Jesrad

Pour ce qui est du glucose, je suppose que ça dépend des gens, par exemple de l'état de leur pancréas. Pour le docteur Davis, la charge de glucose apportée par le blé est un problème en soi, qui peut causer un diabète de type II à la longue. Pour Gary Taubes, le problème vient de la combinaison du fructose et du glucose, que ce soit sous la forme de sirop de glucose-fructose (mélange des deux), ou de sucre (saccharose=une molécule de glucose liée à une molécule de fructose), parce que le fructose engorge le foie, stimule la lipogénèse à partir des glucides et provoque l'augmentation des triglycérides sanguins, pendant que le glucose déclenche une réponse insulinique qui bloque le métabolisme des graisses, et peut en quantité suffisante avoir des effets toxiques et inflammatoires. Pour le docteur Robert Lustig, la partie "fructose" est effectivement bien plus inquiétante que la partie glucose: dBnniua6-oM

Chais pas trop… J'ai remarqué que la charcuterie avait tendance à m'empêcher de maigrir, sans vraiment savoir comment. Il faut tester. 3g de glucides pour 100 c'est beaucoup, dans un saucisson ça devrait plutôt être 1g /100.

Lzs vrais geeks barbus font leur propre bière.

L'Islande a nationalisé ses banques ? Il me semblait qu'ils les avaient laissées faire faillite.

Chez nous le candidat du Parti Pirate a fait plus de voix que toute l'extrême gauche additionnée

Paléo: - pas de céréales, de légumineuses, de sucre et de laitages, rien de "transformé industriellement", priorité aux produits issus d'animaux nourris normalement (herbivores élevés à l'herbe, œufs et viande de poules en plein air, poissons sauvages) et modes de cuisson douces de préférence ; ce n'est pas forcément low-carb (par exemple les Kitavans se gavent de fruits et de tubercules pleins d'amidon, c'est paléo mais très chargés en glucides) mais rien que retirer les céréales et le sucre suffit généralement à diminuer fortement la part des glucides dans ton alimentation Primal: - comme paléo, mais on se permet en plus le chocolat très noir, les fromages, le café et la stevia comme édulcorant, et aussi certains aliments dits "traditionnels" qui sont consommés depuis quelques milliers d'années et n'ont pas changé depuis (généralement, ils sont fermentés, ça peut inclure par exemple le sarrasin, la choucroute, le vin, etc. Mark Sisson de Mark's Daily Apple fait régulièrement des posts de type "primal ou pas?" pour aider à s'y retrouver) Low-carb: - pas d'aliments contenant beaucoup de glucides (donc pas de céréales, légumineuses, sucre et tubercules) Personnellement je suis le modèle "primal". J'avais fait un régime strictement low-carb au départ pour perdre du poids, je suis passé au modèle paléo/primal progressivement.

Tout ce qui est cité est faux. Absolument tout.

Acheté, c'est de la farine bio complète d'engrain (petit épeautre) vendue en grand sac de 5 kilos.

J'ai fait les tests de l'engrain V.S. le blé cette semaine. Bilan des courses: - en pain, ça fait une mie plus parfumée et compacte, je n'ai pas encore trouvé le moyen de faire de grandes alvéoles aérées - peut-être que ce n'est pas possible ou qu'il faut laisser lever beaucoup, beaucoup plus longtemps - en pâte à pizza c'est parfait Comparé au blé, l'engrain ne me donne pas de reflux gastriques, d'inflammation (articulations) ni de diarrhées ni d'effets neuraux (troubles du sommeil, fatigue mentale). Par contre j'ai quand même chopé un aphte (mais pas Laurett, qui en a mangé moins), et ça représente quand même une grande quantité de glucides - trop pour moi si je fais des quantités "ordinaires": j'ai pris 500 grammes après le premier essai, j'ai divisé les doses par deux et ensuite ça allait. Je n'ai pas de moniteur de glucose pour comparer les effets sur l'insuline, mais je soupçonne que l'engrain est effectivement "moins pire" à ce niveau-là… Bref, ça fonctionne pour l'usage auquel je le destine (pain simple pour le foie gras, et pourquoi pas aussi pâte à pizza). Je n'ai pas tenté d'en faire des pâtes, ça ne me dit rien du tout. Tant que j'ai des résultats médiocres en texture de pain je ne tente pas les viennoiseries.

Etude épidémiologique, donc qui ne prouve rien. Et puis, ce n'est rien de neuf par rapport à Weston Price (années 1930).

Ceux de la page 18: Si tu n'en lis qu'un seul. Les humains sauvages vivent deux fois plus vieux que leurs plus proches cousins primates.

Y a pas de mal. Nos ancêtres du paléolithique vivaient jusqu'à leur 70-80 ans régulièrement. La longévité moyenne était d'environ 36 ans parce que moyenne entre deux pics de mortalité: un avant 5 ans, l'autre après 60 ans. L'âge modal chez les chasseurs-cueilleurs primitifs (l'âge auquel meurent le plus d'individus) c'est entre 62 et 65 ans. Cette longévité moyenne a diminué avec l'agriculture (mais a permis une plus grande densité de population en échange) à 32-33 ans, et l'âge modal s'est effondré (certains avancent entre 18 et 21 ans chez les Mésopotamiens, autour de 24 ans chez les Romains…) Sur les squelettes fossiles, on voit que nos ancêtres étaient plus grands et en meilleure santé avant l'agriculture qu'après. L'alimentation de nos ancêtres de l'époque était bien plus diversifiée (et surtout saisonnière) que la nôtre. Ils utilisaient tout ce qui leur tombait sous la main, en profitant des spécialités locales. En fait ce seraient nos ancêtres homo erectus qui auraient inventé la cuisine régionale en se répandant sur la Terre entière, par la suite raffinées presque infiniment par homo sapiens après eux. Pour te faire une idée, fais la liste de tout ce que tu manges, et compares-la à, par exemple, ce que mangeaient les aborigènes australiens. Rien qu'en Amérique du Nord on a recensé entre 3000 et 5000 plantes et animaux différents entrant dans l'alimentation humaine primitive. Pour ce qui est de la densité nutritionnelle, je te mets au défi de trouver une plante qui contient plus de micronutriments (vitamines et minéraux) par gramme que le foie de veau.

Elles reposent, au départ, sur les conclusions du comité McGovern créé par le Sénat américain dans les années 70, elles-mêmes fondées sur l'obsession anti-graisses saturées (animales) du médecin personnel (végétarien) du sénateur McGovern, et sur le besoin de ce dernier d'acheter les votes des agriculteurs US. Ces conclusions, aux dires du directeur de l'Académie Nationale des Sciences de l'époque, qui y participait, contredisent les preuves scientifiques examinées par le comité (il va de soi que ce dernier a été écarté du comité). Dans les années 80, le sénat a d'ailleurs initié en fanfare puis abandonné en rase campagne un projet qui devait rassembler les preuves scientifiques soutenant ces conclusions (puisque ces preuves n'existent pas). Une des causes initiales de ce "délire" anti-graisses est la guéguerre de prestige entre, d'un côté, les chercheurs en médecine en langue allemande et de l'autre ceux en langue anglaise, pendant les années 30. Avec la fin de la seconde guerre mondiale, toute la recherche en langue allemande (dont les travaux déjà très avancés de Hilde Bruch, Gustav von Bergmann, Julius Bauer et d'autres) a été passée à l'as, au profit des "vainqueurs". Toutes les hypothèses (fondées) des chercheurs autrichiens, allemands, mais aussi danois, polonais, suédois… faisant du sucre le premier suspect de la montée des maladies cardiaques et de l'obésité depuis le milieu du XIXème siècle ont été démonisées par association. C'est comme ça qu'un charlatan comme Ancel Keys fit la couverture du Times dans les années 50 en accusant le cholestérol de causer les maladies cardiaques, en se fondant sur une simpliste étude épidémiologique (qui ne peut pas prouver de causation) tronquée des deux tiers de ses données pour coller à sa conclusion prévue dès le départ. Le sucre agit sur le mécanisme de la sérotonine. Dans mon cas, c'est autant la consommation de sucre que la non-consommation de viande, oeufs, poisson et graisses saturées qui sont en cause. Pas de viande / poisson / oeufs c'est une source majeure de tryptophane (acide aminé essentiel nécessaire à la fabrication de sérotonine) en moins. Pas de graisses saturées c'est moins de vitamines liposolubles et moins de cholestérol disponible (apport + recyclage), donc moins d'hormones et de neurotransmetteurs. Le cerveau s'étouffe. Le cerveau humain est composé de cholestérol pour un quart de sa masse sèche. C'est la brique nécessaire pour construire pratiquement toutes les hormones et neurotransmetteurs du corps humain.

J'ai marché aux céréales de petit déjeuner, pâtes et jus d'oranges pendant quelques années.

C'est parce que j'étais devenu obèse, dépressif et malade. Je ne le suis plus

Après avoir vu la version américaine de "Millenium" (Stieg Larsson), je comprends enfin ce qui me gênait tellement dans les livres: Lisbeth est en fait une Mary Sue, et la trilogie entière devient une fan-fiction sur sa vie vers la fin du premier livre.

Dans mon cas c'était le blé, donc tout ce qui en contient, par extension. Pareil avec les aphtes (disparus).

Les sachets protéinés ne sont pas de la nourriture. Enlever les jaunes de l'oeuf ??? C'est le blanc qui ne sert presque à rien (que de la protéine maldigeste, il faut toujours la cuire entièrement), tout ce qu'il y a de bien, cholestérol inclus, est dans le jaune.

C'est utile pour réduire l'excédent de peau.

Prends un peu de zinc, et sois patient.

Bah du moment que tu manges tes fruits entiers et crus, peu importe (sauf peut-être si tu tolères mal certains d'entre eux, apparemment il y a des intolérants aux kiwis). En jus c'est traître, les sucres se retrouvent concentrés et sans l'essentiel des fibres.

On dirait un emploi de trader en plus con, votre "jeu", là.

Gliadines et autres agglutinines, phytates, amylopectine de type A, lectines. Et pour le soja, les phytoestrogènes.

"La Suède est l'Arabie Saoudite du féminisme." -- Julian Assange

Voyons… Croissance d'une “bouée” autour de la taille et de double-menton, fatigue et somnolence, un mauvais bilan lipidique sanguin (triglycérides élevés, HDL diminué), reflux gastriques, syndrome métabolique, apparition de symptômes diabétiques, irritation et inflammation du système digestif, arthrite rhumatoïde, apnée du sommeil, stéatose non-alcoolique (l’autre forme de cirrhose, ou “foie gras” humain), ostéopénie (décalcification précoces des os), psoriasis, perte de cheveux, aphtes récurrents, stimulation artificielle de l'appétit, diarrhées, addiction, déséquilibre de la flore intestinale, favorisation de nombreuses maladies auto-immunes dégénératives (maladie de Crohn, maladie de Hashimoto, lupus, maladie de Behçet, vitiligo, pyoderma gangrenosum, ataxie du cervelet, neuropathies périphériques, démences, etc.) et de cancers (particulièrement ceux du sein)…