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Bruxibru

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Tout ce qui a été posté par Bruxibru

  1. "Quand on est dans la merde jusqu'au cou, il ne reste plus qu'à chanter." S.Beckett Lui il n'a pas vu "on l'appelle Trinita", je sais plus si c'est dans le un, le deux, ou le trois. Mais, bon. Un oiseau est en train de mourir de froid, et il crie, "Pieeeeepp pieeeep". Une vache passe par là l'entend, se rapproche et par pur altruisme, lui chie dessus - une belle croute bien fumante - pour le réchauffer. Réchauffé bien comme il faut mais baignant dans la merde, le petit oiseau crie de plus belle "Pieeeepppp Pieeeeeppp". Un loup qui ne l'aurait pas entendu avant, le sort de son tas de merde, le nettoie, et le mange. La morale, de la morale elle même : "quand tu es dans la merde : ferme ta gueule".
  2. Ha oui, il y a le début avant. Je vais finir alors. - Ethos, et dans un registre différent, perpendiculaire si j'ose dire, - argumentum ad hominem, - et ad personam. C'est entre les deux derniers que se situe pour moi la philosophie de Nietzsche : "qui es-tu pour dire ce que tu dis". Mais non pas comme une attaque ad personam, comme analyse généalogique : "les plus beaux systèmes philosophiques sont toujours l'autobiographie de celui qui les a écrits". Pour grossir (trop) le trait : pas de logos (un mirage, sous les aspects les plus nobles), au fond il n'y a qu'une généalogie de celui qui parle, et sous le fond il y a un tréfonds. Le corps de quelqu'un parle.
  3. Et vous voyez, on parler de Schopenhauer et de Nietzsche, peut être pas ici, mais bon, on va parler d'un livre qu'il me semble que beaucoup ont lu : "l'art d'avoir toujours raison". Comment inscrire les différents niveaux de persuasion dont parle le prostré dans son livre ? Ca me parait intéressant comme question. - Logos, - Pathos,
  4. Les libérals (sic) "biens pensants" m'attaquent parce que "être libéral", ca prend du temps, c'est même un métier, et au final, il faut qu'il rapporte, ce libéralisme.
  5. Bon désolé. Le "Vous" était carrément hors de propos. Mais, j'aime bien l'ours en général et la photo ci dessus pareil. Y compris "l'ours bourré" et le "Yabonnosnos" dont le Poilt Buro m'ont décoré. Je regrette en revanche souvent de ne pas pouvoir corriger les fautes d'orthographe, de grammaire, ou les mots manquants de mes posts (les soucis que je vois en tout cas), comme je pouvais le faire au début.
  6. On m'accordera sans mal que je ne suis pas complètement inculte, et que mon discours ne vise pas a atteindre les hautes sphéres, le polit buro devrait-je dire, du lieu présent. À partir de là, je ne demande qu'à être jugé sur la cohérence de mes propos. Ho évidemment, des incohérence il y en aura, je ne me prends pas pour dieu. Mais bref, je suis libéral et je ne crois pas dans le DN (pour reprendre le bigramme "bien pendant").
  7. Ça me fait plaisir ce que tu dis. Ho, mais des coups de pieds, je ne prends que de ça ! Mais bon, au delà du fait que je n'ai renversé aucun verre, on est bien d'accord, le sujet est de toute façon écrit et sans se voir. Je n'ai jamais dit "ta gueule" à personne, et je l'ai subi. Comme une nué de sauterelles. Et pourtant, je pense être très sincèrement libéral. D'un point de vue économique avant tout, et plus encore. Mais effectivement, entre les deux, il y a le danger de ceux qui veulent le récupérer. Je vais me les mettre à dos ! Mais ce sont eux que je combats ! Qu'ils meurent tous ceux qui veulent rendre les autres "libres" malgré eux. Leur schémas sont les mêmes que les chrétiens ou les maxistes, qui armés de "aimez vous les uns les autres" ont fait les pires abominations. Libre, vous voulez être libre ? Hé ben, tout mon discours essaie de vous rendre libre vous ! Et dans une réflexivité profonde, généalogique, Nietzscheene, je me demande en fait bien pourquoi.
  8. Ce qui arrête la critique, c'est de croire qu'il y a des trucs inscrits dans le ciel, par définition incriticables. Le DN répond à ce besoin, de point fixe, pour faire par dessus de belles théories. Comme son point fixe et son levier, pour soulever le monde. De la foi. Un besoin de foi, pour faire dessus de lIa mathématique, ie de la tautologie.
  9. Ce qui arrête la critique, c'est de croire qu'il y a des trucs inscrits dans le ciel, par définition incriticables. Le DN répond à ce besoin, de point fixe, pour faire par dessus de belles théories. Comme son point fixe et son levier, pour soulever le monde. De la foi. Un besoin de foi, pour faire dessus de la mathématique, ie de la tautologie.
  10. Et la mathématique, tu as raison, n'est pas une science, ou celle de la tautologie.
  11. " Si le droit naturel n'existait pas, comment pourrait-on critiquer le droit positif ? L'argument Straussien par l'absurde est décidément le meilleur. " Le droit naturel est, je pense, précisément l'arrêt de la critique.
  12. Là les fentes de Young : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fentes_de_Young en image, pour ceux qui ne savent pas lire : http://www.youtube.com/watch?v=7f14cVCpvDc Déjà, comment ne pas y voir le clinamen de Epicure. Mais plus encore : des réponses avant les questions dont je retrouverai le lien (plus contre intuitif que les fentes de tonton encore). Je pense que c'est de là que sortiront les nouveaux "esprits" de notre temps.
  13. C'est un fil "PROLOG" ici ? Et je me disais, le fil philo est tordu, je vais me reposer avec les scientifiques. Mais, vous ne vous reposez jamais ?
  14. Ha ben là mon vieux, tu es mal tombé
  15. Ouais, bref, "par delà le bien et le mal".
  16. Je suis content que toi aussi tu tombes dans l'ad personam. Mais dites moi, je comprends enfin pourquoi vous êtes tous fans de Schopenhauer : c'est pour "l'art d'avoir toujours raison". 45 pages, facile à lire, applicable en toutes circonstances.
  17. Ce qui me semble, de manière systématique, rebondir sur vos fronts - que je vais commencer à croire obtus - ce n'est pas qu'un droit naturel existe; qu'il existe, on s'en fout ! quand bien même il y aurait un noyaux indubitable et connaissable, ce que je ne crois pas. Le problème, c'est quoi, c'est que tous, là, avec votre bouche en coeur et en vous grattant le cul, vous n'êtes que des idéalistes sans pouvoir. Il suffit que vous ayez le moindre pouvoir, et votre Droit Naturel sera une boucherie.
  18. Et espèce d'ignorant, je veux bien accepter toute les insultes et les "ta gueules", que je suporte de tous ces esprits étroits, incapables de se projeter en dehors de ce qui devant leur yeux. Mais jamais, tu m'entends, jamais, ne tolèrerai que quelqu'un me dise que je vois des alcools frelatés. Saches, espèce de punaise, que je reste en France précisément, pour ce divin plaisir, bien loin de vos sens préférés, que sont vos yeux et vos oreilles, qu'elle populace ! non, c'est pour le nez, que je suis ici ! (et pas pour les impôts, je te rassure aussi). Qui peut rester le même, après avoir bu un Croit-Batard-Montrachet de Lalou-Bize Leroy - Domaine D'auvenay. Ne cherchez pas sur Google, pas la peine. Dieu existe mon pauvre ami, et je peux te dire ou il a fait pipi : sur la colline que l'on appelle Montrachet. Des alcool frelatés, moi ! Mais je vais aller décrocher les os de la con de tes morts et en faire un échelle pour aller niquer la con de ta mère. (je l'ai entendu une fois dans un stade de foot, et elle m'a fait sourire)
  19. Yeap, un verre dans une main, et de l'autre: je me tatais, on ne sait jamais, dès fois qu'elles soient parties.
  20. Tu devrais créer un parti, te présenter aux élections présidentielles, et proposer cela comme constitution.
  21. Tu as raison, mais précisément, Schopenhauer, avec ses 2000 pages de papier bible, voulait avoir une porté universelle. Pour un Philosophe, tu sais, à partir du moment ou il est prouvé qu'il ne parle, en fait, que de lui; il passe de divinité, à un cas psychiatrique, souvent dans leur cas, pathologique. Quand Schopenhauer parle de sa doctrine, il la pense comme solution universelle. Comme certain libéraux et le droit naturel.
  22. L'analyse Randienne me parait très approprié à cette question. Et l'analyse, mes amis, comme le disait Voltaire : "c'est le bâton qui a été donné aux aveugles". Bref, mon analyse, atteeeeenttttionnn ! Schopenhauer était triste, ça ! c'est établi. J'entend par ci et par là qu'il était idéaliste ! Ca, ce n'est par mon analyse, il était pessimiste à coup sûr, idéaliste, je ne pense pas. En revanche j'entends aussi qu'il avait une solution à son pessimiste, une doctrine; pour se sortir de la nasse. Une sorte de pessimiste Gai ! Et là, il y a effectivement du fond ! Et alors, c'est quoi qui nous l'a réjoui cet attardé de la vie ? Et oui, il avait deux solutions, Schopenhauer, pour ne plus penser à la mort, inéluctable; à la bêtise, omniprésente; et la douleur, qui si elle n'est pas là, c'est qu'elle va arriver. Alors, les deux solutions du pépère, c'est quoi, et ben, c'est pas terrible : - Grand UN, tu te mets les jambes en croix, et tu te persuades que tu n'as plus besoin de rien (du bouddhisme), et ainsi, mon beau, quand tu passeras de la vie au trépas, cela sera moins dur (comme quand tu baisses le contraste sur une télé avant de l'éteindre), - Et Grand DEUX : L'Art : Holala, qu'est ce que c'est beau l'Aaaaarrrrtttt ! Qu'elle beauté. Et Nietzsche, et c'est ma thèse, a vu l'absurdité performative des deux points. C'est qu'en acceptant l'un des deux, il n'y a plus de deuxième. L'art ne vient que de la vie, il n'y peut y avoir d'art qu'en se décroisant les jambes (ou il faut en tout cas que quelques uns se les décroisent). Et je reviens sur le schéma Randien, après un double salto : "L'art, avant de le contempler, il faut le produire !". C'est beau, j'en ai les larmes aux yeux
  23. La "nature", sa "loi", et qui plus est : l'homme "naturel", issu lui même de la "loi naturelle". Mais alors, le Marxisme est Naturel !
  24. Il y en a qui se bouffaient les uns les autres et qui trouvaient cela très Bien et très pratique (avec un grand , sous le titre de "aimez vous les uns les autres" on se brulait vif volontiers, il y a encore 200 ans. Evidemment, je partage les grandes lignes de ta moralité, mais qui je pense restera la moralité d'un homme, d'un peuple, d'une époque. Et regarde, le Bien de la "pax americana" en Irak, fini par un désastre, leur démocratie et leur marché, ils n'en veulent tout simplement pas. Mais ! c'est mieux ! Oui mais pas pour eux ! J'ai bien aimé la phrase cité - par je sais plus qui - de Levy Strauss : "le droit naturel se développe à l'insu de l'homme" (Ce n'est pas précis, c'est comme cela que je m'en rappelle). Un droit naturel qui se "développe" et a "l'insu", qu'elle beauté ! Néanmoins, un Droit Naturel que l'on ne connaitra jamais.
  25. Pas grave, ça, on est bien d'accord. Mais, ne vous trompez pas sur ce que je dis, un droit naturel ? Peut-être existe-t-il ! Un Dieu qui me fait écrire ces lignes, peut-être, aussi ! Pourquoi pas ! (mais du coup, parler de liberté serait pour le moins délicat, non ?) Mais, l'un comme l'autre, et tout ce qui est au milieu, sont par nature (pour le coup), et à jamais, en dehors du périmètre de notre connaissance possible, d'homme, d'individu, avec ses deux petites couilles qui pendent. Un "athéisme tranquille", pour reprendre l'autre. "Les vivants ne peuvent juger la vie, car ils en font partie, et les morts non plus, mais pour une autre raison". Et, ce Droit Naturel, si on ne peut pas le connaitre absolument, ou si on ne peut l'approcher que de manière empirique, je ne peux m'empêcher de penser qu'il n'existe qu'un droit positif qui tend vers le juste (avec au moins l'humilité de ne pas prétendre l'être).
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