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Gio

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Tout ce qui a été posté par Gio

  1. Le but de l'ÉdNat est que l'élève soit constructeur de son propre savoir. Que le savoir ne vienne pas des profs, mais de l'élève lui-même. Les profs sont juste là pour aider à l'élève à construire son propre savoir, mais il ne doit pas essayer de lui apprendre à truc, c'est autoritariste, traumatisant pour l'élève et inégalitaire. Hem, hem...le problème actuellement n'est même pas de donner envie d'apprendre aux élèves (si ce n'était que ça !)...enfin si indirectement, mais plus directement c'est d'apprendre aux élèves à se comporter correctement et à respecter l'autorité du prof, bref à ne pas empêcher un cours d'avoir lieu. Ensuite on pourra discuter de la question de savoir ce qu'est un bon cours, quand on aura réussi à faire cours dans des conditions à peu près normales. Et curieusement, on constate partout et tout le temps que les élèves qui travaillent ont leurs parents derrières et que ceux qui ne travaillent pas, voir qui essaient d'empêcher les cours d'avoir lieu, ont des parents totalement absents.
  2. Disons plutôt que cela ne leur apporte pas beaucoup. Et surtout pas l'essentiel. Je fais beaucoup de gardiennage. Mais parfois oui, comme le fait d'être obligé de mettre des bonnes notes et de tout niveler sans récompenser vraiment l'effort de façon proportionnelle. En gros, il faut vraiment qu'il empêche le cours d'avoir lieu. Si le cours peut avoir lieu, même dans des conditions pourraves, on ne vire pas normalement.
  3. Non c'est toi. J'ai jamais parlé d'excuser quoi que ce soit. J'ai essayé d'expliquer à qui ou à quoi on pouvait imputer la responsabilité de la situation actuelle de l'éducation. Bis repetita. L'alternative est la suivante : Soit c'est global, soit c'est exceptionnel. Si c'est global, il y a de fortes chances que ce soit lié au système. Si c'est exceptionnel, il est tout à fait banal que quand tu es au contact d'un corps de métier pendant une ou plusieurs dizaines d'années, tu ais des soucis avec certains individus. C'est pas une question de mépris, mais de réalité : La plupart des gens qui ne sont pas dans le système ont une idée erronée du système. Que tu trouves cela méprisant ou pas ne change rien à ce fait. Non. C'est l'une des grossière erreur que tu fais. Croire en particulier que l'expérience en tant qu'élève permet de connaître le système est terriblement naïf, mais j'en ai déjà parlé sur ce topic. Un prof sait mieux qu'un non-prof ce qu'est le métier de prof, oui. Deviens prof, tu verras.
  4. Curieusement le libre-arbitre d'un corps de métier entier déconne exactement de la même façon dès le moment où un individu rentre dans ce corps de métier. Conspiration ? Magie vaudou ?
  5. Je n'ai pas dit qu'on avait pas le droit de les virer, mais on ne peut pas les virer comme on veut. Par contre, on a pas le droit de les toucher. Il faut éviter tout contact physique. Pour les tartes, je me pose encore la question. Je penche plutôt de ton côté (avec des hésitations), parce que certains élèves ne comprennent que ça.
  6. So what ? Une fois encore, l'alternative est la suivante : soit c'est global, soit c'est exceptionnel. Si c'est global, il y a de fortes chances que ce soit lié au système. Si c'est exceptionnel, il est tout à fait banal que quand tu es au contact d'un corps de métier pendant une ou plusieurs dizaines d'années, tu ais des soucis avec certains individus. C'est pas une question de facilité, c'est une question de réalité. Tu confonds expliquer et excuser... C'est un argument stupide car irréfutable. En fait, à partir du moment où tu es prof, et que tu expliques que certains reproches fait à la profession sont infondés (précisément parce que tu connais la réalité du terrain), on te dis que tu es corporatiste. Ta parole est décrédibilisée d'office. Bref, pour que ce que je dis soit crédible, il faut pas que je sois prof (que je ne connaisse pas la réalité du terrain) ou que je sois d'accord avec mon interlocuteur, même quand celui-ci dit des choses fausses... Qu'est ce que tu veux répondre à ça ? Ce qu'on appelle le corporatisme des profs, la plupart du temps c'est une méconnaissance totale de la réalité. C'est pour ça que je te dis de devenir prof. Parce que tu diras probablement la même chose que moi si tu le deviens, et pas par corporatisme, mais parce que tu connaîtras mieux les faits. Moi aussi avant d'être prof j'avais les mêmes idées que toi...je suis devenu magiquement corporatiste le jour où je suis devenu prof ? Putain mais moi aussi je m'en fiche totalement de défendre mes collègues. C'est ça que tu ne veux pas comprendre. Mais ce n'est pas pour ça que je vais nier des réalités que je constate, pour faire plaisir à certains discours démago.
  7. Bis repetita. Si ce n'est pas global, alors c'est marginal. C'est ce que je disais. Bis repetita : Si ton commentaire avait du sens, ce ne serait pas avec "des profs" ou "certains profs", ce serait avec pratiquement tous les profs. Sinon, il est tout à fait banal que quand tu es au contact d'un corps de métier pendant une ou plusieurs dizaines d'années, tu ais des soucis avec certains individus.
  8. Je ne sais pas à quoi tu fais référence. Si tu fais référence à certains profs glandeurs, alors, je maintiens que ce genre de comportement n'est pas la cause de la situation actuelle de l'éducation, ou de façon marginale. Si c'est autre chose, regarde si ces comportements sont l'exception plutôt que la règle, et s'ils sont la règles, regarde d'où vient cette règle. Quand ça concerne le comportement d'un corps entier de métier, penche toi sur ce qui est la cause de ce comportement. Parler de corporatisme est ridicule. Pourquoi pas une conspiration ?
  9. Déjà, si ton commentaire avait du sens, ce ne serait pas avec "des profs" ou "certains profs", ce serait avec pratiquement tous les profs. Sinon, il est tout à fait banal que quand tu es au contact d'un corps de métier pendant une ou plusieurs dizaines d'années, tu ais des soucis avec certains individus. Deviens prof.
  10. Qu'il y ait des mauvais comportement, c'est une chose. Imputer à ce fait la responsabilité de la situation globale de l'éducation, c'est ne pas du tout comprendre le fond du problème. Je connais cette théorie. Il y a de bons et mauvais prof dans un cadre strictement réglementé. C'est ce cadre qui devrait focaliser ton attention. Sinon, c'est exactement comme si tu imputais la responsabilité de la crise financière "aux banquiers".
  11. Alors ton message n'avait pas de sens. Ouaip, ou une responsabilité marginale, parce que pour être responsable de quelque chose, encore faut-il pouvoir faire des choix. Quand on décide de ce que tu fais à ta place, c'est celui qui décide qui est responsable. Lorsqu'une véritable liberté pédagogique existera, tu pourras taper tant que tu veux sur les profs.
  12. Je ne reproche rien aux parents. Je ne fais que constater : Les élèves qui ont les parents derrière eux sont ceux qui réussissent. La majorité des parents se fichent de la scolarité de leur enfant. C'est un simple constat. Par ailleurs, dans notre système, les profs et les établissements ne sont que des exécutants des directives ministérielles/académiques, que tu le veuilles ou non. Pa les parents.
  13. Je ne dis pas que c'est d'abord la faute aux parents, je dis que les deux jouent. Je ne sais pas qui est le plus responsable. Est-ce que jadis, les parents s'intéressaient plus que ça à la scolarité de leur gamin ? Peut-être pas, mais l'école avait des méthodes verticales qui faisait que les élèves respectaient l'autorité. Aujourd'hui, le but des méthodes éducatives est de plus en plus de casser toute autorité (ce serait traumatisant pour les élèves) pour que l'élève "construise son propre savoir". Et de fait, les seuls qui s'en sortent, c'est ceux qui ont les parents derrière. En fait, on creuse les inégalités au nom de la lutte contre l'inégalité. Deviens prof. (Quand l'école fonctionnait mieux, curieusement, il y avait aussi des profs.)
  14. D'après ce que je constate, il est clair que le jemenfoutisme et l'irresponsabilité des parents a un rôle essentiel dans la situation actuelle. Et la théorie de la réponse à l'irrespect de l'Éducation nationale envers eux, je n'y crois pas du tout. On voit très bien que les parents s'en foutent réellement. Mais on ne peut pas non plus déresponsabiliser l'Éducation Nationale non plus, loin de là. Et l'ÉdNat ce n'est pas les profs, qui essaient d'appliquer autant que faire se peut ce qu'on leur demande d'appliquer (à la limite, ce ne sont que des exécutants), c'est le ministère, clairement. C'est eux qui décident de tout dans les moindre détails : cours, méthode, en quelle quantité, comment, quelle attitude les profs et les administrations des établissements doivent adopter, etc, etc. (Évidemment pour le public, les profs sont la face visible de l'iceberg, mais comme partout, il y a ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas.)
  15. C'est pas très sympa de me confondre avec Télérama.
  16. Tu t'es senti visé.
  17. Gio

    Chouineries

    Sans oublier les drogués et les putes.
  18. Gio

    Bande des six nez

    Marion Fayolle.
  19. Gio

    Bande des six nez

    Puisque tu le demandes. Je ne raconte pas tout, seulement l'épisode le plus significatif. Nous étions relativement proche à un moment donné de notre cursus estudiantin et nous travaillions dans le même atelier. J'avais déjà un pied dans le milieu de la bande dessinée auquel elle était tout à fait étrangère. J'avais déjà participé deux fois au concours Jeunes talents d'Angoulême où j'avais été sélectionné deux années de suite avec des propositions très différentes. Bref, j'avais une vision claire du genre de production qui était attendu dans ce concours, notamment en terme qualitatif. A l'époque, elle pratiquait l'illustration mais hésitait beaucoup à se lancer dans cette option (dans ses études, car c'était au début du cursus où l'option n'est pas encore déterminée) car elle se disait plutôt tentée par d'autres options. Elle nous avais montré un travail d'illustration qu'elle avait fait, et je lui ai dit, à sa grande surprise, que c'était de la bande dessinée, puisqu'il y avait une séquence chronologique dans la succession des images. Elle disait qu'elle n'y connaissait rien en BD et qu'elle n'aurait pas pensé qu'on puisse considérer cela comme de la BD. A ce moment là, j'étais en train de préparer ma BD pour le nouveau concours Jeunes talents. Je lui ai dit qu'elle devrait participer aussi. Au départ elle ne voulait pas, insistant sur le fait que, contrairement à moi (c'est elle qui le disait), elle ne connaissait rien à la BD et qu'elle n'avait absolument aucune chance. Clairement, elle ne croyait pas en elle-même. J'ai insisté et je lui ai dit que si elle faisait exactement la même chose que ce qu'elle m'avait montré en organisant les images sous forme de planche pour respecter les contraintes du concours, c'était de la BD et que j'étais sûr qu'elle serait sélectionnée. Elle a finalement acceptée à une condition : elle me fournissait les illustrations (en fait c'était celles qu'elle avait déjà faites), à charge pour moi de les mettre en page pour en faire une BD, et nous pourrions envoyer sa candidature. C'est ce que j'ai fait. Sans surprise (pour moi), elle fut sélectionnée (moi aussi du reste, pour une troisième fois). Après quoi elle a finalement décidé de s'orienter vers l'option illustration. Et elle a commencé rapidement à publier à avoir une carrière de ouf. Que l'on s'entende bien : Elle ne me doit rien. Ce n'est pas ce que je dis. Elle a beaucoup de talent et c'est une bosseuse comme j'en ai rarement vu elle aurait probablement fini par se retrouver dans une situation analogue sans cet épisode. Mais c'est un fait que j'ai contribué à ce qu'elle prenne confiance dans ce qu'elle faisait à un moment donné. Et ce n'est pas moi seulement moi qui le dit : elle l'a reconnu à l'époque. Et je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas être fier de cela. Ce ne sont que les faits.
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