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Gidmoz

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Tout ce qui a été posté par Gidmoz

  1. Le mot "Droit" désigne plusieurs concepts différents ayant un vague lien de parenté entre eux. Un prof de Droit parlant d'un certain système de Droit cohérent peut valablement affirmer, dans le contexte de son discours, que telle disposition autoritaire n'est pas du "droit". Le droit de niveau zéro est le droit d'agir puisque ma force physique me le permet Le droit de niveau dix serait un droit qui n'aurait aucune incohérence logique, alors qu'il s'applique uniformément à tous, quel que soit son pays. Entre zéro et dix, il y aurait un travail de classification des divers utilisation du mot "droit".
  2. Bonne formule! On entend tout le monde parler de "juste", d' "injuste" et de "justice". Mais peu sont conscients que la Justice est fondée sur le Droit. Sur un système de Droit qui a une certaine cohérence intellectuelle.Pour la plupart des gens, leur "droit naturel" à eux, c'est leur ressenti envers telle personne. C'est leur jalousie, leur envie qui fonde leur sens de la Justice. C'est une "justice" sans aucune cohérence puisqu'elle est limitée à leur sentiment envers telle personne. Pour eux leur sentiment est naturel, donc il est vrai. Ils ne font pas l'effort intellectuel de pousser plus loin leurs raisonnement juridique. Et, in fine, il ne reste souvent que le fantasme pour fonder une sorte de faux "droit naturel", vu et ressentit par un individu sans culture juridique. Et oui, la violence fantasmée serait peut-être le véritable fondement de toute violence.
  3. 50 scientifiques de la NASA dénoncent l'escroquerie climatique http://resistance71.wordpress.com/2012/04/12/escroquerie-du-changement-climatique-anthropique-50-scientifiques-et-astronautes-de-la-nasa-et-du-giss-demandent-larret-du-soutien-du-dogme-par-la-nasa
  4. Cet article de propagande est un exemple de plus de l'ignominie et de la mauvaise foi des réchauffistes. L'auteur ose dire que le débat réchauffiste n'existerait pas! J'avais visionné et entendu les propos d'un débat à l'académie des sciences sur le réchauffisme. Eh oui, un débat, un vrai débat! Devant d'autres scientifiques, les scientifiques réchauffistes redoublaient de précautions oratoires en disant, avant chaque phrase, toute l'étendue de leur incertitude. Les autres propagandistes réchauffistes n'ont rien à faire des incertitudes de ces scientifiques réchauffistes. C'est une farce honteuse! Le GIEC procède par différence numériques sur certaines causes connues. Or cette différence est supérieure à la marge d'erreur. Pourtant d'autres causes sont suggérées pour expliquer les phénomènes observés. De plus chaque argument du GIEC a été réfuté. La propagande joue sur la crainte et sur l'émotion de pacotille. On flatte les Etats en leur donnant sur un plateau un nouveau pouvoir arbitraire. Les Etats et les étatistes sont ravis. Le refus de l'Etat de donner de l'argent aux opposants aux chercheurs non réchauffistes est un scandale ordinaire. Est-ce honteux que des chercheurs vivent de donations? Non. Au contraire, cela montre l'abnégation des donateurs et le courage des chercheurs. Alors que tous les autres chercheurs vivent de l'argent volé par l'Etat. Le vol est l'obtention d'un bien sans l'accord du propriétaire. L’impôt est donc du vol, puisque obtenu sans l'accord d'aucun contribuable. L'immoralité de cette affaire du réchauffisme est du même tonneau que les mensonges institutionnels nécessaires à la survie de tout Etat. Prétendre que le débat réchauffiste n'existerait pas est aussi navrant que ces théories économiques bidons, réfutées depuis des dizaines d'années. Ainsi, Sarkozy a dépensé 500 milliards pour rien. Il a appliqué une politique keynésienne de relance. Or on sait, de science certaine, qu'une telle dépense ne peut pas créer un euro de richesse dans un pays. Elle est nécessairement une perte sèche.
  5. Je pense que bitcoin est un enfumage réussi. http://gidmoz.wordpress.com/2012/02/04/bitcoin-un-enfumage-reussi
  6. Gidmoz

    Légitimité de l'actionnariat

    Votre question est, amha, d'abord juridique. Ma réponse est juridique. Une société commerciale est un contrat entre plusieurs actionnaires. Et c'est juridiquement rien d'autre qu'un contrat. Ce contrat est appelé "les statuts" de la société. Ces statuts stipulent que l'actionnaire est le seul propriétaire de l'entreprise. Il n'y en a pas d'autre. Le directeur est mandaté par chaque actionnaire. On dit alors que le directeur est le "mandataire social". L'actionnaire agit par le bras du directeur. Le salarié est un des mandataires du directeur, donc un sous-mandataire de l'actionnaire. Ainsi, l'actionnaire agit par le bras du directeur et le directeur agit par le bras du salarié. A tout instant, c'est bien l'actionnaire qui agit, c'est l'actionnaire qui produit. Chaque actionnaire, sans exception, a nommé le directeur. Chaque action d'un salarié de la société est juridiquement l'acte de l'actionnaire. Non, l'actionnaire n'est pas un parasite. Bien au contraire, juridiquement, il est le seul à agir. L'actionnaire est le seul à produire dans la société. Non, ni le directeur, ni le salarié ne produit de service ni de marchandise. Eux ne sont que des mandataires de l'actionnaire. Ils exécutent un mandat confié directement ou indirectement par l'actionnaire. Leur mandat consiste à exécuter un certain travail. Ainsi, l'actionnaire est le seul à produire vraiment. C'est aussi le seul à être propriétaire de la production. C'est leur seul propriétaire des profits. L'actionnaire est aussi le seul responsable sur ses biens de tout ce que fait l'entreprise et de tout ce que fait chaque salarié. Lorsque les statuts stipulent une responsabilité limitée, ses biens ne sont engagés qu'en partie.
  7. Je vous félicite sincèrement d'apporter uniquement des vrais arguments sérieux au débat climatique. Vos interventions sur liberaux.org sont précieuses. Vous faites partie d'une infime minorité de gens qui aimez et avancez des arguments sérieux. Lorsque je cherche par google des vrais arguments sur google, je ne trouve presque que de la propagande alarmiste. Je doute qu'il existe plus de 1% de réchauffistes sérieux. dont vous faites partie. Mais les réchauffistes comme vous sont une infime minorité. Ainsi, aucun politicien ne donne d'argument scientifique ni économique à ses actions. On entend seulement une religion réchauffiste qui gagne du terrain. La question du réchauffisme est bien plus la propagande que le débat scientifique lui-même. Cette propagande réchauffiste omet les questions scientifiques en prétendant que le débat scientifique n'existerait plus. Cette propagande réchauffiste omet aussi le débat économique, en prétendant qu'il n'existerait qu'une seule voie d'action pour les Etats. Je n'ai pas lu d'étude le coût des inondations si les Etats ne font rien contre le réchauffement. Or cette question économique est un préalable avant toute action politique. On nous parle seulement de catastrophe sans vouloir en évaluer le coût. Même vous-même Dniz. Les Etats sont dans l'irrationalité pure pour le réchauffisme. On savait que les Etats étaient irrationnels pour toutes ses autres décisions. Un Etat est encore plus irrationnel en ce qui concerne son action réchauffiste.
  8. Mon raisonnement est "ceteris paribus", c'est à dire "toutes choses égales par ailleurs". C'est un exercice de la pensée et non une règle pragmatique. Il faut découvrir ce processus parmi d'autres qui le contrarient. Vous dites que la banque serait satisfaites de prêter un milliard d'euro à chacun. C'est évidement inexact. Aucune banque prêtera à un individu incapable de rembourser.
  9. a. Je suppose que des économistes ont déjà étudié longuement comment se propage une augmentation de prix dans l'économie. On comprend ce qui se passe sans trouver les mots pour décrire ce processus de capillarité de la propagation de la hausse des prix. b. La masse monétaire créée et prêtée contribue à une augmentation de la demande. Un fournisseur, en produisant une marchandise d'égale valeur, contribue à une augmentation de l'offre. Et cette augmentation de l'offre compense parfaitement l'augmentation de la demande. Du moins, mon intuition est que ce processus se produit sur la moyenne des produits vendus. Je n'ai pas réussi à le démontrer. c. Le prêt bancaire induit une contribution à la hausse des prix. Puis au moment du remboursement, la production supplémentaire induit une baisse des prix. C'est mon idée centrale. La baisse des prix est supérieure à la hausse des prix initiale. C'est mon autre postulat. Encore une fois, je pense qu'il est exact. Mais je ne peux pas le démontrer. d. Je suis bien d'accord avec votre objection sur l' "endettement productif". Une raison pour laquelle je ne peux pas démontrer mes intuitions est qu'une partie des achats n'induit aucune production de marchandise. Il ne peut pas exister une certaine proportion fixe des emprunts visant la production et des emprunts visant la consommation. Il faut trouver une autre voie de démonstration. Je suis convaincu que cette voie existe. e. L'inflation des prix est un processus de hausse générale des prix. Si les banques prêtent sous un certain seuil, la production qui n'exige pas de délai de production est immédiatement stimulée. Et cette augmentation de la masse monétaire induit une inflation vite absorbée par une augmentation de la production. C'est un coup de fouet à la production immédiate. Mais je ne vois pas bien ce qu'il advient de la production qui exige un long délai de production. f. J'ai encore une autre intuition, tout aussi indémontrable que les précédentes, qui est que les dépenses de l’Etat ne permettent pas de produire davantage de marchandises. Elles induisent donc de l'inflation des prix. J'ajoute que sans Etat, les prix baisseraient de 2% chaque année. C'est donc uniquement les dépenses stériles de l’Etat qui induisent l'inflation.
  10. Tout échange volontaire crée de la valeur pour les deux co-échangeurs. Un prêt bancaire est un simple échange de créance entre une banque et un emprunteur. La banque devient propriétaire d'une créance sur l'emprunteur. L'emprunteur devient propriétaire de billets de banque. Chaque billet de banque, ou chaque unité monétaire, est une créance sur la banque émettrice. Le banquier augmente ainsi sa richesse. L'emprunteur augmente ainsi sa richesse. Cette double création de richesse a lieu au moment même du prêt bancaire. Ainsi, le bien-être de l'emprunteur s'analyse comme une création de richesse. Votre argument de la comptabilité ne tient pas. La comptabilité est un enregistrement de transactions de ventes et d'achats. De plus, cet enregistrement est très approximatif puisqu'il traduit en chiffres des valeurs qui, le plus souvent, ne sont pas des nombres. L'utilité de la comptabilité est pour les actionnaires et pour le fisc. Elle permet de déterminer un résultat distribuable. La comptabilité est un moyen absurde d'analyse économique d'une transaction. Puisque c'est l'acte de gestion qui donne du sens à l'écriture comptable. Et non pas l'inverse. La question des réserves fractionnaires est différente de celle de l'étalon de valeur de la monnaie. Une monnaie légale est un bien dont la valeur provient de la contrainte exercée par l’Etat. C'est la contrainte du cours forcé, du cours légal. L’Etat choisit arbitrairement ce qui donnera de la valeur à la monnaie. Pour la monnaie actuelle, ce qui lui donne de la valeur, c'est le seul jeu de l'offre et de la demande de monnaies et des marchandises échangées. L’Etat crée une rareté artificielle de la monnaie afin de lui donner une valeur. Avant 1971, les monnaies étaient des bien hybrides. Non convertibles sauf entre Etats. Monnaie étatique pure à l'intérieur du pays. Et monnaie garantie sur l'or entre Etats. N'épiloguons pas trop longtemps sur cette incohérence logique.
  11. @asthenik 1. L'augmentation de la masse monétaire ne conduit pas à la hausse des prix. C'est l'augmentation de la demande qui conduit à la hausse des prix. Certes, dans de nombreux cas, la demande de monnaie est destiné à acheter des marchandises. Ces demandes d'achats augmentent la Demande agrégée, donc contribuent à l'augmentation des prix. Mais il n'existe pas de lien direct entre l'augmentation de la masse monétaire et la hausse des prix. Ce point est essentiel pour l'analyse de l'inflation. 2. Oui, cette hausse des prix se transmet par capillarité. La demande initiale de l'emprunteur est une information donnée au vendeur. Cette information contribue à la décision du vendeur de produire plus. Le vendeur achète alors davantage de travail et de matières afin de produire plus. Le vendeur en achetant davantage donne un signal à ses fournisseurs de produire davantage. La hausse des prix se transmet d’acheteur à vendeur dans les diverses activités économiques. 3. Je ne crois pas que cette contribution initiale à la hausse des prix décroisse avec cette capillarité. Elle est seulement répartie autrement parmi des fournisseurs des fournisseurs. Le cycle des marchandises décrit dans la "loi de Say" permet de comprendre pourquoi il n'existe pas, amha, de "décroissance" liée à la capillarité. 4. Nous sommes d'accord sur le fait que la valeur de la monnaie actuelle dépend de sa capacité d'achat dans la zone monétaire, dans le pays. 5. Un emprunt augmente la richesse de l'emprunteur. La raison, incontestable, est que tout échange volontaire enrichit les deux co-échangeurs. Cet enrichissement est immédiat au moment même du prêt bancaire accordé. La nature de l'enrichissement de l'emprunteur réside ici dans sa nouvelle capacité à pouvoir accomplir ses projets par ses achats. 6. Grâce à son emprunt, tel emprunteur produira davantage, tel autre emprunteur consommera davantage. Celui produit davantage contribuera à l'offre globale, contribuera à la baisse des prix, du moins après un certain délai de production. Ces deux emprunteurs contribuent dans un premier temps à la hausse des prix. Dans un deuxième temps, le producteur contribue à l'offre, donc à la baisse des prix. 7. J'ai le sentiment que la contribution des producteurs à la baisse des prix est toujours supérieure à la hausse des prix initiale des achats des emprunteurs. Je n'ai pas trouvé le moyen de le prouver rationnellement. Néanmoins, on constate que les prix réels baissent de 2% par an. Ce qui conforterait mon hypothèse. 8. La création monétaire correspond à des capacités de produire des services ou des marchandises. C'est ce que vous appelez ici des "moyens productifs". La valeur de la monnaie étatique est fondée sur cette capacité à vendre et à produire dans le pays. Les experts de la Banque Centrale connaissent suffisamment bien cette capacité à produire. Ainsi la création monétaire n'est limitée à cette capacité de production. Si les experts ne se trompent pas dans leurs prévision, la demande contribue à une hausse des prix. Et l'offre contribue simultanément à une baisse des prix de même amplitude. 9. Si ces experts se trompent, la création monétaire est supérieure à la capacité de production. Il s'ensuit une demande de marchandises sans offre suffisante. Cette demande insatisfaite augmente les prix alors que la production ne suit pas immédiatement. Mais cette hausse des prix est un signal de possibilité de profit supérieur pour les producteurs. Après un certain délai de production, ces producteurs produisent une offre qui réduit les prix. 10. Vous évoquez le taux d’intérêt. Le taux d’intérêt est le prix du service vendu par la banque à l'emprunteur. Cette vente de service ne produit pas plus d'inflation que la vente d'une autre service de nature différente. 11. Vous évoquez le système de réserves fractionnaires. Ce concept de réserve, a fortiori fractionnaire, est étranger à la monnaie étatique actuelle. Il convient, amha, d'éviter d'utiliser ce concept pour les monnaies actuelles. La valeur de la monnaie actuelle provient de l'interdiction légale des autres devises. Le niveau de la valeur de la monnaie actuelle provient uniquement d'un jeu d'offre et de demande. 12. Les réserves fractionnaires est un concept qui est réservé, amha, au free banking. Chaque unité monétaire émise, tel un billet de banque, est alors une promesse commerciale de la banque émettrice. Si une banque émet deux fois plus de billets de banque qu'elle possède d'or, on peut se poser la question des réserves fractionnaires. Un billet de banque est une promesse qui autorise la banque à avoir des réserves fractionnaires sous certaines conditions. Le principe des réserves fractionnaires est alors valide pour cette monnaie en free banking. Mais ce concept est, amha, hors sujet pour les monnaies étatiques actuelles.
  12. A l’extrême gauche aussi, on conteste le réchauffement climatique http://resistance71….edias-allemands
  13. J'ai démontré ci-dessus que le coût, pour chaque propriétaire, des phénomènes climatiques prévisibles sera nul. Le coût des tentatives de ralentir ce réchauffement climatique est donc 1000 fois supérieur au coût humain et économique de ce réchauffement. Il est donc criminel de prélever l’impôt pour le dépenser vainement. Cette réflexion sur les coûts est un préalable à toute considération politique de la science climatique.
  14. Au sommet de cette anthologie, il faudra mettre la fameuse vidéo du professeur Kuing Yamang. Elle fut un succès d'humour et de politique. Un journaliste y avait cru et en avait diffusé un extrait sur sa chaîne de TV.
  15. Vous semblez ne pas avoir lu ma démonstration. Relisez mon explication. Elle est logique pour un économiste. Mais elle peut sembler paradoxale pour celui qui ne raisonne pas en droit de propriété, c'est à dire pour le non-économiste. En effet, je démontre que nul propriétaire ne subira de préjudice si la date des risques de destructions sont suffisamment prévisibles. A fortiori, je démontre que nul ne subira de préjudice pour lui-même. Sauf celui qui aurait délibérément accepté ce risque en toute connaissance de cause. Dans un rapport officiel, l’état français considérait en 2006 que le cout des inondations climatique serait de 42 milliards d'euros au total (voir ma référence ci-dessus). Ce cout est largement sur-estimé. Le coût annuel est à diviser par 100. Mais quoique sur-estimé, ce coût est bien plus faible que les dépenses annuelles engagées par l’Etat français dans la lutte contre le réchauffement climatique. Pour les français, le coût total du réchauffement climatique sera largement inférieur aux dépenses totales de l'Etat. Il faut donc que l'Etat stoppe les dépenses sur le réchauffement climatique.
  16. Le dernier paragraphe de l'article que vous citez concerne les conséquences politiques et économiques du réchauffement climatique. Ces scientifiques, en parlant d'économie, sorte de leur domaine de compétence. En effet, leur conviction de l'action politique et économique est contestable. Pire, l'opinion qu'ils expriment sur les conséquences économiques est, amha, erronée. Cette erreur disqualifie la totalité de leur déclaration commune. Ainsi, je viens de démontrer ci-dessus que nul propriétaire de bien immobilier ne subira le coût d'une inondation climatique. Le préjudice subit par chacun sera nul. Mon raisonnement s'adapte facilement à tous les changements climatiques prévisibles. De plus, affirmer que, a priori, les Etats conduiraient plus sagement les peuples que l'initiative individuelle, est totalement infondée. Tous les exemples passés montrent, au contraire, que les Etats ont conduit leurs peuples vers des catastrophes, que les Etats choisissent invariablement les options les plus nuisibles pour le peuple. Pour cette raison-là, aussi, la déclaration de ces 38 scientifiques est disqualifiée.
  17. J'appelle "inflation" un processus d'augmentation générale des prix. Pour les besoins du discours, je confondrai la contribution à la hausse des prix et la hausse des prix elle-même. De même, je confondrai une contribution à la baisse des prix et la baisse des prix elle-même. Pour les besoins du raisonnement, j’exclue ici les causes d'inflation d'origine extérieure au pays. Je me limite donc aux causes purement internes au pays. Ma thèse est que l'emprunt privé conduit, en moyenne, à une baisse des prix. En effet, cet emprunt conduit à un accroissement de la production supérieur à la demande initiale. Les remarques qui suivent ne démontrent pas ma thèse, mais elles montrent que cette thèse est plausible. Pour les besoins du raisonnement, j’exclue ici les emprunts privés qui ne sont pas remboursés. Il induisent une perte sèche pour la banque prêteuse. La banque fait un profit annuel. Donc la banque sait maîtriser suffisamment le risque de perte sèche des emprunts non remboursés. Certains emprunts conduisent à une production marchande. Il conduisent donc à une baisse des prix très supérieure à la hausse des prix initiale au moment de l'achat. Certains emprunts ne conduisent à aucune production marchande. Ces emprunts-là induisent une demande sans aucune production correspondant. Ces emprunts-là induisent une hausse nette des prix. Un emprunt conduit à augmenter la richesse de l'emprunteur. Sinon, il ne le ferai pas. Un emprunt contribue donc à une hausse de la "richesse nationale". Ce concept de "richesse nationale" peut valablement être utilisé ici. Une partie des biens patrimoniaux sont vendus induisant alors une hausse de l'offre, donc une contribution à la baisse des prix.
  18. Une inondation non prévue, détruit, bien évidement. Votre exemple des inondations passées n'est donc pas pertinent. Mon raisonnement postule l'hypothèse qu'il est possible de prévoir la date future de l'inondation climatique dans 100 ans. Une autre de mes hypothèses est que chacun a le droit de vendre son bien immobilier sans interdiction ni tracasserie de l'Etat. Oui, je postule que le bien qui vaut 100000 euros se vendra encore 100000 euros lorsque les gens sauront qu'une inondation aura lieu dans 100 ans. Vous dites que le prix de vente serait plutôt de la moitié du prix. Et que donc, le propriétaire perdrait la moitié de la valeur de son bien immobilier. On peut débattre utilement de cette éventuelle moins-value de l'immobilier des terrains côtiers. Néanmoins, si on suppose que le prix est de zéro dans 100 ans, il est raisonnable de dire que le bien immobilier perd 1% par an de sa valeur initiale. Je fais donc l'hypothèse, raisonnable, que la "perte d'amortissement" serait de 1% annuel. Or la rentabilité d'un bien immobilier est de quelques 15% annuel de sa valeur. Le un pourcent de perte d'amortissement sera noyé dans la valeur d'usage du bien. Mais, c'est le marché qui décidera de cette éventuelle perte de valeur. Je fais le pari qu'aucune perte de valeur de l'immobilier ne sera pas observable si l'inondation est prévue avec 100 ans d'avance. Dans un rapport d'experts, je lis, à la page 73, que le coût des inondations climatiques seraient, pour la France de 42 milliards d'euros. http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/001-3.pdf L'erreur des experts est évidente et grossière. Ils ont évalué les biens à la valeur actuelle. Ils ont omis que chaque propriétaire peut vendre à un nouveau propriétaire qui rentabilisa le bien indépendamment avant l'échéance des 100 ans. Malgré cette erreur, ces experts calculent que le coût des inondations serait, en France, de 42 milliards d'euros, soit 420 millions d'euros par an. A mon avis, il faut diviser par 10 ou par 100 ce chiffre. Qu'importe! Le coût annuel de ces inondations climatique serait inférieur à quelques un pour 1000 du budget de l'Etat français. C'est à dire un chiffre négligeable pour un budget annuel de l'Etat. C'est à dire un chiffre bien inférieur aux coût actuel de la lutte prométhéenne française contre le réchauffement climatique. Enfin, vous me posez la question du coût des infrastructures qui seront englouties par l'inondation climatique. La valeur de ces infrastructures est nécessairement incluse dans la valeur des biens immobiliers. Lorsque toutes les maisons sont désertées, la valeur de ces infrastructures est nulle. Ces infrastructures n'ont de le valeur que pour les habitants qui y habitent effectivement. Sans aucun habitant, leur valeur est nulle. De plus ces infrastructures ne sont possédées par personne. Elles sont administrées par l'Etat. Leur inondation ne représente aucune perte pour l'Etat. Je vous ai montré que le coût des destructions côtières par les tempêtes venant de la mer sont évaluées valablement par cette même méthode. Le coût de leur destruction par tempête dans 100 ans est nul pour les mêmes raisons mais en décalant de quelques 100 mètres du littoral le seuil de destructions. Le secret de la nullité du coût du changement climatique est lié à la possibilité de vendre librement son bien, et que l'échéance de la destruction prévue est de l'ordre de 100 ans.
  19. Si "la hausse totale du niveau des océans n'est pas le problème principal", alors ce serait néanmoins une partie du problème total des destructions prévues du réchauffement climatique. En ce qui concerne les hausses du niveau des mers, mon raisonnement montre que personne ne subira de perte à cause de cette hausse totale. C'est un premier résultat utile. Puisque n'avez pas émis d'objection à mon raisonnement, cela signifie-t-il que vous n'en auriez pas? Vous me dites que le risque de tempête un peu forte détruira la maison du nouveau propriétaire avant 100 ans. Cela signifie-t-il qu'il existera, selon vous, un risque que les maisons situées à moins de 100 mètres du rivage soient détruites par une tempête venant de la mer? Auquel cas, mon raisonnement s'applique de manière identique, mais avec une distance de 100 mètres du rivage. Et alors, contrairement à ce que vous dites, le nouveau propriétaire ne subirait aucune destruction puisqu'il savait, lors de son achat, la date à laquelle sa jouissance de la maison cessera, et avec une forte probabilité. Ou bien cela signifie-t-il, selon vous, que toute maison sur Terre aurait le risque d’être également détruite par une tempête avant 100 ans? Dans un tel cas, les compagnies d'assurance incluront ce risque dans le coût des primes d'assurance.
  20. Si vous êtes un surhomme, je vous soumet le raisonnement suivant: Je possède une maison qui, pour moi, vaut 100000 euros. J’apprend qu’elle sera inondée dans 100 ans. Je la revend à un acheteur qui l’achète 100000 euros. Cet acheteur est indifférent à cette future inondation. Résultat: Je n’ai rien perdu. Mon acheteur ne perdra rien puisqu’il a acheté la jouissance de cette maison pendant 100 ans seulement. Ses héritiers ne perdront rien non plus puisqu’il savent qu’il ne possèdent cette jouissance que jusqu’à une date limite. Donc aucun propriétaire d’une maison, qui sera inondée dans 100 ans, ne subira de perte de son capital. Ni les propriétaires successifs de cette maison. Donc, aucune inondation climatique prévue à long terme ne causera de destruction pour aucun propriétaire. Contestez-vous mon raisonnement?
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