Harald

Hier j'ai fait la connaissance d'un consultant en écomobilité sociale spécialisé dans le développement durable local. Expérience bouleversante.

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Ce n'est pas de la misanthropie mais du bon sens. J'en arrive même à me demander pourquoi les municipalités investissent des sommes colossales dans des bibliothèques. Lorsque l'on prend la peine de regarder ce qui constitue le plus gros de l'activité des médiathèques, on se rend vite compte que le prêt de livres occupe la partie congrue.

C'est étonnant ce que les gens peuvent être tributaires du soleil pour se sentir bien. Ma femme est limite dépressive lorsqu'il fait gris trop longtemps. J'ai des amis qui ne peuvent pas travailler dans une pièce sans fenêtre, …

Ceci dit, il faut dire qu'il s'agissait d'articles de jeunesse écrits durant l'après-guerre/début des années 50 et que le bonhomme avait évolué. Si il était resté fidèle à lui-même il ne se serait jamais acheté le moulin de la Bonde à Crespières dans les Yvelines (1958). Ceci dit, c'était un brave homme généreux qui offrit leur logement au Marcel et à la Jeanne (l'auvergnat de la chanson et la fameuse propriétaire de la cane) qui l'avaient caché durant la guerre fin qu'il échappe aux nervis qui voulaient le renvoyer au STO dont il s'était enfuit.

Voilà le pourquoi de ta réaction passionnée et de tes inepties… Saint Chamond est plutôt réputé pour son sage.

La pêche, faut que ça pulse.

En technique de pilotage, sans aucun doute. Il ne vaut pas mieux que les porschistes actuels qui se la jouent cadors avec leur batterie d'anti-patinage, abs, correcteurs de trajectoire, etc. et qui seraient infoutus de tenir le manche d'une Targa de 1974 sans terminer dans le décor.

Schumacher à côté d'un Beltoise ou d'un Villeneuve ne tiendrait pas plus de deux tours. Et je ne parle même pas d'un dieu comme Fangio. Il y a une sacrée différence entre se taper je ne sais combien de dizaines de tours de circuit à plus de 300 km/h et devoir se taper la bourre avec des gus qui ne loupent aucune occasion de te doubler, même au prix de risques incroyables, de devoir récupérer sa place, etc. Et encore, à l'époque des BRM et autres Lotus, les voitures n'avaient le plus souvent que des freins à tambours ou bien la première génération de freins à disques, des gommes nettement moins performantes, et aucune assistance.

Autant j'ai adoré les courses de F1 des années 60/70 où Ferrari, BRM et Lotus se tiraient la bourre avec des bolides approximatifs comme la P153, autant les courses actuelles m'indiffèrent. Il n'y a plus de vrais pilotes et les machines sont bourrées d'assistance.

Oui, c'est tout bonnement magique. Autant dire que tu n'as rien vu.

C'est assez flippant au début. Sinon, ce qui m'a le plus estomaqué, c'est le ciel nocturne où on peut voir des milliers (millions?) d'étoiles. C'est un truc qui m'a toujours fasciné, je peux rester des heures à contempler les étoiles, sans bouger.

La civilisation ? On peut fort bien l'emporter avec soi. Les Essais, quelques volumes de Léon Bloy, d'Anatole France, Lettres à Louis XIV de Fénelon, quelques antiques tels que Tacite, Xénophon feront fort bien l'affaire.

Ca peut paraitre con mais c'est quand tu te retrouves dans des coins pareils, que ta survie ne dépend que de toi seul que tu as l'impression de vivre. T'as pas un seul connard pour venir te faire chier à te dire que tu ne dois pas fumer, que tirer un lièvre c'est vilain, etc. T'as froid, tu fais du feu, t'as faim, tu pars chasser, tu veux glander comme un con à regarder le paysage, à part les sillages des avions, rien ne te rappelle qu'il y a un nuisible (autre appellation du voisin) à proximité. Un groupe électrogène pour produire ton électricité, une pompe pour la flotte, une radio en cas de pépin, un cours d'eau pas loin pour pêcher le saumon. Que demande le peuple ? Non, ce n'est pas moi.

Sauf que parfois le jeu devient sérieux. Lorsque l'hiver est trop froid, et -50° ça arrive, les grizzlis sortent d'hibernation et non seulement ils sont de mauvais poil mais ils ont les crocs. Un menu touristique qui se présente avec clébards et gugus en prime, ils ne rechignent pas. Idem, un élan, c'est un cheval avec des bois maousses, une vue de myope et un trouillomètre à zéro. Tu bouges un peu trop, il te charge et là attention, la bête à des sabots plutôt tranchants sur les bords. Avoir un bon guide et un peu de pratique du tir sont vitaux. Etonnamment, passé -10° on ne sent pas de différence au niveau de la sensation de froid, en revanche l'organisme brûle les calories à vitesse grand V.

En ce qui me concerne, si j'ai toujours aimé la nature sauvage, mon goût croissant pour le endroits déserts est dû à la fréquentation quotidienne et incontournable, métier oblige, de mes contemporains. Et je ne parle même pas de ces immeubles modernes où l'on empile les gens comme on le ferait pour des briques, des zones pavillonaires qui ne sont que l'exacte reproduction de ces bâtiments, l'empilement en moins. Le seul terme qui me vienne à l'esprit lorsque l'on me demande de caractériser la société moderne c'est "promiscuité". Qu'y-a-t-il d'étonnant à ne vouloir côtoyer autrui que si et seulement si on le désire ?

Je connais nettement mieux l'Alaska, pour y avoir passé (entre autres) six mois à entraîner les attelages d'un copain pour l'Iditarod (la dernière vraie grande course qui s'étend sur 1.800 km d'Anchorage à Nome). Si il est clair que j'irais traîner mes guêtres en Scandinavie, j'aimerais néanmoins pouvoir retourner en Alaska. Il y a des trucs qui ne s'oublient pas comme de sa faire suivre par une meute de loups sur 50 kilomètres, se retouver face à un élan au détour d'un chemin, … C'est un des rares coins sur terre où tu peux voyager avec un 357 à la ceinture et une Winchester 44/40 dans la fonte de ton traineau ou à portée de main dans ton pick-up.

Je connais assez bien le secteur, j'y ai fait plusieurs courses de traîneau (ainsi que de belles randonnées) dans mon jeune temps. Mais à côté de l'Alaska ou de la Sibérie où l'on peut faire 200 bornes (voire plus) sans tomber sur une seule masure, cela reste une mise en bouche. Sans compter que la nature y est par trop policée. Trop chaud pour moi qui commence à fondre passés les 25°.

Il y a encore trop de monde. That's real life

J'avoue que c'est un truc que j'aimerais bien faire aussi. J'ai toujours eu beaucoup de goût pour les vastes étendues froides et désertes. Certainement une manifestation de mon côté misanthrope.

GPS ? Pffff ! On n'a jamais rien fait de mieux qu'une carte et une bonne boussole.

De loin en loin, il m'arrive de piquer une tête dans la Manche en février/mars. Ceci dit, au plus chaud de l'été, l'eau du lac Pavin en Auvergne dépasse rarement les 19° et on y nage fort bien. Ceci dit, si j'en crois les rumeurs qui courrent sur mon compte dans ma famille je suis une espèce de givré.

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Tout le monde sait que j'en suis un. Ils n'ont eu que mon cousin.

Les bonobos règlent les conflits par la sexualité. A méditer.