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DoM P

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Messages postés par DoM P

  1. Les efforts de réduction du CO2 sont donc soumis à la classique loi des rendements décroissants (on s'en serait douté).

    Ce qui signifie que les évaluations du coût de ces efforts, se basant sur leur coût marginal et non moyen, se situent bien en deçà de la réalité. Elles estimaient l'effort nécessaire à environ 5 à 10 % du PIB. Naturellement, le chiffre sera beaucoup plus proche des 100 %.

    En fait, c'est un petit peu plus compliqué que ça : Chaque gaz à effet de serre suit une courbe différente en matière de "pouvoir d'effet de serre". Et nous ne sommes bien évidemment pas au même point pour chaque gaz et ne produisons pas (nous et la nature dans son ensemble) des quantités ni similaires ni proportionnelles. Donc, pour chaque gaz, on a un effet type CO2 : chaque ppm de plus a moins d'effet que la précédente. Tant que la quantité d'un gaz particulier augmente dans l'atmosphère, les efforts pour en réduire la production pour réduire son effet sont de plus en plus élevés selon principe que tu décris. Mais si, à un moment, la quantité totale dans l'atmosphère de ce gaz vient à diminuer, alors, chaque ppm non produite est plus "rentable" que la précédente, selon le schéma très exactement inverse de celui que tu décris.

    Nous n'en sommes pas là, bien sûr, et de loin. Mais les efforts à fournir ne tendent donc pas vers l'infini. Ça ressemblerait plus, pour chaque gaz, à une parabole.

    Alors, évidemment, quand on superpose la courbe de chaque gaz, qu'on prend en compte les effets liés ainsi que les productions liées (on fabrique la plupart du temps plusieurs gaz d'un coup, pour chaque type d'usage. Ceci vaut également à l'état naturel, comme avec les volcans, la pourriture, ou la digestion), qu'on essaie d'y ajouter les contre-effets liés comme l'émission de particules qui ont un effet albédo variable et surtout temporaire, et enfin qu'on réalise que le principal gaz à effet de serre, responsable de 70 à 85% du total de l'effet, c'est la vapeur d'eau, on comprend qu'on n'est pas près de rentabiliser tout ce bordel…

  2. Encore une courbe en corsse de hockey ? :icon_up: Décidément, on en trouve actuellement de plus en plus…

    Oui, mais celle-là me semble bien correcte. Cela étant l'effet d'une ppm supplémentaire en terme "d'effet de serre" quand on en est à 400 est très nettement moindre que quand on en est à 200. Ce qui veut dire que, dans le cas du CO2 (contrairement au méthane, par exemple) on a atteint un tel niveau qu'un doublement de la quantité de CO2 n'aurait qu'un faible impact en terme d'effet de serre. Autre façon de présenter les choses : Plus on fait d'efforts pour réduire nos émissions de CO2 (et non la quantité de CO2 dans l'atmosphère) moins ça a d'effet. Cool, non ?

  3. Entre réduire de 80% le CO2 et de 80% les gaz à effet de serre, il y a une marge. Des toiles en plastique pour empêcher l'évaporation de l'eau? :icon_up:

    Sinon 80% ça me semble vraiment immense. Ma pitié va à ceux qui devront en subir les conséquences.

    Ne t'inquiète donc pas pour les vœux pieux.

    Ils peuvent bien voter l'extinction du soleil, si ça leur chante, c'est pas pour ça que ça va marcher.

    C'est comme la croissance : ça ne se décrète pas.

  4. J'admet ne pas avoir lu les 100 pages, et pas "vous" je n'entendais pas "tous les utilisateurs du forum" évidemment. Mais le doute et le questionnement étant à la base de toute réflexion, tout dogme est néfaste à la pensée.

    C'est pourquoi j'ai un a priori négatif sur l'objectivité de miniTAX dans ce débat, quand il affiche en signature une opposition si ancrée aux concepts d'écologie.

    Je suis prêt à changer d'avis sur le réchauffement climatique, je n'ai d'ailleurs même pas d'avis tranché. Je suis prêt à reconsidérer mon optimisme envers les énergies renouvelables. Mais ce n'est pas en m'attaquant (ça a commencé par une remarque méprisante sur mes connaissances en économie, infondée, et ça a continué sur mes convictions) que miniTAX y parviendra.

    En fait, le problème, c'est que vous arrivez à la centième page d'un débat commencé depuis des mois, faisant lui-même référence à des centaines d'articles et autres débats, dans lequel les sources sont abondantes et où l'on voit, entre autres, Minitax se démener à vulgariser nombres de données scientifiques qu'il nous amène sur un plateau.

    Le point fort de Minitax, ce n'est pas son charisme, c'est sa connaissance en sciences.

    Là-dessus, vous assénez des poncifs maintes fois réfutés lors de ce fil, donc il ne faut pas vous étonner d'être reçu un peu fraîchement.

    Quant à vos compétences économiques, elles n'ont pas sauté aux yeux lorsque vous avez parlé des 30 000 euros d'investissement, arguant que ça devenait rentable à partir du moment où les économies réalisées surpassaient l'investissement de départ. Il eût fallu prendre en compte, également, l'absence de gains réalisés avec lesdits 30 000 euros pendant tout ce temps-là, ce qui aurait plombé le calcul.

  5. L'idée que la drogue supprime la liberté est une foutaise absolue. J'ai pris tout un tas de drogues quand j'étais gamin, et je n'en prend aucune actuellement. Il faut arrêter un peu avec les fantasmes.

    […]

    Et puis à 12-13 ans, je me suis mis à fumer. J'ai arrêté à 21 parce que je fumais un paquet par jour et que j'avais mal à la gorge presque en permanence. Cette décision fut prise en une journée et exécutée dès le lendemain. Ca a été dur. Et après? La vie est dure. La faiblesse n'est pas une vertu.

    A noter tout de même que ton expérience personnelle ne présage en rien du vécu des autres. Je sais, quant à moi, être particulièrement faible face aux drogues. D'aucuns, ne me connaissant pas, accuseraient mon manque de volonté, je suppose. Il n'empêche que, la décision d'arrêter de fumer, je l'ai prise une bonne quinzaine de fois avant de parvenir -apparemment, ça fait plus de 4 ans- à cesser pour de bon.

    D'après les études que j'ai pu lire à ce sujet, nous ne sommes pas égaux, non plus, devant la drogue. Certains, comme toi apparemment, ne souffrent pas autant que d'autres lors du sevrage. Par ailleurs, l'effet addictif d'une drogue ne se fait pas sentir aussi rapidement chez les uns que chez les autres. L'âge joue beaucoup dans ce processus. C'est d'ailleurs pourquoi les cigarettiers visent essentiellement la jeunesse : Un client à 12 ans, c'est souvent une bonne affaire pour les 40 ans qui suivent.

    Donc, étant donné que les réactions face aux drogues sont très différentes en fonction des individus, on ne peut considérer ton expérience propre comme un argument valable.

    Il n'empêche, bien sûr, qu'à moins d'une tromperie sur la marchandise ou d'être visiblement incompétent pour prendre ce genre de décision (enfants, malades mentaux, etc.) on est responsable de ses premières consommations, et donc de celles qu'impose la dépendance en résultant.

  6. C'est une très bonne remarque. C'est bien évidemment dépénalisation qui est a retenir.

    La légalisation est un leurre et beaucoup de libéraux tombent dans le piège (progressiste) en la soutenant: ce n'est pas à l'Etat de dire ce qui est autorisé, sous entendu, tout ce qui ne l'est pas est interdit.

    Je pense au contraire qu'il y a erreur. Dépénaliser, ça ne veut pas dire que ça devient légal. Ca veut juste dire que ça ne fait plus l'objet de poursuites judiciaires, c'est différent.

    Aujourd'hui, consommer des drogues est illégal. C'est donc bien la légalisation ("désillégalisation", qui n'existe pas, aurait peut-être le sens que vous voudriez lui voir) qu'il faut demander, à savoir le retrait des textes l'interdisant spécifiquement. Il est évident qu'on ne spécifie pas, dans la loi -sauf cas exceptionnel- ce qui autorisé, mais ce qui ne l'est pas.

  7. +100

    Et j'ajoute à cela les accidents de la route, domestique, la baisse de productivité aux employeurs, aux employés, etc..

    Il y a une multitude d'exemples différents des dommages que l'on peut subir de la part de personnes sous l' emprises des drogues, de leurs effets, nombreux.

    D' ailleurs, il doit bien exister des livres qui démontrent par A+B les dégat sur une société de la libre consommation de drogue..

    Les population du moyen orient ne sont pas vraiment un exemple des bienfaits d'une certaine "drogue douce" , par exemple.

    certains pays d'Amérique du sud, etc..

    PS: Comme vous, je parle des drogues aux effets psychotropes.Les comparaisons avec la cigarette ou le chocolat… :icon_up:

    Les fameuses externalités, en somme. Je suis sûr qu'on pourrait écrire un bouquin qui démontre par A+B les dégâts sur une société de la libre utilisation des couteaux voitures manches à balai sports extrêmes jeux videos forums libéraux

    Les populations de tel ou tel endroit prouvent par ailleurs par leur comportement qui m'exaspère que mes sophismes sont bel et bien valables.

    PS : Le café, l'alcool, et le thé sont des psychotropes.

  8. L'état n'est finalement pas si gourmand avec ces 30milliards de prélèvements :icon_up:

    Ah, si, tout de même. Parce qu'on est déjà passé à la caisse pour l'investissement de départ. D'ordinaire, une entreprise ne demande pas à ses futurs clienst de fournir le capital de départ pour ensuite facturer plein pot.

    Je suis 100% d'accord avec vous. Sans intervention de l'état tout aurait été très différent. Mais à mon avis on aurait bien plus de ligne de chemins de fer et beaucoup moins de nationales et d'autoroutes. Et d'ailleurs l'occupation du territoire serait totalement différente, puisqu'avant de construire n'importe où et d'attendre que l'Etat fournisse son service publique financé de force sur le dos de tous les usagers, eh bien il aurait fallu trouver des exploitants pour construire des routes rentables.

    Surtout, il y aurait une adéquation maximale entre la demande de transports divers et les diverses offres, le tout régulé à fur et à mesure par le marché.

    Je suis d'accord avec vous, sauf que le facteur climatique n'est que secondaire, et que le plus souvent on invoque les problèmes d'accidents

    Sauf qu'il y a déjà des tarés pour "expérimenter" des baisses de limitations de vitesse pour diminuer les rejets de cO2:

    http://environnement.blogs.liberation.fr/noualhat/2008/04/auto-exprimente.html

    Notons par ailleurs qu'une diminution de 10 km/h sur toutes les autoroutes françaises permettrait d'éviter de produire en un an autant de cO2 que la Chine en produit en… 3 heures.

    C'est déjà le cas, non ?

    Il ne me semble pas, non. En cas de pollution, de pluie, ou de bouchon. Par arrêté préfectoral également, ce me semble.

    Mais il y en a très peu

    Oui. Mais à service équivalent, elles polluent beaucoup plus. La différence est très importante.

    La Suisse est à 0.12, je crois que c'est la championne du monde. La France à 0.20 et les USA à… 0.63, soit 3x plus que la France et 5x plus que la Suisse. Donc non, les USA ne fabrique pas spécialement beaucoup de richesse en proportion de tout le pétrole qu'ils consomment.

    Nombre d'habitants par km2 en Suisse : 188

    En France : 110

    Aux Etats Unis : 30

    La Suisse est 6 fois plus dense que les Etats Unis.

    Un rapport ?

    Par ailleurs, La Suisse est un pays essentiellement tertiaire, les Etats-Unis disposant encore une industrie lourde importante.

    Je note seulement, donc, que les économies capitalistes évoluées sont celles qui gaspillent le moins d'énergie pour créer un dollar de richesse.

  9. Obligation de rentabilité qui nécessiterait un rendement sur le capital investi: combien de dividendes annuel pour un investissement de 500 milliards ?

    Je dirais 25 milliards au minimum. Mais on s'en fout.

    D'une part parce que si les autoroutes avaient été privées dès le début, le sommes investies l'auraient été différemment (et sans expropriation, qui plus est)

    D'autre part parce que c'est le problème de l'exploitant, et pas le mien, de s'assurer que son investissement est rentable. Or, comme il y a une demande d'autoroute, le marché peut très bien fonctionner pour équilibrer tout cela. Ça fonctionne partout ailleurs.

    Reste à prouver que la rentabilité est maximale quand la vitesse est maximale. Déjà en première approximation, du fait des distances de sécurité, le débit d'une route ne dépend pas de la vitesse.

    Mais je n'ai jamais dit cela. Je dis que les limitations de vitesse doivent être décidées en fonction de paramètres liés à l'autoroute, et non de facteurs externes. Le débit maximal ne peut être atteint sur une autoroute, car, comme le dit justement SCM, la vitesse y serait ridiculement basse et ferait fuir les clients. Car eux, ils viennent pour de la vitesse, sinon, il prendraient des départementales. Donc les vitesses limites, compte tenu du fait que la majeure partie du temps les autoroutes sont peu chargées, seraient assez élevées, en tout cas bien au-dessus de celles que certains proposent pour sauver la planète.

    Rien n'empêcherait d'ailleurs le gérants des autoroute de faire varier les limitations de vitesse en période de pointe afin de fluidifier le trafic.

    Les voitures nigérianes sont les voitures dont les français se débarrassent pour profiter du bonus écolo :icon_up:

    En attendant, elles polluent un gros paquet plus que celles des américains.

    Pour la performance pollution/production, pas sur que les américains soient les modèles du genre. Si on compare le PIB par habitants et les émissions de CO2 par habitants, la Suisse est infiniment plus performante. Même la France est un très bon élève.

    Source ?

    Mauvaise analyse: si Paris était une ville plus étalée, votre situation serait encore pire.

    Si les entreprises étaient plus uniformément répandues, je ne serais pas forcé de rester scotché à la ligne A du RER. Je pourrais même habiter en banlieue et travailler en banlieue (la même.) Ce qui ferait baisser les loyers dans Paris intramuros par la même occasion.

  10. Nous avons déjà discuté du capital investi, en gros 500 milliards pour le million de km de route en France.

    Hors sujet. Quelles que soient les sommes investies, elles le seront plus utilement et plus intelligemment par des entreprises privées qui ont une obligation de rentabilité que par des administrations dont les employés fonctionnaires en redoutent jusqu'à la notion.

    Tout à fait, mais une fois la résistance fixée, on met la vitesse en fonction.

    Oui. En fonction des contraintes techniques, pas par soucis d'un hypothétique réchauffement climatique. Ce qui veut dire que la rentabilité de l'investissement est maximale : On définit la vitesse limite en fonction des sommes investies et non selon un facteur externes n'ayant aucun rapport avec lesdites sommes.

    Vous pouvez également mettre un péage à l'entrée de la ville et réguler les entrées en fonction du nombre de place de parc disponible.

    Oui. Ou toute autre solution qui conviendrait éventuellement mieux aux clients. En tout cas, ce ne serait pas en fonction du nombre de place de parc disponibles seulement. On y ajouterait les voitures en mouvement qui occupent la route et non les places de parking. L'espace utile est la combinaison des deux, plus les voies et parking individuels.

    Oui, parce que la planète entière n'a pas encore le taux de motorisation des américains.

    Ni son taux de croissance. Ni sa sensibilité pour l'écologie. Ni sa performance pollution / production.

    Vous avez comparé la pollution moyenne d'une voiture nigériane et celle d'une américaine ? NB : Je n'ai rien contre les nigérians. Il faut dire qu'ils n'ont pas grand'chose que je pourrais convoiter. :icon_up:

    Oui, la politique centralisatrice à la Française n'est pas ce qui se fait le mieux. Cependant Paris est une ville redoutablement efficace, en terme de productivité à l'hectare. Probablement l'une des meilleure au monde.

    Ah? Je vois que tu connais bien le sujet. Moi, je me tape entre deux heures et demie et trois heures de transports en commun par jour.

    Ça fait 10% de mon temps. 30% de celui que je consacre à gagner de l'argent (hors formation personnelle.) J'adore la productivité à l'hectare de Paris. Je regrette juste qu'il y ait tant d'hectares à traverser.

    Mais, entre nous, je ne suis pas un brin de blé. Ma productivité se compte en heure de travail.

  11. Sans l'Etat pour subventionner les petites routes peu rentables, il faudra bien limer sur le coûts d'entretien, et donc s'attendre à des routes qui ne sont pas des billiards permettant de rouler à 200 en permanance pour les quelques usagers qui s'y balladent.

    Ca, c'est du fantasme. Les biens privés sont systématiquement mieux conçus et, surtout, mieux entretenus que les biens publics. Rapport à la rentabilité et à la préservation de la valeur du capital investi, sans doute.

    De toute manière, dans ton fantasme, il resterait que les usagers deviendraient des clients payant pour le service dont ils useraient, et pas plus. Sur les routes publiques, on paie pour des routes d'une certaine qualité, en ensuite on restreint la vitesse pour des raisons idéologiques. Si tu ne le sens pas précisément passer dans tes impôts, c'est qu'ils y mettent beaucoup de lubrifiant.

    Sur les autoroutes, il existe de nombreuses raisons techniques de déterminer une certaine vitesse, comme par exemple la conception des glissières de sécurité.

    Sur une autoroute, qui coûte très cher en conception, en terrain, en goudron, en fondations, en entretien et autres, le but principal est de s'arranger pour qu'un maximum de clients paient la facture, afin de la diminuer unitairement et d'être compétitif. Le coût d'une glissière de sécurité est ridicule dans cette perspective.

    Bref, une bonne gestion de l'espace, c'est raser la ville :icon_up: . Parce que ce que vous nous dites, c'est qu'il faut dimensionner les routes pour remplir les parkings aux heures de pointes. Et comme vous le dites, plus une voiture roule vite, plus elle prend de la place. Donc vous voulez mettre des autoroutes 6 voies partout… mais ensuite on met où ce pourquoi les gens viennent en ville ? Il ne viennent pas juste pour y garer leur voiture.

    Ce que je dis, c'est que faire des trottoirs de 3 mètres de large juste pour réduire la largeur des routes, c'est stupide. Je dis aussi que supprimer des places de parking le long des routes comme on le fait actuellement, ça veut dire engorger les routes et ça augmente la pollution. Tout simplement parce que, d'une part, une voiture dont le conducteur recherche une place de parking introuvable pollue plus qu'à l'arrêt, et, d'autre part, parce que, lorsqu'il y a suffisamment d'espace, créer des places de parking le long d'une route permet de stocker au minimum 5 fois plus de voitures que sur la route elle-même. Ca fluidifie donc encore le trafic. Je pensais avoir été clair, désolé.

    Une question que je me pose néanmoins à ce propos, si les libéraux encouragent l'usage de la voiture pour sa symbolique individualiste, comment organiser une grande ville de plusieurs millions d'habitants pour que tout le monde puisse rouler et se garer?

    De même (mais je suis sur que vous en avez déjà parlé :doigt: ), une ville remplie de voitures pollue, non? Los Angeles reste une ville extrêmment polluée à cause des voitures et autres il me semble, de même que Mexico (pas sur que ce soit à cause de la voiture mais je demande toujours), auriez-vous un document certifiant que la voiture ne pollue pas tant que cela en fait et qu'il existe d'autres facteurs bien plus importants?

    En plus de ce qu'a répondu SCM, j'ajouterai que la pollution automobile n'entre que faiblement dans le total de production mondiale de CO2, sensé nous valoir les foudres de mère Nature.

    Par ailleurs, la solution à la pollution des grands centres urbains passe par une réorganisation non pas des villes, mais des grands groupes d'agglomérations, c'est à dire des grandes villes et de leurs banlieues. Typiquement, pour Paris, un des problèmes est qu'il y a des dizaines de maires pour décider de la politique des transports d'IDF. Delanoë ne pourra rien faire Seul. Au niveau régional, Huchon sera toujours coincé par tel ou tel maire récalcitrant, etc. Il faut également réorganiser les grands pôles urbains. Avoir tous les emplois d'un côté (la Défense à Paris, par exemple) et les employés très loin (toute la banlieue) nécessite beaucoup de transport. C'est beau, la Défense, mais c'est pas pratique. Ca a fait monter les prix de l'immobilier de l'ouest parisien très très haut alors que répartir les entreprises aurait été plus simple. Mais là encore, il faut une politique cohérente au niveau régional, ce qui implique beaucoup de pieds sur lesquels il faut marcher.

  12. Elle serait imposée par les normes techniques et par le désir de tranquillité des riverains.

    Ou pas. Je ne vois pas en quoi des normes techniques, sans que l'état s'en mêle, pourraient imposer des vitesses plus lentes qu'actuellement. Quant aux riverains, c'est très différent. Ils ne sont pas que riverains, mais aussi automobilistes. Il n'y a que dans certaines zones pavillonnaires où il y a un intérêt à réduire la vitesse, afin de conserver le calme et, surtout, la sécurité des enfants qui jouent en général sur la route.

    Pour la plupart des routes, il n'y a pas ou peu de riverains. Et c'est bien sur autoroutes et nationales que certains veulent diminuer les vitesses.

    Encore un argument caduc.

    Pour que les places de parking servent à quelque chose, il faut y accéder. Et l'accès à la voie publique n'est pas réglée par le marché: la preuve, il y a pénurie (la congestion). Si la route était privée, ce qui ce chargerait de "dégoûter" les clients de prendre leur automobile, ce serait le prix des péages.

    Il ne s'agirait alors pas de dégoûter, mais de réguler, selon le principe de l'offre et de la demande, qui se trouve être le meilleur moyen connu de répartir des ressources produites par une grande quantité de fournisseurs entre une multitude de demandeurs.

    On notera au passage qu'une voiture nécessite beaucoup plus d'espace en déplacement plutôt qu'une fois garée (au minimum 5 fois plus, en ville, en heure de pointe). Si les routes étaient privées, il est évident que le besoin d'une gestion cohérente de l'espace se ferait sentir, et qu'une meilleure répartition des transports et des places de parking verrait le jour. Cela sonnerait également le glas du tramway, autre aberration écolococo.

  13. Limitation de vitesse, places de parking et largeur des routes: vous revendiquez des libertés qui sont artificielles: elle n'existent que parce que la voie publique est collectiviste. Si la voie publique était privatisée, vous trouveriez naturel ce genre de limitations, qui découlerait de la liberté du propriétaire d'accorder l'usage de son bien suivant son bon plaisir, et pas le votre !

    Si la voie publique était privatisée, des limitations de vitesse ne seraient pas imposées dans le but de forcer les clients à économiser de l'essence. Les places de parking ne seraient pas réduites pour inciter les clients à marcher ou prendre les transports en commun, la largeur des routes ne serait pas réduite afin de dégoûter les clients de prendre l'automobile.

    Réfléchissez un peu avant de sortir de telles énormités, s'il vous plaît !

    Augmenter son autonomie énergétique est le meilleur moyen d'être plus libre.

    Non. Etre plus libre passe par l'acceptation d'une véritable philosophie de la liberté. Se mettre soi-même des chaînes ne rend pas libre. Se battre contre chaque menotte, c'est le début de la liberté.

  14. Régression des libertés ? Parce que le marché de l'énergie et des transports est un modèle d'économie libérale ? laissez-moi rire: que ce soit le pétrole ou la voiture, on est dans le domaine qui subit le plus l'interventionisme des états.

    Ce n'est pas parce que nous avons des chaînes aux pieds que nous devrions souhaiter en obtenir aux poignets. Que les états interviennent massivement dans les milieux de l'énergie et des transports est aussi incontestable que critiquable. Cela étant, ce n'est pas une raison pour demander à ce que des limitations de vitesse draconiennes soient mises en places, que des taxes nous écrasent à chaque litre de carburant, que, comme à Paris cet hiver, les municipalités tentent d'imposer le 19° chez tout le monde (!) ni que les places de parking et la largeur des routes municipales soient revues à la baisse.

    Si vous voulez vivre plus indépendant de l'état, c'est pas en réclamant toujours plus de pétrole étatique que vous y arriverez, c'est bien avec des panneaux solaires sur le toît une éolienne dans le jardin, et des vélos dans le garage.

    Si je veux moins d'état, ce n'est pas en me gavant de subventions que je le ferais, PetitSuisse. C'est en me battant bec et ongles à chaque fois qu'on s'attaquera à ce qu'il me reste de liberté.

  15. Je ne comprends pas du reste pourquoi le réchauffement est un sujet aussi brûlant (sans jeu de mots) sur ce forum, ni pourquoi son caractère scientifique est sans cesse remis en question, alors même que l'on y admet des disciplines beaucoup moins établies comme la psychologie évolutionniste.

    Enfin…

    Parce que le RC sert de prétexte à toutes sortes de spoliations et à une régression générale des libertés, et ce, dans la majeure partie du monde occidental.

    Quand on en est là, il est largement temps de se poser des questions sur la véracité des assertions de ces esclavagistes.

    Or, il se trouve que pour la plupart, lesdites assertions sont mensongères, et les mobiles sont assez clairs.

    Je ne crois pas que la psychologie évolutionniste serve de prétexte à quoi que ce soi de ce genre, en revanche.

    PS : C'est quoi, la psychologie évolutionniste ?

    Edit : Grillé par Lucilio

  16. A aucun moment je n'ai parlé d'augmentation de la fréquence des tempêtes et des ouragans. En cas d'élévation du niveau de la mer, ce sont les dégats qu'ils provoquent sur la côte qui augmentent.

    Oui, dans un cas seulement : S'il n'y a aucune adaptation des populations à risque.

    Mais voilà le hic : les êtres humains s'adaptent continuellement. L'Histoire est une longue suite d'adaptations, et, pour le sujet qui nous intéresse ici, la Hollande est un bon exemple de ce qu'il est possible de faire.

    Un des problèmes des vendeurs de peur dont nous parlons, c'est qu'ils évaluent des coûts comme si les humains étaient parfaitement incapables de s'adapter, tout en s'épargnant la peine d'évaluer les gains liés aux éventuels changements climatiques.

    Bref, ce n'est clairement pas une attitude scientifique.

    Et ça ne vaut rien.

  17. Ouf, la tendance s'inverse :

    Global_Warming-3_1906-2006.jpg

    source http://www.giss.nasa.gov/research/news/200…ate_320x240.mpg

    Tout rentre dans l'ordre : merci de nous ramener à la raison Minitax.

    Dormez bonnes gens, dormez….

    Ce qui me surprend le plus, lorsqu'on sort ce genre de graphiques en tant qu'argument, c'est que ça ne semble gêner personne de présenter une planisphère détaillée des températures au dixième de degré près, dès 1906, à une époque où, rappelons-nous, le Titanic coulait pour n'avoir pas vu un iceberg assez tôt, où l'aviation balbutiait ainsi que l'automobile, où il faudrait encore attendre des décennies pour que le premier satellite soir placé en orbite, où la grippe espagnole n'avait pas encore emporté 20 millions de personnes, où les premiers pas de l'informatique devraient encore attendre 40 ans pour être réalisés, etc.

    Je dis bravo, donc, à ces scientifiques intègres qui, en l'absence totale de mesures un tant soit peu fiables, parviennent néanmoins à pondre des graphiques d'une telle précision, permettant ainsi d'apporter des preuves irréfutables quant à l'existence d'un phénomène qui n'existe que… par des mesures.

    Merci, donc.

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