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Cotisations "patronales" Et Salariales


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Comme vous le savez, les salaires sont en France taxés, les cotisations prélevées sont classées essentiellement en deux catégories, les cotisations patronales, et les cotisations salariales.

Cette différence est fallacieuse comme tout le monde le sait bien, le total des prélèvements sur le travail, comme on dit, est acquitté par le salarié et le salarié seul.

Quelle ne fut ma suprise de lire, sous la plume d'un des éditorialistes des Echos, la phrase suivante dans l'édition d'hier:

Si l'on considère, comme on doit le faire, que le salaire complet comprend, outre la rémunération directement versée au salarié, la somme des cotisations sociales (aussi bien celles dites « patronales » que les salariales), la seule question qui vaille d'être posée est la suivante : « Pourquoi les entreprises françaises sont-elles incapables de payer le travail à son coût véritable ? »

Paul Fabra reste là, et c'est dommage, au niveau de l'allusion, il serait intéressant qu'il développe cette nuance plus avant, et qu'il révèle aux lecteurs des Echos cette supercherie.

Voici le reste de l'article:

Wanted : une politique économique

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PAUL FABRA

A en croire le projet de budget 2006, « l'addiction à la dépense publique » fait partie de ces « réflexes dépassés » avec lesquels le gouvernement français a « clairement rompu » depuis 2002. Il n'empêche que, pour bien marquer la priorité donnée à la politique de l'emploi, Dominique de Villepin et ses ministres, à l'instar de leurs prédécesseurs, n'ont pas manqué de relever que les crédits alloués à cet effet faisaient partie du très petit nombre de ceux qui seront sensiblement augmentés - de 4 milliards d'euros - au cours du prochain exercice. On agit quand on dépense. Là réside le critère décisif, même si, comme c'est le cas pour l'emploi, on n'a pour ainsi jamais cessé de consommer l'argent public à mauvais escient : pour les mises à la retraite anticipée, pour les 35 heures, pour la PPE saupoudrée sur des millions de foyers…

Certes, la mise en vigueur de la loi organique sur la loi de Finances, la fameuse Lolf, pourra à la longue améliorer les choses. Mais pas sur le fond. Prenons un exemple emprunté à la « mission travail et emploi ». Parmi les « objectifs majeurs » fixés pour 2006 figure en première place : « Assurer la montée en charge des nouveaux contrats de la loi de cohésion sociale. » Qui contestera la pertinence des « indicateurs de performance » choisis pour décider de leur succès ou de leur d'échec ? Ces indicateurs « se concentreront sur le taux d'insertion dans l'emploi durable des bénéficiaires à l'issue de ces dispositifs ». Plusieurs années seront nécessaires pour juger de la durabilité de l'insertion. D'ici là, on aura eu le temps d'inventer de nouvelles formules de contrats simulacres.

La logique reste celle des marges de manoeuvre budgétaires par définition déclarées « très étroites » par les responsables du système. Pour en sortir, il faudrait qu'un jour le pouvoir politique se montre capable de faire enfin de la politique économique. La marge de manoeuvre pourrait devenir une liberté de manoeuvre. Alors, la Lolf pourrait déployer ses virtualités, elle qui a aboli la notion de « services votés ». Cela voulait dire : automatiquement reconduits d'un exercice sur l'autre (95 % du budget jusqu'en 2005) !

En attendant, le gouvernement ose écrire : « Avec la Lolf, les conditions sont désormais réunies pour assurer, à moyen terme, une stabilisation en valeur des dépenses de l'Etat. » Pour l'année d'inauguration, la stabilisation relative est obtenue par une « interloupette » relative à un chapitre particulièrement sensible des dépenses. Le mot est d'un parlementaire en vue de la majorité.

Les 17,8 milliards d'« allégement » de charges (dont 11 milliards pour « compenser » les « 35 heures payées 39 ») concédés aux entreprises ne feront plus partie des dépenses budgétaires, comme ils l'étaient encore cette année. Ils seront considérés comme des réduction de recettes, et cela bien que l'Etat prenne en charge à cent pour cent le manque à gagner subi par la Sécurité sociale du fait que les entreprises se voient exemptées du paiement d'une partie des cotisations dues. L'affaire fait d'autant plus de bruit que le patronat, fort des engagements pris à son égard (pour « compenser le dernier relèvement du SMIC ») et des allégements supplémentaires promis par Jacques Chirac, réclame et obtient 1,9 milliards de plus. Les parlementaires les plus lucides s'émeuvent des effets pervers du culte universel, dans la société française, de la subvention. Quand la paie d'un salarié passe de 1 à 1,4 SMIC, son patron devra acquitter 18 points (soit 18 % du salaire brut) de cotisation sociale en plus. C'est ce qu'on appelle une trappe à pauvreté.

Si l'on considère, comme on doit le faire, que le salaire complet comprend, outre la rémunération directement versée au salarié, la somme des cotisations sociales (aussi bien celles dites « patronales » que les salariales), la seule question qui vaille d'être posée est la suivante : « Pourquoi les entreprises françaises sont-elles incapables de payer le travail à son coût véritable ? » A cause des obstacles mis à leur déploiement par le préjugé anti-économique de la société ? A cause d'un management trop timide ? A cause des ravages de la financiarisation et de la disparition du métier traditionnel de la banque ? A cause de l'absorption de l'épargne nationale par le financement d'une dette publique gonflée par la multiplication des subventions ? A cause d'une société encore trop coincée et refermée sur elle-même, et que la gauche a voulu bousculer par un remède pire que le mal : l'ISF qui tue les entreprises pour les guérir ?

Avec raison, Christian Saint-Etienne et Jacques Le Cacheux écrivent dans leur rapport (1) « Croissance équitable et concurrence fiscale » : « Lorsque (…) les entreprises moyennes en croissance rapide atteignent un certain niveau de développement, leurs dirigeants-propriétaires ont fiscalement intérêt à les vendre plutôt qu'à les développer. Elles sont souvent vendues à des investisseurs étrangers qui délocalisent les centres de décision, puis les centres de recherche, puis les centres de production ». Vue sous cet angle, la CSG, créée pour se substituer aux cotisations de Sécurité sociale, contribue aujourd'hui à handicaper la « compétitivité fiscale ».

Le temps presse : « … le fait qu'un gros tiers des salariés français les plus productifs vont partir à la retraite dans moins de sept ans peut conduire les entreprises françaises à délocaliser massivement les recrutements de remplacement… » Cependant le gouvernement n'ose pas expliquer de quoi il s'agit. Pour faire passer sa réforme de l'impôt sur le revenu, il donne une définition ridicule des salariés des classes moyennes, « ceux qui gagnent entre 1000 et 3500 euros par mois ».

Une politique économique cela veut dire qu'on ne résoudra pas les problèmes des déficits budgétaires et sociaux aussi longtemps qu'on n'aura pas résolu le problème économique. Comme au lendemain d'une guerre ou d'un sinistre, il s'agit de remettre la nation au travail. Cela suppose une augmentation substantielle des salaires moyens et… sous-moyens. Abolir les lois sur la RTT contre la suppression des subventions aux capitalistes ? Dit comme ça… et pourtant ! On aura l'occasion d'en reparler.

J'aime bien la formulation de sa proposition politique, et je la trouve intéressante sur le fond (même si….).

Qu'en pensez-vous?

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Qu'en pensez-vous?

Timide début.

Les lois RTT ne sont qu'une épine (de plus) dans le pied des entreprises. Il y a aussi l'absence de souplesse d'embauche et de débauche, la complexité incroyable du code du travail, les taxations diverses et varies (la taxe professionnelle, pour ne citer qu'elle), etc…

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  • 1 month later...
  • 2 weeks later...

Nous sommes sur une question d’ampleur considérable !

Un smicard touche 2000€ / mois.

Et pourtant il ne verra que 1000€.

Autant dire que la pression syndicale est forte pour faire avaler une couleuvre pareille.

A part ça, les gauchistes nous dirons que le libéralisme appauvri le peuple.

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  • 1 month later...

Sur CPS,

[L]es cotisations patronales, ça n'existe pas, elles ne pèsent pas sur le "coût du travail", mais sur le salaire du salarié.

J'avoue que ce n'est pas tout à fait clair pour moi. Tu veux simplement dire que si on augmente par exemple les charges patronales, le salaire net va baisser (parce que le travailleur l'accepte? parce que légalement, cela n'est pas considéré comme une baisse de salaire?), mais pour le patron, cela ne changera pas le coût du travail? Mais cela suppose que tous les employés acceptent de poursuivre le même travail, et d'être aussi productif que pour leur ancien salaire net, non?

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Sur CPS,

J'avoue que ce n'est pas tout à fait clair pour moi. Tu veux simplement dire que si on augmente par exemple les charges patronales, le salaire net va baisser (parce que le travailleur l'accepte? parce que légalement, cela n'est pas considéré comme une baisse de salaire?), mais pour le patron, cela ne changera pas le coût du travail? Mais cela suppose que tous les employés acceptent de poursuivre le même travail, et d'être aussi productif que pour leur ancien salaire net, non?

Non, le salaire net n'est pas touché. Pour le patron, ça change évidemment le coût du travail.

http://quitter_la_secu.blogspot.com/2004/0…patronales.html

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En fait, la réalité est à mi-chemin selon moi.

L'augmentation des cotisations patronales touche le coût du travail à court terme.

Mais le prix du travail est fixé par le marché - et il vaut ni plus, ni moins. Donc, un rééquilibrage se produit. Les nouveaux embauchés le sont moins cher. L'augmentation des anciens se ralentit.

Et au final, quand on regarde les statistiques de coût du travail, on constate que les "charges patronales" sont en fait imputées aux salariés.

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En fait, la réalité est à mi-chemin selon moi.

L'augmentation des cotisations patronales touche le coût du travail à court terme.

Mais le prix du travail est fixé par le marché - et il vaut ni plus, ni moins. Donc, un rééquilibrage se produit. Les nouveaux embauchés le sont moins cher. L'augmentation des anciens se ralentit.

Et au final, quand on regarde les statistiques de coût du travail, on constate que les "charges patronales" sont en fait imputées aux salariés.

Très juste. Et l'on peut ajouter que les salariés qui étaient jusqu'à présent à la limite risquent d'être licenciés. Autrement dit, le marché répond à la hausse du coût du travail par la pénurie d'emplois.

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On peut se demander ce que recherche(ent) l'état les étatistes en augmentant ces charges.

Faire rentrer plus de sous dans les caisses ? Tiens, pourtant l'exemple de la Nouvelle-Zélande a montré (et vérifié la prédiction de Reagan) qu'une baisse de la pression fiscale pouvait paradoxalement se répercuter par une augmentation des rentrées d'argent dans le budget de l'état…

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On peut se demander ce que recherche(ent) l'état les étatistes en augmentant ces charges.

Deux axes possibles de réponse :

- ils sont au courant, comprennent les mécanismes de l'économie. Dans ce cas, soit par manque de courage, par cynisme, ou par électoralisme (ou un mélange de ces facteurs), ils décident de faire fi de ces connaissances pour rester au pouvoir (ou l'acquérir, selon le cas). Ils méritent donc notre mépris.

- ils ne sont pas au courant, bien qu'ayant (supposément) fait des études, ayant des responsabilités importantes et accès à des conseillers, des experts - ils sont donc stupides et/ou sous-informés, et ne font pas l'effort minimal relatif à leurs fonctions pour compenser. Ils cherchent donc à endiguer un phénomène sans le comprendre, sans l'analyser, et en proposant des solutions qui sont potentiellement pires que le mal. Ils méritent donc (là encore) notre mépris.

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Sur CPS,

J'avoue que ce n'est pas tout à fait clair pour moi. Tu veux simplement dire que si on augmente par exemple les charges patronales, le salaire net va baisser (parce que le travailleur l'accepte? parce que légalement, cela n'est pas considéré comme une baisse de salaire?), mais pour le patron, cela ne changera pas le coût du travail? Mais cela suppose que tous les employés acceptent de poursuivre le même travail, et d'être aussi productif que pour leur ancien salaire net, non?

Tu as raison, j'aurai dû écrire "pèse sur les augmentations futures du salaire net", en d'autres termes, si la cotisation sociale augmente (patronale ou salariale), le salaire brut augmente.

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Tu as raison, j'aurai dû écrire "pèse sur les augmentations futures du salaire net", en d'autres termes, si la cotisation sociale augmente (patronale ou salariale), le salaire brut augmente.

Attention "salaire brut" est le terme utilisé pour caractériser la base de calcul des cotisations (patronales et salariales) tu veux sans doute parler du salaire total (brut + cot.patronales) ? Une augmentation de cotisation patronale augmente le salaire total (à court terme), une augmentation de cotisation salariale diminue le salaire net. Elle mécontente les salariés en place et diminue l'intérêt du travail aux yeux des postulants.

Il est intéressant de constater qu'on ne dispose pas de terme reconnu par tout le monde pour caractériser le vrai montant du salaire. On pourrait en effet l'appeler : "salaire total" (come je l'ai fait), "salaire complet", "vrai salaire" etc..

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Deux axes possibles de réponse :

- ils sont au courant, comprennent les mécanismes de l'économie. Dans ce cas, soit par manque de courage, par cynisme, ou par électoralisme (ou un mélange de ces facteurs), ils décident de faire fi de ces connaissances pour rester au pouvoir (ou l'acquérir, selon le cas). Ils méritent donc notre mépris.

- ils ne sont pas au courant, bien qu'ayant (supposément) fait des études, ayant des responsabilités importantes et accès à des conseillers, des experts - ils sont donc stupides et/ou sous-informés, et ne font pas l'effort minimal relatif à leurs fonctions pour compenser. Ils cherchent donc à endiguer un phénomène sans le comprendre, sans l'analyser, et en proposant des solutions qui sont potentiellement pires que le mal. Ils méritent donc (là encore) notre mépris.

J'en vois un troisième axe de réponse ou peut être un sous axe du premier : ils savent parfaitement ce qu'ils font et se fichent éperdument des conséquences de leurs actes. Leur seul but est de piller.

Vous avez parfaitement raison. L'embauche est le fruit du calcul de rentabilité de la tâche à réaliser. Même si la tâche à réaliser existe toujours, mettre en balance un coût prohibitif empêchera l'embauche de se réaliser.

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C'est encore plus vicieux que ça : il savent ce qu'ils font, comme un alcoolique sait que c'est pas bon pour lui ; mais ils ne peuvent pas croire que ça va vraiment leur tomber sur la gueule, que leur foie est en train de pourrir, qu'ils finiront clochards, etc…

Ils sont dans le déni. Ils en sont à "encore un verre". Ils ont mal aux cheveux, et ils boivent pour faire passer la gueule de bois. Ils reçoivent le relevé de leur carte Cofigaga, et ils commandent une quinzaine de caisses de whisky pour l'oublier. Leur femme les quitte, et ils se saoûlent pour se consoler.

Leur vie est déja foutue, mais ils en sont encore à "j'arrête quand je veux".

Je crois entendre les sirènes de l'ambulance, mais je ne sais pas si on en est encore au stade du brancard ou si ça sera le cercueil.

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C'est encore plus vicieux que ça : il savent ce qu'ils font, comme un alcoolique sait que c'est pas bon pour lui ; mais ils ne peuvent pas croire que ça va vraiment leur tomber sur la gueule, que leur foie est en train de pourrir, qu'ils finiront clochards, etc…

Ils sont dans le déni. Ils en sont à "encore un verre". Ils ont mal aux cheveux, et ils boivent pour faire passer la gueule de bois. Ils reçoivent le relevé de leur carte Cofigaga, et ils commandent une quinzaine de caisses de whisky pour l'oublier. Leur femme les quitte, et ils se saoûlent pour se consoler.

Leur vie est déja foutue, mais ils en sont encore à "j'arrête quand je veux".

Je crois entendre les sirènes de l'ambulance, mais je ne sais pas si on en est encore au stade du brancard ou si ça sera le cercueil.

Excellente analogie. Quant au bruit de l'ambulance, pour moi, ce sont les légistes qui arrivent. Pas des brancardiers.

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C'est encore plus vicieux que ça : il savent ce qu'ils font, comme un alcoolique sait que c'est pas bon pour lui ; mais ils ne peuvent pas croire que ça va vraiment leur tomber sur la gueule, que leur foie est en train de pourrir, qu'ils finiront clochards, etc…

Ils sont dans le déni. Ils en sont à "encore un verre". Ils ont mal aux cheveux, et ils boivent pour faire passer la gueule de bois. Ils reçoivent le relevé de leur carte Cofigaga, et ils commandent une quinzaine de caisses de whisky pour l'oublier. Leur femme les quitte, et ils se saoûlent pour se consoler.

Leur vie est déja foutue, mais ils en sont encore à "j'arrête quand je veux".

Je crois entendre les sirènes de l'ambulance, mais je ne sais pas si on en est encore au stade du brancard ou si ça sera le cercueil.

Ah ? Tu connais aussi les 7 de l'URSSAF ? :icon_up:

Mais l'intelligence déployée à monter un système aussi complexe de tromperie m'amène à penser que les pilleurs ne sont pas si "déraisonnés" que ça… Ceux qu'on voit sont des guignols… Pas des penseurs…

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Ah ? Tu connais aussi les 7 de l'URSSAF ? :icon_up:

Mais l'intelligence déployée à monter un système aussi complexe de tromperie m'amène à penser que les pilleurs ne sont pas si "déraisonnés" que ça… Ceux qu'on voit sont des guignols… Pas des penseurs…

Là aussi, il y a ceux qu'on voit, et ceux qu'on ne voit pas… :doigt:

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C'est encore plus vicieux que ça : il savent ce qu'ils font, comme un alcoolique sait que c'est pas bon pour lui ; mais ils ne peuvent pas croire que ça va vraiment leur tomber sur la gueule, que leur foie est en train de pourrir, qu'ils finiront clochards, etc…

Ils sont dans le déni. Ils en sont à "encore un verre". Ils ont mal aux cheveux, et ils boivent pour faire passer la gueule de bois. Ils reçoivent le relevé de leur carte Cofigaga, et ils commandent une quinzaine de caisses de whisky pour l'oublier. Leur femme les quitte, et ils se saoûlent pour se consoler.

Leur vie est déja foutue, mais ils en sont encore à "j'arrête quand je veux".

Je crois entendre les sirènes de l'ambulance, mais je ne sais pas si on en est encore au stade du brancard ou si ça sera le cercueil.

Excellent !

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Ah ? Tu connais aussi les 7 de l'URSSAF ? :icon_up:

Mais l'intelligence déployée à monter un système aussi complexe de tromperie m'amène à penser que les pilleurs ne sont pas si "déraisonnés" que ça… Ceux qu'on voit sont des guignols… Pas des penseurs…

Une cellulle est-elle intelligente? Non, et pourtant, un ver de terre est une machine si complexe que les scientifiques sont encore incapables d'expliquer entièrement son fonctionnement.

Il ne faut jamais oublier que les Etats, institutions de la violence, sont le produit comme le moteur d'une évolution permanente. Cette évolution fait émerger les stratégies les plus efficaces - pour la survie de l'Etat - tout simplement parce que les stratégies qui ne le sont pas sont éliminés dans le déchaînement de violence qui les caractérise.

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A ce propos, pour les pays étrangers ayant un PIB/hab similaire à celui de la France, constate-t-on qu'ils ont un coût du travail équivalent au nôtre pour les mêmes professions alors qu'ils n'ont pas les mêmes charges. Sinon, je suis d'accord avec l'opinion de Jabial. Plus le droit du travail est rigide, plus le réequilibrage sera long.

Ma dernière phrase est une précision de mon cru, pas un résumé de ce que disait JABIAL.

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Une cellulle est-elle intelligente? Non, et pourtant, un ver de terre est une machine si complexe que les scientifiques sont encore incapables d'expliquer entièrement son fonctionnement.

Il ne faut jamais oublier que les Etats, institutions de la violence, sont le produit comme le moteur d'une évolution permanente. Cette évolution fait émerger les stratégies les plus efficaces - pour la survie de l'Etat - tout simplement parce que les stratégies qui ne le sont pas sont éliminés dans le déchaînement de violence qui les caractérise.

Je comprends mais je parles plutôt de texte comme la LOLF ou la constitution européenne ou encore la la DUDH…

Cet art d'affirmer une chose et d'appliquer le contraire dans les faits… Pour concevoir ces textes, il faut une science pointue de la psychologie et maitriser les points clefs de la communication.

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