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xavdr

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Tout ce qui a été posté par xavdr

  1. … ? ^^
  2. Le bouquin de Gourevitch est très fouillé avec de multiples chiffres démographiques ou terroristes, tableaux à vocation exhaustive, description d'organisations par pays, etc. Je n'ai pas noté au cours du débat le moment où tu aurais évoqué les travaux d'Alain Chouet, qui malgré la remarquable qualité du texte que tu cites de lui, pour élaborer un ouvrage sur le sujet, ne me semble pas impérativement incontournable étant donné son origine lié au renseignement avec ce que cela porte de potentiellement manipulateur ou juge-et-partie. En outre l'approche de Gourevitch est celle d'un sociologue et démographe, pas celle d'un maitre espion. Enfin les deux travaux semblent parfaitement compatibles, Gourevitch traitant des mouvances sociologiques (et idéologiques) qui sont génératrices des LoneWolf qu'évoque Chouet comme étant la norme post 2002 (date où Chouet termine Al Quaida au sens opérationnel, à l'issue de l'offensive occidentale en Afghanistan, même si la "mouvance" portant le label Al Quaida a depuis lors fleurit sur la planète entière). Au fait ou étais tu autour de la table ? Je ne sais pas (ou plus) associer un visage à ton pseudo… Quelqu'un a-t-il noté le nom ou les coordonnées du (trop) long intervenant sur le verset abrogeant ? J'aurai aimé avoir une conversation avec lui sur ses ressources en matière d'islam mais je n'ai pas eu le temps de lui parler à lui aussi à la fin de la séance. En complément de l'approche d'Alain Chouet avec les mêmes moyens et biais potentiels, que penses tu des ouvrages de Michael Sheuer ? Michael Scheuer a été chef de la CIA concernant le pilotage puis la traque de Ben Laden. Il a été critique sur l'administration Clinton en la matière, mais aussi sur l'administration Bush. Il est aussi célèbre pour ses ouvrages sur les erreurs de l'Occident face à l'islamisme, dont l'un a été ironiquement approuvé … par Ben Laden.
  3. En effet, le titre de Fow News "CIA Chief endorses Ron Paul" était un peu court ! Michael Scheuer a été chef de la CIA concernant le pilotage puis la traque de Ben Laden. Il a été critique sur l'administration Clinton en la matière, mais aussi sur l'administration Bush. Il est aussi célèbre pour ses ouvrages sur les erreurs de l'Occident face à l'islamisme, dont l'un a été ironiquement approuvé … par Ben Laden.
  4. xavdr

    Armageddon économique ?

    Plus précisément les banques ont bénéficié d'un inhabituel emprunt à faible taux à 3 ans alors que nous soupçonnons un choc inflationniste d'ici quelques mois. Rappelons que les banques centrales prêtent normalement à 1 jour (!) et que dans le passé elles ont consenti pour certains prêts à un horizon de 1 an et pas 3. Par exemple si l'inflation cumulée sur ces 3 ans se montait à un total de 50% ce prêt serait alors un cadeau d'une moitié de la somme, soit 250 milliard ou 500 euros par habitant de la zone euro bébés et vieillards compris. Fillon déclare que le déficit public sera probablement inférieur à 5,7%. http://www.lesechos….evus-272704.php A ce jour l'agence France Trésor affiche 90 G€ d'accroissement de la dette de l'état entre la fin 2010 et la fin novembre 2011, soit plus de 4,5% de PIB (chiffre stable depuis juillet -!-). Au fil du 2d semestre 2011 des mesures fiscales ont été prises en urgence, qui sont censées rapporter ~ 1% de PIB si je me souviens bien. A cela s'ajoute les déficit des collectivités territoriales (salés en raison de l'indexation d'une partie de leur endettement sur des devises fortes), agences publiques et sécurité sociale (salé avec le papy boom et la montée du chomage). Lors des années récentes l'écart entre déficit public français (selon Eurostat) et accroissement de la dette de l'état (selon l'agence France Trésor) représentait entre -30 et +60 G€ soit -1,5% à +3% du PIB (la tendance étant pessimiste). En outre l'état français est engagé à auteur de 160 G€ au sein du FESF qui peut lever quand bon lui semble cette somme rondelette égale à 8% du PIB français ; cet engagement était moitié moindre fin 2010. Pour mémo mon récapitulatif du début aout 2011: http://www.liberaux….post__p__745628 Comme prévu par nous, la croissance sera presque nulle en 2011 (2 premiers trimestres revus à la baisse, 3ème trimestre nul et 4ème trimestre récessionniste).
  5. Ca ne lui donnerait toujours pas d'appareil militant. En outre sa récente journée de rentrée d'argent n'est pas plus impressionnante que nombre de journées de Paul ou Romney. Le seul élément que j'y ai trouvé est : ce qui me semble traduire une envie auto-censurée de façon non définitive, surtout quand on tient compte d'événements tels que le ralliement d'un ancien chef du pilotage puis de la traque de Ben Laden de la CIA qui estime que Ron Paul est le plus solide des candidats en matière de politique étrangère et de sécurité. Ceci dit je ne connais pas suffisamment Sowell pour prédire quel sera son ralliement ; ta prévision se réalisera peut-être. EDIT suite à remarque d'Arturus
  6. … et surtout Santorum n'a pas d'appareil militant et a dépensé une bonne part de ses ressources dans l'Iowa. A qui se ralliera-t-il dans quelques semaines quand NG sera officiellement dans les choux ? ^^
  7. Celui qui perd un peu, c'est celui qui possédait le terrain au moment où l'information de l'inondation future en vient à être connue. Ceci dit comme on le voit à Londres, la jouissance des terrains pour 99 ans (qui y est la règle nobiliaire) est assimilable à une propriété en propre, la différence pécunière entre les deux formules étant très faible. Un rendement de 5% par an représente une multiplication par 130 de la mise initiale en 100 ans, noyant la valeur initiale.
  8. Intéressant, en effet.
  9. C'est quoi cette discussion ésotérique sur l'homéopatie, au beau milieu d'un honorable fil sur la démocratie directe ? Je prend note que tu es contre les copropriétés parcequ'il y es trop difficile d'élaborer des résolutions respectant l'intérêt de chacun et que la Suisse te semble un pays rendu ingouvernable par ses blocages contrairement à la France. Ah… c'est l'inverse ? Haeeeem !!! Arrête de te moquer des franc-maçons ^^
  10. xavdr

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    Parmi les écoles de penées libérales se trouve l'Ecole des choix publics (School of public choice) qui étudie les décisions des acteurs de la démocratie (politiciens, électeurs, médias, financiers) à l'aune de leur intérêt économique. Bilan : les politiciens optimisent leur intérret en procédant à des trafics d'influence, mobilisant une majorité d'électeurs pour piquer dans la poche des autres, et prenant des mesures favorables aux médias et financiers qui auront influé pour leur élection. Ce descriptif peut sembler noir et théorique ; en ce qui me concerne en l'an 2000 j'avais déjà vu les coulisses politiques ainsi à la fois par l'expérience ancienne de ma famille et par celle plus récente portant sur une station de sports d'hiver aussi quand j'ai lu la théorie elle m'a semblé très en adéquation avec la pratique. La constitution française porte depuis 1946 la syndicratie qui est non seulement anti libérale mais aussi anti démocratique. Les déclarations des droits de l'homme, préambule des constitutions US et FR, sont une création libérale, dans la droite ligne des travaux de l'Ecole de Salamanque et développant, universalisant ou épurant les chartes moyen-ageuses telles que la Magna carta de Robin "des bois". Hélas la version française a été entrelardée de jacobinisme ("sauf dans les cas prévus par la loi") qui annule pour ainsi dire la portée juridique de la plupart des articles de cette déclaration. L'objet d'une constitution est de délimiter de façon structe le pouvoir de l'état. Hélas la constitution frnaçaise consacre le fait que le cheptel des citoyens appartient à l'état et à la syndicratie. Pour le reste, Rincevent a fait une excellente présentation de l'approche constitutionnelle de Benjamin Constant. N'importe quoi.
  11. xavdr

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    Binitials, mettez vous à ma place : voila des mois que Rincevent me fait ch**** sans argument aucun sur tous les fils de forum ou j'évoque ma définition de la gauche et pour une fois il en vient à détailler son argumentation , me permettant ainsi de lui montrer que sa définition est largement incomplète et que le phénomène qu'il décrit est un épiphénomène très bien décrit en recourant à ma définition. Difficile pour moi de rater cette occasion ! Ensuite les libéraux sont divisés sur la "libéralisation" des drogues, puisque celles ci détériorent le comportent normal des individus, altérant leur libre arbitre ou l'exercice de leur lucidité et de leurs fonctions motrices. Certains libéraux sont pour la "libéralisation", d'autres contre. A présent revenons à vos dadas : la stratégie de conquête libérale, la monnaie et la démocratie. Concernant la stratégie de conquète libérale en matière de démocratie elle me semble devoir clairement reposer sur la démocratie directe introduite dans un premier temps aux niveaux municipal et régional, notamment an matière de recadrage budgétaire, de neutralisation de décisions politicienne, mais aussi en introduction de nouvelles mesures. Ce sera populaire, porteur d'immenses leçons libérales, et cela réduira considérablement la puissance de la corruption. Rapidement le principe de subsidiarité sera défendu par la population. En une génération on pourra passer à la démocratie directe nationale et à une structure française authentiquement fédérale voire confédérale. Dans l'idéal il faudrait adopter une constitution libérale, mais cela me semble sans espoir pour aujourd'hui. Tout juste peut-on introduire immédiatement des restrictions sur la souplesse laissée aux politiciens en matière de déficits budgétaires. Une fois le choc monétaire concrétisé en choc social et les tentatives collectivisantes épuisées, si le pays n'est pas bolchevisé altermondialisé, on pourra peut-être aussi défaire la syndicratie mais ce n'est pas pour 2012. Dans une génération, l'introduction d'une structure fédérale serait l'occasion d'une refonte de la constitution pouvant porter aussi sur une constitution aux fondements libéraux. En tous cas le principe de subsidiarité entre entités géographiques y contribuera grandement.
  12. Mais si. Au fur et à mesure que la fin se rapproche, les propriétaires prévoient la perte de valeur de leur terrain et de ses constructions. Le dernier propriétaire sait que bientôt il ne sera plus utilisable et qu'il ne pourra plus le revendre. L'avant dernier sait que le dernier en tirera des conséquence en matière de prix de revente, etc. Même si les premiers propriétaires sont parresseux et ne tiennent pas compte d'un petit amoritssement ou provision, les dernier ne peuvent que le faire. Le caractère progressif de cette perte de valeur ne l'empêche nullement de se produire et d'être quantifiable par les acteurs de la chaine au cours du siècle. Ensuite un terrain inondé par les marées avec une maison croulante dessus c'est dangereux pour tout le monde et il est fort probable que quelqu'un se prenne par la main pour la déblayer avant ou après inondation sui celle ci est programmée par la sciennnnnccccce climatique (^^).
  13. Au passage en regardant le "last number" on s'apperçoit que Romney a (peut être) trop de 9 et pas assez de 1, 2 et 3, Gingrich n'a pas assez de 3, et Santorum pas assez de 9. En fait cela suggère une permutation de certains votes entre Romney et Santorum (ou alors une permutation aussi avec Paul, mais avec un travail supplémentaire de neutralisation de la loi statistique pour Paul). Ces écarts ne sont peut être pas significatifs, je n'ai pas réfléchi au test pour vérifier cela.
  14. WBell bravo pour ce travail. Bon, ceci dit même suis je dispose (encore) de fortes compétences statistiques, je ne suis pas expert de la loi de Benford sur laquelle je n'ai en outre pas beaucoup réfléchi pour son utilisation dans les bureaux de vote. Pour chaque candidat on compare le taux d'occurence du 1er chiffre dans les bureaux de vote (ou dans les cantons puisque ceux ci nous sont disponible) avec le taux habituellement observé selon la loi de Bentford. Cette comparaison est agrégée selon une "métrique" de type Chi 2. Le degré de liberté est bien 8 pour chaque occurence. Voici mes commentaires sur la feuille Excel. Les occurences à 0 doivent être considérées comme les occurences manquantes. Les pourcentages ne doivent pas tenir compte des occurences manquantes (ou nulles) ce qui concerne Huntsmann Cain et Romer . La complexité de la ligne "Pearsons X2" tient de la sorcellerie avec pour chaque case une addition manuelle de 9 fonctions de 3 valeurs paramétriques; il aurait mieux valu créer un tableau intermédiaire avec une formule homogène de 3 valeurs paramétriques copiée-incrémentée-collée ensuite simplement agrégées. Sur le concept il faut quand même se méfier des relations éventuelles entre taille des bureaux de vote ou des cantons et présence militante destinée à les influencer. Je suppose que de telles décisions peuvent biaiser la loi de Benford sans que cela soit du à une triche dans le dépouillement. Je vais prendre le temps cet après midi de vérifier plus en détail.
  15. Il y a tout de même perte de la valeur du terrain sans sa prime de bord de mer. On doit aussi y ajouter le cout de déblaiement et restauration naturelle. Ces éléments de perte répartis sur 100 ans sont modestes mais non nul et sont à provisionner par chaque responsable (propriétaire individuel ou collectivité selon la charge de la restauration).
  16. xavdr

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    Rincevent, les labels politiques dont tu évoques l'affadissement et/ou la récupération par la droite rentrent génériquement dans le schéma que j'ai évoqué dans mon précédent message. Je voudrais ajouter un mot plus spécifiquement à leur sujet. La politique use les mots. Dans le débat politique les mots s'usent à force d'être distordus en tous sens ou prostitués à l'autel des ambitions, des compromis(sions), des circonstances. Les radicaux sont aujourd'hui symbole de … molesse de notables repus et sans idéologie (autre que leur fond laïcard pour les radicaux de gauche - et encore les franc maçon les plus féroces dressés sur ce sujet ne sont pas nécessairement dans leurs rangs). Le PS n'est plus socialiste au sens académique, le PC dit ne plus être pour la violence politique, etc. La dérive des mots vient aussi de l'évacuation de leur substance et non nécessairement de la banalisation de celle-ci. Le phénomène que tu décris n'est donc pas simplement une gauchisation du paysage politique par adoption d'anciens composants idéologiques de la gauche par la droite mais aussi le dégonflement d'idéologies de gauche qui ont vu leur crédibilité s'effondrer.
  17. xavdr

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    Quelques arguments en vrac : Ma définition n'empêche nullement une telle évolution gauchisante pour des raisons circonstancielles, historiques, géopolitiques, etc. Elle n'empêche nullement non plus l'adoption de certaines idéologies par la droite après leur promotion par la gauche. Par exemple une forme apaisée de laïcité est revendiquée par la droite française alors que le laïcardisme reste à gauche. Une coalition de minorités inquiètes et leurs amis est plus fortement incitée à faire preuve d'innovation idéologique ou à consentir à une coalition idéologique bringbalante qu'une majorité traditionnelle et ses amis. L'inquiétude d'une minorité justifie le fait de passer outre la répugnance à défendre une coalition avec des gens d'idéologie éloignée. Quand une minorité inquiète face à la majorité traditionnelle cesse d'être inquiète elle cesse de se cantonner à gauche. Par exemple aux USA les catholiques devenant aussi nombreux que les protestants, les latinos se sont mis à voter plus facilement pour le parti républicain et non plus systématiquement majoritairement pour le parti démocrate. La militance de gauche est fondée sur l'inquiétude qui est de fait son fond de commerce. De façon consciente ou inconsciente la militance de gauche est donc à la recherche de nouvelles sources d'inquiétudes, soit pour renforcer les anciennes inquiétudes, soit pour renforcer la coalition avec l'accueil de nouvelles inquiétudes faisant face à la majorité traditionnelle. Rien de tel que des idéologies pour transformer en inquiétudes de simples frustrations ou désaccord (les libéraux en savent quelque chose). Cette facilitation des nouvelles idéologies à gauche n'en constitue nullement une définition de la gauche car d'une part de nouvelles idéologies peuvent apparaitre à droite par exemple à l'occasion de nouveautés géopolitiques, technologiques, économiques ou sociales et d'autre part elle est une conséquence et non une cause de la coalition des minorités inquiètes face à la majorité traditionnelle. Des pans entiers de la gauche, par exemple les minorités religieuses, ne sont pas "de nouvelles idéologies". Les militants de gauche, mus par l'inquiétude, sont prêts à des sacrifices matériels pour s'approprier des moyens de vigilance et de propagande. Ils investissent donc plus facilement les médias, la culture, l'éducation qui tirent progressivement le paysage politique vers la conformance à leurs militances. Ce phénomène a même été théorisé par le communiste Gramsci, comme le met excellement en perspective notre ami Vincent Bénard. Cependant l'engagement des militants au service de telles coalitions signifie peu ou prou au sein de la coalition défendre l'idéologie les uns des autres ce qui finit par brouiller leur esprit. Ce phénomène de confusion est particulièrement fort à l'occasion des campagnes électorales dans les systèmes électoraux majoritaires aux suffrages directs telles que les présidentielles ou les législatives françaises. Au final la gauche finit par être au moins aussi homogène idéologiquement (sans pour autant être nécessairement cohérente) que la droite mais la gauche est souvent plus sectaire dans le débat droite gauche car fondée sur la théatralisation de l'inquiétude prétextuelle qui rend intolérante face à l'adversaire. Il n'y a pas de limite à la recherche par la militance de gauche d'inquiétudes ou de revendications qui dépècent l'électorat de la majorité traditionnelle. Au fur et à mesure que l'inquiétude disparait de certaines minorités, celles ci dispersent leur vote et l'espace politique se libère à la fois dans le débat droite gauche et dans la coalition de gauche pour l'expression de nouvelles inquiétudes jusque là secondaires, avec leurs lot de revendication. Ainsi en France les minorités religieuses se sont alliées aux jacobins et aux libéraux contre l'absolutisme de la monarchie catholique de droit divin, puis ont successivement accueilli les socialistes, les féministes, les homosexualistes, les écologistes, les immigrationnistes, les islamistes ou du moins mulsulmanistes (?), etc. Ce ne sont pas nécessairement de nouvelles idéologies mais ce sont celles des inquiétudes opposées à la majorité de pouvoir traditionnelle qui apportent nouvellement à la coalition de gauche plus d'espérance électorale qu'elle ne lui coute en répugnance ou incohérence idéologique. Au fur et à mesure que les sources d'inquiétudes (légitimes ou illégitimes) se dissolvent sous la pression politique de militances de gauche hystérisées, la société s'apaise jusqu'à un optimum d'harmonie (superficielle ou profonde) puis elle dégénère et se boboise, les moindres petits bobos semblent énormes, le politiquement correct devient la norme, la cohérence sociale structurée laisse la place à un magmat inerte, l'efficacité est piétinée au nom de la molle quiétude immédiate. La morale intellectuellement cohérente est repoussée comme trop rude et remplacée par une fausse morale fondée sur l'indolence. La société se trouve alors devant le danger d'effondrement. Parfois on voit des paradoxes. Ainsi en France l'immigrationnisme et l'islamisme ou du moins le musulmanisme ont intégré la gauche, effrayant nombre de juifs attachés à Israël qui se trouvent de plus en plus nombreux à être bien plus inquiets de la coalition de gauche que de la majorité traditionnelle catholique (ou ce qu'il en reste). La droite voit donc un afflux de juifs sans que son attitude ait changée vis à vis d'eux, simplement c'est l'équilibre entre minorités inquiètes qui a changé dans la coalition de gauche où les (des) juifs étaient très actifs jusqu'alors. Le phénomène des juifs néoconservateurs aux USA est un des avatars de ce phénomène plus large du mal être de nombreux juifs dans les nouvelles coalitions de gauche intégrant la militance musulmane.
  18. xavdr

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    Tu sembles désigner ici par "sinistrisation" le glissement vers la gauche du paysage politique. Ton argument générique sur la sinistrisation est amusant : tu avances une définition et tu la défend en disant qu'elle est conforme non à la situation à chaque instant (tu es bien incapable d'expliquer pourquoi depuis des générations en pays catholique les juifs et les protestants sont majoritairement à gauche, et réciproquement en pays protestant les juifs et les catholiques majoritairement à gauche, et en pays juif les juifs majoritairement à droite comme plus aucun autre pays démocratique n'ose l'être), mais à un putatif mouvement général de l'évolution des surétiquettes droites gauche accolées aux étiquettes idéologiques. Je vais répondre à cet argument.
  19. xavdr

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    Ahhhh !!! Enfin un peu d'argumentation sur ce sujet. Voyons voir…
  20. xavdr

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    Dans un système d'étalon or complet, la monnaie est convertible en or par n'importe quel détenteur de monnaie qui préfère avoir de l'or en main. La banque privée ou publique qui émet sa propre monnaie doit assurer cette convertibilité. Quand les gens ont confiance et veulent de la monnaie plus facile à transporter, échanger et comptabiliser que de l'or, ils apportent de l'or à la banque et prennent de sa monnaie. Quand la confiance est bonne, et que la banque dispose d'autres capitaux (immobilier, industriels etc.) qui inspirent confiance, elle peut prêter de sa monnaie. Si les gens perdent confiance ils rapportent la monnaie à la banque et récupèrent leur or. Si c'est géré de façon rigoureuse ça marche. Même en cas de panique ponctuelle à l'issue d'une désinformation sur la banque celle ci peut vendre certains de ses actifs, acheter de l'or sur les marché, et rembourser ses clients. évidemment en période de trouble majeur (géopolitique ou éclatement d'une grosse bulle financière) la panique risque de s'instaurer avec trop d'ampleur dans l'économie et la banque risque de ne plus pouvoir assurer la convertibilité soit par manque de liquidité temporaire, soit par insolvabilité. Evidemment aussi un complot visant à créer un goulot d'étranglement sur l'or rendrait difficile le remboursement en or des détenteurs de monnaie, mais un tel complot serait d'ampleur géopolitique et sanctionnable par une intervention armée.
  21. xavdr

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    En écrivant que le débat euro vs. monnaies nationales m'indiffère pour étudier la crise j'ai un peu grossi le trait. Disons que je n'en fait pas le coeur de crise que certains font et que j'accorde de la valeur aux avantages financiers (bons du trésor émis à faible taux d'intéret) avant craquage monétaires qui sont à comparer aux tensions internes à la zone euro juste avant le craquage (et aux éventuelles tensions commerciales internes auparavant mais d'après François Xavier Chauchat intervenant à l'institut Turgot à l'été 2011 une étude des inflations et des balances commerciales montre qu'il n'y a pas de spirale interne en zone euro couplant commerce et inflation). De même les subprimes ne sont pas le moteur de crise de la bulle de l'immobilier occidental, même s'ils y participent. Dans le cas de l'euro les marchés ne peuvent plus envoyer de signaux en direction des taux de change monétaires de chaque pays mais ils le peuvent toujours en direction des taux d'intéret nécessaires pour lancer les bons du trésor. Un pays individuellement surendêté ne peut plus dévaluer mais peut libérer ses prix et salaires pour leur permettre de se réévaluer en interne ce qui est toujours compliqué pour chaque personne. Si on prend l'exemple de l'Argentine avec son pesos national mais son endettement en dollar ce n'était pas mieux. Le couplage pesos dollar avait calmé la dévaluation temporairement puis l'avait soudainement réactivée au moment du craquage monétaire de 2001 mais le phénomène de fond multi décenal est une fuite en avant dans les déficits budgétaires, l'inflation monétaire, et le surendêtement public en devises étrangères (à l'époque) fortes dans la foulée du populisme syndicrate de la lourde démocratie sociale péroniste.
  22. xavdr

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    @ Rincevent A l'issue de nos débats sur ce sujet la déception est réciproque, étant donné le caractère stérilement péremptoire et inargumenté de tes interventions sur ce sujet qui contrastent avec la qualité de ton dialogue et de ta rationalité sur les sujets non communautaires. Ton argument "au hasard" c'est du grand n'importe quoi. En quoi valorise-t-il la définition que tu cherches à promouvoir ? J'ajoute qu'il ne dévalorise en rien ma définition contrairement à ce que tu affirmes.
  23. xavdr

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    En la matière toujours aucun argument autre qu'affectif Rincevent ? A l'issue de nos débats privés il apparait que ma définition de la gauche est factuellement vraie ou du moins sans contre exemple de ta part. Les composantes de la gauche militante sont connues et leurs populations supports couramment prises en comptes par les états majors politiques. Par contre tu t'es montré incapable de défendre factuellement la définition que tu lui préfères (nouvelles vs. anciennes idéologies) qui souffre de gouffres béants - bonsoir les minorités religieuses ^^
  24. xavdr

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    1/ Là tu confonds carburant … et lubrifiant. . 2/ Là tu confonds nation … et entreprises. 3-7/ La crise vient d'un mélange a- de déficits du commerce extérieur non résolus vis à vis de l'OPEP et des PNI "compensés" par des bulles monétaro-financières retardant la baisse des devises occidentales b- de la stimulation illusoire d'une croissance de façon non soutenable grâce auxdites bulles, altérant l'évaluation des proportions entre épargne et consommation dans la société toute entière et c- des rigidités démocrates sociales empêchant les réajustements autrement que par voie monétaire et subventionnant les plaies sociales des politiques sociales ou monétaires trop rigides, constituant au final un coût économique gigantesque (par exemple la France a entre 5,5 et 7,5 millions de chômeurs réels selon les définitions substantielles que l'on retient, au delà de la seule catégorie A vantée par les politiciens et médias). Avec le papy boom et l'implosion des immenses bulles immobilières, ce système de cavalerie est au bout du rouleau et menace de faire plonger dans le gouffre d'une profonde récession l'occident et le monde. L'Euro en tant que monnaie commune (vs. monnaies nationales) m'indiffère au plan économique ; en revanche je rejette le monopole d'état. La crise monétaire va peut être disloquer l'euro en plus de l'effondrer au coté du dollar, mais à mes yeux ce sera un épiphénomène. J'ai toujours été ironique vis à vis de la doctrine d'une moitié de mes amis libéraux qui rejettent l'euro comme pas assez souple à l'échelle nationale alors que dans le même temps ils préconisent le retour à un étalon or à parité fixe qui serait infiniment plus rigide. Certains pays européens affrontent des difficultés plus aiguës que d'autre soit par exposition financière aux bulles des autres (Irlande, Islande) -ce qui n' a rien à voir avec le débat euro vs monnaies nationales- soit par un plus grand laxisme budgétaire que la moyenne (Grèce, Italie) qui n'aurait jamais du être toléré dans la zone euro. En attendant ils auront bénéficié de taux d'intérets bien plus bas que ce dont ils auraient bénéficié seuls. Leurs politiciens ont mangé leur pain blanc sans que leurs peuples en prennent conscience avant qu'il ne soit trop tard. Ensuite tu peux décrier le caractère corporatiste de la conception monétaire en oeuvre au 20ème siècle, de fait au service des grandes banques et des hommes de l'état. Le concept d'une banque centrale (ayant monopole légal et latitude d'ajustement arbitraire des taux d'intérets) pollue les relations entre épargne, consommation et investissement, mais simplifie immensément la vie des banques en "résolvant" leur grave péché originel : la conversion arbitraire de prêts court terme en prêts moyen terme, avec l'épée de Damoclès permanente d'une réduction de l'épargne court terme venant effondrer cet échaffaudage tellement bancale qu'il en est frauduleux. En outre les bulles monétaires ont été typiquement captées par des bulles spéculatives pilotées par la puissance publique, notamment la plus puissante de la décennie 2000, celle de l'immobilier. Pourtant la BCE est institutionnellement aussi orientée en faveur du grand public qu'une banque centrale le peut : les dirigeants de la BCE sont des émanations de la puissance publique ; les règles d'attribution du crédit central sont aussi neutres que possible ; ce sont des indices des prix à la consommation qui sont utilisés pour piloter la modération de l'inflation des prix. A moins de supprimer la banque centrale ( ce que propose Ron Paul aux USA) ou de mener une inquisition mentale sur les décisions de ses dirigeants et des dirigeants politiques (ce qui ne fait pas partie des moyens légalement à la disposition des institutions régaliennes) on ne pourra guère faire mieux techniquement via la banque centrale proprement dite. Par contre on peut aménager l'utilisation de la banque centrale en garrottant les déficits publics et en libéralisant les réglementations génératrices de bulles institutionnelles.
  25. xavdr

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    La distance est moindre qu'on ne pourrait l'imaginer en effet. Méfies-toi quand même : les grands journaux historiques portant le mot "liberté" ont plus porté le jacobinisme et le communisme que le libéralisme. C'est dire la sinistre habileté manipulatoire qui opère au sein de la gauche militante. Il y a parfois des paradoxes en politique. Le discours de Ron Paul est un discours de conquête qui a le vent en poupe alors que ce discours n'a pas varié d'un iota en 40 ans de politique : les faits semblent à présent lui donner puissamment raison et la voie qu'il propose est fondée sur des bases éthiques et constitutionnelles qui font vibrer les états-uniens fortement imbibés de la mémoire historique de leurs pères fondateurs.
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