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Gio

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Tout ce qui a été posté par Gio

  1. Non. Si tu as un droit, tu peux t'en servir. Sinon ce n'est pas un droit. Et pour déléguer un droit, il faut l'avoir. Tu ne peux pas déléguer un droit que tu n'as pas. C'est une simple question de logique. Tu as lu le texte de Bastiat ? Le principe contraire, d'après lequel les hommes de l'État pourraient exercer des droits dont les citoyens seraient dépourvus est le fondement de la dictature. C'est évident lorsque ce principe est appliqué de façon conséquente. Tu as plusieurs classes de citoyens et tous ne sont pas égaux en droit.
  2. Si. Tu dis d'une part que tu veux déléguer aux agents de l'État le droit de porter des armes. Tu dis d'autre part que nous (la société civile) ne devrions pas avoir le droit de porter des armes, n'est-ce pas ? Donc, peut-on déléguer un droit que l'on a pas ? Si tu n'as pas le droit d'avoir une arme, comment peux tu déléguer ce droit ? (Si tu comprends pas la question, relis attentivement ce message.)
  3. C'est pas ce que montrent les faits. Le dernier était en français. On ne parle pas des crimes par arme, mais de la criminalité en général. C'est un biais courant de ne prendre en compte que la criminalité par arme. Les prohibitionnistes se sont félicités qu'en Australie, suite à l'adoption d'une loi prohibitionniste, la criminalité par arme àvait baissé... sauf que la criminalité en général, non. On observe pas de corrélation entre le taux de criminalité et la libéralisation des armes entre les différents États des États-Unis. Certains États assez libéraux sur les armes ont moins de criminalité que d'autres qui sont plus prohibitifs. Et inversement. Peut-on déléguer un droit que l'on a pas ? En quoi le fait que dans l'immédiat, la France ne soit pas en passe de devenir une dictature empêche d'autoriser le port d'arme, et donc de se prémunir contre une éventuelle dictature ? De toute façon ça ne concerne pas que la dictature. On peut prendre aussi les violences terroristes. Si on prend les attentats de Charlie Hebdo par exemple (preuve au passage que les fusillades par arme à feu ne sont pas un phénomène typiquement américain, contrairement à l'image franchouillarde) lorsqu'au Texas, quelques mois après les attentats de Charlie, deux individus ont voulu faire un remake de la tuerie, ce remake n'a pas eu lieu car les deux hommes ont été abattus avant de commettre le massacre. Aucun média français n'en a parlé, cela va de soi. Pourquoi pas la Suisse aussi ?
  4. Histoire du contrôle des armes à feu en France.
  5. Gio

    Blagues

    Blague du XIXe siècle (dommage que le topic blagues libérales soit archivé) : Un disciple du citoyen Proudhon , qui pousse jusqu'au fanatisme les opinions du maître en matière de propriété, écrivait dernièrement à son tailleur : « J'aurai besoin pour le mois d'octobre d'une redingote à la voleur (à la propriétaire, selon les réactionnaires). » Puis, pendant qu'il y était, il écrivit à son propriétaire pour le prévenir qu'il ne paierait pas le terme de juillet, non plus que les termes suivants, et il adressa sa lettre : « A M. Durand , voleur de la maison n°..., rue.., à Paris. » Or, M. Durand, qui, avant d'être voleur, avait été ouvrier serrurier et entrepreneur, attendit son locataire dans la loge du portier, pour lui demander une explication. Le locataire rentra entre chien et loup. — Monsieur , dit le propriétaire en croisant ses bras de Cyclope sur sa poitrine d'Hercule, vous m'avez traité de voleur dans votre lettre. — N'êtes- vous pas propriétaire ? — Après ; que voulez-vous dire ? — Eh bien ! vous saurez que toute propriété étant un vol, tout propriétaire est un voleur. Le Proudhoniste avait à peine achevé, qu'il lui tombait une grêle de coups de poing sur le dos. — Que faites-vous? s'écria-t-il tout abasourdi. — Je donne un démenti à vos principes. Vous voilà propriétaire d'une raclée, et vous ne l'avez pas volée.
  6. Gio

    Vidéos comiques

    Tu veux dire que tu avais déjà vu cette vidéo lorsqu'elle avait été postée dans ce fil il y a deux ans ?
  7. Ce n'est pas ce que sous-entendais ma question. (Je l'ai peut-être mal formulé.)
  8. Soyons plus précis : Si tu as quand même de la considération pour les droits de l'homme, tu sais d'une part que tous les hommes sont libres et égaux en droit (Art. 1) et d'autre part que le but de toute association politique est la conservation des droits individuels. (Art. 2, conséquence logique du premier.) L'État n'a donc pas de droit supérieur aux individus, il est la substitution de la force collective aux forces individuelles. Autrement dit, les droits de l'État ne peuvent être que la régularisation de droits individuels préexistants. Ainsi, il protège la vie, la liberté, la propriété parce que les individus ont le droit de le faire. Chaque individu a le droit de défendre ses droits, par la force s'il le faut, car que vaut un droit qui ne peut être défendu ? C'est ce qu'on appelle la légitime défense, droit naturel garant de tous les autres. La loi est fondé (ou devrait être fondé) sur ce principe. Si un agent de l'État peut utiliser l'arme à feu pour défendre la vie, la liberté et la propriété des citoyens, c'est parce que les citoyens ont déjà ce droit, qu'ils lui ont délégué. Parce que l'État ne peut pas revêtir un pouvoir qui ne lui a pas été délégué, et personne ne peut déléguer un pouvoir qu'il n'a pas. Je te conseille de lire La Loi de Bastiat, c'est un court texte, ça peut se lire en une heure ou deux. Un État armé commandant des citoyens désarmés est potentiellement dangereux. Les dictatures se fichent du principe que je viens d'expliquer. D'après eux, l'État a tous les droits et les citoyens n'ont le droit de faire que ce que l'État leur autorise. Il implique donc une hiérarchie entre les hommes (violation de l'égalité en droit). Ce n'est pas un hasard si les régimes tyranniques (Hitler, Staline, Mao, Castro...) désarment systématiquement leur population. La résistance contre ce type de régime se fait toujours avec des armes à feu. Les résistants français durant l'occupation ne luttaient pas contre la Gestapo avec des prises de judo. On dit d'ailleurs que l'Allemagne n'a pas tenté d'envahir la Suisse à cause des armes civiles et que le Japon n'a pas tenté d'envahir les États-Unis pour la même raison. Réciproquement, je ne connais pas de pays libéraux sur les armes qui soit une dictature. Une population désarmée arrange toujours les dictateurs en puissance. De l'Antiquité au Moyen Âge et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, le port d'arme a toujours été la marque distinctive de l'homme libre, par opposition au membre d'une nation dominée, au serf, à l'esclave. La fin de l'Ancien Régime a aussi entraîné la fin du privilège du port des armes.
  9. Mais est-ce que les voies non-démocratiques ont mieux réussies ?
  10. Pour le criminel, le simple fait de savoir que les gens à qui il veut s'en prendre seront peut-être armés est extrêmement dissuasif. Un criminel s'en prend toujours aux gens dont il a la garantie qu'ils sont plus faibles que lui, c'est-à-dire aux désarmés. Évidemment, les statistiques ne prennent jamais en compte les vies sauvées par les armes à feu. Toute chose égales par ailleurs, on observe généralement moins de criminalité là où les armes ne sont pas prohibées. Aux États-Unis, tandis que les États qui ont supprimé leur législation anti-armes voient la plupart du temps le chiffre des agressions diminuer, la criminalité est la plus forte dans les endroits où il y a un contrôle des armes, comme par exemple à Chicago ou Washington DC. Logique : Les criminels pratiquent de préférence là où les victimes sont désarmées. Autre exemple : il y a une trentaine d'années, la ville de Morton Grove fut la première de l'État de l'Illinois a interdire les armes, sauf pour les policiers ; à la même époque, Kennesaw, en Georgie, approuva à l'unanimité une ordonnance qui obligeait à avoir une arme dans chaque domicile. Un quart de siècle plus tard, le bilan est sans appel. D'autre part, en Suisse, où la possession d'arme à feu est également autorisé, il y a proportionnellement un taux d'homicides moindre qu'en France. Et si on ne prenait que certains départements comme la Corse ou la Seine-Saint-Denis... En fait, il n'existe pas à ma connaissance de statistique indiquant que la prohibition des armes à feu réduirait la criminalité. Si tu en connais, je te serais reconnaissant de me les faire parvenir. En revanche, j'ai vu plusieurs études qui indiquaient le contraire, comme par exemple celle du criminologue de gauche Gary Kleck, ex-prohibitionnistes qui a changé de position quant à la réglementation des armes à feu suite à ses recherches. On pourra également consulter le fameux ouvrage de John Lott : More Guns, Less Crime, une référence.
  11. Je ne suis pas sûr de comprendre ce que veulent dire ces chiffres pour toi. Qu'est ce que tu en conclues ?
  12. Pourquoi ?
  13. Qu'en pense Philippe Nemo ? C'est un grand adepte de Hayek et de Girard.
  14. En lisant le début de Le socialisme en 1907, je m'aperçoit que Faguet conteste l'idée que Platon soit le premier socialiste ou communiste. C'est le premier (le seul ?) que je vois contester cette idée à cette époque. Il dit que si on veut chercher un communisme antique, c'est plutôt les Esséniens (entre eux), et encore. Autre fait intéressant, il divise les socialistes en trois catégories : 1° Les anarchistes ; 2° Les appropriationistes ; 3° Les collectivistes. Et il considère que les anarchistes sont les "libéraux du socialisme", il les considère comme des "libéraux radicaux". (Jetez un coup d’œil au chapitre VI.)
  15. Le livre d'entretien avec Boudon Y a t-il encore une sociologie ?
  16. C'est le contraire de la chaîne ARTE. C'est la chaîne la plus intéressante d'après les gens, mais c'est aussi celles qui fait les plus basses audiences.
  17. J'entend bien ce que tu dis. Mais il y a des réalités à prendre nécessairement en compte. Dans la réalité, on ne compare pas une situation réelle à une situation imaginaire hors contexte (comme on peut le faire à partir d'un point de vue extérieur) mais une situation réelle contre une autre situation réelle, dans un contexte réel, en mettant dans la balance, pour chacune de ces situations, les avantages, les inconvénients et les coûts. Lorsque je serais dans la situation (qui n'arrivera pas toute seule, je le sais bien, elle se cherche, elle peut se provoquer et j'y travaille tranquillement dans mon coin) où quitter mon travail sera plus avantageux pour moi (et ma copine, car je la fais vivre aussi) je le ferais. Et lorsque je parlais des coûts, il y a aussi le fait que, par exemple, si quelque chose t'as coûté assez cher, tu ne le balances pas direct, tu essayes quand même t'en tirer parti, même s'il ne correspond pas à tes attentes. Mon avis sur quoi ? Je pense que la plupart des profs, d'arts pla ou pas, préféreraient (dans des mesures différentes selon les personnes) s'affranchir des programmes et des pédagogies imposés. C'est ce que j'observe. Cela ne veut pas dire qu'ils feraient exactement la même chose que moi. C'est pour ça je pense que la centralisation, l'uniformité de l'ÉdNat est l'un des gros problèmes, et qu'une véritable autonomie des établissements serait vraiment bénéfique. Et donc un recrutement des profs par les établissement et non par le ministère, comme cela se fait dans d'autres pays. Ce serait une révolution dans l'ÉdNat. Pas à ma connaissance. Je ne crois pas que ce serait pris au sérieux de toute façon. Ce qui est pris au sérieux c'est les publications scientifiques sur la pédagogie. L'ÉdNat est une institution bureaucratique verticale. Il y a en haut lieu des gens qui ne sont pas au contact du terrain, qui pondent des théories ; et en bas il y a le terrain, qui reçoivent les théories d'en haut, qu'ils doivent appliquer. Directement, non. J'imagine que dans les commissions ou parmi les types qui pondent les directives sur la pédagogie ou les programmes il doit y avoir des profs ou des anciens profs...enfin j'espère...sinon, non. Les directives pédagogiques s'appuient sur des travaux universitaires.
  18. Ça me fait un peu penser à Sophie Heine et son individualisme de gauche. Y aurait-il un nouveau courant idéologique qui serait une sorte de libéralisme de gauche ?
  19. Les physiocrates, pour autant que je sache, étaient favorables au despotisme éclairé.
  20. Il est très intéressant de remarquer qu'on est passé successivement de : "Qu'est ce qui est la cause de la situation désastreuse de l'éducation en France ?" "Pour ou contre les profs ?" "Pour ou contre gio ?" De deux choses l'une : Soit il y a un rapport entre la première et la dernière question... (!) Soit il y a des gens dont l'attaque personnelle tient lieu d'argumentation. Je l'ai déjà expliqué. En gros on doit faire "l'évaluation bienveillante", surtout en arts pla il semblerait. C'est à dire qu'à partir de ce que t'as rendu l'élève, tu dois chercher tout ce que tu peux valoriser et le valoriser. Si l'élève t'as rendu un truc (quoi que ce soit), normalement il faut déjà qu'il ait la moyenne. Quand j'ai fait différemment de ce qui était préconisé je me suis fait taper sur les doigts. Mais j'ai une question à te poser : Comment se fait-il, d'après toi, que la quasi-totalité des profs de l'Éducation nationale se conforment plus ou moins aux directives de l'institution concernant les programmes, la pédagogie et autre, sachant que la grande majorité d'entre eux aimeraient faire différemment ? Tu expliques cela uniquement par la servilité de centaines de milliers de personnes ? (Qui le deviennent donc nécessairement à partir du moment où ils décrochent le CAPES ou l'agrég'.) Et les arguments ? Bin si, justement. Je passe sur les insultes dont tu es coutumier. Où es-tu allé pêché que je théorisais quoi que ce soit ? Je relate ce que je vis, ce que je constate, ce que j'observe, point barre. (Et qu'est ce qu'est les syndicats viennent faire là ? Je ne suis pas syndiqué jusqu'à preuve du contraire...) Il est cocasse que tu veuilles absolument insister sur mon inexpérience, sachant que mon expérience à l'intérieur de l'Éducation nationale, aussi récente fut-elle, est déjà bien plus grande que la plupart de mes contradicteurs ici. Si tu veux t'en prendre à ceux qui théorisent leur inexpérience, j'ai quelques noms en réserve. Mais de quoi est-ce que tu parles ? Je ne parle de mon expérience que lorsque ça a un rapport avec une discussion déjà en cours et/ou pour répondre aux attaques personnelles. Si tu veux des "vacances", demande aux gens de cesser les attaques personnelles. Toujours des attaques personnelles et autre ad personam. Je croyais que tu savais au moins que le libéralisme n'était pas un lifestyle, mais une philosophie politique. Ai-je dit ou fait quelque chose ici qui serait contraire aux principes du libéralisme ? Il n'y a aucune contradiction entre le fait de travailler dans ÉdNat et être libéral par ailleurs. Je suis parfaitement fidèle à mes principes : J'essaye d'agir rationnellement, c'est à dire d'après mon intérêt personnel bien compris dans une situation donnée. Bis repetita : Je n'ai jamais dit que je souhaitais rester éternellement dans l'ÉdNat. Mais quitter mon travail n'est pas une décision que je peux prendre à la légère et que je peux prendre du jour au lendemain sur un coup de tête. C'est un chouïa plus compliqué que ça. Je serais intéressé que tu retrouves la citation en effet, car je ne me souviens pas avoir dit ça...d'autres l'ont peut-être dit, mais cela ne correspond pas du tout à ce que je pense...
  21. Je te répond plus tard Philiber, mais sache que ce n'est pas seulement une question de programme, mais aussi de pédagogie. Ce sont deux choses distinctes. Le programme c'est ce que tu enseignes et la pédagogie c'est comment tu l'enseignes.
  22. Et au niveau des évaluations, ça se passait comment ? Il leur mettait que des zéros ? Ça dépend du contexte, oui ça peut, mais ça ne veut pas dire que tous les gens qui paient des impôts sont des officiers nazis en puissance.
  23. Encore un autre auteur sur lequel je viens de tomber par hasard qui fait de Platon un précurseur du communisme : Louis Reybaud. Ne croyez pas que je les cherche. Même pas : Je suis en train de faire une recherche sur les premiers écrits critiques du socialisme et du communisme. Souvent, ça prend la forme d'une sorte d'historique ou plutôt de généalogie du socialisme et du communisme. Et à chaque fois, ils considèrent Platon comme le premier en la matière, ou une sorte de père, en ce qu'il serait le premier à avoir imaginé une utopie sociale.
  24. Tu avais entendu parler de ce prof d'arts plastiques qui avait été suspendu après les attentats de Charlie ?
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