Aller au contenu

Ataraxie

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    263
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Ataraxie

  1. Je n'ai insulté personne (si l'on prend au sérieux la définition du mot "insulte"). N'est-ce pas de l'élitisme (et du mépris) mal placé que de mépriser les militants et les individus qui se déplacent dans la rue ? Justement, Salatomatonion, l'importance du "printemps français", comme l'ont rappelé de nombreux intervenants, est qu'il ne s'agit pas d'un mouvement piloté par un parti politique de droite, il est difficilement instrumentalisable. Il s'agit d'individus qui se sont réunis spontanément au sens Hayekien du terme contre le mariage homosexuel et les attaques incessantes du gouvernement contre la famille traditionnelle (et de la filiation) d'où l'expression "peuple de droite" ne correspondant pas nécessairement aux électeurs de l'UMP et du FN. Oui, "le long terme, on sera tous morts", comme dirait Keynes. Ne prendriez-vous pas les choses à l'envers ? Qu'est-ce que ça peut faire si plus de la moitié des Français ont des idées libérales (dans la mesure où n'engage strictement à rien) si l'Etat reste tel quel ? Mieux vaut compter, au contraire, sur un gouvernement cherchant à limiter l'intervention de l'Etat dans les faits plutôt que dans les têtes.
  2. Force est de constater que vous êtes mal élevé (je n'ai insulté personne, à ma connaissance). Essayez de résister à l'appel du sentiment pour comprendre (sereinement, si ce n'est pas trop demander) ce que j'écris : personne n'a remis en cause la qualité intrinsèque de Contrepoints. Sauf que ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Je parle de son impact et surtout je parle de la vie réelle (concevez-vous la différence entre des individus qui se mobilisent [qualifier ça de "prostitution politique" ne serait-il pas légèrement partial ?] dans la rue et des caractères numériques ?). Au passage, cela a tout de l'ingénierie sociale (prétendre piloter et changer la société via un site internet). Plus sérieusement, j'attends toujours la corrélation entre l'existence de contrepoints et la baisse des impôts en France. Comprenez-vous ?
  3. Je n'ai jamais dit ça. Contrepoints est un média d'excellente facture (superstructure), mais il ne faut pas exagérer sa portée sur l'infrastructure. Plus sérieusement, et pour revenir au sujet, je suis surpris que certains doutent du libéralisme des ressortissants du printemps français : après tout c'est un fait plutôt bien renseigné par la pensée libérale que les persécutés, les opprimés par un autre groupe utilisant l'Etat le sont par les circonstances ; il n'y a donc pas lieu de leur faire un procès en pureté libérale sous prétexte que ce sont bourgeois catholiques de droite.
  4. Un peu de respect Johnnieboy ! En ce moment même je suis en train de militer malgré moi en écrivant sur ce forum (dans la conception Métapolitique du terme).
  5. Je demande une action équivalente à l'émergence du printemps français et vous me parlez d'un site internet. Mais je vois que le gramscisme a encore de beaux jours devant lui !
  6. Lesquelles ? Je voulais seulement signaler que les libéraux sont des millénaristes qui s'ignorent et qu'il était donc déplacé pour eux de railler les catholiques (ou des veilleurs) du printemps français.
  7. Vous avez tout à fait raison, ces mécréants sont idiots de refuser cette religion qui ne demande que peu d'investissement : la lecture de Bastiat, le cul vissé devant son écran d'ordinateur à attendre la concrétisation du paradis terrestre.
  8. Non Chitah. Je précise que les raisons fournies ne sont pas exhaustives.
  9. Les raisons qui font que les libéraux n'ont pas bougé le petit doigt afin d'exploiter le "Printemps Français" sont assez faciles à trouver : ils répugnent à la moindre action "politique" (ça vaut pour les libertariens) en dehors des messages sur internet (en bons informaticiens). Au fond, ils ne veulent surtout pas être amalgamé avec le "peuple de droite" (malgré les formules toutes faites comme "ni de droite ni de gauche" et "socialiste de droite" qui servent à se donner bonne conscience), il suffit d'imaginer qu'un groupuscule se disant libéral criant "Bastiat ! Von Mises ! Hayek !" passe à la TV (à côté des identitaires, des catholiques tradi, etc) pour que le libéral bien élevé le désavoue dans la minute et rougisse lorsqu'un individu lui demande : "ah c'est toi qui nous bassine avec ton libéralisme ? Les libéraux sont des fachos d'extrême-droite ?". Ou tout simplement ce sont des libéraux par progressisme qui applaudissent l'arrivée du mariage homosexuel, construction étatique favorisant la voie vers l'égalité réelle et la liberté positive (compris dans le sens, "droit-créance"). Aussi ils ne comptent dans leur rang quelqu'un qui aurait la trempe du leader politique, le charisme et le bagoût nécessaire.
  10. Certains se prennent pour des "méchants" sous prétexte de se dire "libéraux" se basant sans doute sur la réaction d'individus qui, en réalité, ont compris de travers. Dès qu'ils ont compris qu'il s'agissait de comprendre : "moins d'Etat pour le bien de la société" ils finissent par dire "ah, ce n'est que ça" avant de mettre une main sur l'épaule du doux rêveur informaticien qui se prend pour pire qu'Hitler. Neuneu2k avait écrit une fois, justement, que les gens de liborg étaient plus progressistes que la moyenne de la population. On comprend mieux pourquoi certains ne veulent pas être amalgamé avec la droite : en fait ils viennent de la gauche, espérant convertir les socialistes comme ils ont été convertis eux-mêmes au progressisme nouvelle tendance, à savoir le "libéralisme".
  11. Par exemple, et comme par hasard, vous employez le terme "gauchiste" (terme nous inspirant des sentiments désagréables) et non "gauche" (terme par définition positif).
  12. Je vois, on passe de "débile" à "con", je note que l'on fait des progrès dans l'argumentation.
  13. Vous voyez, vous êtes d'accord avec moi, au demeurant. Le libéralisme bien compris serait alors l'expression d'un relativisme morbide, sans Etat s'il vous plaît.
  14. En quoi ? Instruisez-moi. Au passage, je croyais que dans un libéralisme bien compris il ne fallait pas psychiatriser des opinions.
  15. Tout à fait, parce qu'ils sont dans le camp des "gentils"* alors que l'on veut être dans le camp des ultra-gentils, nuance. *Fausse gentillesse parce que l'Etat nous opprime en nous volant le fruit de notre travail, nous proposons la vraie gentillesse sans Etat.
  16. Après tout, les politiciens qui qualifient le "mariage homosexuel" du produit d'un projet "ultralibéral" n'ont peut-être pas tout à fait tort : beaucoup d'individus qui se disent libéraux s'en félicitent, au fond par progressisme (souvenez-vous de cet article sur CP) tandis que d'autres, indifférents, se disant libertariens nous martélent qu'il "faut privatiser le mariage, solution à tous nos problèmes, imbéciles du printemps français". Qu'est-ce que ça nous dit sur une bonne partie des gens qui se disent libéraux en France ? Le sont-ils par progessisme (celui du socialisme serait insatisfaisant à leurs yeux ) ? Ne rechercheraient-ils pas désespérement l'approbation de la gauche (ils sont plus sympathiques et gentils que les socialistes de droite, on veut être dans le camp des gentils s'il vous plaît, on trouve attendrissant le gauchisme des manifestants de la CGT, des étudiants ou du FDG, mais on ne tolère pas celui du printemps français, vous voulez bien de nous ?).
  17. D'un autre côté, il paraîtrait que les peines de moins de 2 ans sont automatiquement aménagées. Donc...
  18. Les actes délictueux ne se limitent pas aux vols dans les enquêtes de victimations. Sont aussi recensés les insultes, les agressions, les cambriolages, etc.
  19. D'ailleurs, en lisant un message de Ventura dans un autre fil, je me suis souvenu du dernier numéro de La revue française de sociologie consacrant un article au sentiment d'insécurité et de victimations en IDF : http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RFS_541_0111 La thèse consiste à dire, en gros, que les Parisiens seraient plus exposés aux actes délictueux que les habitants de la région parisienne (et que les uns auraient un sentiment d'insécurité assez peu élevé, contrairement aux autres). Du moins, il s'agit de ce que je crois avoir compris, les auteurs de cet article étant généreux en tournures floues, portant à confusion et visant à l'euphémisation (introduction d'un nouveau concept : après la peur, on parle de peur concrète). Quoi qu'il en soit, les Parisiens aisés sont bien décrits par nos sociologues comme de bons bourgeois humanitaires : En gras, un bel exemple de discours scientifique dénué de jugement de valeur...
  20. Pour ce qui est du "fait de société", il s'agit par définition d'une abstraction qui ne renvoie à rien. Il faut donc demander aux experts autorisés de fournir un diagnostic pour nous dire ce qu'il faut penser, où le penser et quand le penser. Le "fait divers" a, quoi qu'on en dise, le mérite de renvoyer à quelque chose de réel qui parle spontanément aux individus, même si l'on peut à loisir contester le point de vue, l'aspect tronqué ou la mystification idéologique... Il reste le fait qui est relaté, la chose primordiale dans un article de journal. Dans ce fil on illustre par un exemple concret le phénomène "groupes de pression". Par conséquent une somme de faits divers nous renseigne sur un "fait de société".
  21. Le problème fondamental d'Avot (vice propre aux intellectuels de tout bord) est qu'il accorde bien trop d'importance aux discours tenus par les individus. Or, ce qu'il compte avant tout, ce sont les actes de ces individus (qui ne sont pas nécessairement en phase avec les idées qu'ils déclament ; une expérience minimale de la vie suffit pourtant à s'en rendre compte). Sinon, comment expliquer que ce discours libéral pure race qu'un Hayek n'aurait pas renié ait pu être tenu par... Mao ? Autrement dit, votre bon ami socialiste acquis pourtant aux idées "libérales" peut ne pas changer d'un iota son style de vie. Plus généralement, comment ne pas se retenir de rire lorsque des libéraux candides répétent à qui veut l'entendre que "ce sont les idées qui ménent le monde" ?
  22. Nous sommes en guerre (saviez-vous que les socialistes sont friands également des métaphores militaires) ?
  23. "On la gagne en faisant passer la victoire avant les bonnes manières." La fin justifie donc les moyens ? Excusez-moi mais ne dit-on pas, entre libéraux bien élevés, qu'il ne faut pas "médicaliser" des opinions ? Ca vous plairait que l'on dise que vous dites ce que vous dites à cause du "verrou idéologique" ?
  24. Camarade Avot, comprenez-vous ce que j'écris ? On pourrait faire remarquer que votre initiative (c'est-à-dire faire triompher le libéralisme) équivaut à se tirer une balle dans le pied. En effet, si l'objectif était de diaboliser les libéraux on ne pourrait pas mieux s'y prendre qu'en les montrant comme des partisans, manipulateurs, de la rééducation idéologique (pourquoi vos ennemis idéologiques s'en priveraient-ils ?) Pendant ce temps là ces mêmes ennemis réclameront plus d'égalité, de justice sociale au nom de la solidarité en se présentant comme des gentils et amis de l'humanité.
×
×
  • Créer...