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José

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Tout ce qui a été posté par José

  1. Ce qui veut dire en clair qu'une loi qui viole le Droit naturel n'a pas a être respecté, comme le rappelle, par exemple, Saint Thomas qui explique, dans la lignée d'Aristote, que l'autorité de la loi est conditionnelle, que cette loi cesse d'être de source de droit lorsqu'elle ne remplit plus sa fonction d'expression et de réalisation du juste et qu'elle ne doit plus être appliquée dans ce cas ("Ius positivum", Somme théologique, Ia IIae et IIa IIae). Alors parler de droit pour une norme qui ne doit pas être respectée, sauf sous la menace de la force, hein… Quand il respectait le Droit naturel. Mais les parties de ce code civil ou les autres législations qui ne respectaient pas le Droit naturel n'étaient pas du droit (législations liberticides contre les différents droits naturels : propriété, expression, presse, religion, association, enseignement, etc.) Et il faut avoir une drôle de conception de la justice pour ne pas comprendre que, globalement, le système juridique de l'URSS ne pouvait se maintenir que par la violence et la répression. Quant aux législations liberticides, violant les droits naturels élémentaires comme les Lois de Nuremberg, celles consacrant l'apartheid ou la discrimination raciale, elles n'étaient pas du droit non plus, mais seulement l'imposition par la force brute d'un projet politique. Que cela se dissimulait sous un vernis juridique ou, accessoirement, s'appuyait sur d'autres législations ou des structures juridiques plus légitimes en regard du Droit naturel ne change rien au fait que sans la force brute de l'Etat, ces législations contraires au Droit naturel n'auraient jamais pu se maintenir. Et le fait que ces législations aient disparu du jour au lendemain, en un claquement de doigt, dès que le politique le décida ainsi, prouve à suffisance que ce n'était pas du droit. Une norme qui est valide la veille mais ne l'est plus le lendemain, ce n'est pas du droit. On sait très bien que tout système juridique repose sur une autorité, légitime ou non, tyrannique ou non, mais cela ne suffit pas pour faire du droit. Même un régime parfaitement démocratique peut pondre des tonnes de législation parfaitement contraires au droit, que l'on soit forcé de subir cette législation ne signifie nullment que l'on se trouve face à du droit ni à la justice. Pour produire du droit, comme l'explique Aristote, il faut la conjonction du juste positif et le juste naturel et la justice peut être atteinte (si tant est qu'on peut jamais l'atteindre) lorsque le droit positif respecte le Droit naturel, lorsque les lois expriment et complètent le Droit naturel. Locus ab auctoritate est infirmissimus. D'abord, on rappellera tout le mal que pensait Villey d'eux. Ensuite, il faudra se lever tôt pour trouver chez les iusnaturalistes modernes une définition du droit comme la cristallisation de rapports de force politiques.
  2. http://panoramas.dk/mars/greeley-haven.html
  3. Personne ne dit que les lois injustes n'existent pas et qu'elles ne s'imposent pas par la force. On dit qu'une loi injuste, ce n'est pas du droit. Et ça, on le sait depuis Antigone, qui comprend bien que la loi de Créon n'est pas du droit. Donc, non les lois de Nuremberg, ce n'étaient pas du droit, ni les lois d'apartheid, ni les lois racistes du Deep South, ni une grande partie du droit des pays socialistes, etc. Oui, c'étaient des législations, effectivement issues d'un rapport de force politique, mais ce n'était pas du droit, seulement de la violence brute sous vernis juridique. Quant au fait que je me réfugierais dans un "caverne de l'esprit" :
  4. Non. J'indique que tu te fourvoies complètement en confondant loi et droit, norme et justice.
  5. Ben voyons. "C'est de la justice illégitime, mais c'est de la justice." Quant à la pensée magique, il faudrait la chercher plutôt chez toi non, pour qui la loi est le droit. Au passage, tu me montreras où Aristote explique que la loi quant elle viole le Droit naturel reste encore du droit. Et quant au droit comme cristallisation de rapports de force politiques, c'est juste du pipo. C'est quoi le rapport de force politique cristallisé qui soutend la prohibition du meurtre, de l'inceste ou du viol ou la protection de la propriété ?
  6. Seulement si l'on adopte une vision positiviste du droit. Pas si l'on considère le droit a pour fin la justice et, partant, doit se conformer à la Loi naturelle, via le Droit naturel. Et si Aristote évoque bien le juste positif et le juste naturel, il rappelle bien que le droit est atteint par la conjonction des deux : le Droit naturel seul n'est pas applicable et le droit positif qui viole la Loi naturelle non plus ; la solution juridique s'obtient via le droit positif qui respecte le Droit naturel. Les lois, donc, ne sont du droit que lorsqu'elles expriment et complètent le Droit naturel.
  7. Les lois de Nuremberg, c'était des lois, c'était pas du droit. Et si le droit positif peut être du droit quand il est conforme au Droit naturel, il ne l'est pas quand il le viole. Alors dire que les lois - création politique - reflètent un rapport politique, soit. Mais le droit, non, n'est pas une cristallisation des rapports politiques. Certes, le Droit naturel intervient bien dans la théorie libérale en tant qu'instrument de limitation du pouvoir. Mais le Droit naturel préexiste au libéralisme. Le libéralisme, c'est une théorie du pouvoir qui prône le contrôle et la limitation du pouvoir via le respects des droits naturels, mais ce n'est ni une doctrine, ni une philosophie du droit.
  8. Villey est mort une seconde fois.
  9. N'imp'. À faire se retourner Villey dans sa tombe. Bon, je continue avec mes clous.
  10. Non. C'est une approche de philosophie politique et du pouvoir. Le libéralisme, c'est une théorie du pouvoir, appliquée à la politique stricto sensu, à l'économie ou, accessoirement, au droit (dans sa relation avec le pouvoir).
  11. Moi, chui un ouf ! Sinon, wikiberal :
  12. Bon, pour une fois que le Wiki francophone ne déconne pas, on va en profiter : Donc, non, le libéralisme, ce n'est pas du droit, ça ne règle pas le problème de l'éducation des enfants par les parents, il ne permet pas de dire que le heavy metal est un totalitarisme, ni ne fait démarrer les motos russes. Et pour citer ce bon vieux melodius qui nous manquera toujours :
  13. Bouge pas, je plante les clous…
  14. Première chose à faire : crucifier tous ceux qui débitent encore cette absurdité de "le libéralisme est une doctrine du droit".
  15. Seulement pour ceux qui se cantonnent à l'esprit de géométrie. Mais il se trouve que le droit recquiert un peu plus de finesse qu'un axiome.
  16. Condoléances.
  17. Je roule avec ça : Je rêve évidemment de ça :
  18. The Sorrows of Carmencita - Argentina’s crisis in a historical perspective.
  19. Une cacahuète qui a quand même 100 litres de coffre en plus que la Yaris. Mazda 2 l'emporte sur le fil face à Yaris, en étant plus jolie et €1.000 à €2.0000 moins cher.
  20. Pour le coup, depuis que je suis monté dans une Mazda 6, pour moi, Toyota peut aller se rhabiller. Et il y a une Mazda 2 à partir de €12.000.
  21. Femme au volant, mort au tournant.
  22. Nick, tu devrais lire Contrepoints, c'est une revue très intéressante.
  23. Pas convaincu que 20/30 cm en longueur jouent beaucoup à ce niveau-là. Sinon Citigo vs. Yaris : performances égales pour €3.000 de moins pour la Skoda.
  24. Il y a un Skoda Citigo à partir de €9.000.
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