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Tout ce qui a été posté par Gio
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Yozz, dire que ce qui est légal, c'est simplement ce qui n'est pas interdit, est un abus de langage. Prenons mon Petit Robert, je recopie l'article intégralement, en l'état (sans rien toucher) : LÉGAL, ALE, AUX [legal, o]. adj. (1361 ; lat. imp. legalis, de lex, legis "loi". V. Loyal). 1° Qui a valeur de loi, résulte de la loi, est conforme à la loi. V. Juridique, réglementaire. Dispositions légales. Formalités, formes légales : prescrites, imposées par la loi. Ce qui est légal peut n'être pas juste ou légitime. Cours légal d'une monnaie ; monnaie légale. Capacité, compétence légale. 2° Désigné par la loi. Le procureur du roi, "tuteur légal des orphelins" (BALZ.) 3° Défini ou fourni par la loi. Contenance légale d'un récipient. Âge légal : requis par la loi. Les voies légales. Armes légales, moyens légaux, que fournit la loi. Annonces légales. - Médecine légale. - Pays légal : la partie de la population qui a des droits politiques. ANT. Illégal, arbitraire, clandestin. Conventionnel. On trouve à peu près la même chose sur les dicos du net, en moins précis ou complet. Bref, il y a l'idée d'un droit qui doit être en quelque sorte protégé ou garanti par la loi. L'idée de "droit à" (donc d'État) est en germe dans le mot légal.
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Pardonne moi de revenir là dessus, mais ce qui est légal c'est ce qui est relatif à la loi, défini par la loi, fourni par la loi, ce qui résulte de la loi, ce qui est conforme à la loi. Ce n'est pas de la novlangue : tous les dictionnaires le disent.
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Egalité, Taxes, Bisous : H16 Se Lâche Sur 273 Pages
Gio a répondu à un sujet de h16 dans Lectures et culture
Une erreur dans les stats. -
Sépafo.
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Egalité, Taxes, Bisous : H16 Se Lâche Sur 273 Pages
Gio a répondu à un sujet de h16 dans Lectures et culture
Purée mais É&R number one... -
Certes, mais... Légaliser quelque chose peut aussi impliquer que tout ce qui diffère de cette légalité est illégal. Parce que la légalité implique la prise en charge par la loi. Bref, la réglementations est toujours en germe. Assez d'accord avec neuneu2k.
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Légaliser = Rendre légal Légal = Relatif à la loi
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Lapsus révélateur ! Cela montre que sous ton vernis de libéral, tu es en réalité un étatiste qui veut imposer son idéal hédoniste émancipateur historiciste sécuritaire multiculturel. A présent que l'on connaît tes intentions, on va te faire un procès où tu vas devoir avouer toutes tes trahisons à la cause. (Quoi ? Mais non ce n'est nullement un procès d'intention !)
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Toujours aussi bon ventriloque !
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C'est bien ce qu'il me semblait. Sinon en Nouvelle Zélande c'est pas les progressistes qui ont libéralisés le pays ?
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Je suis d'accord sur l'essentiel du discours de FJ : En effet, lorsque l'État force un modèle progressiste par les mesures qu'il a énoncé, il aboutit au contraire du libéralisme. Mais pourquoi n'en serait-il pas exactement de même avec....ah bin condorcet m'a devancé.
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En effet. J'espère ne pas trahir leur pensée en ajoutant que c'est d'ailleurs bien la position de FJ et JackieV. Mais il me semble que selon eux, cet ordre moral civilisationnel est la condition sine qua non de la liberté, et c'est en cela qu'elle est libérale. Lorsqu'on conteste cette position, à savoir que l'on dit par exemple que l'immigration ou le communautarisme ne sont pas pas des menaces pour la liberté, et qu'au contraire un ordre civilisationnel qui serait forcé par l'État pourrait, lui, représenter une menace pour la liberté, ils interprètent cette contestation de façon erronée par un processus d'inversion : puisque eux sont favorable à cet ordre civilisationnel, c'est que ceux qui les contestent sont nécessairement favorables au multiculturalisme & coe. Alors qu' en réalité c'est hors de propos : il ne s'agit pas de dire qu'un modèle multiculturel serait préférable, mais de dire qu'un modèle de société forcé (quel qu'il soit, : homogène ou multiculturel) représente une menace pour la liberté. C'est bien la question de la coercition qui est en question, et non pas tel ou tel modèle de société. Il s'agit simplement de dire que la contrainte n'amène pas la liberté. (Même critique qu'on peut faire au communisme.) Bref, il y a ici deux démarches distinctes : la première qui consiste partir de la société pour savoir quel modèle serait le plus favorable à la liberté. (Il me semble que c'est la démarche de pas mal de conservateurs.) et la deuxième qui part de l'individu lui-même et de sa liberté. Un progressiste qui défendrait l'idée selon laquelle l'État doit intervenir pour favoriser un modèle de société multiculturel, progressiste ou je ne sais quoi, parce que ce modèle de société aboutirait selon lui à plus de liberté individuelle in fine, cette personne serait contesté exactement de la même manière.
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Et ici il y a des progressistes qui défendent un "progrès" imposé par l'État ? (Tu vas me dire certains défendent le mariage civil gay...mais selon eux, c'est justement parce que l'État empêchait aux gays de se marier...alors comme on va pas relancer le débat, y a t-il un autre exemple ? D'autant que la position courante ici, c'était plutôt de séparer le mariage et l'État.) Et puis c'est pareil : certaines formes de conservatisme peuvent être associés au constructivisme par des maintient forcés par l'État de certaines situations qui ont été construites dans le passé. Comme l'explique Pascal Salin.
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Bah, je suppose qu'être progressiste ça doit être surtout croire à un "progrès" moral et philosophique possible de l'humanité. (Et partant, ne pas avoir peur de la nouveauté ou du changement.) Beaucoup de libéraux croient et ont crus à cette notion de progrès. Hier Benjamin Constant, aujourd'hui Philippe Nemo, etc. Et en ce qui me concerne, je me sens relativement proche de la pensée de Schopenhauer :
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Curieux, j'aurais plutôt dit l'exact inverse. Que les désaccords concernent plutôt un objectif à très long terme qui n'est pas pour demain. (Voir pour jamais.) Alors que dans l'immédiat, tout le monde semble d'accord qu'il faut démanteler l'État providence, baisser les réglementations, les taxes, les dépenses publiques, etc. (Bref qu'il faut une Thatcher à la France.)
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Si moi j'ai lu Sur la télévision. Mais on s'attaque généralement plutôt au militant qu'au sociologue. (Même si sociologiquement on peut évidemment lui opposer Boudon.)
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Et puis surtout, de fait, les progressistes sont aux côtés des conservateurs ici. Même s'ils vont se quereller sur tel ou tel point, il n'empêche que dans la situation actuelle, ils sont essentiellement d'accord sur la direction à prendre. J'en parle impartialement, vu que je ne suis ni progressiste, ni conservateur.
