PJE

Quand on regarde leurs chiffres entre 2007 et 2012 c'est juste impressionant. J'ai pas regardé en détail mais ils ont du la jouer façon boucher dans les dépenses publiques. http://www.tradingeconomics.com/latvia/gdp-growth-annual

Jadis il aurait pu être directeur de l'ORTF c'est digne du cirage de pompe que l'on voit des documentaires de cette belle époque.

Quelques extraits du rapport allemand pour sortir de la crise écrit par le ministre de l'économie allemand Philipp Rösler qui est libéral. Encore une fois de plus les allemands ont raison…. http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/berlin-propose-ses-recettes-de-croissance-pour-l-europe-05-06-2012-2033886.php

Un petit éclairage sympa sur les méthodes de Plenel par des anciens du monde.

En France, on parle de gagnote quand le déficit réalisé est moins important que le déficit prévu…..c'est dire le niveau de nos champions en économie. Augmenter les taux d'imposition ne fait pas augmenter les recettes à moyen terme ils sont juste en train de se tirer une balle dans le pied.(cf courbe de Laffer)

On a vraiment une troupe de champion du monde. Cette phrase c'est digne de celle de Sarko et du chômage à 5% sur lequel il voulait être jugé à la fin de son mandat.

J'ai trouvé un défenseur de BHL…. c'est juste à mourir de rire…. http://leplus.nouvelobs.com/contribution/563830-on-n-est-pas-couche-pulvar-et-polony-vs-bhl-la-libye-c-etait-mieux-avant.html

La question qu'on peut aussi se poser est : qui a déjà plier Vladimir ?

La où ça vire au grand comique c'est quand la presse française titre "Hollande peut-il faire plier Poutine ?" La presse française n'essaye même pas de comprendre pourquoi Poutine dit de faire attention.

Hollande essaye de montrer ses muscles à Vladimir… Si j'ai bien compris Merkel est d'accord avec Poutine pour règler le conflit de manière politique et François veut la jouer à l'américaine en balancant des bombes et des soldats ? On est pas en train de passer pour des cons aux yeux du monde entier ? http://www.lefigaro.fr/international/2012/06/02/01003-20120602ARTFIG00001-syrie-dialogue-muscle-entre-hollande-et-poutine.php

D'accord avec toi sur l'Espagne car les montants en jeu sont monstrueux. De plus, le Portugal est lié à l'Espagne en raison de l'interdépendance de leur économie et créances bancaires donc si l'Espagne saute le Portugal saute….

La on est en train d'enterrer l'euro… Le silence des dirigeants européens est juste incroyable…

La Kroassance vu par Gaspard Proust. http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/gaspard-proust/gaspard-proust-en-attendant-kroassance-30-05-2012-1466756_562.php

Il faut toujours regarder les taux en valeur absolue et en valeur relative (par rapport à la référence de la catégorie). La France n'a jamais emprunté à des taux aussi bas mais l'écart a jamais été aussi élevé avec l'Allemagne (depuis la création de la zone euro). Je te rapelle que la France a un secteur bancaire énorme (les bilans des banques françaises sont énormes) et que Paris fait partie des grandes places financières dans le domaine de la gestion d'actifs. Quand les gens prêtent à l'Allemagne à 0% ils perdent de l'argent à cause de l'inflation mais font le pari qu'en cas d'explosion de la zone euro il vaut mieux avoir des deutsch marks.

Ce qui serait vraiment démocratique serait à mes yeux d'organiser un réferundum dans la zone euro et de demander à tous les citoyens si ils veulent payer pour la Grèce. Moi je voterai non sans hésiter une seule seconde. Les Grecs ont fait n'importe quoi et en plus de payer pour eux on est obligé de pleurer sur leur sort ? [mode chacal on] Si on nous laissait notre argent plutôt que de le filer aux grecs on pourrait profiter des opportunités d'investissement en Grèce grâce aux faillites d'entreprises et aux saisies et à la dévaluation de la nouvelle monnaie grecque. [mode chacal off]

Pendant ce temps là, l'Allemagne prépare des solutions libérales pour sauver l'Europe. J'ai envie de voir les réactions françaises aux idées de Merkel. Mon petit doigt me dit que ça va barder… http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120525trib000700359/angela-merkel-preparerait-un-plan-en-six-points-pour-soutenir-la-croissance.html

Apparament d'après ce que j'ai pu lire, ce sont les banques françaises qui achètent massivement de la dette française ces dernier temps et cela me paraît logique car leurs bilans en sont gavés. Si les taux français augmentent fortement leurs bilans se dégraderaient et elles seraient obligées de passer des provisions. Comme elle n'achètent plus de dettes de pays périphériques et que les dettes du nord ne rapportent rien (cf émission allemende à 0%) elles ont intérêts à défendre la dette française. Grâce à la liquidité de la BCE et à leurs filiales de gestion d'actifs elles sont équipées pour soutenir la dette française.

Interview très intéressante de Jens Weidmann patron de la Bundesbank http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/05/25/jens-weidmann-croire-que-les-eurobonds-resoudront-la-crise-est-une-illusion_1707264_3234.html

Tout comme le ministère du droit des femmes de Vallaud Belkacem…

Montebourg qui prône la démondialisation….. ça sent bon le protectionnisme…..

Je l'avais dit dans le topic sur la présidentielle : on aurait du voter Merkel. Je prépare le pop corn pour le 1er match Hollande / Merkel le 16 mai je crois. Je souhaite une victoire par KO. Quand on a pas le portefeuille à la hauteur de ses ambitions on ferme sa gueule (sauf en France).

Ca fait 40 ans que l'on est drogué à la dette publique donc si l'on coupe la perfusion de manière brutale j'ai tendance à penser que l'on est mort car je ne connais pas de solution si on entre en dépression. Je pense que c'est un vrai travail de précision où il faut cibler de manière précise les gaspillages qui pénaliseront le moins la croissance. Je me dis que l'essentiel c'est d'inverser la dynamique d'évolution des dépenses dans un premier temps puis tenir le cap de la baisse de dépense. La Grèce a déjà fait défaut car les prêteurs privés ont accepté une perte de 75% de leurs titres. Une sortie de la Grèce de la zone euro peut nous coûter plus cher qu'un maintien dans la zone euro de la Grèce. D'où cette volonté de garder les grecs contre vent et marée.

Il y a de très forte chance que l'on entre en récession même si l'on ne fait aucune réforme car nos voisins et partenaires commerciaux européens sont en récession pour certains. Le raisonnement keynésien consiste à dire qu'il faut maintenir le niveau dépense publique à ce niveau car sinon le niveau d'activité va s'effondrer (ex : Bernard Maris). Le raisonnement ricardien consiste à dire que la dépense privé va se substituer à la dépense publique mais que l'on va connaître une période ralentissement en attendant que la dépense privée augmente (ex : Jean-Marc Daniel et Marc Fiorentino). Parfois il vaut mieux une bonne récession (à condition de faire les réformes structurelles) que d'utiliser des stabilisateurs sociaux. Le meilleur exemple c'est de regarder l'évolution des PIB allemand et français sur la période 2008-2011. Pour ne pas être capable de réduire une dépense publique de 1200 milliard d'euro, il faut être soit malhonnête soit incompétent. Dans les 2 cas c'est grave. L'action de la BCE est déjà aujourd'hui illégale car elle n'avait pas le droit de racheter des dettes périphériques. Hollande veut la transformer en FED bis…. donc oui ça peut produire de l'inflation à terme et c'est d'ailleurs ce que souhaite une partie de la classe politique qui ne veut pas l'avouer. "Euthanasier le rentier" Keynes

Delamarche persiste et signe depuis 2 ans à expliquer que l'on court à la catastrophe car les solutions mises en place depuis 2008 ne sont pas les bonnes (Sauvetage des banques, plan de relance et Grèce). Les journalistes s'étaient payé sa tête quand il annonçait en 2010 que l'on ne prêtait pas de l'argent à la Grèce mais que l'on était en train de faire des dons car ils ne rembourseraient pas. Delamarche est souvent très pessimiste sur la suite des évènements dans la zone euro. Je partage l'avis de Delamarche sur les solutions : on ne doit pas ajouter de la dette pour sortir d'une crise de la dette. Pour moi les solutions c'est d'éliminer les dépenses non productives (collectivités locales et subventions à la con) et libéraliser le marché de l'emploi et la protection sociale (fin du monopole de la sécurité sociale). La réforme des statuts de la BCE = permettre à la BCE de faire tourner la planche à billet pour faire baisser le niveau de l'euro et financer directement les états = grosse connerie. Delamarche me fait parfois penser à Rick Santelli le journaliste de CNBC (qui a lancé l'initiative du Tea Party au USA ).