Je reprends : j'ai très bien compris le sens de la phrase de Hayek.
Mais, le libéralisme comme théorie politique de la limitation des pouvoirs du souverain me semble totalement incompatible avec un dictateur. Et si les pouvoirs du dictateur sont très limité, il devient à peu près aussi intéressant comme dirigeant qu'un roi d'une monarchie constit', c'est à dire presque nul (et je suis pourtant un monarchiste convaincu). Et je ne suis pas sur qu'on puisse appeler un type pareil "dictateur". Et de toute façon, à mon sens, le libéralisme politique implique une certaine forme de pluralisme (même si je reconnais qu'entre gauche et droite, il faut parfois le chercher longtemps), ce qui est de nouveau incompatible avec la dictature.
En résumé, si je comprend parfaitement ce que disais Hayek, je considère toujours "dictature libérale" comme un oxymore vide de sens.