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jabial

Sage
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Tout ce qui a été posté par jabial

  1. Pour le problème newgrounds, à tous les coups c'est un blocage involontaire. Vérifie ta liste adblock.
  2. On ne parle pas d'un script kiddie mais de l'État. Ils ont du monde qui peut faire du codage maison. Je suis prêt à te parier que les mêmes qui ont diffusé une PoC plus ou moins bancale ont aussi fait une version plus complète qu'ils réservent à leurs clients. Je n'ai pas dit que ça serait détecté à tous les coups. Je dis que ça sera suffisamment détecté pour que ça circule sur le net, que les gens se mettent à paranoïer et là ça sera détecté à tous les coups parce que les gens qui piratent regarderont systématiquement. Désolé mais pas le temps Il fut un temps où je suivais les forums black hat, je ne fais même plus ça.
  3. Faut bien un bout de disque pas crypté pour booter. Ben dans ce bout de disque (ou même dans le BIOS FLASH) tu colles un hyperviseur. Ou alors le plus rigolo : flasher un autre BIOS que le BIOS principal, qui peut être "surveillé". Par exemple, celui de la carte graphique ou du contrôleur SAS. Ou même… le BIOS du clavier. Ne riez pas, les claviers Apple ont un BIOS flashable. S'il y a assez de place pour y installer un keylogger… Le mouchard hardware "simple" comporte un risque élevé de détection. Surtout chez un geek qui contrairement à l'utilisateur lambda va par exemple changer de clavier pour jouer. Oui, mais encore une fois ce qui marche bien sur le poste d'un employé de bureau ne fonctionne pas sur le poste d'un geek. Le geek ouvre, il trifouille, il branche et débranche.
  4. jabial

    Défense de la spéculation

    Oui, je sais, et ça pue la F haine. Scandaleux, cette idée qu'il y a des gens qui en savent plus que d'autres, voire pire, quelle horreur, qui sont plus intelligents que d'autres. Tout le monde sait que tout le monde est égal, sauf Bush qui est con.
  5. Le genre de problème qui aurait pu être évité si la justice était encore dissuasive. Mais tout le monde sait que les mineurs ne risquent pas grand chose, les mineurs les premiers.
  6. Non. Ou alors, l'URSS c'était du capitalisme d'État et le-communisme-n'a-jamais-existé. Tout ça, c'est tortiller du popotin pour ne pas admettre que les libertariens ont raison : le communisme, on y va si on y est pas déjà. De fait, en social-démocratie on est officiellement propriétaires mais cette propriété est vidée d'une grande partie de sa substance, et les moyens de l'accumulation du capital (capitalisme) sont confisqués. Pour comparer, dans le système chinois qui est tout sauf libéral, l'accumulation du capital est favorisée et encouragée. La Chine est capitaliste, pas la France.
  7. Les compétences existent pour installer des mouchards ni vu ni connu. Ceci dit, pour faire ça de manière pro, le mieux est le software plutôt que le hardware : si c'est bien fait il n'existe aucune manière pour une personne moyenne de tomber dessus par accident. Alors qu'un geek, il regarde l'arrière de sa tour régulièrement parce qu'il y branche des choses, et souvent l'intérieur aussi.
  8. Seulement 1% en tôle ? Il y a si peu de racaille que ça aux USA ? Wow
  9. Les hommes ont naturellement tendance à tisser du lien social. Il n'y a pas besoin de le décréter, seulement d'en combattre l'obstacle qu'est l'insécurité sous toutes ses formes - physique mais aussi juridique. Quand la dissuasion existe, la sécurité se met en place, et quand la sécurité existe, le lien social peut se créer et prospérer - et pourtant la dissuasion n'en est nullement la cause, mais seulement en quelque sorte "l'ennemi de son ennemi". Ce n'est pas un hasard si certains pays sont plus développés que d'autres. De Soto a écrit au moins un bouquin sur le sujet.
  10. Ben non. C'est pas un contrat social, c'est des statuts de société. Ça n'a rien à voir : tu refuses d'accepter que la dissuasion est nécessaire à la société et que lorsqu'elle disparaît la société se casse lentement la figure. On peut en tirer des conclusions libertariennes, socdem, conservatrices ou tout ce qu'on veut mais on n'est pas en désaccord sur la solution mais sur le problème. Ben non justement. Quand tu te lèves le matin, tu ne te dis pas "j'ai envie de manger parce que je suis un animal". Et pourtant, c'est une condition nécessaire. C'est facile d'oublier le socle, surtout s'il est enfoui sous tout un tas d'autres couches supérieures, et c'est vrai que le moteur est carrément plus sympa à regarder, mais si le socle le plus inférieur se brise, toutes les couches supérieures vont suivre progressivement. Putain je dis pas quelque chose de si "lyrique" que ça, si ? Et comme tu le dis plus loin le danger existera toujours. Non. Pas du tout. Depuis le début, tu raisonnes dans une logique de tout ou rien, alors qu'in fine ce n'est pas la même personne qu'on dissuade et à qui on fait confiance. Et je dis pourtant que la seconde relation n'est rendue possible que par la première. Faudrait que je fasse un schéma mais j'ai la flemme, on tourne en rond là. La dissuasion engendre la sécurité. Quand les gens se sentent en sécurité, ils commencent à se faire confiance. Une fois que la confiance est assez étendue, on se demande pourquoi il y a encore des cinglés qui se croient au far-west et qui sont paranos au point d'avoir un fliiingueuh!!! et pourquoi on est si méchant avec des gentils opprimés-du-système qu'on ne veut pas envoyer en prison dans des conditions déplorables, pensez-donc. Et une fois qu'on a interdit la légitime défense et qu'on libère les délinquants dix ou quinze fois avant de leur mettre 3 ans à contrecœur, on a supprimé la dissuasion. Et à ce moment là la sécurité s'effondre. Et la confiance suit, les gens se replient sur ceux qu'ils connaissent : communauté voire famille. Maintenant si tu me réponds mais euh pourquoi braquer un type à qui tu fais confiance, tu auras un smiley pour toute réponse parce que ça fait quand même trois fois que j'explique. Pas de dissuasion, pas de sécurité. Pas de sécurité, pas de confiance. Il n'y a que dans la Cité Idéale dans un bouquin que la dissuasion n'est pas nécessaire. La course à l'armement, c'est ça qui a évité la guerre au monde civilisé depuis un demi-siècle. La cause de l'invasion de la France en 1940, c'est qu'elle refusait obstinément de se préparer sérieusement à la guerre. On a même vu des couillons déclarer qu'il ne fallait pas provoquer l'ennemi, alors même que la guerre était enclenchée. Pendant la "drôle de guerre", on a mené des escarmouches riidcules alors que la Wermacht était occupée à l'Est. Tu veux dire, que les gens se réunissent pour être en sécurité ? Mais je suis d'accord. Seulement, il se trouve que cette sécurité est due au fait que le groupe exerce une dissuasion sur les prédateurs qui s'attaquent aux personnes isolées. Et dès que le groupe est assez important, il lui faut une police - dissuasion interne. Quand le faible va à la rencontre du fort ou le solitaire à la rencontre du groupe, c'est rarement par confiance et bien plus souvent parce qu'il pense qu'il maximise son intérêt en tentant cette expérience. La réputation joue aussi un grand rôle. Israël, USA, France en Indochine… N'étant l'éthique occidentale, le problème aurait été résolu depuis longtemps. L'impérialisme n'est pas neuf et ses méthodes sont éprouvées par l'histoire. En fait, on sait maintenant que dès avant Hiroshima il existait un camp de la paix au sein du gouvernement. Ce camp, minoritaire, s'est vu renforcer par Hiroshima, et il est probable qu'il aurait fini par l'emporter avec un mois ou deux de plus. Nagasaki n'a fait qu'accélérer les choses. D'une manière générale, je vais choquer mais il y a une façon très simple de régler le problème des fous qui sont prêts à se battre jusqu'à la mort : envahissement total et prise en main de la culture. C'est la base de l'impérialisme, c'est ce qu'on a fait avec succès avec l'Allemagne nazie par exemple. Et ben ça a marché, l'Allemagne n'est plus nazie.
  11. Le contrat social libertarien Ben oui. Ça dépend de ce que tu entends par "rempli de". Il y a très peu de criminels et de voleurs, mais ça suffit amplement à mettre tout le monde en danger. Les hommes ne sont ni des loups ni des moutons mais des singes quand ils oublient qu'On leur a donné une raison pour s'en servir. Le Bien existe, le Mal aussi. Il y a 10% de saints, 10% de salauds, et 80% de suiveurs. Quand les salauds tiennent le haut du pavé, les suiveurs les suivent et la morale s'érode peu à peu. Ça ne veut pas dire que les 80% de suiveurs sont devenus des loups. Quand les bons tiennent le haut du pavé, les suiveurs les suivent et la morale s'étoffe peu à peu. Ça ne veut pas dire que les 80% de suiveurs sont devenus des agneaux. + 1000 En fait non. Un moteur est quelque chose qui meut, un socle est quelque chose sur lequel on se meut. La charrue a besoin du cheval et de la terre, mais ce n'est pas la terre qui décide où elle va labourer. Il y a des bases qui sont absolument nécessaires à toute civilisation, mais c'est précisément parce qu'elles ne sont aucunement le moteur de l'évolution des civilisations qu'on a tendance à oublier qu'on est assis dessus. Des petites choses qui paraissent évidentes et qu'un beau jour on remet en question par jeu, avec des néologismes tels que "déconstruire" et l'innocence de la médiocrité satisfaite du bobo. La défiance est nécessaire à la survie lorsque la sécurité n'est pas assurée. Et quand la sécurité n'est plus assurée, la défiance revient. Non, la dissuasion, ce n'est pas l'emploi de la force. Le fait de se doter de la bombe nucléaire et de le faire savoir n'est pas l'équivalent de faire sauter ne serait-ce qu'une personne. Le fait de mettre des vigiles dans un supermarché n'est pas l'équivalent d'agresser des gens. Le fait de porter une arme visible n'est pas l'équivalent de tuer. Bien sûr que non - ni historiquement, ni fondamentalement, la cité n'existe sans sécurité. C'est même son premier but. Les gens se regroupent pour être à l'abri. S'il s'agit simplement de vivre en société, le modèle tribal nomade suffit amplement. La cité, c'est la stabilité, la sécurité. Tu sautes du coq à l'âne. Tu me parles d'amitié aristotélicienne, je te répond cité aristotélicienne, et toi tu rebondis sur la cité réelle. La cité réelle n'a rien à voir avec la cité idéale/idéelle. Certes pas : les États sont omniprésents partout où il y a de la civilisation et il est quasi-impossible d'y échapper. Ça ne change rien au fait que les lois de la réalité s'appliquent. Reste à démontrer en quoi c'est un vice. En ce qui me concerne, c'est une vertu. Bien sûr, à condition de compter dans une autre monnaie. Tu plaisantes j'espère… Le Japon a attaqué les USA parce qu'ils voulaient contrôler le Pacifique. Ils pensaient gagner cette guerre, sans quoi jamais ils ne l'auraient déclenchée. Le phénomène kamikaze, si c'est à ça que tu fais allusion, n'a été possible que parce que les japonais fanatisés étaient fiers de mourir. Ils n'avaient pas le sentiment de perdre mais de gagner, d'accomplir leur vie en une seconde. Si tu préfères, on peut interpréter ça négativement, et dire qu'ils craignaient plus le déshonneur que la mort.
  12. jabial

    Défense de la spéculation

    J'ai une explication plus simple pour le vulgum pecus : le spéculateur gagne de l'argent quand il gagne son pari et perd de l'argent quand il perd son pari donc il fait coller le cours officiel à la meilleur estimation possible de la valeur de l'action. Après bien sûr les humains peuvent se tromper, mais ça évite bien des désillusions. Évidemment, tout ça casse si on injecte de l'argent gratuit -> fear the boom and bust et là c'est le moment d'introduire le magnifique clip Retenez bien cette phrase de haut niveau économico-philosphique les banques centrales sont à l'économie réelle ce que les gold farmers sont aux économies des jeux de rôle, sauf que pour bien comprendre ce qui se passe il faudrait imaginer que 90% des gens seraient de vrais personnages et pas des joueurs. Un scénario idéal pour une dystopie fantastique à tonalité autrichienne.
  13. Si la dissuasion n'existe plus de tout, alors progressivement de plus en plus de gens n'agiront pas comme tu le fais. C'est ce qui est arrivé au Rwanda, par exemple. Mais la société n'est pas basée sur la dissuasion : elle est basée sur la sécurité, que la dissuasion rend possible. Je n'ai jamais dit que la dissuasion était le moteur essentiel de la société, seulement qu'elle était le socle indispensable de la sécurité qui la fonde. Si tu veux qu'on arrête la discussion, dis-le tout de suite. Au contraire, c'est indissociable. C'est toi qui projettes je ne sais d'où cette notion de siège. Non, c'est précisément le contraire : la guerre de tous contre tous, c'est ce qui arrive quand on a oublié le rôle de la dissuasion. Petit à petit, ce qui avait été rendu possible par cette dissuasion qui n'existe plus s'effrite, jusqu'à ce que véritablement les individus s'entre-déchirent. Le refus de recourir à la force existe bien entendu, mais il n'est possible qu'en sécurité, et la sécurité n'est possible que s'il y a dissuasion - mutuelle ou externe. Le problème de la dissuasion externe, c'est qu'elle ne marche qu'un temps, parce qu'une entité extérieure a ses propres intérêts qui ne se confondent pas avec l'assurance de cette dissuasion, sauf vis-à-vis d'elle-même. Ça, c'est de l'anarcapie. Le concept d'amitié d'Aristote n'a rien à voir avec la question. C'est un idéal. Les gens ne vivent pas dans un livre d'Aristote. J'ai l'impression que tu crois que je nie toute morale, or c'est tout à fait faux. Je dis seulement que la morale ne survit pas, ou difficilement, aux questions de vie ou de mort, et que dans son sous-ensemble qui touche au droit elle a besoin de se renforcer avec la loi dans un cercle vertueux. Donne moi un seul exemple où des gens qui avaient tout à perdre et rien à gagner se sont fait la guerre. Bien sûr, souvent les généraux abusent d'optimisme, mais il n'en reste pas moins que personne ne commence une guerre qu'il ne pense pas gagner. Il ne faut pas oublier qu'en 14-18 par exemple, ceux qui ont déclenché et dirigé la guerre ne sont pas ceux qui en ont payé le prix.
  14. Non. L'anarcapisme, c'est vouloir l'abolition des États. Rien de ce que je dis ici n'a le moindre rapport avec cela. Le fait est que les États n'ont pas d'État au dessus d'eux ; ils vivent en anarchie entre eux. Et les États, ce sont les hommes de l'État. La réalité ultime du fonctionnement des relations humaines, c'est l'anarchie. Il y a des liens sociaux entre les hommes des États, c'est-à-dire leurs représentants et leurs agents. En fait, ils sont plus proches les uns des autres que de leurs manants respectifs qu'ils gouvernent et administrent. C'est exactement pareil entre individus et entre communautés en l'absence de lois. Les lois disent qui a raison et qui a tort. En cela, elles empêchent ou bien consacrent une domination des uns par les autres, la force des armes qui la permet ultimement étant mutualisée ou plutôt monopolisée. Non. J'essaie de montrer qu'in fine l'État n'a pas d'importance : la force existe, qu'elle soit institutionnalisée ou non, et il n'y a que deux régimes possibles : la dissuasion mutuelle ou bien la guerre. Tu es sérieux ? Je veux dire, tu penses vraiment, en tant qu'adulte, que la cité est fondée sur l'amitié et la confiance ? Quelle est ton amitié et ta confiance avec ton voisin d'en face ? Bien sûr que si. Par contre, être en position d'espérer un gain élevé n'a jamais empêché le prédateur de prétendre qu'il avait tout à perdre. La dialectique du sacrifice et de la patrie en danger est d'une force colossale, non pas parce que les gens se sentent proches les uns des autres mais parce que c'est bien pour leurs familles, seules vraies cellules de la société, qu'ils craignent.
  15. La dissuasion empêche Pierre et Paul de se mettre sur la figure dans 90% des cas ; quant aux 10% restants, de toute façon même si la société était "cohérente" et "de confiance", Pierre et Paul ne le seraient pas, eux. Encore une fois, la cohésion sociale ça existe jusqu'à un certain point, mais c'est une conséquence et non une cause de la sécurité.
  16. Je suis étonné que tu prennes ma phrase pour du lyrisme. Il s'agit de l'énoncé d'un fait. Il n'y a pas de gouvernement au dessus des États. Ces personnes morales vivent donc en anarchie. Les États sont des personnes morales, pas des personnes physiques. Mais leurs représentants et leurs agents, eux, se croisent dans la rue, et la tentation de la prédation existe bel et bien. Je ne le pense pas. On ne déclenche une guerre que lorsqu'on a une bonne raison de penser qu'on va la gagner. On n'attaque pas son voisin quand on a 40% de chances d'y rester. Quelle est la réalité de la "cohésion" et de la "confiance" en dehors de la famille proche ? Alors que si une dissuasion réelle existe, précisément tartenpion et tartencul ne se mettront pas sur la gueule, car ils auront tout à y perdre.
  17. Merde, je savais pas que j'étais un "aidant". Et pan, dans l'aidant ! C'est vrai qu'on va me faire une statue ?
  18. Moi, agressif ? Je n'ai pas encore parlé de nonossage, tu noteras. Je me retiens.
  19. En plus ces DRM et restrictions géographiques n'embêtent que les honnêtes lecteurs : on trouve les mêmes bouquins non restreints sur bittorrent, en tout cas pour les best-sellers. Et de toute façon les DRM sont faciles à faire sauter.
  20. Ouaaaais, double dose de popcorn ! Question juridique : si on refuse l'entrée à une femme dont le visage est caché, peut-on être poursuivi pour discrimination ? Si la réponse est oui, alors la banque devrait demander à l'État de rembourser le butin, à charge pour eux de le recouvrer. C'est touuuuuut ? Purée 4500 euros ça doit faire quoi, quelques jours de trafic de cannabis ! Il y en a vraiment qui ne sont pas malins. C'est pour lutter contre la pédophilie. Enfin, contre l'apparence de la pédophilie. J'en connais un que ça ferait bien rigoler. De deux choses l'une : soit la justice répond oui, soit elle répond non. Dans le premier cas, c'est une catastrophe pour les communautés monastiques. Dans le second cas, on va voir les sectes se bousculer au portillon pour réclamer le même statut pour leurs employés. Aux USA une solution intermédiaire aurait été vite trouvée puisqu'il existe en droit anglo-saxon la notion de privilège d'extinction (grandfather clause), qui permet d'exclure du champs d'application d'une nouvelle loi ceux qui bénéficiaient de l'ancienne situation, mais pas les nouveaux entrants. C'est pas déjà fait ?
  21. Ça commence bien Et ça se confirme : ça croit nous apprendre que deux et deux font quatre. Et en plus d'être de notoriété publique, la séparation SNCF/RFF est une fausse évidence. Quid des transferts de fonds totalement contraires aux intérêts de RFF vers la SNCF ? Administration rigoureuse -> does not compute. Et qui fixe ces loyers ? Comme toujours, les lois censées favoriser la concurrence créent une "concurrence" artificielle et antiéconomique et détruisent la vraie concurrence.
  22. Oui je sais c'est dur Les États sont en anarchie et ils vivent ensemble aussi, et pourtant ils sont bien plus voyous que la plupart des délinquants. Alors pourquoi ? Simplement parce qu'il y a la dissuasion mutuelle. Et une fois qu'elle existe, une fois qu'on a évacué l'idée de se battre à tout bout de champ, et bien on peut commencer à travailler ensemble. Et pour notre malheur, les États le font. Certes, mais elles empêcheront que l'une bouffe l'autre.
  23. Dans les faits ce n'est pas ce qui se passe. Qui déclenche les guerre ? Rarement des régimes qui se sentent en sécurité. L'anarchie est la réalité. Il n'y a pas de roi du monde. À l'intérieur de cette anarchie vivent les États. Qu'est-ce que tu appelles la même société ? À l'intérieur d'un État, les lois se substituent aux armes, mais la dynamique est la même. La social-démocratie est la continuation de la guerre par d'autres moyens.
  24. Le rapport est pourtant évident. Dès qu'il n'y a pas dissuasion, il y a agression. En l'absence de limites bien définies, chacun étend son territoire en empiétant sur le voisin, jusqu'à la violence. Tu as une vision naïve de la paix. La paix armée de la dissuasion mutuelle n'est pas la guerre ni le prélude de la guerre, c'est la seule paix durable. La confiance et l'assurance ne peuvent exister que si la dissuasion est assurée. Et si ensuite dans un second temps la dissuasion disparaît, alors les manquements à la confiance la font disparaître en quatrième vitesse.
  25. Donnez à un employé la sécurité de l'emploi et il deviendra paresseux. Protégez un patron de la faillite et il prendra des risques insensés. Dans tous les domaines, pour 80% des gens, l'occasion de truander sans risque fait de chacun un larron. Le comble étant l'État socdem où nous sommes tous les pique-assiette les uns des autres. La coopération n'est possible que dans la dissuasion mutuelle. C'est quand cette dissuasion est bien assurée que les gens n'hésitent pas à se rencontrer et à échanger, parce qu'ils se sentent en sécurité.
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