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Esperluette

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Tout ce qui a été posté par Esperluette

  1. Un enfant est par divers côtés un grand bébé. Entre la phase "Ouiiiiin ! alerte alerte ! j'ai soif ! déshydratation en cours ! je pleure à pleins poumons" et la phase "mes chers parents, pardonnez mon impétuosité mais les souliers que vous m'avez offerts sont trop étroits, d'où une douleur à chaque pas", le processus de verbaliser clairement et calmement (comme un adulte) s'instaure très progressivement, sans compter la personnalité de chacun des parents et de chacun des mioches. Par ailleurs, Skeg, ma mince expérience m'enseigne que les parents sont parfois de simples adultes un peu fatigués, n'ayant pas envie d'affronter un drame tous les quarts d'heure à tout propos alors qu'ils portent leurs soins du matin au soir envers leur marmaille, ils s'accordent un répit dirais-je. Je ne dis pas que c'est bien ou mal. Eduquer un mouflet n'est pas mathématique, automatique et orthogonal, voilà tout.
  2. Oui. J'ai beaucoup apprécié le calme régnant dans la zone silencieuse. Quand l'idTGV existe.
  3. Oui et non. On ne peut pas non plus empêcher un enfant d'être un enfant. Un bébé braille pour signaler sa détresse, sa survie est en jeu. Un gamin n'est pas porté à rester naturellement assis et silencieux pendant 3 heures dans un train. Enfin c'est vrai qu'il existe des stratégies pour occuper les mouflets dans les transports (coloriages, histoire à écouter sur baladeur, bouquins, joujoux…) histoire de limiter le boucan et l'agitation. Reste que ça ne fonctionne pas toujours, d'où le wagon famille.
  4. Depuis des années je trépigne en espérant un espace famille dans les trains, histoire que les autres gens puissent voyager peinards.
  5. Exquis programme. Ce leitmotiv : Cette formulation me laisse toujours rêveuse. Surtout en lecture avec :
  6. Ce ne sont même pas les "invités" qui ont dérobé le café, c'est mon mari qui avait négligé d'en racheter. Il me moleste.
  7. Je m'en inquiète assurément. Mais il faut savoir établir des degrés dans l'inquiétude et le scandale. L'absence de café, ça, c'est grave !
  8. Ouais, pour non-provision de café chez lui. Le reste est très accessoire.
  9. Mon amoureux et moi sommes occupés à déblayer puis déménager son logis. L'appart' a été visité en son absence, quelqu'un a percé un trou dans son mur pour glisser un câble énorme, quelqu'un a cassé du verre dans sa chambre en laissant des débris partout, nous avons rempli déjà 15 sacs poubelle, l'appart' est engorgé de dessins, croquis, crayons et carnets et c'est un scandale parce qu'il n'y a pas de café dans sa baraque.
  10. Il y a des adhérents de l'association d'aide aux aveugles & malvoyants que je refuse de revoir.
  11. Film psychologique français. Après "le doutage", voici : Les Regrets. http://www.allocine.fr/video/player_gen_cm…ilm=134754.html
  12. Bref, ta virilité est sujette à caution.
  13. Les joies du métier de relecteur / correcteur.
  14. J'ai achevé "Masquerouge" et je ne trouve pas grand-chose à en dire. Ca me semble sympa pour des amateurs de classicisme propret, dans le dessin comme dans les dialogues. En revanche, je viens de relire entièrement "Le Chat du Rabbin", dont la tendresse et l'humour me laissent à chaque fois une impression délicieuse. Et j'ai récupéré ces deux séries que j'affectionne et qui dormaient loin de chez moi :
  15. Ces remarques sur le manque de goût se retrouvent parfois envers les fumeurs de blondes par opposition aux "vrais fumeurs" consommant du tabac brun.
  16. Oui mais qui étaient les gentils et qui étaient les méchants ? Bienvenue.
  17. Sur ce coup-là, non, aucune n'a plongé ses doigts dans le plat. Certaines savent se débrouiller avec cette méthode. Mais bon, là, celle qui recevait a donné un gros bout de pain à chacune, donc j'imagine que chacune a adopté l'usage de l'hôtesse sans commenter. Je ne sais pas. D'autres fois, la réunion de la branche pâtissière d'al-Qaïda s'organise dans un style plus européen : assiette individuelle + couverts. On se formalise pas sur ces histoires. Enfin dans tous les cas, faut cuisiner un plat se prêtant à cette tradition. Non, des gâteaux au chocolat, d'autres aux fruits, une sorte de quatre-quart, mais pas remarqué d'amandes ni de miel. Et notre cellule cholestéroliste se rit du régime quand survient la rare occasion de se voir toutes en même temps.
  18. C'est une histoire d'habitude : elles savent manger le tagine à la main - enfin, avec du pain. Elles maîtrisent la technique pour choper un peu de sauce, un peu de légumes et un peu de viande en utilisant un morceau de baguette comme une sorte de pince ; sans tremper les doigts, sans répandre d'aliments, sans se contorsionner, sans même y prêter vraiment attention, bref l'élégance naturelle. Moi, je suis une barbare pataude, alors après mes quelques tentatives maladroites soldées par des sourires chez toutes (y compris chez moi), l'hôtesse m'a prise en pitié et j'ai accepté avec gratitude la fourchette. Et il n'y avait pas de gâteaux au miel.
  19. C'était un délice. Toutefois, nous sommes restées habillées… L'ennui, c'est que je suis une brute sans manières : notre hôtesse bienveillante m'a aimablement proposé une fourchette.
  20. Nirvana, as-tu essayé Fallout 3 ?
  21. La question comme toujours renvoie à la limite juste entre individualisme sauvage et collectivisme écrasant. Comment susciter un consensus qui satisferait tout le monde sur tous les domaines ? Le problème c'est de rassembler les individus autour de priorités dans l'action, sans oublier que leur vie ne s'articule pas autour d'une polarité unique. D'où l'immense diversité des structures collectives, depuis le sport jusqu'à l'entraide scolaire en passant par la peinture sur soie. Les arbitrages individuels pour organiser des priorités en termes de temps et d'argent se retrouvent à grande échelle. Entre deux individus, des conflits se présentent sur la gestion. A l'échelle d'un pays, quel intérêt favoriser, pourquoi, comment parmi des projets valables et parfois rivaux ?
  22. Trop fou comme comportement. Jamais pensé à pondre un bouquin expliquant ce principe de malade mental ? Et je fais ce que je veux avec mes cheveux, figure-toi !
  23. C'est vrai que c'est rigolo.
  24. Et c'est quoi la solution pour ceux qui ne reconnaissent pas ce consensus parce qu'il diffère de leurs convictions ?
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