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BA au boss

Voilà une preuve supplémentaire que le mois de décembre est prolifique BA

+1 mais la remarque s'applique aussi au DVD qui est un média totalement dépassé (non mais c'est quoi cette objectivisation au jour de l'omniprésence des réseaux ). Sinon pour revenir dans le sujet (les taxes) : on devrait aussi faire la liste des taxes qui n'ont plus de raison d'être en regard de leurs motivations originelles ou dont le montant devrait évaluer à la baisse avec les gains de performance apportés par l'info (on ne va pas me faire croire que le cout du traitement d'un "dossier" n'a pas bougé etc.).

Première séance de skating. N'allez pas trop bas en Chartreuse (St Hugues) : la neige est toute mouillée ou gelée (suivant ombre ou soleil) ou absente (humm les cailloux sous les semelles ça fait toujours plaisir en début de saison). Il faut attendre qu'elle se transforme un peu pour être skiable. Dommage car le cadre est particulièrement engageant : PS : aujourd'hui est un jour de deuil, on voit les longues files de parisiens arriver en rang serré

Avec les fêtes c'est reparti pour un tour : Tchermobile On admirera le dernier paragraphe, un modèle du genre…

Je vais me faire ma première sortie de ski de l'année à Villar de Lans.

Non ce film est vide. Il n'y a qu'un pseudo paganisme de type gaiaique qui se dégage : la terre est malade de nous, on gâche et c'est pas bien (car peu de planètes habitables il faut donc les préserver, pour qui pour quoi ? peut être dans le retour de Keanu en 2012 pour la vengeance de la première mission). Une seule réplique sur l'arche de Noé et le déluge mais franchement ça pisse pas loin. On a droit à la rédemption de l'humanité mais version Ed l'épicier : les hommes sont des monstres mais quand mêmeuuuuh parfois ils sont très gentils et capables de grandes choses. Le truc du film est de dire que c'est devant le gouffre qu'on réagit : manifestement cela ne s'applique pas à l'équipe de production qui elle se trouve bien au fond.

Vu "le jour où la terre s'arrêta". Évidemment le film est nul, Keanu a un jeu aussi profond qu'une carpe et l'intrigue est d'une indigence rare. La moraline ne dégouline pas mais c'est parce qu'elle est figée à l'état solide, d'ailleurs rien ne bouge dans ce film. Je ne sais pas si c est mon âge où l'âge auquel nous vivons mais j'ai le sentiment que les scénarios tendent à se réduire comme peau de chagrin. Un instant m'a fait vraiment sourire : l'héroïne jette un coup d'oeil sur son portable LG juste avant de regarder l'heure sur sa montre longines (ce qui est débilissime en soi vu que l'heure affichée sur le portable mais bon passons) c'est tellement gros et mal fait que ça finit de vous faire complètement sortir d'un film qui ne demandait pas ça en plus pour être complètement discrédité. On notera tout de même quelques éléments nouveaux qui commencent doucettement à prendre leurs marques dans les blockbusters : l'apparition des drones (dans eagle eye également), qui sont les nouveaux joujous pour faire panpan et la nouvelle peur du moment j'ai nommé les nanotechnologies.

Non c'était à Paris, un sbire de Delanoë officiait…

Hier mariage de mon frère avec une japonaise. Ce qui m'a le plus halluciné : la mairie faisait la quête à la fin de la cérémonie ! La république fraônçaise en serait elle réduite à ça pour boucler ses fins de mois ? J'ai gentiment décliné avec un sourire poli (la civilisation n'est pas qu'un vernis mais vous imprègne profondément)…

Goethe a toujours dit qu'il préférait la version française de Faust traduite par Nerval que la sienne !

Oui éviter de sauter des lignes entre chaque citation pour qu'elle rentre dans les canons …

Des découvertes en compagnie de collègues japonaises ? Qui font que tu n'as pu couvrir que 10% de ton objectif initial ? Des discussions avec des producteurs ? comme quoi un salon peut en cacher un autre…

"L'argent n'a pas d'odeur", Vespasien il y a quelques deux milles ans de cela…

Notre sémillant ex président continue dans la droite ligne de son mandat : http://www.afrik.com/breve14825.html On notera comme d'habitude un syllogisme taxien sous sa forme la plus épurée : transport maritime <-> eau <-> accès à l'eau potable

J'ai gagné une bouteille de champagne à un tournoi d'échecs

Législatite aigüe : maladie, souvent chronique, en tous cas toujours récidivante, dont le symptôme le plus frappant est une congestion de textes illisibles. Habituellement ces derniers suivent de quelques jours les faits divers (on peut donc prévoir les crises avec quelques jours/semaines d'avance).

La statophilie à coque dorée : maladie grave contractée par l'utilisation d'argent public

C'est un cryptogramme involontaire de cryptique.

A ne pas confondre avec Anarcho-cabaliste qui dénote une personne passée maître dans l'art des interprétations crytpiques de l'axiome de non-agression quelle que soit la situation considérée. Les libéraux caciques qui pensent que leur érudition des textes classiques leur procure une stature indiscutable dans toute discussion.

Ce matin je pense à François Fillon. Je dois vraiment me sentir seul pour en arriver à une telle extrémité.

L'intrigue peut s'écrire sans perte notable sur un texto. Pourtant, et c'est un peu contradictoire, D. Craig est vraiment pas mal (il renouvelle la vision du héros Flemmingien). Mais bon voilà il n'y a que son personnage qui existe un minimum, il est entouré de baudruches (personnages comme construction dramatique).

Non il était juste sonné : je n'ai pas vu son corps dans la rue.

Vu "quantum of solace". Je vais faire bref ce film est nul. Pas mauvais (bien qu'aseptisé d'une manière telle qu'on croirait assister à un spot du ministère de la santé) mais il prendra une place nulle dans ma mémoire d'ici à 2 semaines grand maximum. Je suis particulièrement déçu par le méchant sans envergure, et en fait il n'y a que Craig qui ressort du tas de compost. Offrons nous un instant de branlette intellectuelle vertige en considérant que le manque d'émotion véhiculé par ce film est une mise en abyme subtile d'un metteur en scène de génie. Euh, en fait non on n'y croit pas une seconde.

Un pigeon vient de se scratcher contre la fenêtre de mon bureau. C'est con un pigeon.