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José

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Tout ce qui a été posté par José

  1. Il existerait donc des "manifestations explicites invisibles " !?
  2. Osborne a surtout dit que le Royaume-Uni activera l'article 50 quand il en aura envie.
  3. Le PP et, dans une moindre mesure, le PSOE auront bien été aidés par le Brexit.
  4. Pas seulement pschittt... Podemos perd un million de voix. Si la coalition Podemos-IU avait conservé le même nombre de voix qu'en décembre dernier, elle comptabiliserait 14 sièges de plus par le simple effet de la clé D'Hondt qui favorise les coalitions de partis. Dans les faits, Podemos est le vrai perdant de cette élection.
  5. Non, il n'impose rien du tout. Le parlement britannique n'est pas tenu légalement de tenir compte du résultat du référendum. Par ailleurs, il se peut bien que les Écossais arrivent à forcer Londres à recevoir l'assentiment du parlement écossais avant d'abandonner l'Union européenne.
  6. Ce qui est particulièrement amusant chez certains "conservateurs", c'est cette prétention à fonder une réflexion sur le réel - loin des supposés délires utopistes des idéologues - tout en soutenant leurs points de vue sur des hypothèses plus farfelues les unes que les autres ou des cas d'école singulièrement abstrus.
  7. Bref, on retombe sur la critique libérale classique concernant l'État qui s'occupe de chose qui ne le regarde pas. Sinon, l'État s'occupe de certains vestiaires en tant que propriétaire de bâtiments, il ne s'occupe pas des vestiaires en France.
  8. Honnêtement, je ne vois pas pourquoi tu chercherais à savoir, par exemple, à ce que pourrait "dire" le libéralisme à propos d'un idiot congénital qui se prendrait pour un prix Nobel de physique. L'État doit s'occuper des vestiaires maintenant ?
  9. Si, si tu voulais arrêter de penser que le libéralisme a réponse à tout et te rappeler qu'il ne pense pas la "société" mais critique l'État.
  10. Non. En aucun cas. Sauf si l'État l'oblige. Donc, on revient à une critique libérale de l'action de l'État dans des questions qui ne le concernent pas.
  11. La société ne fixe aucune limite, seule l'État peut le faire. Et c'est le rôle de la critique libérale de vérifier si cette limite à la liberté d'action d'un individu sert bien à protéger les droits naturels d'un autre individu.
  12. Alors qu'il y a d'autres questions sociétales : peut-on admettre les femmes en burkini sur les plages ?
  13. Il est bien ce Lucilio.
  14. Tu sais Flashy, on peut contracter également une maladie. Je dubite fortement sur l'existence d'un quelconque contrat avec un microbe.
  15. Nope, en droit, le mariage est une institution qui comprend diverses facettes de droit public et privé, administratif, etc. Le définir comme contrat reviendrait à vider ce terme de sa substance dès lors que le mariage requiert toujours l'intervention publique pour être validé (il ne s'agit pas seulement de respecter des conditions légales).
  16. Encore une fois, il ne s'agit pas d'aborder ce genre de question avec un angle "strictement libéral", il s'agit d'aborder la manière dont l'État intervient au sujet de questions qui touchent les individus. L'État ne doit pas accepter toute revendication individuelle à partir du moment où il n'y a ni dommage ni victime, il doit juste s'en désintéresser. Le libéralisme n'a rien à dire à propos de celui qui se prend pour un chat. Il se prononcera, par contre, si l'État impose une limite à sa liberté d'action qui ne protégerait en rien les droits naturels d'autres individus.
  17. Ce seul article ne suffit pas pour définir le mariage comme un contrat dès lors que la loi, par exemple, interdit le mariage entre parents proches, interdit la polygamie, sanctionne le "mariage blanc", interdit aux époux de déroger à leurs droits et devoirs, de changer l'ordre de succession, etc.
  18. Actuellement non. Comme l'adoption n'est pas un contrat.
  19. Cette limite protégerait-elle les droits naturels de quelque individu que ce soit ? Sinon, s'il y a "privatisation" du mariage, le libéralisme n'a plus rien à dire à ce sujet. Mais il me semblait que tu faisais référence aux aux questions "sociétales" dans nos sociétés actuelles.
  20. Non. Puisque ce n'est pas le propos du libéralisme, qui est de limiter l'intervention de l'État dans la vie des gens afin que ceux-ci puissent "rechercher leur bonheur" comme ils le souhaitent et veiller à ce qu'il protège les droits naturels des individus. Donc, par exemple, le libéralisme n'aurait rien "à dire" sur le mariage si celui-ci était resté une affaire privée. Mais comme l'État intervient dans cette question, le libéralisme a son mot à dire sur cette intervention de l'État et doit critiquer cette dernière si elle limite de manière non justifiée la liberté d'agir d'une catégorie de la population. Dans l'absolu, il n'existe pas un "droit au mariage", mais comme l'État conditionne le mariage, la critique libérale doit vérifier si les conditions exigées ne sont pas arbitraires et/ou injustes. De même manière, le libéralisme n'a rien "à dire" sur la consommation d'alcool ou de stupéfiants. Tant que l'État n'intervient pas dans ce domaine. L'angle de la critique libérale sur cette intervention de l'État est simple : cette intervention limite-t-elle la liberté d'action d'individus en vue de protéger les droits naturels d'autres individus ? Et donc, pour prendre l'exemple du mariage, l'État qui refuserait aux personnes du même sexe de se marier limiterait le champ des possibilités de ces derniers sans protéger pour autant les droits naturels de quiconque. L'intervention étatique dans cette "question sociétale" est donc illégitime.
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