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Voilà qui règle une partie du problème, mais : voilà qui ne règle qu'une partie du problème

ah, mince, on y était presque Donc tu acceptes qu'une société puisse un jour faire des steaks de ses handicapés ?

Lib.org est une même personne, c'est sûr. Une IA plutôt habile en ce qu'elle s'exprime à travers différents avatars, mais on peut finalement assez vite identifier les routines. Tout ce qui ne rentre pas dans les trois petites cases de son système est qualifié de bullshit ou déclenche un nonossage. C'est assez basique mais j'imagine que je ne suis pas le seul à m'y laisser prendre... enfin... je ne sais pas... il y a des vrais êtres vivants derrière certains avatars ? dites moi ?? hum Nous sommes tous une même entité indivisible. La notion d'individu s'applique, mais à l'Un, au Tout, non à ses microscopiques composants humains qui ne peuvent de toute façon survivre en se désolidarisant de ce tout, ce qui invalide de fait leur prétention à l'individualité.

comme quoi, même à partir de ma question con du début, sur 11 pages on finit quand même par achopper quelques problèmes fondamentaux Ces échanges montrent au moins une chose : les tenants du DN font valoir une grande exigence de rigueur dans l'argumentation, mais se raccrochent à un pseudo pragmatisme quand ils ne peuvent définir avec la même précision leurs axiomes. Qu'est-ce que l'homme ? Oui je sais faire la différence entre une limace et une homme. Mais qu'est-ce que l'homme ? Oui, je sais aussi faire la différence entre une gazelle et un homme. Mais qu'est-ce que l'homme ? Faire la différence entre ceci et cela ne fixe pas pour autant les termes de la relation, cela ne permet que d'esquiver la question. Ma réponse provisoire est qu'il n'est pas possible d'apporter de définition claire qui s'applique également à d'autres sortes d'êtres vivants ou à certains types d'androïdes. Il est impossible de définir objectivement l'homme, et d'autant moins en défendant la théorie de l'évolution, car c'est la notion "d'émergence" qui se retrouve au cœur du mystère et propulse à jamais le caractère mouvant de ce que nous essayons d'établir fixement.

Que veux-tu, une façon d'occuper les quelques pauses de longues nuits de labeur... mais cela dit, je reste jeune de corps aussi

Il y a les cas impossibles à démontrer... Il y a ceux que personne ne cherchera même à démontrer, car réalisés à l'abri de tous les regards, de tous les soupçons. Quand on voit la violence qui a animé et qui anime encore toute l'humanité, quand on voit le "goût" pour la "question" de tous ceux qui avaient le "privilège" de la donner... Il ne semble pas farfelu d'imaginer qu'un groupe d'individus perpétue depuis des dizaines d'années ou plusieurs siècles un élevage secret d'êtres humains, dans le seul but d'en faire des corps à torturer, à exploiter et à tuer sous les pires formes imaginables pour le seul plaisir de leurs propriétaires ou acquéreurs. Sur 7 milliards d'individus et la capacité d'une caste bien organisée à conserver ses secrets, un tel commerce ne semble pas si improbable. Le consommateur lambda qui achète ses charcuteries sous vide soupçonne-t-il un seul instant la machinerie gigantesque qui permet de produire la petite tranche qu'il avalera dans son sandwich ? On a même pu lui faire manger certains animaux à la place d'autres sans qu'il s'en rende compte au goût (bœuf, cheval, pourquoi pas un jour des corps récupérés à la suite d'un grand carnage au nom de "l'état d'urgence" etc)

La notion de règne n'est qu'une convention, qui évolue avec le temps. Si on part de l'hypothèse que l'homo sapiens sapiens est devenu tel suite à son évolution, d'autres espèces pourraient rejoindre l'homme si on les laissait à leur tour évoluer librement. A d'autres époques on ne reconnaissait pas le même statut à tous les humains, on allait jusqu'à considérer que certains ne l'étaient pas. ...Si on avait "élevé" depuis ce temps là des pygmées à l'allure trapue et à la peau tannée pour les exposer au zoo ou en faire un subtil pâté, comment s'y prendraient les tenants du DN pour faire valoir leurs droits ? Ceux-là même qui pour la plupart revendiquent au nom du même DN leur droit à manger de la viande en parquant les animaux et en contrôlant tout leur cycle de vie ?

un scan de mon cerveau

En fait, la question porte davantage sur la définition juridique de la personne : dans quelle mesure pouvons-nous y associer des critères qui renverraient vers une "substance" de la personne, ou quelque chose de "réel" et fondamentalement "humain" sans s'attacher à la seule idée générale d'être vivant ?

Eh bien justement, qui veut tenter de démontrer en quoi l'homme est un être à part (à part dire "ben trop facile tu fais pas la différence entre une palourde et ta ptite soeur rhooo")

D'ailleurs, à bien y réfléchir... La vraie tactique aurait consisté à vous laisser vous embourber (si mon intention avait été de vous écraser). Mais ce n'est pas le cas. J'abats mes cartes pour faire un peu avancer le débat, parce que 4 pages pour ne rien dire ça me crispe. Je montre donc clairement l'opération que j'essaye de résoudre. Pas de piège. Par contre que l'idée elle-même nous piège, c'est possible, je n'ai pas prétendu que c'était une question facile pour laquelle on a déjà une réponse toute prête. Ca peut être énervant, je le concçois. Il y a un mec qui utilisait le même procédé, on lui a fait boire de la ciguë. C'est tellement malhonnête de poser des questions auxquelles on n'a pas forcément de réponse, ça mérite bien un empoisonnement.

Je résume : - Soit on accepte la mise à disposition libre et volontaire de son corps mort pour faire des boulettes kitekat, et il n'y a là aucune contradiction avec les attaques récurentes des libertariens à l'encontre du "végétarisme" - Soit on refuse l'idée et on veut condamner formellement cette pratique, dans ce cas il faut expliquer comment on évite toute contradiction avec le fait de parquer des êtres vivants, les gaver et les tuer pour faire commerce de leur chair. L'option 1 émerge chez quelques uns et elle règle tous les problèmes. Mais comme je m'y attendais elle semble loin d'être partagée par tous. C'est là qu'il y a débat (je veux dire, vraiment débat, philosophie, pas discussion en répétant ce que l'on croit savoir sans chercher à concevoir quoi que ce soit de nouveau).

Au contraire, cela permet de diagnostiquer une certaine faiblesse chronique en matière d'imagination et de maîtrise des fondements du DN chez certains libertariens. Peu importe la question posée finalement, ce qui est intéressant c'est d'observer la difficulté à y répondre plus que la réponse qui pourrait être donnée. Relis les 4 premières pages de messages, c'est particulièrement instructif en matière d'égarements, de répliques rhétoriques bidon et autres joyeusetés. Qui fait vraiment preuve d’honnêteté dans ce genre d'échange ?

Donc en situation "libre", on est bien d'accord qu'il pourrait tout à fait exister un commerce de viande humaine. Cette option suffit à invalider le raisonnement plus haut (selon lequel l'interdiction d'un commerce de viande humaine coïnciderait logiquement avec la préservation de la vie de tout autre animal que les humains). Mais, chose curieuse, beaucoup semblent avoir été surpris par l'idée d'une telle possibilité. Or la liberté n'a aucun contenu, elle ouvre tous les possibles, elle surprend toujours, qui veut monter un club de poésie avec moi ?

Non ce n'est pas ça. Je te laisse méditer. Le loup ? Soit je suis "végétarianiste" et je cherche à vous enquiquiner, soit c'est l'inverse, je cherche une parade à ceux qui pourraient venir nous enquiquiner. En fait, peu importe qui défend l'idée, c'est l'idée seule qu'il convient de traiter.

Moment anticipation Un visionnaire montre que recycler les corps humains en les donnant à manger aux animaux présente de nombreux avantages (économie, écologie...) Une part toujours plus grande de la population adhère à ses thèses, et soutient la première usine de recyclage des corps humains. D'autres voient progressivement le jour. Un restaurateur audacieux décide même d'en proposer à sa carte et fait le buzz - quelques téméraires se donnent des frissons en goûtant à l'occasion un tapas à base de quadriceps humain arrosé de litres de bière. Alors... à part ces chieurs de politiques qui voudraient réglementer ça et interdire le commerce libre de nos propres corps morts, qu'est-ce qui pourrait "formellement" limiter ça ? Si le DN n'est pas capable de répondre à cette question, c'est intéressant. Mon hypothèse est que le DN ne peut y répondre. Car il n'est pas possible de formuler une définition "réelle" de la personne humaine. Celle-ci se confond avec la notion plus générale d'être vivant. En défendant l'interdiction de la consommation de viande humaine, on défend plus largement le respect de l'être vivant. Donc... Ne pas pouvoir répondre à cette question représente une sacrée portion de terrain perdu face aux "végétarianistes".

Bien sûr la morale réprouverait, au moins pendant un temps, la consommation d'humains. La question porte davantage sur les principes juridiques formels : Si à terme on se rend compte que cela permet des préparations auxquelles toujours plus de monde prendrait goût ainsi que de sacrés avantages économiques, qu'est-ce qui justifierait dans 500 ans que certains irréductibles libertariens condamment cette pratique au nom du DN par exemple ?

Tout le monde n'aime pas manger du poulpe vivant, mais il n'est pas interdit à une minorité de le faire Si le délire d'une personne est de manger de l'humain, "juste pour essayer"... Si une clientèle existe pour ça, selon quels principes pourrait-on formellement l'en priver ?

Oui. Si je veux léguer mon corps à kitekat par exemple, car les boulettes à base de chair humaine sont un régal pour les chats

Selon quels critères ? Qu'est-ce qui, dans le DN, pourrait en faire un crime ?

Quels sont ou seraient les principes qui interdiraient ou limiteraient, dans un modèle purement libertarien, le traitement alimentaire dans un premier temps (et la commercialisation dans un second) des corps des criminels condamnés à mort ? Ou encore des morts ayant librement et en toute conscience légué ou vendu leur corps à un organisme pouvant s'en occuper de la sorte ? Ou pourrait-on voir un jour sur les étalages d'une épicerie d'une société libérée du foie gras d'humain (de bourgeois nourris au grain, ou la version cheap bloc de foie gras Lidl de violeur-tueur) ?

Comme disait Schopenhauer, j'aime la vérité mais j'aime encore plus le trolling Plus sérieusement, on ne pourra jamais s'accorder que sur une définition "asymptotique" de la vérité, seulement tendre vers elle sans jamais l'atteindre... quitte à être tendu, autant que ce soit entre des boobs c'est Schopenhauer qui a dit ça aussi je crois

Salut Wali, cela te rassurera peut-être, je fus plus ou moins directement impliqué dans un échange croisé avec un auteur (j'étais l'intermédiaire qui lui avais suggéré de proposer ses articles) qui ne reçut lui aussi aucune réponse de la rédaction de Contrepoints pendant plusieurs semaines, pas même un non : mais ses positions n'ont rien de conservatrices ou autres, et il écrivait sur un sujet totalement différent de l'immigration. C'était apparemment davantage un problème d'organisation que de prise de position. La magie mais aussi la difficulté de l'organisation spontanée des libéraux, cet ordre qui naît du chaos, c'est que tout commence par le chaos justement Maintenant, si la critique porte sur la tendance éditoriale de Contrepoints, dans ce cas c'est purement subjectif. Et je ne vois pas trop l'intérêt de vouloir à tout prix relayer certaines opinions qui le sont déjà par d'autres sites ayant déjà trouvé leur public. Un article de fond qui incitera à la réflexion permettra de sensibiliser une certaine part de la population aux idées libérales, un article de pure doctrine ne servira qu'à convaincre les convaincus (donc inutile) et risquera de faire fuir les autres (contre productif). Je dis cela sans juger de la qualité de ton texte (que je n'ai du coup bien évidemment pas pu lire). Beaucoup de ceux qui critiquent la "qualité" de Contrepoints semblent surtout critiquer le fait qu'ils n'y retrouvent pas toutes leurs idées et rien que leurs idées. C'est peut-être la qualité de leurs idées qu'il conviendrait d'interroger.

le mec est rusé, il parle des extra-terrestres, habile diversion pour qu'on ne pense pas que c'est lui l'extraterrestre très très rusé en tout cas j'apprends beaucoup de choses grâce à lui, par exemple les 5 espèces qui sont déjà en contact avec la terre : (badurl) http://www.nouvelordremondial.cc/2015/06/14/5-especes-extraterrestres-qui-sont-en-contact-avec-la-terre-en-ce-moment-meme/ (badurl) Je n'avais jamais entendu parler des Essassani. Et comme par hasard, on ne m'en a jamais parlé en classe... éducATION rimerait avec manipulATION...? hum hum ! AttenTION !

Belle collection ! Je suis preneur - j'attends la liste des 100 suivants