Y a sans aucun doute un rôle joué par tout ça, mais je dirais, a priori, qu'il se distribue de manière différente selon les rôles des individus.
Les gosses paumés au fin fond des cités et persuadés que la France est islamophobe (je l'ai déjà dit plusieurs fois ici mais ce qui compte ce n'est pas que la France soit islamophobe ou pas, c'est le ressenti de ces gens), sans avenir, sans job, sans formation, ... tombe facilement dans ces réseaux.
Mais, d'après ce que j'en ai vu en Belgique ou en France, les gens à la tête des réseaux sont plutôt des individus de classe moyenne, ou supérieure (en Belgique, Jean-François Bastin est fils de prof d'unif !).
Disons que la précarité joue un role probablement catalyseur pour la piétaille (ce n'est donc pas la seule explication), mais c'est très marginal, sans doute, pour les organisateurs.