Nigel

Ça c'est une logique de républicains fervents. Effectivement, dans cette perspective, la politique est quelque chose de quasi-mythique. Mais on est plus au temps de l'Athènes Antique. Ou même au 19eme. je suis désolé, on est pas de ce genre. Nous sommes des libertariens, on voit l'Etat comme un esclavagiste et la démocratie comme la dictature de la majorité. De fait, on essaye juste de se débattre du mieux qu'on peut. Quand l'esclave choisit 10 coups de fouet au lieu de 100. Personne ne peut lui reprocher. Éventuellement, il peut chercher à s'enfuir - l'expatriation ici -, mais le coup de l'honneur est un truc ridicule qui n'impressionne personne au sein de la colonie. C'est un truc d'adolescents protégés. Et je remarque que beaucoup me rejoignent quand je vois les commentaires de CP mais aussi sur le face.

"Mon maître m'a cassé une jambe et a violé ma fille car j'ai refusé de le saluer. Je suis très fier de moi, j'ai gardé mon honneur ! Je suis pas un esclave honteux moi !"

Fillon a visiblement bien profiter du dernier débat. On est sur des scores très serrés, on aura les résultats tard dans la nuit et les soupçons de fraude vont avoir lieu...

Charles Gave sur Fillon au fait : http://institutdeslibertes.org/reflexions-electorales/

Le programme de Fillon ne se limite pas à la durée de travail des fonctionnaires. M'enfin qu'importe.

Lol quel emballement ? On parle juste de voter pour un candidat qui a quelques chances d'être significativement moins dangereux, voire possiblement un peu bénéfique Personne ne prend Fillon pour Ron Paul. Mais disons qu'il y a un coup à jouer quand même et qu'il serait bête de s'en priver.

Pour voter à une primaire, faut déjà être motivé. C'est pas la pluie qui va arrêter ça. L'électorat de droite peut motiver, il ira pas voter et attendra la présidentielle.

Suivre Marion Le PenCompte certifié‏@Marion_M_Le_Pen Je réponds oui à l'invitation de Stephen Bannon, directeur de la campagne #Trump, à travailler ensemble.

Le plus ouf, c'est vraiment Bannon. Bon, Sarko a bien eu Buisson après tout. Mais quand même

Les dépenses publiques ont augmenté par exemple. Rothbard était très critique concernant Thatcher. Je crois que Xara ici présent l'est tout autant. Et puis sur Wikibéral : Elle laisse à son départ une situation économique « assainie »[50], qui peut être caractérisée par quatre éléments : une baisse forte de l'inflation, une croissance importante, une réduction du rôle de l'État et un chômage qui, malgré la baisse à partir de 1983, reste relativement élevé[51]. L'inflation atteint des niveaux élevés au début de son mandat puis diminue fortement pour atteindre 4,5% en 1983 et remonter à 8% en 1990, avec les tensions sur le marché du travail et des salaires en hausse de près de 10%[52]. Allant plus loin que les monétaristes, elle refuse tout déficit du budget gouvernemental et reprend la position de son mentor, Keith Joseph, qui déclarait en 1976 que « le monétarisme ne suffit pas ». La période Thatcher a été marquée par des débuts difficiles en terme de croissance économique avec deux années de récession, corollaire de la politique monétaire alors mise en place. En 1980, Milton Friedman, inspirateur de la politique monétariste menée par la Banque d'Angleterre, écrivait ainsi : « la croissance lente et le chômage élevé sont les effets secondaires d'une cure [contre l'inflation] en passe de réussir »[53]. La croissance augmentera ensuite régulièrement durant les années 1980 pour atteindre un pic de près de 5% en 1988 et une moyenne de 2,8% de croissance annuelle. La forte croissance de l'économie britannique des années 1990 et 2000 (2,8% par an entre 1997 et 2006[54]) doit beaucoup aux réformes structurelles, en particulier à celles touchant le fonctionnement du marché du travail[54] ; les réformes structurelles comme l'Employment Act de 1982 ont permis de simplifier les procédures et d’accélérer la résolution des conflits : en 2005, le contentieux moyen après un licenciement durait 4 semaines contre un an en France[54]. La forte hausse de la productivité permet également de combler le retard vis à vis de la RFA et de la France et de le réduire avec les États-Unis. Les équilibres extérieurs restent néanmoins fragiles avec un déficit de la balance commerciale de 23,1 milliards £ en 1988 et une baisse de la part du Royaume-Uni dans le commerce mondial à 5,5%, corollaire de la désindustrialisation qui se poursuit. Le rôle de l'État a été également réduit de façon notable : la part du secteur public dans l'emploi diminue fortement au profit des emplois dans le secteur privé et de 10% du PNB en 1979, le secteur public passe à 5% 10 ans plus tard. La part des subventions distribuées par le Department of Trade and Industry passe d'1,8% du PIB en 1978 à 1,2% en 1988[55]. Au total, les privatisations rapportent 31 milliards £. Les impôts sur les ménages et sur les entreprises ont été également réduits. La tranche marginale de l'impôt sur le revenu passa par exemple de 83% à 60 puis 40%, ce qui entraina une hausse des recettes fiscales d'1,2 milliards £ en 1985-1986, vérification empirique de la courbe de Laffer[55]. L'impôt sur les sociétés passe de 53 à 33%. Le marché du travail a enfin connu des évolutions mitigées : la population active employée est passée de 25,3 millions à 26,9 entre 1979 et 1990, avec un creux de 23,5 millions en 1983[56]. Le chômage monte d'abord fortement jusqu'à 12% de la population active en 1983 avant de redescendre à partir de 1986 jusqu'à 5,8% en 1990[56]. La désindustrialisation entamée dans les années 1970 s'est poursuivie sous son gouvernement : de 1966 à 1980, la main d'œuvre industrielle avait baissé de 2 millions, soit la même évolution qu'entre 1980 et 1990. Parallèlement, le secteur des services se développe très rapidement et crée 1,4 millions d'emplois entre 1983 et 1988; la City profite des mesures de libéralisation financière de 1979 et surtout du « Big Bang » de 1986 pour s'imposer comme première place financière d'Europe.

Bon j'ai lu le programme de Fillon pour me faire un avis définitif. - Globalement, grosse baisse des dépenses publiques, des impôts, des normes, déréglementation en masse. Tout ça de manière conséquente mais aussi responsable. Ca commence pas par baisser les impôts sans baisser les dépenses publiques à des fins électoralisme comme certains... - Contre le retour du service militaire. Good. - Hausse "graduelle et modérée" du budget de la Défense. Normal d'un gaulliste. Dommage mais bon, ça va encore. - Autoriser l'uniforme pour les écoles qui le souhaitent. Cool, car je croyais qu'il voulait rendre ça obligatoire. Il est aussi pour retirer les allocs des parents des cancres. - Entretenir le patrimoine et les services dans le monde rural ( médecins et internet ). Ca, c'est la partie étatisme, mais c'est léger. - Recours aux amendes de manière plus régulière plutôt que des peines de prisons. Et des amendes aussi pour les petits délits du quotidien. Lew Kuan Yew le faisait, Singapour est propre. Je suis pas contre, n'en déplaise aux anti-Big Brother. - Autonomie des écoles et retour aux fondamentaux. Pas de privatisation, mais sans doute mieux que le gauchisme pédagogistes. - Pro-nucléaire clairement ! Mais pas hostile à des accords européen sur le climat. Mais sans entraver la croissance économique. Moué, on verra. - Boucler toutes les réformes majeures d'ici le 1er octobre, recours aux référendums si besoin. - Contre l'adoption pour des parents de même sexe. Mais pas contre le mariage gay et la PMA encadré. Faut pas en demander plus à un conservateur à ce niveau.^^ Je rappelle aussi qu'il s'est prononcé pour la fin des lois Gayssot et Pleven. Ce qu'on ne peut que soutenir. Mais c'est pas dans son programme officiel. - Sur l'immigration, là, on est sur du droitard. Contrôle, régulation, diminution. Bah, un candidat de droite quoi. Maggie était pas mieux. - Pour une TVA sociale pour financer la sécu, contre le TAFTA à cause des tribunaux d'arbitrage qui attaquerait les Etats. On est là dans le symbolique selon moi. Bref je trouve ça bien. Pas ouf non plus, mais bien. Je pense que Thatcher avait pas un programme ouf non plus à la base. Et d'ailleurs son bilan est pas forcément bon non plus. Mais elle a ralenti le socialisme là où il a couru dans les autres pays, permettant de remettre l'Angleterre sur les rails par déclassement des autres. Fillon fera peut-être pareil. En tout cas, je pense qu'il est celui qui a le moins de chance de partir en couilles niveau politiques économiques. Et sur la politique étrangère, hormis l'EI, il ne provoquera sans doute pas de guerre en Syrie ou contre Poutine, contre Trump ou contre la Chine. C'est pas un faucon et c'est bien. Et pour finir, sur le plan personnel. C'est un type réservé et discret. J'en ai marre des obsédés du cul et à semi-handicapés physiques qui nous représentent à l'étranger. Donc ça c'est bien. Il n'a pas d'affaires au cul en plus, c'est pas Clinton donc. Donc je pense sincèrement qu'il faut voter Fillon, car l'on a rien à perdre - et qu'on ne parle pas d'honneur car l'honneur de l'esclave ça n'existe pas. Et puis, la gauche est décrédibilisée et en miettes, le FN bloqué, le vainqueur de ces primaires possèdent un boulevard, et les primaires nous ont offert une fenêtre.Tentons. On n'aura sans doute pas cette chance en 2022 - où la gauche essaiera de revenir - et sans doute pas non plus en 2027 - où le FN sera trop haut.

Ahah, on dira ce qu'on voudra, mais j'adore ses scuds.

Félicitations Fourest, l'idiote utile de Fillon. Ah et : Oui oui, c'est trop horrible de perdre deux euros pour essayer d'améliorer la situation. Ou du moins d'éviter le pire. Enfant.

+1000

Putain je pense pareil... mais bon, comme j'ai dit, au pire, on aura essayé.

Une Hollande, c'est plus drôle. Et je suis sûr qu'il a eu l'idée en réaction au coup d'Hollande.

Bon fin du débat. Conclusion libéral : Fillon était bon, Juppé mauvais, les autres désastreux. J'irais voter Fillon Dimanche. Pour l'instant, je vais au lit.

Sarko qui avoue un programme dur. Mais qui appelle à ne pas voter juste contre par calcul, mais pour. NKM qui avoue qu'elle va perdre... Ok. Suicide en direct.

Sarko qui nous sort une Hollande. "La France a besoin, j'ai..." en boucle.

Copé qui part complètement en WTF en se prenant pour Bonaparte sur le pont d'Arcole...

Sarko parle de hausse d'impôts et accuse à son tour Fillon de pas baisser assez les impôts. On voit la différence entre le démagogue et le mec un peu sérieux. On baisse pas les impôts sans baisser les dépenses publiques. Et il attaque ensuite Juppé sur l'immigration. Le débat est complètement tri-polarisé sur Sarko/Juppé/Fillon. Ce qui énerve beaucoup les autres, surtout NKM.

Tu remarqueras que Fillon est le seul à dire que c'est irréalisable

Juppé qui a loupé son lancement d'applaudissements pour le décollage de la fusée. Charisme d'huître. Fillon qui fait une blague sur la fusée franco-russe. Sa poutinophilie est son principal défaut. M'enfin, il s'est montré raisonnable. JP El. qui attaque Copé comme si c'était un gosse.

Juppé qui attaque le programme trop radical de Fillon. Au moins, on sait qui est le plus libéral des deux, pour ceux qui avaient des doutes.