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Stendhal

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Tout ce qui a été posté par Stendhal

  1. Merci pour les indications, je vais creuser de mon côté voir si je trouve quelque chose. Vraiment intéressant.
  2. Intéressant, tu peux partager ta source pour les méthodes de régulation ?
  3. J'ai fait des RI, mais je ne sais pas si je peux t'aider sur ce sujet particulier. Ce qu'on appelle libéral en théorie des RI n'est pas vraiment (ou vraiment pas) ce qu'on appelle libéral sur ce forum. On lie souvent libéralisme et idéalisme (Kant, Wilson). La distinction principale en RI se faisait entre réalisme et libéralisme avant que les constructivistes viennent raconter de la merde. Le réalisme est censé faire cas uniquement des Etats comme acteurs des RI et le libéralisme s'intéresser davantage aux acteurs non étatiques, en somme. C'est très simpliste. J'avais un des meilleurs profs en France sur le sujet qui disait souvent que ce genre d'étiquette ne sert à rien. Le plus grand théoricien français des RI, c'est sans doute Aron. Il était plutôt libéral politiquement mais on le qualifiait de réaliste en RI. Ca n'aide pas outre mesure à sa compréhension. Tu peux jeter un oeil aux publications de Marc Hecker pour ton sujet, il bosse à l'IFRI et il tient un blog (avec des collègues) Ultima Ratio.
  4. La question n'est pas de savoir si c'est vrai évidemment... c'est de discuter du concept de dissuasion nucléaire et de la crédibilité de la menace, cela inclue la rhétorique, les perceptions et misperceptions, l'aspect psychologique... Israël n'a jamais déclaré posséder la bombe nucléaire, se laissant une marge de manoeuvre, mais c'est une composante importante de sa stratégie. Pour que la dissuasion soit prise au sérieux, il faut d'une part que celui qui lance la menace soit suffisamment pris au sérieux (qu'il ait les capacités et la volonté le cas échéant d'utiliser l'arme nucléaire) et d'autre part que celui visé par le menace la considère suffisamment sérieuse pour ne pas passer outre. C'est une question qui se posait à l'époque avec Staline ou Mao (faut pas oublier que c'était des cinglés prêts à des sacrifices colossaux), et visiblement que certains se posent encore aujourd'hui. Ainsi les théories de la stratégie nucléaire reposent sur quelques piliers, et parmi celui-là il y en a un qui est à peu près unanimement partagé par les doctrines en vigueur, c'est la rationnalité des acteurs. La question est de savoir si le système façonne les acteurs, c'est-à-dire si la rationnalité s'impose aux acteurs qui parviennent à posséder l'arme nucléaire. C'est un argument à double tranchant dans le cas du nucléaire iranien, soit que l'on postule l'irrationalité du pouvoir iranien (de forme théocratique) et donc le danger que ferait peser un tel acteur sur le système, soit que la possession de l'arme nucléaire par l'Iran permettrait de rationaliser le pouvoir iranien et plus largement les différents acteurs au Moyen-Orient (avec un rééquilibrage à effets pacificateurs). Ceci sans même rentrer dans le débat sur ce qui définit un système international et ses acteurs, puisque t'as Aron en référence. Ou sur le raisonnement dans le cas d'Israël. Et puis, encore n'est-ce pas suffisant si l'on considère que certains théoriciens ont cherché à établir des stratégies pour remporter une guerre nucléaire, c'est-à-dire ont envisagé de manière rationnelle un calcul des gains et des coûts d'une guerre nucléaire. Ou encore si l'on considère que les protagonistes de la guerre peuvent être pris dans une logique de situation où il sont confrontés à la possibilité de la montée aux extrêmes, qu'ils sont placées face une dynamique propre de la guerre que personne ne contrôle, qui échappe aux facteurs qui ont produit la guerre. Dans ce cadre là, Israël et potentiellement l'Iran en possession de la bombe... ça ouvre des perspectives.
  5. Un ministre israëlien, Netanyahu je crois, avait déclaré en off que si Israël devait subir une attaque nucléaire, ils emporteraient 2/3 de la planète avec eux. Je pense qu'ils surestiment leurs capacités mais ça donne une idée de l'état d'esprit.
  6. Merci pour vos commentaires, je vais m'y mettre alors dès que j'ai fini celui que je suis en train de lire. J'ai toujours trouvé pour le moins étonnant ce consensus en France autour de l'analyse keynésienne, consensus encore suffisamment fort au point que je n'ai entendu personne ne serait-ce que mentionner cet ouvrage alors que j'ai quand même entendu parler de celui de Bainville (que je lirais aussi, Aron en dit d'ailleurs le plus grand bien dans l'intro de celui de Mantoux, mais son histoire de France m'a laissé plutôt froid).
  7. Est-ce que quelqu'un a déjà lu La Paix calomniée ou — Les conséquences économiques de M. Keynes de Etienne Mantoux (préface de Raymond Aron) ? Disponible ici en pdf : http://classiques.uqac.ca/classiques/mantoux_etienne/paix_calomniee/paix_calomniee.pdf Selon sa biographie, il a passé deux ans à la LSE suivant les cours de Robins, Hayek et Laski en 1935-1936, et il a participé au colloque Walter Lippman en 1938. Je cite wiki "Comme Ludwig von Mises, Friedrich Hayek pensait que la science économique en France aurait pu prendre une autre direction s'il avait survécu. En 1995, le Daily Telegraph le décrivait encore comme 'Un des livres les plus importants de ce siècle". Curieusement, jamais entendu parler, alors que c'est plutôt mon domaine.
  8. Sur ma timeline, posté par un contact de l'US Army (c'est pas forcément là où on s'y attend le plus)
  9. "et l'état c'est nous, je le rappel aux plus crétins au cas où..."
  10. 1. Certes, là on ne peut pas argumenter 2. Ils ont fait des efforts 3. Je confirme, mais il y a Amazon pour ça Ils ont quelques bouquins que certains ne renieraient pas ici pourtant, comme ceux de Nemo. Je suggère une introduction, sinon faut taper la gamme au dessus pour rentrer dans le débat. C'est pour ça que je citais Paul Veyne notamment.
  11. Gibbon est la référence incontournable, c'est une oeuvre magistrale et colossale, mais trop vaste (et trop datée ?) pour une introduction. Il a été éduqué à la lecture de Montesquieu et de Locke effectivement, il était plutôt de sensibilité libérale si ce terme peut signifier quelque chose dans le contexte de l'époque. Il a sa place au panthéon des historiens indiscutablement. S'il faut lire directement les Romains, Suétone serait sans doute parmi les derniers dans la liste, il faut préférer Plutarque pour les biographies. Il y a quelques grands historiens romains : Tite-Live (voir aussi le commentaire de Machiavel), Tacite, Salluste, et bien sûr, César. Plus contemporain, je crois que ce manuel est assez solide : http://www.amazon.fr/Histoire-romaine-Yann-Le-Bohec/dp/2130589103 Après, je conseillerais aussi Paul Veyne et John Scheid qui apportent tous deux une perspective intéressante à l'histoire romaine (gréco-romaine selon P. Veyne).
  12. Stendhal

    Lecture Et Éducation

    Tout le monde n'a pas le goût de la lecture... Malgré mon pseudo, je ne suis pas convaincu que le roman initiatique à la Stendhal marche bien auprès de la jeune génération (féminine en particulier). Si l'enfant/l'adolescent(e) n'aime pas lire depuis son plus jeune âge, j'essaierais plutôt de l'initier par le roman de genre - fantastique, policier, aventure - et je serais même près à tolérer les Twilight & cie. Mon petit conseil perso : Philip Pullman. Tu peux commencer soit par A la croisée des mondes (le film est pas terrible par contre), soit par Sally Lockhart (les aventures d'une jeune conseillère en finance fin XIXe, qui dit mieux ? Je n'ai pas vu la série télé par contre). La littérature jeunesse est la seule qui s'en tire bien de toute façon, il n'y a qu'à aller fréquenter les rayons dans une librairie bien tenue pour trouver le graal. Non, je ne suggère pas le cycle arthurien. Mais en revanche, oui, il reste toujours les classiques... moi c'était l'Île au Trésor de R.L. Stevenson, Ivanhoë de W. Scott et les Jules Verne mes premiers grands romans. Pour une jeune fille, peut-être plus des trucs de filles, logique (Jane Eyre de Charlotte Brontë ?).
  13. Oui, en gros c'est pareil en France. Ce qui est drôle dans cette vidéo, c'est qu'ils ne prennent tellement pas la peine de suivre qu'ils ne savent pas quand et comment voter malgré les consignes du parti. Sans parler du fait qu'ils discutent des petits privilèges indus de la fonction, mais cela ne surprendra personne ici. Avi Assouly député, ça me tue quand même.
  14. Bon, je savais pas trop où parler de ça : http://www.jeanmarcmorandini.com/article-297120-morandini-zap-un-depute-cherche-a-avoir-des-places-gratuites-pour-des-matches-de-foot.html Personne n'en a parlé ici ? Je n'ai rien vu. C'est tellement énorme... Pour info, Avi Assouly c'est un ancien commentateur de foot devenu député par suppléance (sans blaguer) connu pour ça :
  15. Dominique Strauss-Kahn.
  16. J'aurais du noter l'adresse, j'avais envie de leur donner à l'urssaf aujourd'hui.
  17. On notera que cette petite bagatelle est chiffrée à 3,5M€, en période de crise ça paraissait indispensable de subventionner un artiste d’état sans aucun doute. Pour l'anecdote, il est mort en 2011 apparemment, l’état va récupérer une partie par l'impôt, c'est-il pas beau la vie ? Comme disait Coluche, rigolez pas, c'est avec votre pognon…
  18. Stendhal

    Vos plus beaux trolls

    Petite référence à La Rochefoucauld, l'air de ne pas y toucher Ah c'était un autre moraliste que ceux qu'on se tape !
  19. "Les diplômes sont faits pour les gens qui n’ont pas de talent. Vous avez du talent? Ne vous emmerdez pas à passer le bac." Desproges Edit : ah voilà, j'ai retrouvé la citation en entier. "Tout petit, je voulais être célèbre et je ne faisais rien pour. à l’école, je m’avérais très vite un élève inexistant. Par goût. J’ai toujours été persuadé – je le suis encore – que les diplômes sont fait pour les gens qui n’ont pas de talent. Malheureusement, il ne suffit pas de ne pas avoir de diplômes pour avoir du talent."
  20. Ce n'est certainement pas du racisme ou du "racisme de classe (même si ça se confond parfois avec de l'antisémitisme), c'est une vilaine tendance marxisante et le comble est que cette idée vient - entre autre - des historiens libéraux. De surcroît, le racisme est une idée qui n'existait pas il y a 100 ans, sans doute, ou il y 200 ans en tout cas c'est sûr, donc je ne crois pas qu'on puisse juger, comparer ou tirer quoique ce soit du concept de racisme à travers les âges. Il ne faut pas commencer à mélanger le racisme avec n'importe quoi, sinon ça ne vaut guère mieux que le gloubiboulga sos racisme-mrap-machintruc.
  21. Moi, pourquoi ?
  22. Stendhal

    Contrefaçon

    Vous en reprendrez bien une couche ? Accord entre Facebook et Yahoo! sur les brevets et la publicité "Yahoo! et Facebook ont passé un accord définitif pour lancer un partenariat publicitaire destiné à étendre leurs accords de distribution, et pour mettre fin à toutes les plaintes en cours entre les deux entreprises, en relation avec les brevets" http://www.lemonde.f…tor=AL-32280308
  23. Hum, à ceci près quand même que l'internationalisme n'est finalement qu'une version remarxterisée de l'universalisme (ou du cosmopolitisme), non ? Je précise que ce n'est pas une question rhétorique, je me pose sincèrement la question.
  24. C'est marrant de voir des marxistes (ou se prétendant comme tels) défendre la nation, alors que c'est une construction bourgeoise qui a triomphé historiquement.
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