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Nicolas Azor

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Tout ce qui a été posté par Nicolas Azor

  1. Moi ça ne me gêne pas. Il faut bien que quelqu'un paie de toute façon. Autant que ce soit la personne concernée. Les soins de base à priori devraient ne pas couter cher il me semble. D'ailleurs je crois que c'est le cas. Là j'ai payé cher parce que c'était loin d'être des soins de base. Assurance pourquoi pas, du moment que ça reste d'initiative privée.
  2. Pardon je n'ai pas lu tout ce fil mais je voudrais mettre mon grain de sel. Il se trouve que je reviens de chez le dentiste. J'ai été très bien soigné, et il y avait du boulot, croyez-moi. Très belle salle d'attente, équipement très moderne, travail très pro et appliqué. Et pourtant j'ai tout payé de ma poche. Même si j'avais utilisé la sécu, j'aurais été remboursé de façon quasiment négligeable. Bref, l'odontologie est un bon exemple du fait que la médecine peut exister et être de qualité sans la tutelle de l'état. Maintenant, si je n'avais pas eu d'argent, je n'aurais pas pu me faire soigner. Et d'ailleurs je n'ai pas pu payer pour les meilleurs soins possibles, car je n'ai pas les moyens. Tant pis. Être pauvre par définition ça veut dire qu'il y a des choses qu'on ne peut pas acheter. C'est peut-être déplorable, mais c'est comme ça. Je ne vois ni pourquoi ni comment la médecine pourrait échapper à cette réalité.
  3. De nouveaux métiers ont apparus, oui, ça ne fait aucun doute. Mais encore une fois je fais la distinction entre métiers et emplois, les premiers renvoyant à une notion qualitative tandis que les seconds renvoient à une notion quantitative. Nous avons déjà eu cette discussion sur un autre fil, où je mentionnais l'exemple des médecins, qui connaissent un numerus clausus. Pourquoi limite-t-on le nombre de médecins ? La société souffrirait-elle si on avait plus de médecins en France ? J'en doute, car qui peut le plus, peut le moins. Le progrès crée de nouveaux emplois, de nouvelles compétences, ça me parait évident. Mais ces compétences ne sont pas requises en quantité comparables à celles qui étaient requises avant l'apparition de ces compétences. C'est d'ailleurs pour cela que ces nouvelles compétences ont plus de valeur: elles permettent de produire autant voir plus avec moins d'intervention humaine. Non, tu me pretes des propos que je n'ai pas tenu. Il serait absurde pour moi de cultiver la terre et élever des poules, car je ne suis pas formé pour ça, que je n'en ai pas envie et surtout que de toute façon c'est nettement mieux fait par des professionnels lourdement équipés avec des machines ultra-modenes. Cette conclusion sur ce qu'il faudrait faire en admettant ma théorie, c'est toi qui la formule, pas moi. Moi je pense qu'il faut chercher à convaincre les gens du bien fondé qu'il y a à acheter des actions. En somme pour moi le capitalisme est à la fois le mal et le remède. Donc épargnez moi vos étiquettes de gauchiste ou de décroissantiste svp. Je ne les ai pas du tout méritées, au contraire.
  4. D'une part mon propos est essentiellement quantitatif. Même si les métiers existent toujours, ils ne procurent pas autant d'emplois qu'il y a de main d'oeuvre. En somme je pense que la demande de main d'oeuvre n'est pas infinie, ou en tout cas pas nécessairement aussi importante que l'offre. Et d'un extrême à l'autre il y a toute une continuité au milieu de laquelle le chômage, ou du moins l'inactivité, apparait comme une conséquence naturelle. D'autre part, les entreprises entièrement mécanisées appartiennent à des gens. Même pas besoin de faire de la science fiction. Les machines presque entièrement autonomes existent déjà: D'ailleurs je trouve que ces machines, même si elles sont d'une affligeante banalité de nos jours, n'en sont pas moins très emblématiques de ce qu'est le capitalisme, le progrès et la place de la technique dans la société. A plus d'un titre il y aurait des pages entières à écrire sur l'impact social de ces engins. Les sous qu'elles recoivent tombent dans la poche de certains, qui en général sont les actionnaires de la boite qui possède les machines. C'est sûrement pas pour rien qu'un investisseur avisé tel que Warren Buffet a commencé à faire fortune en achetant des machines de ce genre (des jeux de flipper dans les cafés je crois). Bref pour réponse a ta question, il conviendra d'investir dans les entreprises qui ont la meilleure productivité, et justement il s'agit souvent des entreprises qui sont les plus industrialisées et ont donc le moins de personnel. Et d'ailleurs une telle préférence d'investissement est d'ores et déjà largement répandue de nos jours. N'y a-t-il pas une croyance populaire selon laquelle quand une entreprise annonce des réductions de personnel, le cours de son action grimpe ? Je n'ai jamais eu l'occasion de constater ce phénomène, mais je le tiens pour crédible et sain. Que la réduction du personnel augmente la productivité, ça me parait normal, puisque c'est justement à ça que sert l'automatisation. Pour être clair, c'est inexact de dire de mon propos qu'il est pessimiste, qu'il alimente une "peur de l'avenir". Le travail n'est pas une fin en soi et si les machines peuvent nous permettre de nous en passer, c'est tant mieux, et c'est pour ça que j'achète des actions et que je suis content d'en avoir. Le seul problême c'est qu'il y a des millions de gens qui pensent que leur vie n'a de sens que s'ils ont à se lever le matin pour aller obéir aux ordres d'un patron ou pour satisfaire les demandes de clients.
  5. Mon avis: les métiers d'avenir ne feront pas nécessairement les emplois de demain. J'entends par là que je ne crois pas que progrès et plein emploi fassent bon ménage. Je sais que c'est une idée impopulaire parmi les libéraux, mais moi je crois que fondamentalement, l'automatisation et l'industrialisation tendent à rédure le besoin de travail humain. Plus de richesses seront produites mais elles appartiendront à moins de gens. Perso c'est pour ça que j'achète des actions: j'ai d'ores et déjà conscience de ne pas valoir grand chose sur le marché du travail. Donc dès que j'ai bossé, j'ai économisé et acheté des actions, en prévision du moment qui me paraissait inéluctable où je n'aurai plus d'emploi. Donc si j'osais je dirais qu'un des métiers d'avenir, c'est rentier.
  6. +1 Ce qui manque surtout, c'est une théorie du cerveau, effectivement. Y'a une vidéo TED que j'aime beaucoup qui explique ça très bien: G6CVj5IQkzk Par contre l'intervenant est plutôt optimiste quant à la faisabilité du truc. Perso je partage son enthousiame et je pense qu'on y arrivera d'ici la fin du siècle.
  7. Faut quand même avoir drôlement la foi pour avoir confiance dans les chiffres publiés sur la masse monétaire US.
  8. Reuters.com: «Bitcoin, the City traders' anarchic new toy» "If you try to print more than 21 million Bitcoins, you will be rejected by cold, loveless computers whirring away in nerds' garages. It is a better form of money than we have right now, or than anyone has designed so far." The trader, who was not willing to be named, said he spent four hours a day on Bitcoin, describing it as his second job. He estimated 90 percent of traders have bought it, most "looking for a quick 2,000 percent". http://www.reuters.com/article/2012/04/01/traders-bitcoin-idUSL6E8ET5K620120401
  9. Pour moi Apple et Merdosoft c'est pour les attardés mentaux. Entre être autiste et être abruti, je préfère encore être autiste.
  10. Pour ça il faudrait que Merdosoft fasse de son OS un unix. Ca viendra amha. Apple l'a bien fait avec OS X. En attendant vous pouvez toujours abandonner windaube et passer à un OS civilisé. Si vous êtes vraiment esclaves des logiciels propriétaires, il y a Wine. Sinon il y a aussi Cygwin qui est pas mal mais quand on l'utilise tôt ou tard on finit par se demander si c'est pas mieux de passer carrément à GNU/linux.
  11. Moi je ne me considère pas comme un informaticien, parce que l'informatique ce n'est pas mon métier: c'est un hobby, presque une passion. Maintenant, je me demande si ça n'est pas encore pire aux yeux de ceux qui méprisent les informaticiens :-/
  12. J'ai redécouvert etags relativement récemment pour la complétion. Ca marche plutôt bien et finalement c'est plus facile à utiliser que ce que je pensais.
  13. Moi j'utilise Vi parce que j'aime avoir toutes les commandes sous les doigts. Je déteste avoir à faire de nombreux aller-retours clavier-souris. Ou même clavier - touches de direction.
  14. « Eclipse ou autre IDE », donc?
  15. Sur une autre fil un membre se demandait comme moi si il y a beaucoup d'informaticiens sur liborg. Je ne serais personnellement pas surpris si il s'avérait qu'il y en a plus que la moyenne nationale. Plutôt que de vous demander bêtement ce que vous faites dans la vie (ce qui ne me regarde pas après tout), je propose de vous interroger sur votre éditeur de texte préféré.
  16. Perso c'est un secteur que j'évite en général. Parce que je me demande toujours "qui paie ?" et alors je songe au système de santé et ça ne me dit rien qui vaille. Les secteurs que J'aime le plus ce sont l'agroalimentaire, le luxe, l'énergie.
  17. Les propos tenus sur ce fil me suprennent. Déjà, je m'étonne qu'on puisse chercher à aborder la POO par l'étude d'un "gros bouquin". Pour moi mieux vaut étudier un langage en particulier qui implémente la POO plutôt que de vouloir étudier la POO en soi. Mon point de vue d'amateur: La POO c'est tout de même pas si compliqué. Ca ne l'est que si on rentre dans les détails, héritage multiple, rôles, interfaces, que sais-je encore. Le plus souvent on a pas besoin de ces détails. On peut les apprendre au fur et à mesure qu'on les rencontre. Et puis il y a pleins d'approches différentes. Comme disent les programmeur Perl, "There is more than one way to do it". C'est très vrai en POO. Donc aborder la POO par l'étude de la POO, c'est une volonté excessive de synthèse amha. Pour moi le mieux c'est d'étudier chacun des languages séparément. C++ est une référence incontournable amha. Quand (et si) on comprend celui là on comprend déjà plus ou moins tous les dérivés, en commencant par java. Ensuite il y les langages dynamiques qui sont très faciles à comprendre et qui sont une initiation simple à l'objet: python, ruby et sûrement pleins d'autres que j'ignore.
  18. Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire par là, mais je crois déceler une erreur fréquente. Donc pour rappel: la quantité d'énergie pour "fabriquer" un bitcoin n'a rien de fixée. Elle dépend uniquement de la compétition entre les mineurs. C'est une course. Si la compétition est acharnée, un bitcoin nécessitera une très grande quantité d'énergie. Si pour une raison ou pour une autre la compétition est plus relachée, alors un même bitcoin sera fabriqué avec beaucoup moins d'énergie. Et pourtant ce bitcoin aura exactement la même valeur que le précédent. Comme expliqué plus haut, la valeur d'un gramme d'or (et ici par valeur j'entends valeur au sens numérique du terme, c'est à dire la proportion que représente un gramme d'or par rapport à la totalité de l'or sur terre) dépend effectivement de réalités physiques: en l'occurrence la quantité d'or dans la croute terrestre et la quasi impossibilité de transmuter un autre élément en or. La valeur d'un bitcoin (c'est à dire la proportion entre un bitcoin et la quantité totale de bitcoins disponibles) dépend elle de principes logiques, à savoir la quasi-impossibilité de fabriquer une chaine de transactions plus rapidement que ne le fait la communauté. Maintenant tu peux préférer les principes physiques aux principes cryptologiques, et c'est tout à fait compréhensible. Mais dans ce cas tu t'exposes aux inconvénients des monnaies matérielles: impossibilité de les transférer électroniquement sans passer par un tiers de confiance, et possibilité de vol et de réquisition. Un article d'un blogueur de l'école autrichienne sur ce qui fait la valeur d'une monnaie. Il résume très bien mon point de vue: http://papermoneycollapse.com/2012/03/what-gives-money-value-and-is-fractional-reserve-banking-fraud/
  19. C'est pas comme ça que je le vois. Ce que je vois surtout c'est que ça fait parler de l'or. Ca rappelle aux gens que l'or existe alors qu'il y a quelques années c'est comme si ils avaient oublié. Quand je vois toutes les publicités notamment sur les pare-brises (sur le thème «on achète votre or»), je me dis que le moment où mon boucher me parlera d'acheter de l'or n'est pas loin. Je préférais nettement l'époque où quand je racontais que j'achetais des pièces, je passais pour un uluberlu.
  20. L'assassinant en ligne recoit de la publicité gratuite: http://www.thenational.ae/thenationalconversation/industry-insights/technology/murder-now-comes-as-an-online-option MDR
  21. Ben quand même, j'avais acheté la 100€ en 2007 (ou 2008, je sais plus) et il n'y avait pas de file d'attente. On était trois ou quatre dans la boutique à tout casser. M'ouais c'est pas très bon signe non plus. Je suis d'accord qu'on est encore loin du signe ultime: les queues interminables rue Vivienne. Mais on s'en approche amha. Pour moi, ceux qui ont du cash doivent songer à s'en débarasser autrement qu'en achetant de l'or. Tout est bon sauf les monnaies fiducières je pense. Les métaux précieux maintenant c'est seulement si vous êtes assez con pour ne pas en avoir déjà un peu.
  22. @jabial. Peut-être que je n'étais pas très clair quand je disais qu'en anarchie la propriété privée n'existe pas. J'entends par là que c'est un concept, quelque chose de subjectif et qu'en ce sens il n'existe pas de façon absolue. Une définition est toute aussi valable qu'une autre. En fait ça me fait songer à un fragment de Démocrite qui m'a beaucoup marqué quand j'étais jeune. Malheureusement je ne l'ai jamais retrouvé ailleurs donc je ne sais pas si c'est exact mais en gros: « Illusion que couleur. illusion que le son. En vérité, que des atomes et du vide. » Dès lors que l'on réfléchi au monde non pas en termes de concepts mais en termes d'évènements, d'actes et d'intentions, il m'apparait que la propriété c'est la possession défendue par la volonté et déclamée comme telle. Qu'elle soit juste ou injuste n'a de sens qu'à travers les yeux de celui qui est susceptible d'en bénéficier ou d'en souffrir.
  23. Ah ah. Très drôle. Ce que je voulais dire c'est que les considérations psychologiques plus haut me paraissent complètement déplacées. Est-ce que vous feriez-les même concernant les raisons pour lesquelles un taliban est un taliban? Non, j'imagine. Un taliban a un père et ça ne l'empêche pas de vouloir erradiquer les juifs et souhaiter de l'humanité qu'elle s'agenouille et lève le derrière vers le ciel cinq fois par jour. PS. Bon enfin pour les talibans je ne sais pas exactement ce qu'ils ont dans la tête, mais en tout cas les analyses pschologiques me paraissent inappropriées. Est-ce que les officiers SS étaient tous des fils de mères céilibataires? J'en doute fort. Mohamed Mehra a été élevé dans une culture qui n'est pas celle de la société dans laquelle il vit. Quand il s'en est rendu compte, il a voulu combattre avec ses frères spirituels, en guerre contre le pays où il a grandi. Il a choisi son camp et il en est mort. Il n'était ni fou ni paumé.
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