free jazz

Une triste brochette d'apparatchiks Commentaires intéressants pour abolir la Halde dans le Figaro :

Et Raymond la frite alors, à l'OM c'était pas du poulet non plus!

J'en ai eu la bouche bée plusieurs fois. On va de l'ubuesque au délirant. Celui sur l'homophobie à l'école nous apprend qu'empêcher l'élection (comprendre voter contre lui) d'un camarade au poste de délégué de classe en raison de sa sexualité, ou "l'empêcher" de faire son coming out public est un délit désormais puni par la loi. La Halde se mêle de tous les aspects de la vie quotidienne pour contrôler la sphère privée, et par conséquent dissout la séparation avec la sphère publique. Il est difficile de comprendre comment on a pu laisser se développer une telle aberration. Le dernier exemple en date, M6 apprend à ses dépens que la Nouvelle Star discrimine et s'expose à des poursuites judiciaires : http://blogs.lexpress.fr/media/2009/04/la-…uvrir-la-no.php édit : grillé par Nirvana

Justement n°6, tu montrerais ainsi ta bonne volonté citoyenne, ce qui devrait suffire à te rayer de la liste des suspects au village d'Harmonie-Ville. Foin de discussion et entraîne aussi tes enfants (ou tes petits neveux) à désintégrer leurs préjugés transmis par une éducation familiale un peu trop traditionnelle (il faudra bien la désintégrer elle aussi) et pas assez concernée par le bien-être de la collectivité.

En ce qui concerne le volet "pédagogique" délirant de la Halde, c'est-à-dire le coeur de la propagande, je vous propose une illustration pratique pour comprendre cette idéologie de la mixité planifiée (vieux rêve socialiste de Platon et des révolutionnaires Jacobins). Attachez vos ceintures et entrainez-vous à désintégrer les discriminations quotidiennes avec les modules e-learning de la Halde; à chaque étape le petit bonhomme mixité-planète-bleue vous expliquera comment vous comporter dans la nouvelle société. Les malpensants pourront alors faire leur auto-critique, épurer leurs préjugés discriminatoires grâce à la télécommande de la Halde, tout en progressant sur le chemin festif de Harmonie-Ville. Du passé faisons table rase. Le module e-learning "discrimination au quotidien" constitue une bonne entrée en matière. (badurl) http://www.halde.fr/-E-learning-.html (badurl)

… Avec un shaker dans les mains en guise de hochet.

se sont glissés dans la salle? J'aime bien ton humour en tout cas, pour une ancienne tu assures. Moi-même je me sens vieux depuis longtemps. Quant au manque de respect pour les anciens, cela se voit surtout chez les crapules socialistes et autres progressistes, c'est un de leurs traits que je déteste le plus.

Un genre de sketch qui ne serait plus possible aujourd'hui avec l'inquisition soft de la Halde :

La Halde ne sert pas à persécuter les racistes, le racisme en tant qu'idéologie étant un phénomène en voie de disparition et les vrais racistes sont des cas marginaux. La Halde sert à persécuter les gens ordinaires, en instaurant une mixité sociale forcée et planifiée par diverses procédures légales, en empêchant les individus d'exercer librement leurs choix. In fine le but est l'uniformisation de la population et la marche utopique vers une société multiculturelle. La Halde n'a nul besoin d'exercer une répression physique, c'est une autorité administrative et bureaucratique disposant de leviers suffisants pour éduquer les gens de façon non-violente, à la sauce social-démocrate, comme la menace judiciaire et la pénalisation des comportements jugés anormaux. Il est très exagéré de la comparer à une police politique, il faudrait plutôt la comparer à un Politburo, qui pourrait dégénerer en Komintern si ses prérogatives exorbitantes (comme la modification du code du travail et des manuels scolaires) continuent d'enfler. Ou à la rigueur une inquisition d'un genre nouveau, qui ne torture personne, mais épuise et décourage les libertés individuelles, comme l'avait anticipé Tocqueville :

J'approuve. Dans un free style fougueux, il y a Last Poets. Ici avec Pharoah Sanders : En flow syncopé mais plus funky, les premiers albums de Jazzmatazz sont redoutables : Le swing est bon, très structuré, mais ça manque un peu de lyrisme et d'intensité à mon goût. Le genre de lyrisme qu'on trouve chez Pharoah Sanders, Roland Kirk, Don Cherry ou Charles Lloyd.

Ah Citronne vient de s'en charger, après avoir fini son stage de bondage avec Ash.

Des deux Paul cherchant à "reprendre à la musique son bien" en utilisant ses procédés harmoniques de composition, j'ai préféré Paul Valéry, moins dramatique, moins ascétique et idéaliste, tourné vers une contempation lucide de l'esprit. Il faudrait remonter le fil "poésie" à l'occasion.

Disons que c'est à méditer, je trouve. Tiens pour la peine Luis, voilà une petite salve de joyeux groove éthiopien, assez free celui-ci. Getatchew Mekuria - Musicawi Silt Getatchew Mekuria - Tezalegn Yetentu

Le libéralisme est bien né d'une réaction contre l'absolutisme et ses abus de pouvoir. Et c'est la démocratie qui le fait mourir à petit feu. Tu en tires les conclusions que tu veux, ce sont des faits.

Toutefois grâce à toi, en recoupant ces articles, je viens de m'apercevoir que ces genres orientés vers le groove et une grande liberté sont tous nés sous des dictatures, comme une sorte de réaction artistique permettant d'exprimer les aspirations étouffées par le pouvoir politique. Que ce soit dans la dictature socialiste de Mengistu, la dictature militaire au Nigéria ou le régime inhumain des khmers rouges au Cambodge. L'Ethiopie notamment fut une pépinière de musiciens d'une richesse insolente. On pourrait aussi appliquer ce raisonnement aux cubains.

Un coup de main? Afrobeat : http://fr.wikipedia.org/wiki/Afrobeat http://www.fonkadelica.com/afrofunk.html Ethiojazz : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89thio-jazz Tarantino : http://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Tarantino Il est vrai que ça manque de dinosaures tout ça.

Dengue Fever , un groupe de Khmer Rock ; du rock psyché à la sauce cambodgienne qui assure en faisant groover sauvagement des rythmiques à la Tarantino avec des influences afrobeat et éthiojazz : http://www.myspace.com/denguefevermusic

Bonjour, il suffisait de taper "Déclaration" (des droits de l'homme) dans le moteur de recherche du forum. Vous trouverez des réponses à votre question dans les articles postés dans ce fil : http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=39489 Cordialement

La nuit dernière, suite à un traquenard liborgiaque je suis rentré bourré par le noctambus et me suis endormi comme un loir confit sur mon siège. J'ai été réveillé par une brigade de videurs en civil de la ratp montés sur des rangers, des petites frappes qui avaient tout l'air de repris de justice, qui m'ont viré du bus avec les quelques clodos qui traînaient là pour se réchauffer. J'ai eu beau leur montrer mon titre de transport et faire valoir que je n'avais rien d'un clodo (habillé en Kenzo et foulard en soie), ils n'ont rien voulu savoir, m'expliquant qu'ils avaient des consignes pour vider toute personne qui pique un somme. J'ai donc obtempéré, en leur disant que c'était illégal de m'expulser vu que j'étais en règle et que la ratp (la peste soit sur eux) a une mission de service public, les menaçant de déposer plainte. Ils m'ont alors conseillé d'attendre le bus suivant, mais j'en ai profité pour rentrer à pied jusqu'à St Lazare, ballade nocturne dans un Paris désert, pas un chat, l'impression curieuse d'être dans un musée à ciel ouvert. En tout cas c'est nouveau ces brigades d'intervention, la ratp doit flipper pour son image depuis le buzz de la vidéo d'agression sauvage dans le bus.

Leçon n°1 : la criminalité ça n'existe pas, on dit "sentiment d'insécurité"

C'est tellement fRaonçais comme réaction, Jim, toujours à râler pour un oui pour un non.

Ne soyons pas trop sévères avec Luc Besson, qui produit des clips adaptés au public d'aujourd'hui, c'est un grand défenseur de la diversité et de la banlieue dont il a fait son business. Ainsi il crie à la censure, saisit la Halde, SOS racisme et autres parrains, contre le réseau UGC qu'il accuse de racisme anti-banlieusard parce que son film à la gloire des cailleras incendiaires attire une clientèle à problèmes. (badurl) http://www.rue89.com/2009/02/21/luc-besson-reproche-a-ugc-de-censurer-la-banlieue (badurl) Cette accusation est d'autant plus croustillante que Besson avait dû fuir la cité qu'il avait investie pour le tournage parce que les voitures de l'équipe étaient incendiées par cette jeunesse débordante d'énergie et injustement diffamée par les médias, dont il se dit le porte-parole.

Je vais peu au cinéma, à cause du public bruyant, les téléphones, tout ça me gonfle sévère. Parfois un petit cinéma de quartier avec une amie amatrice de film contemplatif serbo-croate. Mais je vais sans doute me forcer la main pour le dernier Tavernier. Parce que j'aime bien Tavernier et aussi pour Tommy Lee Jones, dont voici une interview sur le film Dans la brûme électrique. Tommy Lee Jones entre rage et blues

Courage Zax : la route est droite, mais la pente est forte.

Bon en même temps Issy les Moulineaux c'est plutôt tranquille comme coin; et en tant qu'anarcap conservateur il m'étonnerait que tu dévies souvent de tes parcours habituels vers les territoires criminogènes du département d'à côté. Le ministère de l'intérieur a beau nous sortir régulièrement des stats truquées pour les médias expliquant que la délinquance baisse, les études plus sérieuses montrent que les agressions contre les personne ne cessent d'augmenter. Elle s'étend même aux beaux quartiers, avec des pratiques telles que le car jacking. On voit au quotidien que le niveau de violence grimpe et que les rapports interpersonnels sont de moins en moins civilisés, et à ce titre le comportement des "bandes de jeunes" dans les transports est édifiant. Ceci me frappe beaucoup et surtout cela se fait dans l'indifférence feutrée générale. Ces derniers temps on a vu aussi se multiplier les cas d'agressions par des bandes armées dans les établissements scolaires, avec profs ou proviseur tabassés, ce qui est inédit. Le genre d'agression filmée dans la vidéo est devenu fréquent dans le 93, il arrive même que des bus essuient des coups de feux en traversant certaines cités. Il suffit de voir l'évolution de l'équipement des contrôleurs dans ce département, qui sont maintenant armés de flingues, matraques et lacrymos (je ne suis pas contre) et ne se déplacent que par meute de 10 ou 15. J'ai même été témoin une fois de l'agression raciste d'un chauffeur de bus par deux barbares, sur la ligne 154, à Saint-Denis, roué de coups et crachats parce que "sale blanc".