Voy

Le client est roi c'est une fiction commerciale nécessaire pour que ton équipe et toi vous comportez au moins normalement face au client, mais si le client est un gros con et qu'il y a peu de sélection possible des clients à l'entrée (genre magasin grand public),, alors il ne faut pas hésiter à rembarrer ce connard : les autres clients seront de ton côté.

Phénomène entretenu par le fait que l'État supprime le caractère proprement charitable du pro bono. Si tu savais que ce que tu fais est charitable et que (1) tu ne demandes rien en retour mais c'est surtout ta bonne action (2) que ton "client" sait que tu le fais uniquement par charité, y aurait aucun des phénomènes pervers que tu décris (généralement à cheval donné on ne regarde pas la dent).

Le clerger et la clergère.

http://www.20min.ch/ro/news/faits_divers/story/Allongee-dans-une-prairie--elle-meurt-broyee-27373428 Allongée dans une prairie, elle meurt broyée

28.

Je parie à moyen terme sur une intervention du GIGN pour arrêter les membres dirigeants de Liborg, secte libertaire du grand capital.

Non, c'est une réponse valable, c'est l'ordre spontané pour régler des problèmes de droit. C'est d'ailleurs potentiellement l'une des meilleures solutions à un problème. Si on pouvait gouverner la France en ne disant que "on laisse les juges décider" ce serait déjà un beau progrès. (bon, pas avec nos juges actuellement et pas avec notre droit)

Ca me fait penser à un industriel français qui disait, sérieusement, "mais vous savez en France tout est tellement compliqué sur le plan administratif que ça forme les meilleurs entrepreneurs au monde !".

En gros, votre Pape est de gauche, quoi. Coup dur.

Ok, oui, je suis d'accord. Pour moi il serait moins choquant que l'État fasse une CMU universelle pour les plus pauvres (mais qu'il la gère bien, ce qui est une utopie), plutôt qu'il gère un monstre comme la Sécu, même s'il le faisait bien (ce qui est une utopie aussi).

Snow ne comprend visiblement pas ce qu'est la common law, pour lui c'est "trancher au cas par cas", taper du marteau et dire au revoir.

Euh non. Le type de la demeure du chaos est juste venu là car il y avait un terrain assez grand pour planter son horreur et a ensuite ruiné les voisins limitrophes.

Dentiste à Paname*, propriétaire de son cabinet, bref, je crois que globalement peu de professionnels libéraux de santé peuvent se plaindre qu'ils n'ont pas de quoi "s'assurer de quoi vivre", faut arrêter le délire à un moment donné. *la personne dont j'ai parlé initialement. Maintenant le problème c'est que l'État a supprimé tout esprit de charité privée avec des systèmes bureaucratiques, l'aide juridictionnelle, la CMU, etc. Plus personne ne veut faire du pro bono et tout le monde attend son petit pécule de l'État.

Alors j'assume mon non-anarcapisme et présente à l'assemblée cette modeste proposition (de ne rien faire et laisser les juristes décider) pour préserver les patrimoines contre des personnes isolées, comme le type de la demeure du Chaos, qui te ruinent le quartier d'un village. Ca fait donc de moi un libéral conservateur si j'ai bien compris. Mais j'admets qu'en Anarcapie, c'est un simple problème de concurrence.

De toute façon osef plus personne n'écoute le Pape. Même Bono a plus d'impact que le Vatican.

Je connais une dentiste dans ma famille qui refuse les gens ayant la CMU. Je trouve ça sérieusement dégueulasse et indigne de sa profession. Le gros problème là-dedans est moral de connards qui n'ont pas la moindre notion du serment d'Hippocrate. Quitte à ce que l'État mette en place des systèmes d'assistance, autant qu'il le fasse pour les plus pauvres, ce serait le moins illogique. La CMU me choque moins que la Sécu.

Et le dommage ne réside pas seulement d'ailleurs dans la valeur absolue du bien mais dans l'augmentation des coûts de négociations et dans la difficulté à trouver un nouvel acheteur.

Bravo, tu viens de créer la première étape d'une demande de droit, toi aussi deviens juriste. Avec des centaines, milliers d'autres juristes et quelques années on arrivera sûrement à une méthode.

Perte du valeur du bien du primo arrivant. Et si votre problème c'est de considérer qu'aucun dommage ne peut être considéré car la maison n'est pas encore vendue (surtout sur des marchés volatils), l'existence du dommage peut largement être prouvée par des considérations abstraites (aucun individu raisonnable n'apprécierait ou n'achèterait cette maison au même prix qu'avant que le nouvel arrivant débarque). Pourquoi ? Parce que coutume donc laideur et nuisance donc perte de valeur. Le dommage existe donc bien. L'éventuel problème serait de quantifier ce dommage. Là on tombe dans des considérations générales et les juristes sont toujours assez ingénieux pour inventer de superbes moyens pour quantifier les dommages (j'en reviens à ma question, comment quantifier le dommage moral).

Tramp, dis-moi selon toi comment les juges en France (ou aux Etats-Unis, tu choisis) font pour dédommager des dommages corporels ou psychologiques ? --- D'ailleurs, l'avantage de la common law sur le droit civil est ici flagrant. Le droit qui se découvre, et non pas qui s'édicte. Et le droit coutumier qui prend en compte les considérations locales. Hayek défendait la common law comme droit de l'ordre spontané. Je ferais d'ailleurs remarquer qu'il n'y a pas tant de divergence que ça pour justifier l'atteinte à la propriété d'autrui, étant donné que la laideur peut très bien être insérée dans l'idée de coutume (n'est laid que ce qui est anormal, sinon, c'est... normal), et la nuisance ne peut être ressentie qu'en raison d'une anormalité, donc à la normalité, donc à la coutume. Donc je maintiens que la règle générale, c'est la coutume.

edit : je viens de me rendre compte que cette image est super beauf en fait

Not sure if trolling...

Voilà, il y a un problème de nuance entre innovation légère ou acceptable et innovation grossière et inacceptable, et le juge s'en chargera (ordre spontané toussa).