se trouve être la mauvaiseadministration pour ce qui est d’encourager un comportement moral. Il y a un argument légitime á avoir pour savoir si la «taxe Tobin» est enmesure d’apporter de l'argent frais. Je ne crois pas qu'elle le soit -l'effet négatif sur l'un des rares secteurs où la Grande-Bretagne possèdeencore un avantage en coûterait au gouvernement plus que le prélèvement opéré.Cela finirait par augmenter les taxes de tout le monde, y compris les pauvres.C'est une question sur laquelle de bonnes gens peuvent trouver matière á désaccord. Le problème est que le Dr Williams n'aborde pas la question en termes decoûts et revenus. Il le considère comme un problème moral, et est heureuxde pourvoir á une sanction archiépiscopal qui ne s’applique qu’á un seul élémentde l’équation. Et pourtant, le raisonnement sur lequel il fonde sadécision demeure vague. Je ne peux penser qu'à une seule occasion où Jésuslui-même s’est exprimé directement sur la question du paiement de l'impôt. Interrogépour savoir s’il était bon de donner le tribut à César, il se mit en colère:«Pourquoi me tentez-vous, hypocrites? demanda-t-il, avant de demander á sesinterlocuteurs: «Rendez donc à César cequi appartient à César et à Dieu les choses qui appartiennent á Dieu». Il y a, bien sûr, plusieurs type d’inférences que l’on puisse tirer de cetéchange, mais le Dr Williams pourrait n’envisager qu’une seule d'entre elles:que Jésus était plus intéressé par notre relation avec le Créateur que dans lesquestions touchant notre système fiscal. Si chaque pasteur anglican pouvaitse dire la même chose, ce serait parfait. L'archevêque a écrit quelques analyses de première qualité á propos dutravail de CS Lewis, et n'aura pas besoin qu’on lui remémore cefameux passage. Le Dr Williams n'a pas d'expérience particulière enmatière de politique fiscale, ni aucun mandat de l'électorat. Etant dépourvude ces attributs revient á dire qu’on se passe parfaitement de son opinion, etqu’il suffit á sa principale tâche d’administrer cette partie de nous qui vitéternellement, et non qu’il traître de modifier le code des impôts. C'est une chose que de débattre avec lui, puis de rejeter la leçon de moralecontre l’augmentation des impôts; c'en est une autre que de rejeter vosadversaires sous le prétexte paresseux d’égoïsme. L’archevêque devrait vraiment être plus éclairé.
  2. je prends Il n'y a rien de moral à surtaxer. http://blogs.telegra…t-higher-taxes/
  3. La lettre de Berlusconi Nous avons jetéun coup d'œil à l’(in)fameuse lettreaux dirigeants de l’EU de Berlusconi qui précise le type de réformes que legouvernement Italien envisage de mener. Une traduction rapide nous révèle les points clés suivants: Le parlement italien (en première lecture) va adopter les réformesconstitutionnelles suivantes dans les 6 à 12 mois prochains: - Abolition des administrations provinciales; - Réduction significative du nombre de parlementaires (actuellement 630 députés+ 315 sénateurs); - La réforme des articles de la Constitution italienne traitant de la libertéd'initiative économique et de sauvegarde de la concurrence loyale; - Introduction de la règle d'équilibre budgétaire (alias la «règle d'or»). La lettre précise que l'adoption dechaque modification de la Constitution italienne doit prendre au moins troismois. En outre, la lettre indique que le gouvernement italien s'engage à: - Adopter un plan de réforme du système fiscal Italien, c'est à dire l'abolitiondes centaines de niches fiscales actuellement en vigueur, a partir du 31Janvier 2012. Cela permettra d'économiser 4 Mds € en 2012, 16 milliards €en 2013 et 20 milliards € par an à partir de 2014. A défaut, legouvernement italien aurait recours à des réductions de niches fiscales « horizontales »- qui sont très controversées car elles signifient essentiellement l'abolition d’allégementsfiscaux dans tous les domaines. - De nouvelles règles sur le licenciement pour motif économique destravailleurs qui bénéficient de contrats permanents. - Création de «conditions structurelles favorables à la croissance" dansles 8 prochains mois (pas de mesures concrètes en vue) - un plan sera présentéle 15 Novembre. - Adoption d'un plan de bradage des biens de l'Etat à partir du 30 Novembre2011. Ce plan prévoit de lever 5milliards € par an au cours des trois prochaines années. - Finalisation d'un plan de réorganisation et de rationalisation des dépenses publiquesd'ici au 31 Décembre 2011 (pas de mesures concrètes). - Comme il l’a déjà annoncé, à l'âge de la retraite sera porté à 67 en 2026. La lettre conclut en disant que le gouvernement italien va "intervenirimmédiatement" avec des mesures supplémentaires, si la situation continuede s'aggraver. Bon d’accord, tout va pour le mieux.
  4. Pas besoin de me remercier, pas de probléme, c'est un grand plaisir de participer aux activités (même virtuellement pour l'instant) de liberaux.org et de contrepoints. J'adore ce journal en ligne. C'est vraiment mon truc. Faudra qu'on se rencontre un de ces quatres. a bientôt
  5. Les conditions Chinoises pour aider l’EU http://1.bp.blogspot.com/-_1vlbW0XYBU/Tqau0tw2JzI/AAAAAAAAACU/epys-q20KZM/s1600/3%252Ch%253D343.bild.jpg Toutes les histoires concernant l'implication chinoise dans le sauvetage de la zone euro ne sont pas vraiment nouvelles. Après tout, le fond souverain chinois, la China Investment Corporation a obtenu plus de 400 milliards d'actifs à investir. Et la zone euro a un besoindésespéré d'argent frais. Il lui reste un certain nombre d'options disponibles : la Chine pourrait investir dans des projets d'infrastructure, proposer son aide dans desprogrammes de recapitalisation des banques ou encore acheter encore plus d’obligations gouvernementales.<br style="text-align: -webkit-auto; ">Il y a quelques semaines, le Sunday Times nous disait qu'en échange de ces investissements, la Chine cherchait á s’octroyer secrètement des engagements supplémentaires concernant les réductionsbudgétaires et des réformes structurelles (notamment sur la sécurité sociale et les pensions) parmi les nations membres de la monnaie commune. L’article citait une source proche des discussions qui ont eu lieu au récent G20 à Paris qui disait: «La Chine veut être sûr que l'Europe connaît la taille du déficit avant d'accepter de le résorber".<br style="text-align: -webkit-auto; "><br style="text-align: -webkit-auto; ">En outre, on a longtemps spéculéqu’en échange d’un renflouement de la zone euro, la Chine pourraitobtenir d'importantes concessions politiques, tels que le lever de l'embargo sur les armes prononcé parl'Union et se voir accorder le statut d’une économie de marché. Cependant le tabloïd Bild de plus lu d'Allemagne (et d’Europe) a aujourd'hui opté pour la retenue (d’autresdiront une perte de goût) sur ce sujet, dont nous nous faisons l’échos ci-dessus.<br style="text-align: -webkit-auto; "><br style="text-align: -webkit-auto; ">Compte tenu de l'état ​​périlleux danslaquelle se trouve la zone euro, nous craignons que les chinois aient ledernier mot.
  6. Comment fabrique t-on un conflit? http://4.bp.blogspot.com/-RLV5k1lcxWE/Tq3h9p8C-TI/AAAAAAAAUS8/p4DUHtradhw/s1600/broken.jpg ou alors http://i.telegraph.c…ce_2041166c.jpg Dans son dernier article du Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard (éditeurdans la section "affaires internationales" de ce journal) nous rappel ce que nous avons tous compris [á propos de la crise Grecque en Europe]. Et pour cela il choisit une analogie, celled'un couple enfermé dans un mariage sans amour. Puis nous avons á lasuite, AutonomousMind, Zerohedgeet TheDaily Mail – qui deuxfois – nous conduisent á remarquer une propension croissante à la violence. On nous rappel alors l'avertissement de Merkel annonçant que l'échec de l’Euro nousmenace d'un millier de fléaux. "Personne n’a l’assurance d’avoirdevant nous un demi-siècle de paix et de prospérité", nous dit-elle. Maiselle considère la question à l'envers, nous dit Ambrose. "L'eurolui-même est devenu un moteur de destruction et de rancœur transfrontalière.Europe ne sera pas heureuse à nouveau tant que nous n’arrêterons pas cette expérimentationmalavisés". La tragédie, cependant, c'est que Merkel – ne connaissant que la version propagandistede l'histoire de l'Union européenne - ne se rend pas compte que l'expérienceavait échoué avant même d'avoir commencé. La naissance de ce qu’estaujourd'hui l'EU se forme dans le sillage immédiat de la Seconde Guerre mondiale.Mais, comme nous le savons, sa genèse intellectuelle fut façonnée des mains deJean Monnet et Arthur Salter - dans les années 1920, au lendemain de la PremièreGuerre mondiale. En tant que dispositif destinée à empêcher une guerre européenne, celui-ci étaitdonc destiné à empêcher la Seconde Guerre mondiale. Il a échoué au moment del’arrivée d'Hitler au pouvoir. Et pourtant, malgré cet échec, dans lesdécombres de l’Europe post-hitlérienne, Monnet en vint á dépoussiérer les mêmesvieux plans en les appliquant à la prévention d'une guerre qui n'aura jamais lieu. Tout cela nous conduit á avoir Merkel piégée dans un faux paradigme, tentantdésespérément de faire tenir un dispositif qui a été conçu pour éviter uneguerre historique qu'il ne pouvait pas faire cesser - et qui ne l’a pas fait d’ailleurs. Etnon seulement ce dispositif était sans rapport avec l’objectif final, mais estmaintenant devenu la source même d'une instabilité que la Frau cherchedésespérément à éviter. Cela rend ses efforts désespérément contre-productifs. Nous devrions connaitre notre histoire, disent-ils, au risque de le répéter. Maisquand l'histoire qu’on nous sert est une propagande et que nous apprenons uneversion biaisée de celle-ci, il nous devient difficile d’apprécier le fait quenous assistons á sa répétition. Malheureusement, comme c’est le cas maintenant,cette «répétition» mène au conflit – le conflit des peuples plutôt que celle desarmées. S’en est la différence essentielle, mais ce n’est qu’une maigre consolation.
  7. Le sauvetage de l’EU vaplanter comme tous les précédents http://blogs.telegra…magArticle1.jpg Les dirigeantsEuropéens doublent la mise pour conjurer l’inévitable. «Ilnous faudra un miracle». C’est ce qu’a écrit le trader de la UBS Kweku Adoboli dansson dernier « poste » sur Facebook juste avant qu’une perte de £ 1,3milliards ne le rattrape. Cette remarque pourrait bien servir de sloganofficiel du sommet d'hier à Bruxelles. Comme Adoboli, les dirigeants européens ont doublé la mise et cela afin de conjurerl'inévitable. Eurent-t-ils fait face à la crise de la dette grecque en 2009, lecoût total en serait resté aux alentours de € 60 milliards. Maintenant on aradié € 100 milliards, avec vraiment peu d'espoir de voir résoudre le problèmesous-jacent. Ce dernier plan desauvetage ira dans la même direction que les plans de sauvetage précédents. On verra un sursaut des marchésboursiers á court terme, qui va disparaître aussitôt que les traders serendront compte que rien n'a fondamentalement changé. La dette grecque s’accroit plus rapidementque l'économie grecque. L'écart de productivité entre l'Allemagne et les paysméditerranéens membres de la zone euro ne s'est pas réduit. Cet écart est aussi dangereuxaujourd'hui qu'il l'était hier et surtout dans le cas de la politique monétaireunique qui s’applique à des économies largement divergentes. (Incidemment, ma prédiction du moment précis où on verrait la Grèce en défauts'est avéré être inexact á un jour prés seulement. De quelque manière que ce soit, effacer la moitié d’unedette est un problème monumental. Ce n'est pas simplement techniquement parlantle rééchelonnement des remboursement d'intérêts, c’est une répudiation pure et simple dupassif - et cela se reproduira encore et toujours jusqu'à ce que la Grèce soitautorisée à quitter l'euro). Les dirigeants européens n’ont poursuivi qu’une seule politique depuis 2008 -renflouement et emprunt, renflouement et emprunt. Il ne leur est évidemment pas venu ál’esprit que l’excès d’emprunts provoque avant tout l'effondrement. Il ne leur parait pas étrange derépondre à une crise de la dette en créant plus de dette. Et ils ne se sentent pas plus dérangerpar le fait que toutes les folies passées ont elles aussi échoué aux vues deleurs objectifs déclarés. De leur point de vue, leur seul problème c’est qu'ilsne dépensent pas assez. Maintenant,ils nous assurent, droit dans les yeux, que l’emprunt de la somme presqueinconcevable d'un trillion d'euros va enfin résoudre le problème. Comme Mark Twain l’avait faitremarquer, quand vous ne possédez qu’un marteau, tout commence à ressembler àun clou. Néanmoins, réfléchissez-y. Quelleest la garantie du trillion d'euros? Quise tient garant d’une telle somme? Laréponse théorique, c’est la Banque centrale européenne. Mais la BCE détient déjàtant de créances indésirables provenant des gouvernements de la zone euro,qu’on peut déjà la considérer, eu égard aux définitions admises, comme unemauvaise banque. Qui, alors, soutienla BCE? Les contribuables de la zone euro - y compris les contribuablesIrlandais, Portugais, Espagnols, Italiens et Grecques. Les garants sont eux-mêmes débiteurs. C'est un schémafrauduleux á la Ponzi. Qu'est-ce que l'UE devrait faire? Deux choses. Premièrement, il faut réduire les dépenses: nous nous trouvons maintenant dans la position absurde où chaque centime que les 27 Etats membres épargnent sur leurs budgets nationaux se trouve engloutie par Bruxelles. Deuxièmement, elle doit superviser le dégroupage ordonné de l'euro (voir ici). Tragiquement pour leurs peuples, les dirigeants de la zone euro n’avaliseront pascette option. C'est, bien sûr,leur affaire. Ce qui me dépassecomplètement, c'est la détermination du gouvernement britannique pour garder lacohésion de la zone euro. Personnene nie que notre intérêt soit lié à la prospérité de la zone euro: ellereprésente 40 pour cent de nos exportations, et ses membres sont nos alliés etamis. Mais il devient clair maintenantque la prospérité de la zone euro et le maintien de l'euro sont des objectifs contradictoires. Noussommes, dans les faits, en train de payer le privilège d'appauvrir nos voisins. A quoi diable pensons-nous?
  8. Un Parti Eurosceptique Allemand se profile-t-il á l’horizon ? http://www.handelsbl…?format=format3 Dans le débat Allemand sur l’UE, il existe un décalage curieux entre l’opinionpublique et la politique des partis. Sondage après sondage, on voit qu’une claire majorité d’Allemands s'opposent au renflouement et euro-obligations. Pourtantles deux principaux partis d'opposition qui ont en principe soutenu les euro-obligations,les Verts et le SPD, sont actuellement très en avance dans les sondages (ilscombinent 42% des suffrages et 31% pour leCDU / CSU de Merkel). L'engagement sans équivoque de l'Allemagne à l'Europe et le fait que lesélections Allemandes (on compte aussi un certain nombre d'élections fédérales, enplus des nationales) furent dominées par des personnalités et des enjeux locaux,figurent parmi les facteurs explicatifs évidents de ces sondages. Néanmoins,un sondage d’opinion dans le magazine politique FOCUS fait au début du mois a suggéréque 37% des Allemands considéreraient voter pour un parti «euro-critique». Cequi pose la question de savoir s’il y a un vide dans la politique Allemande quine demande qu’a être rempli. Nous ne sommes pourtant pas près d'être entièrement convaincu. Le FDP,parti libéral allemand, a eu un bref et en demi-teinte flirt avec une attitudeplus critique vis-à-vis l'UE. Et cela lors des élections régionales récentes deBerlin, où ils ont enregistré un désastreux 1,8%. Notre impression était que ladirection du PRD n'était pas vraiment chaude pour ce flirt lá. D'autre part, la scène politique Allemande est fluide, ce qui rend la montée duParti Pirate Allemand (le Parti Pirate) particulièrement intéressante. LeParti Pirate puise sa source dans le débat Allemand sur la déréglementation del’Internet, les libertés civiles et privée. Comme sa contrepartie suédoise,le parti vise une démographie plus jeune et plus ou moins férue de technologie,utilisant les mêmes médias sociaux et autres outils informatiques qu’ils seproposent de «libérer». Un récent sondage d'opinion mettrait le PartiPirate á 10% d’intention de vote. La semaine dernière le journal financier Allemand Handelsblatt a publié une interview avec le porte-parole chargé de l'économiedans le partie : MatthiasSchrade (visible ici dans un costume bien taillé, par opposition au costumede pirate traditionnel), une indication que le parti commence á être pris plusau sérieux. Ecoutons ce que Schrade a à dire sur la crise de la zoneeuro: «Je crois que nous ne pouvons pas éviter de construire un noyau européen depays comme l'Allemagne, l'Autriche, la France, le Benelux avec l'euro monnaie commune. Nous avons besoin d'une zone économiquement homogène et dont personne ne s’éloigne perdu á la dérive. Nous aboutirions aussi á une union monétaire plus stable que celle que nous avons aujourd'hui. Elle serait biensûr ouverte aux autres pays étant entendu qu’ils s’engagent dans les réformes et stabilisent leur système économique. " Lorsque on a demandé á Schrade s'il pensait que cela signifiait que laGrèce devrait quitter la zone euro, sa réponse fut: « pas seulement laGrèce. » Autrement dit, on parle d’un éclatement de l'euro. Le Parti Piraterégional de la Rhénanie de Nord-Westphalie a appelé à un référendum sur le renflouementet a défenduune solution à la crise de la zone Euro de type Islandaise contrastant avec lastratégie de sauvetage en cours. Le Parti Pirate suédois se prononça clairementá partir d’une plateforme eurosceptique aux élections européennes en 2009. Ils avaientréussi à obtenir 7,1%des voix en s'opposant à la directive de l'Union européenne sur laconservation des données et divers autres mesures de partage des donnéesinternationales, ainsi qu’au traité de Lisbonne. Pensez-vous qu’une tellestratégie fonctionne en Allemagne, si le Parti Pirate pouvait capitaliser sur l'humeuranti-renflouement de l’opinion? Peut-être. Le Parti Pirate est moins un parti politique qu'un mouvement. Et en tant quetel, il peut lui être difficile à parvenir à un accord interne sur des problèmesde poids de type de ceux concernant l'avenir de l'UE et l'euro. Et ce,notamment parce que ses partisans sont dispersés au travers du spectrepolitique. Cependant, ce qui est vraiment clair, c'est que la montée du partiPirate montre que les Allemands sont prêts pour quelque chose d’entièrementnouveau (ce qui marque accessoirement l’échec flagrant du FDP á se réinventer). En tout cas, avec un parlementde plus en plus assuré, et avec les électeurs qui commencent à chercher lessignes d’alternatives politiques, la politique intérieure Allemande devient de jouren jour plus intéressante.
  9. Une traduc oubliée Le chant du cygne du réchauffement climatique http://4.bp.blogspot.com/-Qvg5H-RI8S8/TpaFn8ewXbI/AAAAAAAAUL8/kYbMlF5FtBw/s1600/arcticship.jpg Anthony Watts faitremarquer l'ouverture précocede la saison de ski dans le Colorado, 25 cm de neigefraîche en altitude au lac Tahoe et au mont Mammoth (tous deuxse trouvant dans le parc national Yosémite en Californie), et 23 cm sur lemont Snowshoe en Virginie de l’ouest. Des neiges inattendues ontégalement recouvert les stations en Colombie Britannique. De l'autre côté de l'océanPacifique, la ville portuaire de Magadan a égalementsouffert de chutes de neiges précoces, à la fin du mois dernier, seretrouvant au centre d'un cyclone de froid qui amenades températures givrantes et des vents aux rafales supérieuresà 100 km/h. Le vent et la poudreuse ont tombés des lignes électriques de hautes-tensionsdans toute la région, et les équipes d'intervention d'urgence dela zone ont eu du mal à rétablir l'électricité de centaines de maisons.L'aéroport de la ville a été incapable de fonctionner pendant unegrande partie de la matinée du fait que les équipements de nettoyage nepouvaient pas s’occuper de toutes les chutes de neige. Ailleurs, nous apprenons le retour rapide de la glace de l'Arctique, avecun record pour sa croissance laplus rapide jamais enregistrée - mais néanmoins la rumeuralarmiste persiste. Il n’y aura plus de glace au plus tard en 2013. Pourtant, en dépit de tous les contes relatant que la route de la mer duNord sera sans glace, les transports en mer font toujours appel aux brise-glaces, ce qui doit éroder la rentabilité de laroute - pour ne rien dire de la nécessité de se munir denavires brise-glaces. Il semblerait que le plus gros obstacle, ce n'estpas la glace, mais la bureaucratie russe. Elle est bien plusredoutable que la banquise. Aux États-Unis, cependant, on s’inquiète du manquede brise-glaces, comptant seulement sur deux navires desannées 70, dont l'un est en fonction, tandis que l'autre est enrévision. Des années de battage autour du réchauffementclimatique ont fait fondre le budget. Mais pour cela, et pour la religion du réchauffement climatique engénéral, on sent que cet hiver ça va passer ou casser. Et bienque les Australiens aillent au suicideéconomique, ce sera peut-être leur dernier hourrah, depuis que lebattage médiatique est enterré sous une avalanche de neigeet que la réalité nous rappelle á l’ordre.
  10. correction dans le sujet "Paternalisme de létat providence …" j'ai relevé 3 erreurs: 1 dans ma traduc: dans la citation de Friedman: Ceux d’entre nous qui croient au libre arbitre doivent aussi croire en la liberté des individus de faire leurs propres erreurs. Si un homme préfère sciemment vivre sa vie au jour le jour, d’utiliser ses ressources pour ses plaisirs immédiats, … change pour Si un homme préfère sciemment vivre sa vie au jour le jour, utiliser ses ressources pour ses plaisirs immédiats, … 2 - Doit-on permettre aux écoliers de faire la prière? Doit-on adopter la méthode méthode globale ou phonétique?…) ? (double usage de "methode" et double usage du point d'interrogation. 3. Derniére phrase: nous – n’oublions jamais l’autre victime du gouvernement omnipotent: c’est notre liberté. change pour nous – n’oublions jamais que l’autre victime du gouvernement omnipotent: c’est notre liberté.
  11. Pour te rassurer, les vidéos sont une excellente idée et je sais que c'est un travail long pour établir un petit fond de roulement. Mais je ne suis pas péssimiste, j'enseigne des cours en anglais par internet dans un programme d'université et j´utilise des liens de The Economists, je leur ai fait savoir. Et je pense qu'il ont compris le potentiel marketing d'avoir des étudiants qui accédent á leur journal dans le cadre d'un cours. C'est une relation gagnante pour les deux parties. Si on suit ce model, et concernant les vidéos, je pense qu'on se heurte á la barriére de la langue. Mais on peut aussi utiliser des vidéos dans les cours. Je nái pas de plan pour le moment, mais si je trouve l'opportunité, je n´hésiterais pas á mettre des documents vidéos online pour les étudiants (on parle d'une centaine d'étudiants). A mon avis, des jeunes profs. d'université ou école de commerce pourraient être ton marché captif pour certaine de tes vidéos. En tout cas, c'est du bon boulot, et au contraire, je me réjouis de cette variété sur Contrepoints, c'est mon site d'information en francais préféré de loin. a +
  12. Selon-vous, quelle est l'amélioration prioritaire pour Contrepoints Un traitement complet de l'actualité (17.79%, 103 Votes) Des dossiers de fonds sur certains sujets (35.58%, 206 Votes) Davantage d'articles d'analyses libérales et d'opinions (28.15%, 163 Votes) Une Contrepoints-Tv professionnelle (12.78%, 74 Votes) Un accès plus direct aux articles (newsletter, synthèse PDF,…) (2.07%, 12 Votes) Un site portail (bourse, météo, cinéma,…) (3.63%, 21 Votes) Total Voters: 579 Remarques du moment: Interessant de noter que ce sondage montre trés clairement que les lecteurs sont demandeurs d'informations et friands de connaissances un peu plus poussée que ce que la compétition offre sur le marché. Ce qui confirme vos critiques émises sur la pauvreté de nos média nationaux (et triste quand en un clic de souris on a l'information du monde entier). Le deuxieme trait intéressant, c'est la demande soutenue pour des articles spécialement libéraux, ce qui confirme la soif des lecteurs. Et le tout semble se confirmer par le nombre croissant (exponentiel devrais-je dire) de gens qui adhérent au site Contrepoints via FB. Il serait intéressant de voir si cela se traduit par des dons suivis? Avez vous une idée de la dissimination de contrepoints sur FB (les copains des copains?) ou vous avez multiplié les relations publiques en tout genre?
  13. Pour l'article du CATO institute serait-il possible d'utiliser cette image á la place de celle qui est posté? http://www.centpapiers.com/wp-content/uploads/2011/09/pannea-routier-%C3%A9tat-providence-510x382.png
  14. Note aux éditeurs de contrepoints J'ai fait un commentaire dans http://www.contrepoints.org/2011/10/08/49609-in-praise-of-commercial-culture et le debut de ma bafouille est incomprehensible, est-ce que quelqu'un peut changer mon: Le livre Mozart: sociologie d’un génie du sociologue Allemand Norbert Elias (1993) ou une des analyses qui se dégage du parcours du musicien, á part ses années de formation ancrées dans sa « naturelle » profession se trouve être la naissance socio-économique du « génie musical ». en Le livre Mozart: sociologie d’un génie du sociologue Allemand Norbert Elias (1993) retrace la naissance socio-économique du « génie musical ». merci
  15. Paternalisme d'ètat et principe civile du libre arbitre par Michael D.Tanner Cet article estparu en ligne dans la revue Américaine NationalReview le 5 Octobre, 2011. Si vous êtes à la recherche d'une définition synthétique définissantl'essence de l'État-providence moderne, ne cherchez pas plus loin que celledonnée par le Secrétaire d´état Américain á l’Energie, Steven Chu, eu égard auxefforts de son administration visant à interdire les ampoules incandescentes. «Nous évitons de laisser aux gens la possibilité de gaspiller leur argent», a déclaréChu, trés satisfait des efforts de son gouvernement pour protéger les Américainsde leurs propres choix. On peut facilement opposer cette approche de celle de Milton Friedman quinous dit : « ceux d'entre nous qui croientau libre arbitre doivent aussi croire en la liberté des individus de faireleurs propres erreurs. Si un homme préfère sciemment vivre sa vie au jourle jour, d'utiliser ses ressources pour ses plaisirs immédiats, choisissantdélibérément d’avoir une retraite indigente, de quel droit pouvons-nous l’enempêcher? Nous pouvons discuter avec lui, et chercher à le persuader qu'ila tort, mais sommes-nous en droit d'utiliser la coercition pour l'empêcher defaire ce qu'il veut? N'existe-il pas toujours la possibilité qu'il aitraison et que nous ayons tort? L'humilité est la caractéristiquedistinctive de ceux qui croient en la liberté, l'arrogance celle des paternalistes. » Pendant trop longtemps, les libéraux ainsi que les conservateurs ont essayéá de trop nombreuses reprises d'imposer aux gens des normes gouvernementales de« ce qui est mieux pour eux » plutôt que de les laisser à leurspropres décisions, simplement parce que ces décisions pourraient serévéler être des erreurs. C'est levéritable héritage de l'État providence sur lequel compte le président Obama ettel qu’il a été pratiqué sur une base bipartisane au cours du dernierdemi-siècle ou plus: Nous sommes, tout simplement, moins libre. Ce qui serésume par : Dès que vous acceptez leprincipe paternaliste, vous n’en avez pas fini avec l'ingérence dugouvernement. Dans certains cas, les restrictions du libre arbitre sont tangibles etfaciles à percevoir. Alors que l'économie devient de plus en plus sujetteau control social, ainsi en va-t-il en conséquence des comportements desindividus. Ceci incite l'Etat á contrôler, á son tour, ce comportement. Aprèstout, si les décisions individuelles se traduisent par un coût collectif, ilest somme toute logique que les personnes qui en supportent le coût exigent d’avoirleurs mots á dire sur ces mêmes décisions. Ainsi, l'État nounou cherche àrestreindre toutes sortes d'activités consensuelles privées, que ce soit mangerde la restauration rapide, fumer, avoir des relations sexuelles consensuellesou conduite sans ceinture de sécurité. Mais il existe d'autres moyens tout aussi importants, même si moinsévident, pour que l'État providence enfreigne le libre arbitre. Lessystèmes de santé gérés par le gouvernement, par exemple, imposent un montantminimum que vous devez consacrer á vos besoins de santé, et ceci soit par lebiais des impôts ou à travers des polices d'assurance, telle que celle de la« protection du patient » et la Loi sur « les soins abordables ». Ilsdéterminent les conditions médicales et autres éventualités qui vous demandentd’être assuré, même si vous préfériez avoir une assurance qui ne couvre pas cesoptions. Ainsi, ils transforment des décisions individuelles morales, tel quese pourvoir d’une assurance en cas d'avortement, concernant des questions decontraception ou en vue de traitement pour les drogués, en questionspolitiques. Et dans certains systèmes gérés par le gouvernement, ils dénientaux gens le droit de se pourvoir du système de santé qu'ils veulent, quand bienmême ceux-ci se le procureraient avec leurpropre argent. De la même manière, les programmes gouvernementaux de lutte contre lapauvreté limite votre capacité à soutenir les causes de votre choix. L'argentde vos impôts dédié á soutenir une cause gouvernementale est autant d’argentque vous ne donnerait pas à une œuvre de bienfaisance privée. Pourtant,les causes choisies par le gouvernement peuvent ne pas être celles que vous auriezchoisi vous-même, ou même celles dont on a le plus besoin. En effet, lesoutien gouvernemental pour telle ou telle cause est susceptible d'être dicté par des considérations politiques, en favorisant les circonscriptions ayant leplus grand impact électoral ou bien en favorisant les causes qui capturent l'imaginationdu public parce qu'elles sont placardées à la télévision ou dans les journaux. Les écoles publiques opposent automatiquement les valeurs d'un groupe deparents á celle d’un autre groupe. Ne pourrait-on pas épargner nombre decontroverses classiques ou de débats concernant ce qu'il faut enseigner surl'homosexualité, si on permet aux étudiants de faire la prière, ou l’adoptiondu langage phonétique si les parents pouvaient choisir l'école de leur enfant? Que la sécurité sociale soit ou ne soit pas une arnaque du type de celle dustratagème de Ponzi, elle empêche les gens - en particulier les plus pauvres - d'économiseret d'investir leur argent dans leur propre plan de retraite de manière à leurpermettre de se constituer une réserve réelle dont leur enfant pourrait hériter. Au-delà de ces programmes, il y a le simple fait que chaque dollar que l'Étatprovidence consacre á s’autofinancer est un dollar de moins que les individuspourraient dépenser comme ils l’entendent, quelle que soit la destinationfinale de cette dépense. Comme le disait l'économiste français FrédéricBastiat dans sa parabole du commerçant á la vitre cassée, « il auraitprobablement remplacé ses chaussures usagées, ou ajouté un nouveau livre à sabibliothèque. » Ou pour remettre cette parabole au goût du jour, ce commerçantaurait pourvu á ses besoins de santé, mis de côté pour sa retraite, ou fait desdons pour des causes charitables. Il aurait pu aussi démarrer uneentreprise et embaucher des travailleurs. Comme il pourrait pu tout autantdépenser pour son seul plaisir ou autres frivolités. Il pourrait même s'acheterdes ampoules á basse consommation. Quel qu’aurait pu être son choix, il en est désormais privé. Son libre-arbitreest, en fait, restreint. Une fois qu’on accepte le principe du paternalisme, il n'y a aucune limiteaux actions que le gouvernement peut prendre pour contrôler nos vies et limiternotre libre arbitre. Le résultat final, comme l’écrit Friedman, c’est «ladictature, bienveillante et peut-être même majoritaire, mais c’est unedictature quand même." Alors que nous débattons de l'expansion constante de l’Etat-providence et deses conséquences - le chômage, une dette écrasante pesant sur nos enfants etpetits-enfants, et le manque d’opportunités pour les plus démunis d'entre nous- n'oublions jamais que l'autre victime du gouvernement omnipotent: c’est notrelibre arbitre. Michael Tanner est Senior Fellow à l'Institut Cato et co-auteur du livre Leviathan on the right: How Big-governmentconservatism brought down the republican revolution.
  16. Note pour l'éditeur dans ma traduction concernant l'article d' Hannan sur la folie monnétaire, je finaissais avec Pour l’amour du ciel, vous ne pouvez pas continuer á stimuler lademande, sans rien produire. L'éditeur a corrigé avec: Pour l’amour du ciel, vous ne pouvez pas continuer de chercher à stimuler la demande sans rien produire. qui est á mon sens une traduction plus malheureuse. Si vous pouviez revenir á ma suggestion originale qui se lit bien, ce serait mieux. Merci. Pour le reste, certaines de vos corrections sont bienvenues. cordialement
  17. Je prends (ca peut prendre un peu de temps mais nornalement dans la semaine) - L'essence de l’État providence : le paternalisme (un article du CATO : Paternalism and Principle http://www.cato.org/pub_display.php?pub_id=13741 )
  18. Aux éditeurs de contrepoints est-il possible de faire des traducs du Cobden center? par exemple http://www.cobdencentre.org/author/macleod/ L'élite Européenne perdue en mer
  19. Folies monétaires á coup de planche á billets Selon la BBC, laBanque d’Angleterre a décidé « d’injecter £75 milliard de plus dans l’économie ». Saviez-vous que c’était si facile ? Jeveux dire par là : pourquoi ne pas injecter £500 milliard ? Ou untrilliard. Dans la logique de la BBC, nous serions la nation la plus riche dela planète. Je ne peux pas croire que je me dois d’écrire ce qui va suivre. Et pourtant,rien de nouveau ne sera fabriqué, inventé ou développé en résultat direct de cesfolies monétaires, il n’y aura pas de nouveaux services disponibles, on necréera pas de nouvelles entreprises. En revanche, l’argent déjà en circulation –l’argent de nos comptes bancaires, du fond de nos poches ou sous notre matelas –perdra de la valeur. En d’autres termes, le gouvernement se sert sur le comptede votre épargne – et en se faisant, entrave la productivité, réduit lesincitations au travail et affaibli la compétitivité de l’économie Britannique. C’est précisément ce que la Banque d’Angleterre dit sur son site internet : La stabilité monétaire est l’undes deux corps de métier de la Banque d’Angleterre. La stabilité monétairesignifie la stabilité des prix - une inflation faible - etla confiance dans la monnaie. La stabilité des prix est définiepar le taux d'inflation que le gouvernement s’est fixé, et que laBanque centrale cherche à remplir à travers des décisionsprises par le Comité de politiques monétaires. L’objectif d'inflation du gouvernement est de deux pour cent oumoins. La Banque d'Angleterre n'a pas réussi à atteindre cetobjectif durant les cinq dernières années, période durant laquelle sesprévisions se sont avérées massivement et systématiquement mauvaises. Etpourtant, le chancelier a décidé de confier le futur de notreéconomie á ces même gens qui l'ont mené dans cette impasse. Si je devais imprimer des billets de contrefaçons de £20pour acheter des biens, je perpétrerais une fraude: en ce sens que j’achèteraisquelque chose qui possède une valeur réelle avec quelque chose produitmagiquement à partir de rien. Pourtant, quand une banque centrale faitla même chose, les économistes demi-savantsqui dominent nos universités et nos stations de télévision hochentla tête d’un air approbateur et marmonnent des clichés surles «stimulus de la demande». Pour l’amour du ciel, vous ne pouvez pas continuer á stimuler lademande, sans rien produire. C'est précisément ce qui nous a mis dans cepétrin en premier lieu.
×
×
  • Créer...