Le facteur mode de scrutin est effectivement essentiel. Mais on ne doit pas négliger l'élément technologique dans ses implications en terme de communication.
Les transports modernes permettent à un leader de parti de couvrir le territoire en quelques jours. A l'époque où s'était impossible, le parti devait plus compter sur les notables locaux -> répartition différente du pouvoir.
Les mass médias, et la télé en particulier, jouent un rôle fondamental dans la diffusion de la langue de bois et des slogans par rapport à l'idéologie et aux envolés lyriques.
Contrairement à d'autres révolutions que tu as cités, Internet agit directement sur la communication politique et aura donc nécessairement une influence sur les structures internes des partis. A partir du moment où YouTube peut passer en boucle Michel Daerden bourré ou le "yes for the no" de Raffarin, c'est toute la com' qui doit être repensée.
Dans ce sens, les imprécations furieuses de AK sont tout à fait pertinentes.
Tout au plus peut-on lui reprocher de se tromper d'éléction. Il est possible que celle-ci se joue encore à l'ancienne, mais celle de 2012 devra intégrer la spécificité de l'internet.
Certes, mais il y avait à coté un truc qui s'appelait le PCF et qui n'était pas de la petite bière en matière d'encadrement des masses.