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poney

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Tout ce qui a été posté par poney

  1. Plutôt un Etat ayant mis en place un corpus juridique. Parce que stratège, bon, les compagnies coloniales d'Etat (comme celle du Sénégal citée plus haut) se sont fait laminer la tronche quand le commerce à été ouvert aux privés. Same player, same story, same results.
  2. Oh mais, le dimanche matin, j'ai match et/ou remise "durement mais surement" de gueule de bois
  3. Une A3 couleur, c'est quoi, de 2 à 4€ ?
  4. Oui, cette question m'a un peu intéressée (via le Code Noir notamment, et le droit "coutumier" africain ) mais m'a vite, finalement, embêtée. Je n'aime pas, décidément, le droit. Et, pour parler d'autre chose, c'est justement ce développement d'abord institutionnel avant l'essort du capitalisme qui permet aux altercomprenants de gauche de dire que le capitalisme a besoin de l'Etat, que c'est ça le néolibéralisme, la théorie du choc, etc etc etc. Une belle lecture à l'envers des évenements.
  5. Je propose à Nirvana de l'imprimer et de le coller demain sur l'abribus !
  6. Même, comme escort, elle pourrait demander 250€ l'heure.
  7. Je ne sais pas si on pensais la même chose, mais en cliquant sur "play", je m'attendais à voir des grenades ou des lance-roquette pour chasser
  8. C'est pas brutal, c'est naze. Y a une mangeoire, le mec attend que le sanglier pointe sa gueule et tire. Attends deux autres et retire. C'est pas de la chasse, c'est du tire à la carabine de kermesse. Nul.
  9. Je ne dis pas si il a eu raison ou pas. A vrai dire je m'en fou. Mon questionnement va plus loin, et il est déjà ancien, quand j'ai eu mes premiers amis embauché chez Arcelor, ce qui me paraissait totalement idiot. J'étais épaté par leur fierté de bosser pour la grande et fameuse industrie sidérurgique liégeoise. Un peu comme un croco dans un magasin de sac à main en cuir. J'entends encore mon gd père dire à mon cousin "tu finiras au chômage dans 10 ans, idiot". Mais rien n'y fait. Y a un climat qui pousse à penser que c'est un emploi d'avenir, climat savamment créé et entretenu par les politiciens locaux. Et quand ça craque, les gens pleurent. Ils sont réellement à bout. Un ami de ma maman est dans le cas. C'est un vrai questionnement personnel, j'ai envie de dire "mec, j'ai 28 ans et depuis gosse je n'entends que chomage, licenciement et fermeture de la phase à chaud, pourquoi t'as pas été ailleurs ?". Mais tu te rends bien compte que dans la tête des gens, ça ne se passe pas du tout comme ça.
  10. C'est nul. Ou est le plaisir de la chasse là dedans ?
  11. Je connais personnellement des gens au chomage depuis peu dans les usines liegeoises. Ils sont réellement décimés, à terre. C'est plus un réel désespoir que de la lâcheté. La question est : pourquoi, diable pourquoi, alors que ça fait 40 ans qu'on pense que ces usines vont fermer, qu'on nous trouve un "bain de sang social" chaque année, des gens continuent à s'y investir tant (mentalement, physiquement, émotionellement). Pourquoi est-ce que ça reste un horizon indépassable pour certains ? Pour ce que je peux en juger personnellement : une forme de tradition familiale et locale forte. Une croyance en l'impossible destruction totale de cet outil de travail. L'environnement familial peut se comprendre aisément dans les milieux ouvriers. Mais l’impossibilité de destruction de cet outil ? Hint : il ne se passe pas un souci dans ces usines sans que les élus PS (et autres, mais surtout PS) ne ratent l'occasion de dire à quel point l'Etat peut sauver ces outils et que ces industries seraient parfaitement viable sans l'appétit pognonesque de Mittal (aujourd'hui, Arcelor avant, d'autres encore plus en avant dans le temps). Les syndicats et les élus PS entretiennent un culte autour de ces usines à Liège et laissent volontairement courir l'idée que c'est possible de les maintenir et de les faire fleurir. Le seul problème, pour eux, c'est que Mittal veut les fermer pour gagner plus d'argent. Les gens comme cet ouvrier qui bossent depuis leurs 14 ans et qui n'ont à peine que leur diplome de primaire croient ça. Ca leur parait bien plus plausible que n'importe quel autre discours, face aux millions de bénefices que génère Mittal chaque année. Ces élus sont les vrais responsables de ces drames.
  12. Ha, ça me fait penser que j'ai une virée champignon ce samedi, sauf si il continue de pleuvoir à mort, ce qui aura sans doute tout pourri (j'irai quand meme, pour la balade). LA chasse, j'ai encore jamais essayé, j'ai très envie mais dans le meme temps, [lopette]je ne suis pas sur que je suis pret à tuer un animal juste "comme ça", sans crever de faim.[/lopettes] Les boucheries hallal, j'en suis client, c'est souvent hyper bon marché en plus, mais mon souci est que je raffole du hachis mélange porc/boeuf à 50/50, donc par définition, je suis obligé d'aller aussi ailleurs Le réseau gris alcool et tabac, ça m'interesse.
  13. Moi aussi je suis fan de mon caddie à roulette, même pour le supermarché (vu que j'y vais à pied) Truc que j'ai remarqué ici en rentrant à Bruxelles : les marchés sont au moins aussi cher que les supermarchés. J'ai calculé, je n'ai pas d'avantages à aller au marché, sauf pour des produits introuvables dans un Carrefour ou autre Match. Enfin, je n'ai pas fait le tour des marchés non plus. En France, c'était un réel avantage financier que d'aller au marché pour les légumes.
  14. Je viens d'avoir une vision de Freejazz avec un panier sous le bras, arpentant les rues parisiennes vers son AMAP locale pour y acheter ses produits en vente directe. Je suis tout chose.
  15. Vous négligez le coup du capital ! http://www.humanite.fr/social-eco/leur-fait-un-dessin-le-cout-du-capital-550796 http://www.humanite.fr/social-eco/conference-le-cout-du-capital-par-les-economistes-551008
  16. Oui, je reconnais que j'ai été un peu simpliste et rapide en disant au début que l'esclavage nécessitait un Etat. D'abord, je ne pensais pas que ça finirait en mini débat et surtout, je pensais qu'on pouvait basher gratuitement l'Etat en ces lieux, mais visiblement non Dans un sens, c'est mieux comme ça.
  17. Tu devrais apprécier cet article : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hom_0439-4216_1998_num_38_145_370415
  18. Oui, je viens d'aller voir. C'est vrai qu'Armor Lux fait (très) bien son taf, mais ca reste le double du prix d'un Caban "pro" issu du monde marin et/ou militaire.
  19. Abolition n'est pas disparition, mais là ou il existe encore, il est discret, caché et officiellement combattu (officiellement, dans les faits, les pouvoirs locaux s'en accommodent très bien pour diverses raisons). Ce n'est en rien un système esclavagiste. Le Niger contemporain est un cas d'école.
  20. C'est vrai que la première fois que j'ai mis les pieds à Plan de Campagne, près de Marseille, j'ai halluciné, totalement halluciné. Des zones pareils n'existent pas vraiment en Belgique. Y a bien des zones commerciales type Cora ou des zones industrielles, mais sans commune mesure avec ce que j'ai pu voir en France.
  21. C'est le double du prix d'un US Marine pour 50% de polymachin...faut arrêter.
  22. Personne n'affirme que sans Etat, il n'y aurait pas d'esclavage. Mais l'esclavage comme système complexe, organisé, paramétré, ... demande l'intervention d'un Etat, ou minimum d'une forme de gouvernement. Bien sur, rien ne t'empeche, encore une fois, d'aller capturer ton voisin et en faire ton esclave, mais si tu veux que ça dure, il faut au minimum que l'Etat, ou la société à laquelle tu appartiens, pose un cadre juridique minimum l'autorisant. Il existe par exemple dans de nombreuses sociétés sans Etat, qu'on appelle société lignagère. Mes ces sociétés ont un mode de fonctionnement, un mode de fonctionnement politique, une sorte de gouvernement sans Etat. Par contre, si je veux etre plus précis, il est plus juste de dire qu'avec l'avènement de l'Etat, l'esclavage change de forme et de nature, c'est ce que je disais à demi mot en notant plus haut que les Etats d'Afrique de l'Ouest précoloniaux se sont structurer conjointement avec l'explosion du commerce triangulaire. A la meme époque, l'esclavage change de nature. Auparavant, les Etat africains (Etat au sens large : centralisé ou sous forme de gouvernement lignagé) pratiquaient des guerres et ramenaient des esclavages, ces esclaves étaient principalement ramenés au sein de familles, on leur donnait une nouvelle identité. Il n'était chosifié au sens strict (ce qui ne siginifie pas pour autant que leur condition était plus enviable, comme c'est parfois sous entendu). Le commerce triangulaire chosifie littéralement ces esclaves en en faisant des marchandises achetable, revendable, ... ce qu'ils n'étaient pas avant, puisque dans la plupart des cas ils devenaient des cousins (ou peu s'en faut). En échange d'esclaves, l'Etat africain recevaient des armes (entre autre), il pouvait attaquer ses voisins (qui eux aussi, recevaient des armes), ...d'ou la restructuration des Etats africains. Non, justement. L'esclave comme propriété est (désolé de dire ce qui va arriver, ce n'est pas du troll) la vision marxiste de l'esclavage, définie notamment par Meillassoux. Or, l'étude des systèmes esclavagistes montrent justement que si on s'arrête là, on rate une partie des victimes. En Afrique, les esclaves ne sont devenu des propriétés stricto sens (au sens de "res" en droit romain) qu'avec l'arrivée du commerce triangulaire. Avant, ils étaient capturés et réintégrés dans les lignages vainqueurs. Ils n'étaient la propriété de personnes, n'étaient pas vendable ou échangeables. C'est pour ça que c'est plus intéressant de voir les esclaves comme étant une catégorie juridique qu'une donnée économique. Non, bien sur, mon propos est volontairement simpliste, je ne viens pas faire une dissert. Les gouvernements locaux avaient un poids. Mais la traite triangulaire c'est une histoire de crony capitalisme avant l'heure, comme l'était les colonies à chartes d'ailleurs.
  23. Ah, marrant. Je ne sais pas trop pourquoi, je trouve ça très bien, mon côté romantique peut-être. Le même qui me pousse à acheter mes denrées italiennes (parmezan, oranccini, pecorino, jambon, mozza, ...) chez un traiteur/vendeur au marché italien.
  24. C'est justement parce qu'il dit des trucs choquants, sinon tout le monde s'en foutrais, évidement.
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