Neuron

Le dernier billet de Samuel porte sur Macron : http://authueil.fr/post/2017/07/16/Macron-et-le-retour-du-politique il rappelle ni plus ni moins, qu'il est à sa place.

Tu dois avoir raison.

Pour le 14 juillet, pleins de vidéos ont été faites. C'est pas mal.

Voici la réponse : Des Leopard-2 turcs en Syrie. Certes, ce sont des standards A4 mais... Du coups, le futur char turc Altaÿ aura un kit spécial (dit AHT) pour son emploi en guerre insurrectionnelle : A droite, il a un blindage optimisé contre les missiles et roquettes, un kit de brouillage et d'observation peri métrique..., lame dozer...

Réponse : oui. Au sein des véhicules de combat, le char est celui qui porte la plus grande puissance de feu. À cause de cela, il est le plus blindé car puisqu'il est agressif, il va de prendre de coups. Puisqu'il est le plus blindé des véhicules de la flotte, c'est le plus lourd. Il a donc un train de roulement et un moteur à même de porter une masse élevé. Une conséquence est son coût. Le char n'est pas forcément déployé pour deux raisons : - son coût ; - ses effets sur le réseau routier du pays. En revanche, il y a des scenarii où il est nécessaire. C'est le besoin de percer des défenses denses ou de détruire une formation blindée ennemie. L'armée qui supprimera ses chars aura une perte immédiate de capacité (C'est le cas belge). Les canadiens, comme les australiens annonçaient vouloir s'en séparer. C'est l'Afghanistan qui leur a fait changer d'idée. En 2004, il y a eu en Côte d'Ivoir une alerte chars. La France était prête à y envoyer des Leclerc car le renseignement militaire voyait des chars étrangers prêts à franchir la frontière pour participer à la guerre civile. Le char est donc ici un signal diplomatique fort. Pour ton armée, quand tu as un train de roulement pour porter 65t en tout terrain, tu peux décliner tout une gamme de véhicules dont la masse optimale peut atteindre cette limite (dépanneurs, engins du génie, lanceurs de ponts...). Les belges n'ont plus rien ici. En perdant leurs dernier régiment de chars, ils ont abandonné tous leurs ponts tactiques pour franchire des rivières ou obstacle, leur blindés du génie pour aménager le terrain ouvrir des itinéraires.

Oui. C'est le risque. Parler de baisse de la pression fiscale sans évoquer les baisses de la dépense publique est toujours un mauvais signe.

Je suis Neuron et j'approuve ce message.

J'en suis a me demander si tous ces commentaires sur Macron ne sont tout simplement pas le signe d'une rupture franche et nette. Celle de la médiocrité passée (depuis 95 au moins) avec enfin un président qui assume son rang. Macron assure ses fonctions, ni plus, ni moins. Ce truisme est tel qu'il désoriente les commentateurs qui ont oubliés ce qu'est un président. C'est pour cela que l'on a ce déversement d'âneries jupitériennes, d'autoritarisme qui ne font rien de moins que de donner des points d'appuis aux melenchonistes. Ce que je reproche à Macron, c'est des fautes de forme dans certaines interventions. Mais cela ne prête pas à conséquence. La vrai menace (hors idées étatistes du personnage), c'est la position de sa femme. Ce qui remonte en privée de chez Rotschild c'est que s'il est brillant et compétent, il ne fait rien sans l'avis de madame. Et ça, ce n'est pas possible. Le corps électoral a désigné un président et non un couple. Je suis alors résolument opposé à son idée de donner une fonction à madame.

En effet, cette "foi" pose problème.

Les peintures militaires ont certaines propriétés : - elles résistent à l'abrasion car les véhicules se frottent aux arbres ; - le camouflage travaille dans le visible et les infra-rouge ; - les surfaces doivent rester décontaminables après attaque chimique. Et dans le coût, il y a le passage en atelier peinture. C'est lent (pour que ce soit bien fait) et donc cher.

Un rapport d'experts internationaux sur la SNCF est sorti : http://www.lefigaro.fr/societes/2017/07/15/20005-20170715ARTFIG00049-la-sncf-doit-encore-faire-des-efforts-en-termes-de-ponctualite.php Cette entreprise que le monde nous envie.

Ça se fixe par panneaux velcro. Pour la dotation, je n'en sais rien. Si c'est très utile, le problème reste toujours le même : le budget. Il y a un lot desert pour les Leclerc mais je ne sais pas combien. Sans compter que la version achetée ne couvre pas tout le char mais une partie. La Suisse a plus de chars et de canon d'artillerie que la France.

Hulot précise sa pensée http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/07/15/97001-20170715FILWWW00155-nucleaire-hulot-veut-remettre-les-choses-a-plat.php le point inquiétant c'est "donner un avantage compétitif aux énergies renouvelables".

Le système le plus adaptable que je connaisse fut le MERDC américain. 4 tons : 2 couvrant 35% de la surface chacun; 2 couvrant 15%. en changeant 2 couleurs sur le teintié disponible, il y a pleins de combinaisons pour suivre les saisons et les régions climatiques. Mais ce fut trop cher. Il faut savoir que plusieurs pays abandonnent les camouflages pour être en couleur unie (Canada, Norvège, Belgique...). Avoir deux lots de couleurs pose problème : la moitié du parc sera inutilisable à chaque projection. En France, il reste moins de 250 chars. Si la moitié est verte, l'autre sable, rajoutes à cela le taux d'indisponibilité et c'est l'horreur pour mobiliser 40 chars. En revanche, si tu as une couleur universelle, tu n'as plus à réfléchir. Tu as une contrainte de moins. Il faut savoir que même l'US Army envoie des chars sable en Europe ou en Corée du Sud. Ils n'arrivent pas à optimiser ce point. L'avenir (le présent en fait), c'est l'emploi de peau amovible. Celles-ci sont des kits de furtivité qui effondrent la signature visuelle mais aussi thermique et radar. Ces peaux ont un avantage énorme en plus d'être stockable longtemps. Elles limitent l'effet du soleil sur le véhicule. La température en désert/brousse est moindre avec que sans. Cela protège l'électronique du véhicule et les hommes qui souffrent moins.

Non, non. Ça marche. Les résultats sont bons. Pour rappel, les camouflages de véhicules sont travaillés pour des distances supérieurs à 400m.

En théorie, oui. Le problème est que cela coûte très cher. Ne pas le faire est une source d'économie. Et s'il est dangereux d'avoir un véhicule avec du vert et du noir dans un désert, l'excuse est de dire qu'en face ils ne sont pas "si dangereux que ça."

Il s'agit du 3 tons OTAN, standardisé il y a 30 ans au moins. C'était prévu pour l'Europe. L'armée de Terre travaille sur un camouflage universel dont l'efficacité moyenne sera suffisante pour ne pas avoir à repeindre les véhicules selon leur lieu de déploiement (peinture que l'on ne fait de toute façon pas.) Voici le Leclerc Terminateur :

Il y a des pénuries qui fleurent bon le libéralisme ? http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/07/14/97001-20170714FILWWW00061-legion-d-honneur-macron-opte-pour-une-promotion-resserree.php

Ce jour, le monde a découvert le Griffon : https://www.challenges.fr/entreprise/defense/le-blinde-griffon-surprise-du-chef-du-defile-du-14-juillet_487107

Il aurait fallu plein de liborgiens s'inscrivant à En Marche. Avec 15 députés, on forme un groupe....

Voici le point de la soirée : http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/emmanuel-macron-met-bourre-pif-chef-d-etat-major-armees-130994

Les Armées ont plusieurs caractéristiques : - c'est le ministère le plus capitalistique. Il finance l'étude, l'achat, l'entretien de ses infrastructures, de ses matériels. - 100% de ses ressources proviennent du budget du ministère (Grande différence avec l'EdNat, les camions des pompiers, la Culture.). - un programme militaire, c'est 60 ans de planification. Le char Leclerc commence en 1974, première livraison en 1993, opérationnel en 1996, fin de vie 2045 au minimum. Le démantèlement du porte-avion De Gaulle est déjà prévu. - pour être à un poste avec le grade voulu, il n'est pas possible de recruter en direct. Il faut faire monter hiérarchiquement en interne. Cela veut dire que le candidat existe et qu'il est disponible pour changer de poste. (Ainsi, l'Armée de Terre a légèrement pu augmenter son nombre de généraux (moins de 10). Et bien elle les cherche toujours sur le stock dispo de colonels (trop jeunes, ne peut quitter son poste dans l'année, trop mauvais). Comme les programmes et la masse salariale sont donc anticipées sur des années, les armées ont toujours abordé avec facilité la construction budgétaire. De plus, l'adaptation à l'ennemi diffuse une certaine culture du "on fera autrement" (une certaine, attention). Enfin, il n'y a pas de syndicats (dans la police, je les ai vu torpiller des mesures pour faire face au terrorisme.) et les motivations des militaires ne puisent pas que sur la solde. Il y a d'autres choses comme les qualités humaines, les missions à l'étranger, certaines compétences uniques, la promotion interne (qui est unique en France ).

Statutairement, un militaire ne peut pas démissionner de son propre chef. Il doit y être autorisé. Il faut savoir deux choses : - le CEMA n'a plus qu'une priorité : obtenir des hausses de budget. Tous les autres problèmes de son niveau sont réglés. Il a besoin d'argent pour faire remonter en puissance les armées pour éviter leur effondrement (comme chez les britanniques) ; - De Villiers n'est pas devenu CEMA parce qu'il serait sorti premier partout (il le rappelle lui même). En revanche, il a toujours tenu quand les autres ont abandonné. Ce n'est pas un perdreau de l'année. Comme politiquement il n'est pas Macronlattre, il peut rester sa dernière année en poste et la passer à sortir dans la presse les chiffres. Il a un vrai pouvoir de nuisance pour lutter contre Bercy.

Les armées ont un contrat opérationnel. Cela signifie que l'Etat leur demande d'être capable d'accomplir en série de tâches, sur une certaine durée et avec une ligne budgétaire anticipée sur plusieurs années. Point 1 : Actuellement, les armées conduisent un nombre total de missions dont la capacité opérationnelle dépasse de 30% ledit contrat opérationnel initial (Comprendre : là où l'on a "projeter 10000 hommes en auto-relève sans limite dans le temps", la réalité est qu'il y en a 13000.). Conclusion 1 : factuellement, les Armées dépassent leurs objectifs. Point 2 : les budgets sont constamment rognés par une série de techniques comptables imposées par Bercy. Conclusion 2 : factuellement, les Armées dépensent toujours moins que ce qui est voté par le Parlement. 1+2 => Les Armées font 30% de plus que ce qui est prévu par un budget qui baisse constamment. Cela se nomme : faire des économies.

Il ne force pas le législateur. Il affirme qu'il existe une loi qui force l'Etat à faire quelque chose dans un cas particulier.