Johnnieboy

J'ai maté deux épisodes de Hannibal après un joint partagé avec un ami. Les raisonnements et hypothèses de Hannibal et du personnage principal m'ont envoyé directement hors du système solaire. Depuis, je n'ose plus regarder d'autres épisodes.

Pour ma part : jaune avec rouge si jamais il commet la moindre autre faute. Mais le rouge n'est pas volé. Quel con.

Cette nuit, j'ai rêvé que je vivais à Montréal. Je n'y suis jamais allé mais j'y étais heureux malgré le fait que je galérais à trouver un job.

Labrune tente un coup de poker. Le pire, c'est que ça pourrait payer. Dans tous les rapports (de force), se comporter comme une merde peut être plus payant que de faire des courbettes. On le voit bien avec Mourinho ou, à l'époque et dans un autre style, Ferguson. Ca met une pression psychologique contre les arbitres.

Dès que la sélection allemande commet une faute non-sifflée contre l'équipe de France.

Le pénalty est généreux mais licite. Alessandrini qui se prend un rouge sans avertissement, c'est dur, aussi mais je veux bien l'admettre. Par contre, Mendy se fait, lui, complètementavoir : il n'obtient pas son pénalty (alors que la faute est similaire à celle sifflée pour Lyon) et se prend un jaune synonyme de suspension contre le PSG alors que c'est l'un de nos meilleurs joueurs. Quand on met tout ça bout à bout, on a l'impression de se faire entuber, quand même.

La liberté, c'est aussi de s'interdire de revoir ses ex. Les contraintes acceptées ne sont pas une atteinte à la liberté.De toute façon, vous êtes tous nuls : moi, quand je voulais revoir un ex, je m'arrangeais pour que la petite amie actuelle pense que l'idée venait d'elle !

J'ai appris que l'on pouvait se "briser" la bite : http://www.letagparfait.com/fr/2013/09/02/quequette-cassee-les-acteurs-porno-en-danger/

Bon, c'est pourtant pas compliqué : n'importe quel individu doté d'une cervelle en bon état de marche se pose ces questions avant chaque choix : ça m'apporte quoi ? Je perds quoi ? Tu y gagnes quoi à revoir ton ex ? Tu y perds quoi ?

Je ne comprends pas. C'est évidemment la seconde option, comme 99% du temps. On va très rarement liker un post avec lequel on est pas d'accord.

Il est fou.

Tu n'as jamais entendu qui que ce soit parler italien ?

Si je ne débattais pas avec des individus avançant masqués, ça serait plus simple. Je pense qu'il suffit de voir l'historique de mes messages sur ce forum ne manquant pas de fils et de conversations relevant du french bashing pour savoir que me considérer comme un "raciste anti-français" est ridicule. Par contre, lorsque l'on observe l'historique des messages d'un Fadior...

Exactement. Il nous prend pour des cons.Sa rhétorique est éculée : en gros, tout est bon pour faire passer ces réfugiés pour des sous-hommes. On a déjà évoqué les ficelles de ce procédé. Maintenant, le nouvel angle d'attaque est : «regarde ! Ce ne sont pas des hommes, ils fuient devant l'oppresseur.» Je conseille à chacun de lire les premières pages de Guignol's Band de Céline, vous verrez que le Français n'a pas de leçon à donner en matière de fuite désordonnée (ou pas de leçon à recevoir, c'est selon).

En tout cas, la réaction du gouvernement français et de nombre de Français laisseront des traces. Je fais partie de ces Arabes français qui ont toujours considéré le racisme comme résiduel en France mais j'ai changé d'avis. C'est triste de vivre entouré de gens qui prennent peur si facilement. Ça en dit long sur l'état de déliquescence morale et mentale du pays.

Kurt Zouma a sorti un tacle magnifique. Diego Costa, cette catin, vient de coller deux baffes à Koscielny et a réussi à faire expulser Gabriel. Vraiment trop fort.

Je mate Chelsea-Arsenal, c'est pas mal. Chelsea possède outrageusement pendant qu'Arsenal joue le contre. Coquelin est vraiment partout. Il défend au milieu comme enragé.

Hier, un pote me dit qu'il ne croit plus en l'action politique et qu'il pense que l'on ne peut améliorer le monde qu'à son échelle, avec ses moyens. Je lui dis que c'est bien, qu'il a finalement tout compris. Plus tard, je commence une phrase en lui sortant : «Bon, maintenant que t'es libéral...». Il s'est soudainement levé énervé et m'a presque insulté. J'hésitais entre rire et pleurer. Franchement, ils ont foutu quoi les libéraux avant nous pendant 60 ans pour que le mot «libéralisme» devienne quasiment un gros mot et l'adjectif «libéral» une insulte ?

Les frictions sont avant tout nées de notre passivité. Staline ne respectait qu'une chose : la force. On le voit bien dans sa correspondance avec Churchill. Quand ce dernier était conciliant, Staline se montrait méprisant ; quand il tapait sur la table, Staline redevenait courtois et arrangeant.

Largement suffisante pour imposer une occupation tripartite des pays occupés exclusivement par l'URSS. Churchill aurait signé.

Désavantage largement compensé par la bombe atomique.

Proposer d'occuper les pays à plusieurs comme ce fut le cas pour l'Allemagne. Tout ça est très facile à dire après coup mais il fallait pousser les soviétiques dans leurs retranchements. Là, on leur a quasiment filé les clefs de la baraque. N'oublions pas que les Russes dépendaient énormément des envois de matériels américains. Quand les nazis sont à quelques km de prendre Moscou, tu négocies avec eux et tu les mets au pied du mur. Et s'ils ne respectent pas leur accord, tu as plus de légitimité pour faire avancer tes troupes. Staline était beaucoup plus vicieux et malin que Roosevelt et Churchill réunis alors que ces deux-là n'étaient pas non plus nés de la dernière pluie. Ça en dit long sur le «génie» de Staline.

Il était matériellement difficile pour les Américains et les Britanniques d'atteindre certains pays de l'Est avant les Russes (et encore, n'ont-ils pas protégé la Grèce des socialistes ? À partir de là, beaucoup d'autres zones étaient atteignables) mais nos alliés se sont quand même fait berner par la diplomatie russe comme des bleus. Les Russes ont, par exemple, laissé croire aux Polonais qu'ils les aideraient en cas de révolte contre les nazis et ils les ont laissé massacrer lors de l'insurrection de Varsovie sans bouger le petit doigt. Ils n'avaient ensuite plus aucune opposition à éliminer une fois le pays sous leur domination. Roosevelt comme Churchill n'avaient pas bien cerné Staline et l'Europe en a payé le prix pendant des décennies. Même si d'autres faits expliquent la domination soviétique (comment faire passer nos alliés d'hier comme les ennemis d'aujourd'hui ? Lassitude par rapport à la guerre. Difficile de convaincre les Américains de perdre plus d'hommes. Influences socialistes autour de Roosevelt par sa femme et son entourage, etc)

Et j'ajouterai que j'en ai assez de la lecture raciste de l'Histoire qui fait des Japonais des malades mentaux sanguinaires qui se seraient battu avec des baguettes jusqu'au bout en cas d'invasion. N'oublions pas que l'experte choisie pour informer et conseiller l'état-major américain sur les Japonais était Ruth Benedict (auteure du Chrysanthème et le sabre) et qu'elle n'avait jamais foutu les pieds au Japon ! Le simple fait que Mishima trouvait que cet essai représentait bien l'âme japonaise devrait vous mettre la puce à l'oreille. Si un peuple aussi fanatisé que le peuple allemand s'est laissé faire sans trop broncher une fois qu'il était clair pour tout le monde que c'était terminé pour eux, je vois pas pourquoi il en aurait été autrement avec les Japonais.

Tramp est loin d'avoir tort : les Américains ont abandonné des pans entiers de l'Europe à l'URSS par manque de volonté, complaisance avec les soviétiques et parce que Roosevelt était exténué par sa maladie et commençait à s'en foutre de tout, etc. De même que de plus en plus de voix se font entendre pour affirmer que les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki n'étaient pas nécessaires. Une simple lecture chronologique du déroulement des évènements le démontre assez bien : pourquoi autant de temps entre les bombardements et l'armistice si les bombardements ont été décisifs ? La vérité est que les Japonais avaient une chose plus importante à préserver que la vie des civils : le statut de l'empereur.