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Suite à la discussion HS sur le soit disant illiberalisme de la Hongrie et la Pologne. Je propose de discuter de la situation de le groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, Republique tchèque, et Slovaquie) et de sa position vis à vis du libéralisme. Tout d'abord quelques éléments: -le classement de liberté du cato institute: https://object.cato.org/sites/cato.org/files/human-freedom-index-files/2017-human-freedom-index-2.pdf du plus libre au moins libre la Republique tchèque est 25 ème, la Pologne 32ème, la Slovaquie 33ème (ex aequo avec la France)) et la Hongrie 44ème sur 159 -le classement de liberté économique de l'heritage fondation: https://www.heritage.org/index/ranking pareil du plus libre au moins: République tchèque 24éme (mostly free), Pologne 45ème, Hongrie 55éme, Slovaquie 59ème, et à titre de comparaison: la France 71éme, Italie 79éme, Belgique 52ème (tous les pays cité de la Pologne à la Belgique sont Moderately free) et Allemagne 25éme (Mostly free). -le classement de la Freedom house (ONG plutot démocrate qui publie aussi des rapports sur la liberté):https://freedomhouse.org/report/freedom-world/freedom-world-2018 République tchèque 94/100, Slovaquie 89/100, Pologne 85/100, Hongrie 72/100 et la France 90/100 (tous ces Etats sont classés comme libres) Au travers ces données on voit que le groupe Visegrad est dans la norme en matière de liberté (et que la Republique tchèque est même dans le haut des Etats européens). Que d'un point de vue économique elle fait mieux qu'un certain nombre de grands pays d'Europe de l'Ouest. Et que même la Freedom house qui est plus à gauche considère les Etats dit Illibéraux comme la Hongrie/Pologne sont libres. Je rajouterai au passage un article qui bien qu'orienté montre que l'illibéralisme d'Orban est plus un conservatisme qu'autre chose: https://blogs.mediapart.fr/edition/chroniques-deurope-centrale/article/280617/hongrie-faut-il-qualifier-viktor-orban-de-dirigeant-illiberal "Réactionnaire" et "conservateur" suffisent largement à qualifier la réalité de l'horizon politique et idéologique du Fidesz au pouvoir en Hongrie, dans la mesure où l'opposition viscérale aux valeurs dites "progressistes" en reste l'un des principaux marqueurs. Les principales dérives institutionnelles constatées depuis 2010 relèvent davantage de l'hégémonie électorale du parti gouvernemental que d'un corpus doctrinal spécifique. L'emploi du terme "illibéral" suggérerait même pour un francophone un positionnement critique vis-à-vis de la mondialisation, alors que Viktor Orbán reste quand même l'un des plus farouches défenseurs du dumping social et de la dérégulation du marché du travail en Europe. Présenté comme le grand copain du russe Poutine et du turc Erdoğan, le Premier ministre hongrois est en réalité bien plus proche des intérêts et des valeurs des conservateurs anglo-saxons et des chrétiens-démocrates de Bavière." Pour ma part je reste bien plus inquiet de la situation et de la mentalité française que de la Hongrie ou la Pologne dont les entraves aux libéralismes sont passagères. D'autant plus que ces derniers ne cherchent pas à imposer leur politique au reste du continent (contrairement à la France).