Flashy

Cela illustre, à mon sens, mon propos sur le civilisé et le barbare. Dans la première partie de son texte, il explique qu'il est civilisé (humaniste, il étudie un peu partout dans le monde, il est cosmopolite, diplômé, antiraciste etc : on a son CV moral). Dans la seconde partie, il explique de suite comment changer l'esprit des hommes blancs (=les barbares). A aucun moment il ne s'interroge sur les causes de l'amertume (ah, si, les patrons et le capitalisme...ils sont manipulés, en fait). Il ne les écoute pas vraiment. Ingénument, il s'étonne de ne pas être entendu à son tour puis se demande comment diable communiquer avec eux. Bref, tout y est. Le civilisé est incapable de comprendre le barbare. Et quand il veut communiquer, c'est pour apporter la civilisation.

C'est vrai? Ah, OK.

Si cette loi date de l'époque victorienne, comme je le présume, il y a une chance non-négligeable que cela vise notamment les homosexuels.

Je... Oh mon dieu... Je...

J'avais modifié mon commentaire ! Ah la la. Ma vie doit être triste pour prendre du plaisir à jouer au con comme ça

Il m'a qualifié de simple d'esprit. S'il se lasse pas, je lui ferai la leçon sur le caractère rétrograde de cette expression, qu'il participe au système d'oppression des personnes neuro-atypiques etc.

Ah, il m'a traité de con. Je lui fait remarquer que c'est offensant de m'identifier ainsi unilatéralement. Après tout, l'intelligence est un spectre.

Bah oui. J'attends une réponse de ce genre. Le but, ce sera ensuite de chipoter sur le point de savoir s'il y a 30, 40, 50, 60, 70% de transsexuels (on est tous un peu homme et femme, après tout). Je compte ensuite m'étonner que les transsexuels soient appelés "minorité" dans ces circonstances. Etc etc

C'est à ça que je pensais, oui. Rechercher une vie meilleure pour soi et les siens me paraît une impulsion loin d'être négligeable. Peut-être cela porte-t-il préjudice aux pays en voie de développement, qui se trouvent privés de certains talents ou d'une part de sa force de travail? Ou peut-être est-ce positif pour ces pays-là (transfert d'argent, de compétences, moins de bouches à nourrir etc)? Je ne sais pas. Ce doit dépendre des circonstances, je suppose. Sans haine de soi ou de son pays, il y a une impulsion naturelle visant à avoir une vie meilleure ; tout comme on peut aussi avoir une impulsion visant à rester aider les siens, aider son village, son quartier etc. Rien de polémique dans ma remarque Je ne faisais que rebondir sur ce que disait poney.

J'ai tenté ça : "Du coup, les cisgenres n'existent pas vraiment, on est tous transsexuels à un degré ou à un autre. Est-ce que cela ne rend pas la transphobie, l'homophobie et le sexisme sans objet? C'est plutôt cool. Demain, on résout le racisme." J'espère obtenir des réactions. Je me sens comme poney : anthropologue.

Je viens de faire admettre que le genre, ça revient à une appréciation subjective, comme le goût et les couleurs. Prochaine phase, je lui fais conclure que les transsexuels n'ont aucune réalité objective.

Les militants des droits des trans sont d'une faiblesse argumentative déroutante. Bon, la plupart de ceux qui font des blagounettes aussi. Mais quand je pose la question "pourquoi 40 genres" on se borne à me répondre "chacun se définit comme il veut", quand je demande "OK, mais pourquoi ces 40-là, alors? (sous-entendu : chacun peut définir son genre à l'arrache)". Là, on me répond que "le genre est un spectre". Du coup, je vais répondre "bah pourquoi que 40, alors?". Je parie qu'on me répondra qu'il y en a, en réalité, une infinité.

Mmmm, j'avais pas pensé à ça. C'est ça qui aurait été visé avec l'interdiction "dans les lieux publics"? Parce que sans le contexte, l'interdiction paraît un peu absurde.

La nomenclature : bien trouvé.

Tinder a créé 40 genres pour son application. Sur le fil FB de l'article du Monde, j'ai l'impression que cette "avancée" suscite surtout des blagounettes.

Autant je comprends la dispense de peine (coupable, mais pas de peine), autant la relaxe j'ai un peu du mal à comprendre. Après, je ne connais pas l'affaire.

Je suis bien d'accord. C'est simplement que je ne comprends pas pourquoi "les adeptes du sexe collectif" dénonçaient cette loi sur ce point-là : concrètement, ce point en particulier ne change strictement rien en ce qui les concerne (ce qui ne signifie pas qu'il n'y a pas de bonnes raisons de l'abroger par ailleurs). J'ai simplement trouvé ça incongru. Cocasse, même.

Bah non, mais je ne vois pas en quoi la suppression du "délit de sodomie en public" autoriserait les relations sexuelles en public. C'est superfétatoire. Ou alors, au Canada, il serait autorisé de coucher en public?

C'est un vrai travail?

Moi, c'est ça qui m'interpelle : Bah...euh...c'est normal, ça, non? On s'encule pas dans les lieux publics, m'enfin.

Si elle a fait LEA spécialisation "histoire du genre aux USA", comme une connaissance à moi, je lui souhaite bien du courage pour trouver du travail.

Les hippies sont des sales fourbes. Déjà, rien que leur nom. En toute logique, leur mouvement devrait être le hippisme. Hé bien, pas du tout. J'ai perdu je-ne-sais combien d'après-midi à tendre des embuscades du côté de Longchamp. Salauds.

ça détend.

C'est fait.

Traduire un site ultra-réactionnaire (comme dit l'Immonde)? Mais enfin !