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Cortalus

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Tout ce qui a été posté par Cortalus

  1. Que peut-on faire à l'échelle d'une collectivité locale ? En vrac : Le plus simple à mettre en oeuvre : arrêter les conneries. Primum non nocere c'est valable aussi en politique. Je pense en particulier aux investissements inutiles. Pour les élus, c'est tellement facile de financer leurs lubies avec des prêts dont les grosses annuités tomberont après les prochaines élections (grâce à un simple différé d'amortissement par exemple)... Alors on arrête le chantier de la maison médicale avant de constater qu'elle est vide faute de praticiens intéressés. On abandonne le projet de centre aquatique alors qu'il y a déjà une piscine à moins de 20 km. On réfléchit deux secondes sur les perspectives de fréquentation du musée municipal des serres à chrysanthèmes. Transparence : c'est un principe de base, mais il ne faut pas s'attendre à de grosses retombées. Les conseillers municipaux ne lisent déjà pas la plupart des délibérations qu'ils votent, alors la population... Lutte contre le cumul des mandats non électifs : on pense toujours au cumul des mandats électifs, mais il y a énormément de mandats non électifs que l'on peut cumuler à l'échelon purement local. Par exemple : un adjoint au maire qui est vice-président de la communauté d'agglomération, administrateur de l'office HLM, président du syndicat intercommunal de machin truc, vice-président de la SEM bidule... Problème : il faut avoir beaucoup de personnes en qui ont a confiance pour répartir les mandats. Rétablir une fiscalité équitable : pas seulement du point de vue de l'équilibre des taux entre les différentes taxes, mais en supprimant aussi les abattements et exonérations clientélistes. Attention cependant, l'ajustement est facile si tout baisse mais beaucoup plus complexe si on veut remonter un taux par rapport aux autre, à cause des règles de lien entre les taux. Il faut donc avoir un plan d'économies en face. Les économies, parlons-en : pas simple quand le personnel est de la fonction publique territoriale. Supprimer un poste ? Il faudra payer à ne rien faire celui qui l'occupait pendant des années, tant qu'il n'aura pas retrouvé un emploi qui lui plaît (la collectivité rembourse le centre de gestion de la fonction publique qui récupère l'agent). Concrètement, l'effet économique n'a aucune chance de se faire sentir avant les prochaines élections... Le plus facile à court terme est plutôt de taper sur les subventions aux associations. Politiquement, toucher aux subventions est cependant une déclaration de guerre. Il vaudrait donc mieux avoir conquis les associations avant de conquérir l'exécutif local. Les associations justement : l'enjeu est de mettre fin au clientélisme de ce milieu. Pour cela il faut rentrer dans une logique où elles se financent par les cotisations et non plus par les subventions. Ou alors, à titre exceptionnel, des activités rendant un véritable service à la population peuvent être financées par la collectivité, dans le cadre de contrats négociés (convention d'objectif et de moyens ou délégation de service public). Pour que cela marche, il faut déjà avoir réalisé un changement culturel dans les associations en amont. Bref, encore une fois, il faut avoir déjà conquis le pouvoir dans les associations. Favoriser les délégations des services publics plutôt que la régie : OK, mais comme les acteurs privés des principaux secteurs (eau et assainissement, déchets, gros équipements publics...) sont l'über-exemple d'un oligopole de capitalistes de connivence, il ne faut pas lésiner sur les moyens d'expertise et de contrôle. Les DSP et autres partenariats publics privés (PPP) se sont souvent avérés des grosses arnaques parce que les élus signaient n'importe quoi et ne suivaient pas l'exécution des contrats. Il y a néanmoins des tas de secteurs où on pourrait développer les DSP. Les espaces verts et la voirie, par exemple, sont souvent des bastions coûteux au sein des services à qui un peu de privatisation ne ferait pas de mal. Par contre, il ne faut pas rêver, le privé qui reprend le service devra reprendre le personnel, donc les coûts ne vont pas baisser à court terme. Mettre fin aux politiques anti-voitures dans les aménagements de voirie. Protéger un charmant centre-ville piétonnier pourquoi pas, supprimer des voies de circulation pour provoquer des bouchons dans l'idée que cela va obliger les gens à prendre les transports en commun, c'est... quelque chose que j'ai vu et que je renonce à qualifier. C'est le genre de politique qui sera critiqué dans les médias mais qui sera apprécié par la population. Transports en commun : c'est un secteur tellement tordu que je ne sais pas par où commencer. Pour mémoire, le versement transport (impôt qui pèse uniquement sur les entreprises de plus de 10 salariés) finance les transports urbains. Partant de là, de nombreux élus ne se gênent pas pour faire financer par les employeurs du coin des gratuités pour diverses clientèles : vieux, étudiants, chômeurs. Certains vont même à la gratuité totale. Comme c'est les entreprises qui payent, on peut aussi se permettre de créer des lignes sur lesquelles on transporte trois personnes par jour, histoire de faire plaisir à un élu ou un notable influent, qui renverra bien sûr l'ascenseur. Bref, il y a un assainissement général à réaliser en rétablissant autant que possible une certaine logique économique. Respecter les obligations imposées par les strates de pouvoir supérieur de manière formelle, mais en refusant leurs logiques constructivistes. Par exemple, passer un PLU qui libère le foncier en réfutant les idées reçues sur l'étalement urbain. Ou adopter un plan climat air énergie qui déclare quelque chose du style : "au vu de notre diagnostic local et de notre analyse économique des enjeux énergétiques, considérant l'absence de preuve du réchauffement climatique anthropique, on ne fera rien pour la transition énergétique". Impact médiatique garanti (contrôles fiscaux et autres emmerdes pour toute l'équipe municipale également garantis). Le point clé à mon sens : il faut investir le milieu associatif et ne pas penser uniquement aux élections locales. Edité pour plus de lisibilité.
  2. Je parierais plutôt sur une inclusion dans "santé et solidarités"...
  3. Un ministère de l'Action et des Comptes publics ? Quelqu'un a vu passer une explication là-dessus ?
  4. Est-ce qu'on peut ficher la paix aux comptables ? Merci.
  5. Si ce que rapporte l'ANCOLS est bien exact , "gouvernance défaillante" est un sacré euphémisme. En l'espèce, le "contrôle politique", c'est plutôt celui exercé par Dupont-Aignan sur la SEM si on lit entre les lignes...
  6. Vu l'attitude de Le Pen depuis la première seconde du débat, tout ça me semble avoir été préparé. Le pétage de plomb a eu lieu au moment d'élaborer sa stratégie, pas dans son exécution.
  7. Le Pen vulgaire et infantile jusqu'à la dernière seconde... Macron n'aura pas volé très très haut, mais avec en face quelqu'un qui creuse au fond de la fosse des Mariannes, il gagne par KO.
  8. De manière générale dans ces débats, les candidats sonnent faux quand ils veulent jouer l'émotion. La pire était Segogo
  9. Le Pen : vous êtes le candidat à plat ventre devant les forces de l'argent bla-blablabla
  10. Je trouve dommage que Macron n'évoque pas l'autonomie des établissements dans les points clés de son projet sur l'éducation.
  11. Bien vu
  12. Macron (sur les relations étrangères) : je veux une France forte, qui fasse des réformes et qui soit crédible
  13. Le Pen : la France sera dirigée par une femme, moi ou Merkel.
  14. Macron : je veux une France qui fait des réformes et qui prends ses responsabilités. Il y a des pays dans l'euro qui s'en sortent très bien.
  15. Macron : vous dévaluez le nouveau franc de 20 à 30 % immédiatement
  16. Le Pen patine quand même pour expliquer cette histoire de monnaie commune... Macron a raison de rappeler que l'ÉCU n'était qu'une unité de référence.
  17. Le Pen : les intérêts vitaux du pays sont en jeu à cause de la directive travailleurs détachés. wahou...
  18. Ah voilà le patriotisme économique et le protectionisme intelligent...
  19. Macron : j'ai quitté ce gouvernement et j'ai quitté la fonction publique A titre personnel, je dois avouer que Macron a retenu mon attention le jour où il a quitté son grand corps d'état
  20. Macron riposte avec les propos de Le Pen sur le Vel d'Hiv... C'est pénible ces débats mémoriels...
  21. Le Pen doit avoir une check list : maintenant c'est la colonisation crime contre l'humanité...
  22. Certainement, mais ce n'est pas trop le douanier planté à la frontière qui va apporter de la valeur ajoutée dans la lutte anti terroriste, non ?
  23. Ce que je retiens du programme de Le Pen sur la lutte anti-terroriste c'est que l'UOIF c'est des méchants. Est ce qu'on peut être plus a côté de la plaque ?
  24. Même sur ses thèmes de prédilection Le Pen reste sur le registre de l'attaque personnelle
  25. Ça y est on arrivé sur les thèmes sécurité et identité. Et bah ce fut court sur l'économie...
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