Sous-Commandant Marco Posté 24 avril 2005 Signaler Posté 24 avril 2005 Il y a toujours plusieurs monnaies en circulation sur un même territoire, ne serait-ce que du fait du tourisme, surtout dans un pays comme la France, et des opérations de change. Cette circulation est considérablement limitée par l'obligation qui est faite aux entreprises de tenir leur comptabilité en euros et par la chasse qui est faite au "travail au noir", c'est à dire aux activités marchandes non déclarées. De plus, je n'ai rien contre le fait qu'une entreprise puisse décider de payer ses salariés avec une monnaie autre que celle du pays où elle se trouve, mais elle sera alors confrontée au problème du taux de change : ainsi, une entreprise américaine qui aurait décidé de payer ses employés en euros se retrouverait bien embarrassée à l'heure actuelle. Une telle erreur ne justifie pas nullement l'intervention de l'état. C'est aux salariés et aux patrons de s'arranger entre eux sur la monnaie qu'ils souhaitent utiliser. A moins de reconnaître à l'entreprise le droit de rémunérer ses effectifs avec la monnaie qui présente le taux de change le plus intéressant pour elle au moment de régler les salaires, mais celà poserait sûrement le problème du pouvoir d'achat, donc de la confiance des employés. Toujours des arguments utilitaristes basés sur l'idée, complètement fausse (faut-il le préciser?) que les employés ne sont que des esclaves des patrons et n'ont aucun pouvoir de négociation. De même, une monnaie, comme tout autre acteur économique, ne peut subsister qu'en fonction de la confiance qu'elle inspire ; ainsi, si, en Russie même, les Russes les plus fortunés préfèrent le dollar américain au rouble, ce n'est pas un hasard. Il me paraît donc impossible de dire que tout un chacun pourrait se poser en institut monétaire. Tout le monde ne sait pas non plus jouer aux échecs et tout le monde ne comprend pas non plus le calcul des probabilités. Faut-il interdire les échecs et les jeux de hasard? Par ailleurs, comme je l'ai déjà dit, je suis hostile aux nationalisations et aux marchés monopolistiques, sauf peut-être dans certains cas comme l'électricité, notamment par rapport à la situation qui prévaut en France et qui commence à être remise en cause du fait des perspectives de privatisation qui poussent à une hausse des tarifs ainsi qu'à une remise en cause de leur pratique, ce dont personne en France n'a intérêt. Traduction non autorisée: la nationalisation de l'électricité s'est traduite par des choix extrêmement contestables et des manipulations comptables massives pour faire croire que "tout va pour le mieux dans le meilleurs des mondes" alors qu'EDF est de fait en faillite. La libéralisation du marché de l'électricité entraînera une remise en cause de tout ce beau château de cartes étatique, ce qui serait une nouvelle entorse à l'honneur national. Attention aussi à la phobie de l'Etat et aux privatisations à tout crin : j'habite à Cannes, dont le Palais des Festivals a été construit sur argent public et dont l'exploitation a été privatisée, ce qui vaut au contribuable cannois de se retrouver avec les dettes de la construction à rembourser tout en étant privé des bénéfices de l'activité du Palais des Festivals, dévolus à la société exploitante ; même type d'opération pour les parkings de la ville, dont nous venons à peine d'obtenir la première heure gratuite, ce qui fait que Cannes est endettée jusqu'en 2014, le remboursement des emprunts absorbant plus du tiers du budget communal.Bien sûr, l'idéal est de trouver l'équilibre entre responsabilité et solidarité, ce qu'une structure privée peut faire dans l'absolu, mais les familles ou les proches sont souvent dépassés par le coût et le besoin en soins ou accompagnement des personnes dépendantes ou en difficulté, c'est pour celà qu'il faut songer à des systèmes plus larges de solidarité. La gestion de la mairie de Cannes, encore un effet pervers du libéralisme sauvage. Les compagnies d'assurances pourraient le faire, à condition de révolutionner leurs pratiques et d'instaurer une forme de système par répartition au sein de leurs sociétaires.Quant à l'accès aux soins, même les détenus et les personnes condamnées y ont droit et le restreindre poserait de gros problèmes éthiques ou de cohésion sociale. <{POST_SNAPBACK}> Eskoh a excellemment répondu, je n'ai rien à ajouter.
Etienne Posté 24 avril 2005 Signaler Posté 24 avril 2005 De plus, je n'ai rien contre le fait qu'une entreprise puisse décider de payer ses salariés avec une monnaie autre que celle du pays où elle se trouve, mais elle sera alors confrontée au problème du taux de change : ainsi, une entreprise américaine qui aurait décidé de payer ses employés en euros se retrouverait bien embarrassée à l'heure actuelle. <{POST_SNAPBACK}> Youuuuuuuh, tu connais la Turquie ou l'Equateur à des heures de grandes inflations? Paradoxalement, ce n'était pas la lire turque ou la monnaie équatorienne, qui étaient utilisées pour payer les employés, mais… ô miracle, l'euro ou le dollar! Bizarre, hein! Donc, pas la peine de fantasmer sur des possibles "dérives", les solutions à d'hypothétiques problèmes existent déj). A moins de reconnaître à l'entreprise le droit de rémunérer ses effectifs avec la monnaie qui présente le taux de change le plus intéressant pour elle au moment de régler les salaires, mais celà poserait sûrement le problème du pouvoir d'achat, donc de la confiance des employés. Youuuuuuuuh, les futures, les options sur le marché boursier ça te dit quelque chose. Il y a même des entreprises qui arrétent des produits pour en disposer dans le futur, et laissent le risque des variations de prix à des traders via des options, et bizarrement les entreprises payent donc un prix fixe. Ce genre de couverture existe aussi pour la quasi-intégralité des monnaies du monde. Mais, chuuut, faut pas le répéter! Bien sûr, l'idéal est de trouver l'équilibre entre responsabilité et solidarité, ce qu'une structure privée peut faire dans l'absolu, mais les familles ou les proches sont souvent dépassés par le coût et le besoin en soins ou accompagnement des personnes dépendantes ou en difficulté, c'est pour celà qu'il faut songer à des systèmes plus larges de solidarité. Responsabilité et solidarité se prolongent, elles ne sont pas exclusives. C'est précisement prendre la responsabilité d'une solidarité, c'est s'assurer d'éviter la géne morale (substancielle) de voir des gens crever de faim, et aussi, accessoirement, s'assurer soit-même en cas de pépin. Mais, chut, faut pas le dire, les mutuelles ça existe déjà!
LaFéeC Posté 24 avril 2005 Signaler Posté 24 avril 2005 Il l'a volé, ou il établit une solidarité minimum nationale. Et grâce à cela, tu peux dormir tranquille en pensant que quoi qu'il arrive, tu seras soigné, qui que tu sois, quels que soient tes moyens, etc… Cette paix vaut largement un petit impôt. <{POST_SNAPBACK}> Ce que tu écris là est FAUX. En théorie tu as plein de droits à.. en pratique, tu galèreras pour obtenir un petit bout de pain. Les restaus du coeur ne servent que ceux qui ont une carte (et va l'avoir) la CMU se base sur les revenus de l'année d'avant, pour peu que ta situation ai empiré d'un coup, tu l'as dans l'os.. et surtout l'état aide qui il veut, les étrangers peuvent se brosser, les anciens chefs d'entreprises n'ont pas le meme circuit pour le RMI (plus long) etc.. Si l'aide étatique était efficace, les assos et la charité n'aurait pas de raison d'exister..
MARC Posté 24 avril 2005 Auteur Signaler Posté 24 avril 2005 Les sociétés de secours mutuels du XIXème poursuivaient des objectifs diamétralement opposés aux compagnies d'assurances actuelles, dont certaines s'appellent encore abusivement "mutuelles" et qui cherchent à faire du profit sur le marché du risque sans instaurer aucune solidarité entre leurs sociétaires. Car tout l'enjeu est là : le libre marché abandonne chacun à ses seules ressources ou à la bonté privée et la plupart des gens qui ont des besoins légitimes en formation, accompagnement à l'emploi ou santé n'ont pas les moyens de les satisfaire par leurs seuls deniers ; or, la satisfaction de ces besoins est indispensable à la cohésion sociale, ne serait-ce que pour donner à ces gens les moyens de devenir ou re-devenir autonomes et responsables, donc de s'insérer ou se ré-insérer dans la société libérale. Et la formation professionnelle stricto sensu, la seule qui intéresse directement les socio-professionnels, ne suffit pas. La Turquie et l'Equateur, pays bien connus pour la qualité de leur protection sociale et qui poussent la générosité jusqu'à ouvrir un libre accés illimité au dollar et à l'euro aux paysans d'Anatolie ou des Andes !!! Sans parler de la crise argentine, qui a bien sûr été amortie sans problème par la bourse et ses formidables traders, lesquels permettent aussi d'éviter les problèmes de change et de compétitivité, nous mettant à tout jamais à l'abri des délocalisations, phénomène qui, bien sûr, appartient au passé !!! A supposer, même, qu'il ait jamais existé !!! EDF s'est surtout fourvoyée dans des prises de participation hasardeuses, dignes de celles du Crédit lyonnais mais aussi des détournements de fonds dont la Ville de Cannes fait encore les frais, lesquels illustrent un abus de la notion de "niches de croissance" ou de "croissance externe" mais qui s'expliquent au moins en partie par la politique socio-économique inadaptée de tous les gouvernements depuis 1950 et qui nous conduit aux abus et dysfonctionnements que LaFéeC souligne à juste titre.
ibinico Posté 24 avril 2005 Signaler Posté 24 avril 2005 La Turquie et l'Equateur, pays bien connus pour la qualité de leur protection sociale et qui poussent la générosité jusqu'à ouvrir un libre accés illimité au dollar et à l'euro aux paysans d'Anatolie ou des Andes !!! Sans parler de la crise argentine, qui a bien sûr été amortie sans problème par la bourse et ses formidables traders, lesquels permettent aussi d'éviter les problèmes de change et de compétitivité, nous mettant à tout jamais à l'abri des délocalisations, phénomène qui, bien sûr, appartient au passé !!! A supposer, même, qu'il ait jamais existé !!! J'ai pas compris. C'est ironique ? :-?
Lapin kulta Posté 24 avril 2005 Signaler Posté 24 avril 2005 ce n'et pas en créant de nouvelles structures ou en financant les asso d'insertion que tu supprimeras l'assistanat.Supprime le RMI (je sais c flippant) et annonce aux individus qu'iulos sont désormais repsonsables de la misère de leurs voisins. laisse les assos trouver des fonds privés au lieu de quemander l'état et demander de nouvelles lois (c une habitude chez elles, tjrs demander une lois qui les aide, meme si leur service est minable) les meilleures assos fonctionnent avec quasi rien de l'état (secours pop restos du coeur). je ne suis pas particulièrement sollidaire, j'aide si je peux, qd je peux, et si je veux, et tous les individus font ça, avec des plus ou mpoins proches, plus ou moins souvent. Tant que garderas le modèle l'état t'aide (par le biais d'assos ou non) alors tu seras ne plein dans le schéma assistanat, tu ne peux affirmer ensuite que tu cherches à en sortir. Libéralise tout d'un coup, les gens auront interet à bosser (monnaie) et auriont les sous d'aider les autres par des assos privées, qui pour obtenir des sous des particuliers seront contraintes de montrer qu'elles sont efficaces. Ton programme est un mélange d'étatisme paternaliste et de libéralisme utilitariste <{POST_SNAPBACK}> Je pense, sex symbol, qu'il est bien plus facile d'obtenir des subventions de l'Etat que d'un organisme privé……! Beaucoup de gens n'ont rien a foutre de la misere de l'autre, deja qu'en travaillant ils n'arrivent pas a satisfaire leurs besoins! Le liberalisme c'est bien, mais c' est bien pour les riches!
Lapin kulta Posté 24 avril 2005 Signaler Posté 24 avril 2005 Je pense, sex symbol, qu'il est bien plus facile d'obtenir des subventions de l'Etat que d'un organisme privé……! Beaucoup de gens n'ont rien a foutre de la misere de l'autre, deja qu'en travaillant ils n'arrivent pas a satisfaire leurs besoins!Le liberalisme c'est bien, mais c' est bien pour les riches! <{POST_SNAPBACK}> Euhhhhhhhh faut peut etre que je me calme un peu La baisse des impots profite plus aux categories les moins favorisées puisque leur propension a consommer est plus importantes que celle des riches! neanmoins en matiere de lutte contre la pauvreté j'ai pas beaucoup de confiance a l'initiative privée…..supprimer toutes les aides sociales et avoir une confiance aveugle dans les mecanismes du marché me semble pas etre une solution au probleme!
Jerome Morrow Posté 24 avril 2005 Signaler Posté 24 avril 2005 Les sociétés de secours mutuels du XIXème poursuivaient des objectifs diamétralement opposés aux compagnies d'assurances actuelles, dont certaines s'appellent encore abusivement "mutuelles" et qui cherchent à faire du profit sur le marché du risque sans instaurer aucune solidarité entre leurs sociétaires.Je suis désolé de te contredire mais les mutuelles encore à l'heure actuelles se distinguent très clairement des assurances. Je te signale d'ailleurs qu'il existe un code mutualiste et un statut mutualiste qui définit très clairement que les mutuelles exercent leurs activités sans but lucratif. Aujourd'hui comme hier, l'organisation mutualiste et coopératif existe et existera toujours, avec ou sans Etat. C'est le principe d'une association à but non lucratif d'ailleurs. Et puis je ne vois pas en quoi une assurance serait plus inutile ou moins souhaitable. Son profit ? Mais n'est-ce pas le profit qui fait marcher toute activité humaine ? Un mutuelle est animé par un profit non matériel mais spirituel, cependant elle gère rigoureusement ses dépenses et s'efforce dans ce cadre d'assurer la mutuelle solidarité entre ses membres volontaires. L'Etat vit du profit matériel, il prélève de force des impôts. Il n'est donc pas au dessus du profit, puisqu'il vit dessus. Sa solidarité sélective et forcée se réalise grace au profit des autres. Mais niant sa logique de profit de manière il se gère de manière tout à fait irresponsable et tombe fatalement en déficit. C'est justement parce qu'on refuse de voir l'Etat comme une entité économique vivant du profit et assurant une prestation qu'on le condamne à un déficit immuable. Car tout l'enjeu est là : le libre marché abandonne chacun à ses seules ressources ou à la bonté privée et la plupart des gens qui ont des besoins légitimes en formation, accompagnement à l'emploi ou santé n'ont pas les moyens de les satisfaire par leurs seuls deniers ; or, la satisfaction de ces besoins est indispensable à la cohésion sociale, ne serait-ce que pour donner à ces gens les moyens de devenir ou re-devenir autonomes et responsables, donc de s'insérer ou se ré-insérer dans la société libérale. Et la formation professionnelle stricto sensu, la seule qui intéresse directement les socio-professionnels, ne suffit pas.Pures alégations arbitraires, tu ne prouve rien sinon l'étalement d'une croyance que l'Etat est fondé par des hommes animés de bonnes intention et que sur un marché ces mêmes hommes se comporteraient comme des animaux entre eux. Incroyable de penser qu'il existe d'un coté une charté humaine suffisante créant l'Etat, et de l'autre cette même charté humaine se révèle insuffisante en dehors de toute coéricition. A moins de croire que l'Etat est une entité qui vit en dehors des hommes, je ne sais pas si tu te rends compte de l'erreur logique que tu es en train de commettre.Tu semble clairement méconnaitre les associations, fondations privées, et les regroupements d'entreprises et de travailleurs réunie au sein d'organisations de prévention. Le libre marché n'abandonne personne, il laisse libre les gens qui le souhaitent de s'organiser. Ce que l'Etat ne pas, le marché le fait mieux car il est plus souple, plus responsable et plus juste. Le marché compte certe sur la volonté des individus, et il n'est pas infaillible mais il l'est surement moins que l'Etat car - en plus d'être efficace - il repose sur le volontariat et la responsabilité : la seule vraie solidarité, la seule vraie cohésion. Et si tu ne crois pas au caractère moral de l'individu et à sa sagacité, alors pourquoi crois-tu en la démocratie et au suffrage universel? Car si tu crois que l'homme ne sait pas ce qui est bien pour lui, pourquoi voudrais-tu le faire voter ? Au contraire si tu crois en la démocratie et au suffrage universel, tu crois que les hommes sont sages et savent ce qui est bien pour eux, alors tu dois reconnaitre qu'ils peuvent se concerter sur un marché. Marc, Lapin kulta, voilà pourquoi il vous est tout à fait irrationnel de vous dire pour la démocratie et de ne pas croire à l'organisation par le libre marché. (bien qu'ensuite on puisse ne pas croire en un Etat démocratique et croire à l'organisation par le libre marché, mais pour des raisons totalement différentes de celles que j'ai évoquées plus haut, mais ceci c'est un autre débat)
Etienne Posté 24 avril 2005 Signaler Posté 24 avril 2005 La Turquie et l'Equateur, pays bien connus pour la qualité de leur protection sociale et qui poussent la générosité jusqu'à ouvrir un libre accés illimité au dollar et à l'euro aux paysans d'Anatolie ou des Andes !!! <{POST_SNAPBACK}> Pfffffff, pfffffff, je ne crois pas que tu vives dans un de ces pays, ni d'ailleurs que tu ais de la famille qui y vivent, bossant par exemple dans une ferme aquatique en Equateur! Je veux dire, tout simplement, que ton problème de "yaura des gens qui auront de la monnaie instable" n'existe pas, puisque tu peux toujours avoir de la monnaie non inflationniste, à condition que la concurrence ne soit pas limitée, et elle ne peut l'être que par l'Etat. CQFD. Sans parler de la crise argentine, qui a bien sûr été amortie sans problème par la bourse et ses formidables traders La crise argentine a été provoqué par la décision arbitraire de l'Etat argentin de fixer le cours du peso sur le cours du dollar, ce qui est complétement lofoque, car le cours du peso ne représentait pas la réalité de l'économie argentine, mais celle de l'économie américaine. C'est encore l'ETAT qui a provoqué cette crise monétaire, qui devait arriver un jour où l'autre, à partir du moment où tu avais un décalage entre la réalité de la monnaie et son fixing. lesquels permettent aussi d'éviter les problèmes de change et de compétitivité, nous mettant à tout jamais à l'abri des délocalisations, phénomène qui, bien sûr, appartient au passé !!! A supposer, même, qu'il ait jamais existé !!! Mais alors totalement hors sujet, le problème de change ou de "compétitivité", ça n'existe pas (pour moi), ce sont des pseudo-thématiques de droite à deux balles. Et les délocalisations (puisqu'il faut que je prenne ton parfait contrepoid stupide), c'est très bien : comme ça la majorité des consommateurs peut avoir sur des produits délocalisables (c'est à dire, largement pas tous), des réductions de prix, et qu'ils pourront dépenser l'argent économisé, dans d'autres services à valeur ajoutée supérieur, qui en général (s'il s'agit de services ne sont pas délocalisables). Allez, je me suis fait l'avocat du diable, mais puisse que tu n'as pas compris que le commerce international n'est pas un jeu à somme nulle, je ne peux rien faire pour ta pomme (les délocalisations, c'est extrémement marginal, soit dit en passant) EDF s'est surtout fourvoyée dans des prises de participation hasardeuses, dignes de celles du Crédit lyonnais Marc, tu fais preuve d'une totale méconnaissance du monde réel, tu es totalement à l'ouest. Ou de manière plus claire tu blablates sur des sujets que tu ne connais pas. J'ai de la famille qui travaille à EdF, et mon papa est souvent confronté à des militants cégétistes. Tu veux que je te liste les prises de participations hasardeuses d'EdF, allez, je commence. EnBW (Energie Baden-Wurtemberg), troisième distributeur allemand d'électricité, après E.On et RWE, qui s'occupe de la production/distribution de l'electricité dans le Landër de Bade-Wurtemberg : acheté en 1999/2000, recapitalisé en 2004 à hauteur de plusieurs milliards d'euros. Endenor, et toutes les sociétés sud-américaines d'électricité, que ce soit au Brésil, en Argentine, au Chili : achetés au prix très fort avant la crise monétaire, EdF tente de s'en débarasser doucement, avec des milliards de déficits. Je continue? Ou ça suffit? Je pourrais encore te citer ce qui est présenté comme une des réussites d'EdF à savoir ses investissements dans l'electricité anglaise : London Energy, et Seabord, fusionnés en EDF Energy (je crois) depuis. Là encore des dépreciations d'actifs montreuses, à cause d'un prix d'achat bien trop élevé, pour constituer "un empire", et "un groupe intégré". Franchement, Marc, si ce n'est pas des prises de participations hasardeuses, ou irresponsables, je me demande ce que c'est (allez, les prises de participations en Italie dans Edison, ne sont pas glorieuses non plus!)
komz Posté 25 avril 2005 Signaler Posté 25 avril 2005 De leur côté, si les personnes secourues par les pompiers sont assurées, leur assurance entre bien sûr en jeu ; si elles ne le sont pas, c'est le fonds d'indemnisation du Ministère de l'Intérieur en cas d'accident de la route ou la famille proche de la personne si celle-ci n'est pas solvable ou pas suffisamment ou, au final, la DDASS, c'est à dire la collectivité, si la famille proche ne peut pas couvrir les frais. <{POST_SNAPBACK}> Et ensuite des poursuites seront intentés envers le tiers responsable pour rembourser ce qu'il doit à la collectivité, une somme sera prélevé sur ces prochains revenus etc. Rien ne se fait à somme nulle, le problème en France, c'est que l'on veut tout faire supporter à "la collectivité" et donc de + en + de gens profitent de cette "collectivité" quand de -en- la finance (ou peuvent la financer)…Ce solde négatif n'est pas tenable, c'est pourquoi, la responsabilité individuelle est toujours préférable à la soi disant gratuité de la collectivité…
Toast Posté 25 avril 2005 Signaler Posté 25 avril 2005 La crise argentine a été provoqué par la décision arbitraire de l'Etat argentin de fixer le cours du peso sur le cours du dollar, ce qui est complétement lofoque, car le cours du peso ne représentait pas la réalité de l'économie argentine, mais celle de l'économie américaine. C'est encore l'ETAT qui a provoqué cette crise monétaire, qui devait arriver un jour où l'autre, à partir du moment où tu avais un décalage entre la réalité de la monnaie et son fixing. C'était d'ailleurs si je me souviens bien sur les conseils de l' "ultralibéral" FMI…
MARC Posté 29 avril 2005 Auteur Signaler Posté 29 avril 2005 Eti-N, en Equateur, le libéralisme a tellement réussi à améliorer la situation économique que le chef de l'Etat vient d'être renversé à cause de conflits sociaux majeurs et que toute l'Amérique s'inquiète des risques de déstabilisation durable que cette situation peut engendrer ; mais cela ne doit encore être que de fausses nouvelles propagées par des altermondialistes impénitents … !!! Bien sûr que le peso a été aligné sur le dollar, mets-toi deux secondes à la place des banquiers américains auxquels l'Argentine aurait remboursé un dollar contre un peso désindéxé ; c'est comme si, du temps du franc, on t'aurait remboursé un franc français contre un franc CFA ou belge … !!! Il est vrai que, d'une certaine manière, le terme "délocalisation" est inapproprié puisque les pays aux coûts de main d'oeuvre les plus élevés voient leurs emplois touchés par ce phénomène purement et simplement supprimés et remplacés par d'autres emplois occupés à l'étranger par d'autres personnes. Quant aux réductions de prix pour le consommateur final, dans "Valeurs Actuelles" du 15/04/2005, Euratex, syndicat européen des industries textiles, relève qu'entre 2000 et 2004, les prix à l'importation des vêtements ont chuté de 30%, mais, sur la même période, la réduction de prix n'a été que de 0,5% pour le consommateur final. Selon moi, et comme le montre l'affaire des indemnités du PDG de Carrefour, le différentiel entre ces deux chiffres est confisqué par une oligarchie capitaliste qui n'acceptera que contrainte et forcée de prendre en compte les intérêts des consommateurs et des salariés, comme je le prévois dans ma proposition de réforme. Enfin, ce que tu dis d'EDF rejoint tout à fait ce que j'en dis dans mon précédent message, nous sommes donc d'accord sur ce point. Eskoh, je pense qu'il y a une nette différence entre, par exemple, la CCAS d'EDF d'une part et les Mutuelles du Mans d'autre part, la première étant restée beaucoup plus proche de l'esprit mutualiste originel que les secondes. Sinon, tu es entièrement d'accord avec ce que je disais dans mes précédents messages des structures à but non-lucratif et du rôle remarquable des bénévoles. Pour ce qui est de l'Etat, et je réponds aussi à Komz sur ce point, idéalement ce devrait être la plus efficace des structures à but non-lucratif, puisqu'en démocratie l'Etat est censé être au service et sous contrôle de l'ensemble des citoyens ; or, à l'heure actuelle, l'Etat, en France comme dans le monde entier, est confronté au défi de concilier croissance économique et cohésion sociale, les deux devant dans le meilleur des cas se soutenir l'une l'autre ; tel est d'ailleurs l'objectif que poursuit pour la France mon projet de réforme.
ibinico Posté 29 avril 2005 Signaler Posté 29 avril 2005 " les prix à l'importation des vêtements ont chuté de 30%, mais, sur la même période, la réduction de prix n'a été que de 0,5% pour le consommateur final. " Avec une concurrence accrue, Carrefour aurait surement été plus enclin à baisser ses prix. Maintenant, si on veut sauver le commerce de proximité… on peut pas tout avoir.
Sous-Commandant Marco Posté 30 avril 2005 Signaler Posté 30 avril 2005 Je réagis rapidement sur les points les plus criants de MARC. Eti-N, en Equateur, le libéralisme a tellement réussi à améliorer la situation économique que le chef de l'Etat vient d'être renversé à cause de conflits sociaux majeurs et que toute l'Amérique s'inquiète des risques de déstabilisation durable que cette situation peut engendrer ; mais cela ne doit encore être que de fausses nouvelles propagées par des altermondialistes impénitents … !!! En Equateur, je peine à voir le libéralisme en action: http://www.transparency.org/in_focus_archi…is_ecuador.html http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/4451007.stm Le président Guttierrez, arrivé au pouvoir à la suite d'un coup d'état militaire, a été renversé parce qu'il voulait réorganiser à sa convenance les institutions politiques, probablement pour y établir une dictature. Le premier article souligne la corruption du régime. Le fait qu'il s'apprêtait à signer un accord de "libre-échange" avec Bush (lui-même un étatiste de la pire espèce) n'en fait pas un libéral. Bien sûr que le peso a été aligné sur le dollar, mets-toi deux secondes à la place des banquiers américains auxquels l'Argentine aurait remboursé un dollar contre un peso désindéxé ; c'est comme si, du temps du franc, on t'aurait remboursé un franc français contre un franc CFA ou belge … !!! La crise argentine a été causée par la corruption, l'interventionnisme étatique pour maintenir la monnaie et surtout l'explosion de la dette publique, alimentée par l'augmentation des dépenses gouvernementales (qui ont doublé entre 1991 et 2001): http://www.cato.org/pub_display.php?pub_id=2768 Le tout sous l'égide du FMI, cette organisation keynésienne contrôlée par les états occidentaux et qui leur sert à ratiboiser les pays du tiers-monde à leur profit. Il est vrai que, d'une certaine manière, le terme "délocalisation" est inapproprié puisque les pays aux coûts de main d'oeuvre les plus élevés voient leurs emplois touchés par ce phénomène purement et simplement supprimés et remplacés par d'autres emplois occupés à l'étranger par d'autres personnes. Tiens, un éclair de lucidité! Globalement, les délocalisations créent des emplois dans les pays pauvres et des baisses de prix pour les clients des pays riches. Cela devrait te plaire, non? Quant aux réductions de prix pour le consommateur final, dans "Valeurs Actuelles" du 15/04/2005, Euratex, syndicat européen des industries textiles, relève qu'entre 2000 et 2004, les prix à l'importation des vêtements ont chuté de 30%, mais, sur la même période, la réduction de prix n'a été que de 0,5% pour le consommateur final. Hmmm, le Seratex est-il vraiment impartial? J'ai mes doutes. Et même s'il l'était, il faudrait quand même te renseigner sur la loi de l'offre et de la demande. Si la demande pour les vêtements a beaucoup augmenté, les prix pour le consommateur final ont très bien pu se maintenir. Dans ce cas, les entreprises importatrices et distributrices de textiles (Carrefour?) se sont gavées de profits et peut-être même ont-elles créé des emplois. Cela a donc bien profité à des Français. Peut-être pas tous, mais rien ne profite jamais à tout le monde. Selon moi, et comme le montre l'affaire des indemnités du PDG de Carrefour, le différentiel entre ces deux chiffres est confisqué par une oligarchie capitaliste qui n'acceptera que contrainte et forcée de prendre en compte les intérêts des consommateurs et des salariés, comme je le prévois dans ma proposition de réforme. Le PDG de Carrefour va toucher 40 millions d'euros sur 20 ans. Tant mieux pour lui. Si on distribuait cette somme aux 400 000 employés de Carrefour dans le monde, cela leur ferait environ 5 euros par an et par salarié. Est-ce ce que tu préconises? Les caissières de Carrefour seront ravies d'avoir 5 euros de plus à dépenser pour Noël, j'en suis sûr. Elles n'auront pas du tout l'impression qu'on leur fait l'aumône, c'est certain. Enfin, ce que tu dis d'EDF rejoint tout à fait ce que j'en dis dans mon précédent message, nous sommes donc d'accord sur ce point.Eskoh, je pense qu'il y a une nette différence entre, par exemple, la CCAS d'EDF d'une part et les Mutuelles du Mans d'autre part, la première étant restée beaucoup plus proche de l'esprit mutualiste originel que les secondes. Je ne savais pas que l'esprit mutualiste originel consistait en ce que les communistes puissent se remplir les poches sur le dos de clients captifs. On en apprend tous les jours. Sinon, tu es entièrement d'accord avec ce que je disais dans mes précédents messages des structures à but non-lucratif et du rôle remarquable des bénévoles.Pour ce qui est de l'Etat, et je réponds aussi à Komz sur ce point, idéalement ce devrait être la plus efficace des structures à but non-lucratif, puisqu'en démocratie l'Etat est censé être au service et sous contrôle de l'ensemble des citoyens ; or, à l'heure actuelle, l'Etat, en France comme dans le monde entier, est confronté au défi de concilier croissance économique et cohésion sociale, les deux devant dans le meilleur des cas se soutenir l'une l'autre ; tel est d'ailleurs l'objectif que poursuit pour la France mon projet de réforme. <{POST_SNAPBACK}> Un nouvel éclair de lucidité: l'état ne serait donc pas au service de tous. On nous aurait donc menti? Tu n'as toujours pas défini la "cohésion sociale". Ca se mesure ce truc? Y a-t-il un indice de cohésion sociale? Des cercles politiques qui en discutent et qui ont établi des normes en ce domaine? Peut-on en acheter chez Carrefour, de la cohésion sociale? Ca se vend au kilo ou à l'unité?
Chitah Posté 30 avril 2005 Signaler Posté 30 avril 2005 QUESTIONS SIMPLES POUR MARC: Quant aux réductions de prix pour le consommateur final, dans "Valeurs Actuelles" du 15/04/2005, Euratex, syndicat européen des industries textiles, relève qu'entre 2000 et 2004, les prix à l'importation des vêtements ont chuté de 30%, mais, sur la même période, la réduction de prix n'a été que de 0,5% pour le consommateur final. La remarque de Marco, sur l'impartialité de ce syndicat, est bien entendu plus que valable. Mais laissons-là de côté un instant, et supposons que ce soit vrai. Effectivement, Marc, c'est scandaleux. C'est pourquoi, je pense que toi et moi, on va essayer de monter un Carrefour bis. Je vais te donner mon adresse, et on va concevoir le projet. Je connais très bien le milieu bancaire, je te garantis donc que l'on trouvera nos financements, c'est sûr à 80%. (je travaille d'ailleurs dans un des grands réseaux français). Il y a 2.5 milions de chomeurs dans ce pays, on trouvera de quoi embaucher. Grace, donc, à cette baisse de 30%, je te propose le schéma suivant: on baisse les prix de 20% par rapport à nos concurrents. Et on se garde 10% (pour se faire une marge quand même). Ainsi, on dira que l'on a repercuté le prix sur les consommateurs. Cependant, il y a un hic. Lequel? C'est qu'en fait, nous n'aurons pas le droit de monter cette entreprise, la loi nous l'interdit. Et donc, jamais nous ne pourrons les concurrencer. Peux-tu, s'il te plait, m'expliquer pourquoi? Un indice: qu'est-ce que la Loi Galland? Qu'est-ce qu'une "autorisation administrative d'ouverture"? Après que tu aies trouvé ce qu'est cette loi, tu ne pourras qu'être d'accord avec moi: si les prix n'ont pas été baissé, c'est parce que, comme la grande distribution est un cartel protégé par l'Etat, aucun entrepreneur ne pouvant les concurrecer, ceux-ci maintiennent le statu quo. A ce stade: soit tu es de bonne foi, et tu ne peux QUE reconnaitre que la statistique que tu cites est à mettre au compte des méfaits de l'Etat. Soit tu es de mauvaise foi, et tu continues à dire que c'est le Grand Capital.
Antoninov Posté 30 avril 2005 Signaler Posté 30 avril 2005 (…) clap clap clap Chitah président ! (mais qu'est-ce que t'as bouffé toi en début de semaine?)
Chitah Posté 30 avril 2005 Signaler Posté 30 avril 2005 clap clap clap Chitah président ! (mais qu'est-ce que t'as bouffé toi en début de semaine?) <{POST_SNAPBACK}> MErci, j'ai juste revu quelques épisode de Toffsy! Il m'inspire ce petit lutin.
MARC Posté 1 mai 2005 Auteur Signaler Posté 1 mai 2005 Chitah, l'opposition Etat / grand capital est loin d'être aussi nette que tu le dis. Ainsi, en France, leur alliance ne date pas d'hier, depuis les banquiers lombards et les Médicis du temps des rois en passant, entre autres, par les banques et compagnies de chemin de fer du XIXème. Les principales enseignes des grandes surfaces sont donc bien heureuses d'avoir des zones de chalandise garanties qui leur permettent de se poser en intermédiaires incontournables, notamment aussi pour les producteurs de tous les biens qu'ils distribuent, avec tous les abus que cela induit. Sous-Commandant Marco, pour ce qui est des bienfaits supposés du libéralisme en Amérique latine, c'est surtout Eti-N qui s'en faisait le chantre et je n'ai repris ses exemples que pour en souligner, moi aussi, les limites. De leur côté, les délocalisations renforcent la capacité de nuisance des grandes surfaces qui peuvent se montrer d'autant plus intraitables avec leurs fournisseurs et donnent des idées aux grands groupes, notamment dans l'automobile, qui songent de plus en plus à vendre en Europe de l'Ouest des modèles fabriqués en Europe de l'Est. Tout cela représente une spirale déflationniste qui s'appuie sur l'idée fausse que les consommateurs sont distincts des producteurs, alors que la plupart des consommateurs ont besoin de gagner un salaire, donc d'être aussi producteurs, pour pouvoir consommer. Les délocalisations contribuent donc à scier la branche sur laquelle l'économie et la société ouest-européennes sont assises. De même, les 40 millions d'euros du PDG de Carrefour, ainsi que les profits que les grandes surfaces et grands groupes retirent de leur position oligopolistique et des délocalisations, pourraient fort légitimement profiter bien plus largement et intelligemment aux salariés, ne serait-ce que du point de vue de cette consternante et révoltante affaire des 30000 euros de tickets restaurant refusés par Carrefour en même temps que le PDG s'adjugeait ses 40 millions. Par ailleurs, l'Etat est effectivement aussi imparfait que le libéralisme et son fonctionnement a besoin d'être révisé en fonction des besoins et ressources du moment, c'est ce que je ne cesse de dire. Enfin, concernant la CCAS d'EDF et la cohésion sociale, ton esprit critique se perd en un misérable et gratuit ricanement, la première ne se limitant pas, loin s'en faut, aux abus éventuels ou avérés du PCF qui serait largement le parti le plus richement doté de France si la CCAS d'EDF fonctionnait à son bénéfice exclusif ; quant à la cohésion sociale, un taux de chômage britannique, un pouvoir d'achat renforcé, des salaires orientés à la hausse du fait d'une forte croissance économique qui permet aussi de réduire la fiscalité et les déficits publics tout en donnant les moyens de faire face aux besoins sanitaires et sociaux de la population, voilà quelques indices qui permettraient de conclure à une cohésion sociale réussie pour la France et que je mets en avant dans mon projet de réforme.
Chitah Posté 1 mai 2005 Signaler Posté 1 mai 2005 Les principales enseignes des grandes surfaces sont donc bien heureuses d'avoir des zones de chalandise garanties qui leur permettent de se poser en intermédiaires incontournables, notamment aussi pour les producteurs de tous les biens qu'ils distribuent, avec tous les abus que cela induit. Ainsi donc, tu viens de reconnaitre que l'argument Eruatex que tu as utilisé, je viens de le retourner contre toi, et que la non-baisse de prix que l'on a observé est due à l'étatisme, et non à la prétendue liberté sur les marchés. De même, les 40 millions d'euros du PDG de Carrefour, ainsi que les profits que les grandes surfaces et grands groupes retirent de leur position oligopolistique et des délocalisations, pourraient fort légitimement profiter bien plus largement et intelligemment aux salariés, ne serait-ce que du point de vue de cette consternante et révoltante affaire des 30000 euros de tickets restaurant refusés par Carrefour en même temps que le PDG s'adjugeait ses 40 millions. 1 - le PDG n'a pas touché 40 millions. Ces 40 millions ont été "provisionnés" dans les compte de Carrefour, ce qui est différent 2 - tu es contradictoire au possible, ces situations sont possibles (oligopoles, etc..) à cause de la LOI GALLAND, alors là, soit tu es bête et tu persistes à raconter tes âneries, soit tu réfléchis, et tu ne peux que reconnaître que tu AS TORT. Par ailleurs, l'Etat est effectivement aussi imparfait que le libéralisme et son fonctionnement a besoin d'être révisé en fonction des besoins et ressources du moment, c'est ce que je ne cesse de dire. L'Etat est une organisation d'hommes, le libéralisme un courant d'idées, tu compares des torchons et des serviettes. A l'ecole primaire, tu n'aurais pas de bon point pour une telle ânerie. Enfin, concernant la CCAS d'EDF et la cohésion sociale, ton esprit critique se perd en un misérable et gratuit ricanement, la première ne se limitant pas, loin s'en faut, aux abus éventuels ou avérés du PCF qui serait largement le parti le plus richement doté de France si la CCAS d'EDF fonctionnait à son bénéfice exclusif ; Moi, ce que je dis, c'est que j'ai bien profité du CCAS d'EDF. Merci à toi, Marc, de m'avoir permis de me poser dans de superbes campings 3 etoiles dans le Sud Ouest, où l'on payait environ 30F par jour, au lieu de 150 à 200F Merci du fond du coeur, Marc, je t'ai baisé, et apparemment tu en redemandes. Je suis même pas employé d'EDF en plus. mon projet de réforme. Pour ce qui me concerne, le débat est terminé.
Sous-Commandant Marco Posté 1 mai 2005 Signaler Posté 1 mai 2005 […]Par ailleurs, l'Etat est effectivement aussi imparfait que le libéralisme et son fonctionnement a besoin d'être révisé en fonction des besoins et ressources du moment, c'est ce que je ne cesse de dire. […] Supposons que par libéralisme, tu veuilles dire "marché libre" (voir l'article de Chitah: on ne peut pas comparer l'état avec le libéralisme). Tu dis que l'état est effectivement aussi imparfait que le marché libre. Hé bien, désolé, mais Mises, Hayek et les économistes autrichiens ont montré depuis longtemps que l'état est condamné à faire moins bien que le marché libre. Il est vrai que la nouvelle n'a pas encore percuté chez nos politichiens, mais ce n'est pas une raison pour rester dans l'ignorance. Tu pourras lire, par exemple, cet article: http://cepa.newschool.edu/het/essays/paretian/social.htm Enfin, concernant la CCAS d'EDF et la cohésion sociale, ton esprit critique se perd en un misérable et gratuit ricanement, la première ne se limitant pas, loin s'en faut, aux abus éventuels ou avérés du PCF qui serait largement le parti le plus richement doté de France si la CCAS d'EDF fonctionnait à son bénéfice exclusif ; Ok, je reconnais que j'avais tort. Il n'y a pas que les communistes qui se sont remplis les poches avec le CCAS d'EDF. Chitah aussi et il n'est pas communiste. quant à la cohésion sociale, un taux de chômage britannique, un pouvoir d'achat renforcé, des salaires orientés à la hausse du fait d'une forte croissance économique qui permet aussi de réduire la fiscalité et les déficits publics tout en donnant les moyens de faire face aux besoins sanitaires et sociaux de la population, voilà quelques indices qui permettraient de conclure à une cohésion sociale réussie pour la France et que je mets en avant dans mon projet de réforme. <{POST_SNAPBACK}> Tu es devenu thatchérien?
MARC Posté 2 mai 2005 Auteur Signaler Posté 2 mai 2005 Comme le montre, entre autres, l'ouvrage de Philippe Simonnot dont le site de Catallaxia se fait l'écho, l'Etat est tout autant un système de pensée qu'une organisation sociale et tout système de pensée, comme le libéralisme, génère cercles et centres d'études qui sont tous des organisations sociales. Le parallèle entre Etat et libéralisme n'est donc pas si aberrant que çà, d'autant plus que, si l'on s'en tient strictement à votre logique, l'opposition Etat / marché libre est tout aussi critiquable vue que l'Etat n'est pas un marché mais un des acteurs du marché dont les plus libéraux souhaitent la disparition. Bien sûr que le marché libre fait mieux que l'Etat pour tous les produits et services de consommation courante, je n'ai jamais préconisé quelque nationalisation ou collectivisation que ce soit, mais, ne serait-ce que pour rester ou devenir vraiment libre et bénéfique au plus grand nombre, le marché a besoin que soient régulées les conditions de concurrence ; au moins depuis les lois anti-trusts de la fin du XIXème, le débat est récurrent dans un pays aussi libéral que les Etats-Unis et se prolonge fréquemment devant les tribunaux. Sous-Commandant Marco, il faudrait savoir, un coup tu me reproches d'être étatiste, un autre tu vois en moi un thatchérien, serait-ce le signe que ton libéralisme perd le nord ? Parceque si, pour toi, Thatcher est une remarquable étatiste, je crains fort que ce soit le cas. Chitah, tu te la racontes !!! Je n'ai jamais fait l'apologie de la loi Galland, je t'ai juste fait remarquer qu'elle révélait des liens Etat / grand capital plus complexes que l'opposition frontale que tu prêtes dans ton précédent message à ces deux acteurs socio-économiques, de manière contradictoire d'ailleurs puisque tu reconnais dans ce même message que cette loi révèle l'existence d'un cartel, donc d'une entente entre l'Etat et les enseignes de la grande distribution. Il va de soi, comme Sarkozy a au moins fait semblant de le faire, que les relations Etat / grandes surfaces ont bien besoin d'être rééquilibrées dans le sens de l'intérêt des consommateurs et producteurs. Pour ce qui est des centres de vacances de la CCAS, les invités des agents EDF bénéficient des mêmes tarifs qu'eux, c'était peut-être ton cas, et les fautes de gestion sont loin d'être l'apanage des mutuelles, surtout dans les structures hôtelières qui sont particulièrement exposées et vigilantes contre les abus des employés. Quant à Carrefour, puisqu'elle en était à provisionner 40 millions d'euros pour le PDG, elle aurait bien pu aussi, dans le même mouvement, penser aux 30 mille euros de tickets restaurant des employés. Mais cet oubli révèle la misérable et détestable mentalité de profiteur dont le libéral que tu es se fait aussi manifestement l'adepte, ce qui t'assimile aux cafards gauchistes que tu dénonçais dans un précédent message et souligne la nécessité d'une politique de réforme telle que celle que je préconise pour limiter le plus possible la nocivité d'individus de ton espèce ; bien sûr, la notion de cohésion sociale t'est trés logiquement tout à fait étrangère et ton attitude va sûrement améliorer l'image du milieu bancaire dont tu te dis familier … !!! Ceci dit, et particulièrement dans les centres de vacances CCAS, beaucoup d'agents EDF et leurs proches se montrent, hélas, mais aussi trés normalement aussi lamentables que toi, puisqu' "il y a des braves types et des cons partout", comme disait Brassens.
Ronnie Hayek Posté 2 mai 2005 Signaler Posté 2 mai 2005 Marc, pour rappel, les lois anti-trust consistent à punir des entreprises qui ont fourni de meilleurs services aux consommateurs. De plus, ces lois créent de vrais trusts protégés par l'Etat !
MARC Posté 2 mai 2005 Auteur Signaler Posté 2 mai 2005 Tu trouves que les trusts qui s'étaient constitués au XIXème aux Etats-Unis avaient pour principal objectif de fournir de bons services aux consommateurs ?!!! Que fais-tu de la politique protectionniste qu'ils ont inspirée pour se mettre à l'abri de la concurrence britannique et de leurs pratiques de dumping dans le Sud des Etats-Unis pour empêcher qu'il ne s'industrialise et ne fasse sécession ? Je te conseille à leur sujet le dernier n° de la Nouvelle Revue d'Histoire.
Chitah Posté 2 mai 2005 Signaler Posté 2 mai 2005 Je n'ai jamais fait l'apologie de la loi Galland, je t'ai juste fait remarquer qu'elle révélait des liens Etat / grand capital plus complexes que l'opposition frontale que tu prêtes dans ton précédent message à ces deux acteurs socio-économiques, de manière contradictoire d'ailleurs puisque tu reconnais dans ce même message que cette loi révèle l'existence d'un cartel, donc d'une entente entre l'Etat et les enseignes de la grande distribution. Il va de soi, comme Sarkozy a au moins fait semblant de le faire, que les relations Etat / grandes surfaces ont bien besoin d'être rééquilibrées dans le sens de l'intérêt des consommateurs et producteurs. Je te conseille notre blog commun: http://chacun-pour-soi.blogpsot.com Nous postons régulièrement des textes sur ce que l'on appele, l'alliance entre Big Business et Big Government. Le mieux, serait que les entreprises énormes type grande distribution n'aient AUCUN lien d'amitié avec l'Etat, ne penses-tu pas? Mais cet oubli révèle la misérable et détestable mentalité de profiteur dont le libéral que tu es se fait aussi manifestement l'adepte, ce qui t'assimile aux cafards gauchistes que tu dénonçais dans un précédent message et souligne la nécessité d'une politique de réforme telle que celle que je préconise pour limiter le plus possible la nocivité d'individus de ton espèce ; Allons allons, on discute sereinement, voyons, c'est pas bien de s'énerver comme ça. :icon_mrgreen: bien sûr, la notion de cohésion sociale t'est trés logiquement tout à fait étrangère et ton attitude va sûrement améliorer l'image du milieu bancaire dont tu te dis familier … !!! Que sais-tu de mes actions envers mes amis et frères, les autres êtres humains qui peuplent cette planète? La tienne, je la connais, par contre: prélever un impot, et distribuer le tout au nom de la cohésion sociale. C'est de la FAUSSE solidarité. Ce que j'ai l'habitude de répondre à cela c'est "MARC, file moi donc ta Carte Bleue et ton code, tu vas voir ce que signifie le mot GENEREUX, et SOLIDAIRE".
MARC Posté 2 mai 2005 Auteur Signaler Posté 2 mai 2005 Bien sûr que l'Etat se doit d'être le plus indépendant possible des grands groupes. C'est sûrement pour cette raison que la loi fixe un plafond au financement des campagnes électorales, en particulier la présidentielle, par une même entreprise. Désolé, mais, comme toi, il m'arrive aussi de m'énerver, d'autant plus que tu n'y vas pas de main morte en matière de critique. Il va de soi aussi que la solidarité va de pair avec la responsabilité et un contrôle efficace des actions d'insertion menées, et les structures privées ne sont pas plus à l'abri des abus que les instances publiques, comme le prouve cette révoltante et désolante affaire de détournement de fonds au Secours populaire de Toulouse.
pankkake Posté 2 mai 2005 Signaler Posté 2 mai 2005 Bien sûr que l'Etat se doit d'être le plus indépendant possible des grands groupes. C'est sûrement pour cette raison que la loi fixe un plafond au financement des campagnes électorales, en particulier la présidentielle, par une même entreprise. <{POST_SNAPBACK}> Ca n'empêche rien, au moins sans ça les relations politiques-entreprises seraient moins cachées.
MARC Posté 3 mai 2005 Auteur Signaler Posté 3 mai 2005 Même sans çà, les partis politiques auraient-ils vraiment envie d'exposer au grand jour des pratiques telles que celles qui ont prévalu pour la construction et la rénovation des lycées d'Ile-de-France ? Je ne le pense pas.
Evildeus Posté 3 mai 2005 Signaler Posté 3 mai 2005 Tu trouves que les trusts qui s'étaient constitués au XIXème aux Etats-Unis avaient pour principal objectif de fournir de bons services aux consommateurs ?!!! Que fais-tu de la politique protectionniste qu'ils ont inspirée pour se mettre à l'abri de la concurrence britannique et de leurs pratiques de dumping dans le Sud des Etats-Unis pour empêcher qu'il ne s'industrialise et ne fasse sécession ? Je te conseille à leur sujet le dernier n° de la Nouvelle Revue d'Histoire. <{POST_SNAPBACK}> Je te rappelle que les lois anti-trust sont apparus pour combattre avant tout une entreprise (Rockfeller) qui était beaucoup plus performant que ces concurrents et offrait un produit beaucoup moins cher que ces derniers tout en étant bénéficiaire. Ainsi, paradoxalement ( ), la concurrence est accrue et non réduite pendant la phase de concentration. Mais elle se déroule à un niveau plus élevé, elle passe du niveau local, au niveau national et bientôt mondial. La lutte acharnée, au couteau — cutthroat competition — que se livrent les firmes géantes américaines à la fin du siècle, témoigne que l'ère des trusts n'est pas celle de monopoles endormis sur un marché protégé. Les guerres de prix, les faillites spectaculaires, les fusions et rachats dramatiques caractérisent cette période. Sous l'effet des économies d'échelle et des progrès technique, les prix baissent à long terme dans les secteurs contrôlés par les trusts : - la tonne de rails en acier voit son coût baisser de 100$ en 1870 à 12$ à la fin du siècle, - le gallon de pétrole voit son prix divisé par trois lorsque la SO de Rockefeller regroupe les activités indépendantes dans les années 1880, - un colorant chimique allemand passe de 200 marks le kilo en 1870 à 9 en 1886… . http://www.brasseul.com/cours_en_ligne.htm De plus, il me semble que le protectionnisme a surtout été important après la guerre de seccession et que cela s'est traduit par une forte hausse des prix, l'éviction du président et un marché politique afin de faire adopté le Sherman Act et le McKinley Tariff.
Sous-Commandant Marco Posté 3 mai 2005 Signaler Posté 3 mai 2005 Bien sûr que l'Etat se doit d'être le plus indépendant possible des grands groupes. C'est sûrement pour cette raison que la loi fixe un plafond au financement des campagnes électorales, en particulier la présidentielle, par une même entreprise.Désolé, mais, comme toi, il m'arrive aussi de m'énerver, d'autant plus que tu n'y vas pas de main morte en matière de critique. Il va de soi aussi que la solidarité va de pair avec la responsabilité et un contrôle efficace des actions d'insertion menées, et les structures privées ne sont pas plus à l'abri des abus que les instances publiques, comme le prouve cette révoltante et désolante affaire de détournement de fonds au Secours populaire de Toulouse. <{POST_SNAPBACK}> MARC, Pour comprendre pourquoi nous ne sommes pas d'accord, je te propose de lire l'article suivant: http://citoyendurable.blogspot.com/2005/04…it-tatique.html Tu comprendras peut-être que nous ne demandons pas que l'état soit plus efficace dans ses interventions, nous demandons qu'il cesse d'intervenir. Nous appuyons cette demande d'arguments sérieux alors que tu te contentes de tressauter sur ta chaise en disant "oui, il y a des abus, c'est sûr, mais gràce à ma réforme super-géniale-que-personne-y-avait-jamais-pensé-avant, y'en aura pus!" Tu dis que l'état n'est pas plus ou moins inefficace et malhonnête que les structures privées et tu cites des exemples de gabégies dans le secteur privé. Je suis désolé de te contredire, mais cet argument ne tient pas, pour au moins une raison toute simple: la responsabilité. Nous les libéraux, nous ne préconisons pas la liberté absolue de tricher, de voler et de tuer sans jamais de compte à rendre, nous préconisons le libre exercice de la responsabilité. Or l'état est exactement l'opposé: une gigantesque opération de déresponsabilisation. Evidemment, l'état déresponsabilise ceux qui en profitent, que ce soit les fonctionnaires, les hommes politiques, les assistés sociaux et même les dirigeants et actionnaires des entreprises subventionnées et protégées par l'état, soit en leur assurant une relative impunité, soit en couvrant leurs abus et leurs échecs par de nouveaux impôts, c'est à dire en sanctionnant d'autres personnes. Mais l'état déresponsabilise aussi les citoyens, de deux façons: en leur enlevant les moyens d'agir selon leur propre responsabilité (impôts) et en leur faisant croire que l'argent dépensé par l'état est paré d'une vertu morale supérieure au même argent dépensé par les contribuables (propagande). Par exemple, j'apprends aujourd'hui que France Telecom vient de se désengager de Mobilcom, laissant 11 milliards d'euros sur l'ardoise des contribuables. A côté de cela, les détournements de la SPA ou du Secours populaire ne sont que des peccadilles. C'est cette déresponsabilisation qui rend l'action de l'état considérablement plus sujette aux abus que l'action privée car, en pratique, la déresponsabilisation se traduit par l'absence ou la faiblesse des sanctions. Toute nouvelle intervention étatique pour corriger les problèmes causés par des actions étatiques passées est d'avance entâchée de la même inefficacité que les actions qu'elle prétend corriger. Toute réforme qui passe à côté de l'essentiel, c'est à dire la moindre intervention de l'état, est donc vouée à l'échec. D'où ma question: en quoi ta réforme propose-t-elle une progression de la liberté et une moindre intervention de l'état? L'intervention de l'état n'est-elle pas déplacée ailleurs? Faute de réponse satisfaisante et après avoir épuisé tous mes arguments (de la satyre au message le plus sérieux), j'arrêterai la discussion ici.
MARC Posté 3 mai 2005 Auteur Signaler Posté 3 mai 2005 Rockfeller, c'est le principe des grandes surfaces appliqué au pétrole américain. En effet, Rockfeller a su se rendre incontournable aussi bien des petits producteurs de pétrole disparates, tels qu'ils éxistaient au début de l'exploitation pétrolière, que des compagnies de chemin de fer, avec lesquelles il a négocié une remise importante de leurs tarifs en échange d'un fort volume de pétrole à transporter, le tout étant "bétonné" par des contrats d'exclusivité. Le consommateur final se retrouvait donc avec Rockfeller comme seul fournisseur, ce qui me fait douter de son intérêt à un tel état de fait, Rockfeller accaparant ainsi le marché, dont il devenait le principal bénéficiaire puisque sa situation de monopole lui conférait la plus grande liberté en matière de fixation des prix. De plus, la lutte acharnée entre firmes et spéculateurs, dont parle le cours en ligne cité en exemple, particulièrement vive sous la présidence de Grant, a failli plus d'une fois ruiner la bourse de New-York qui n'a dû son salut qu'à une intervention du Trésor américain ; comme quoi il n'y a pas que les sociétés publiques qui peuvent être particulièrement redoutable en matière d'investissements. De même, les actionnaires d'une société en faillite ou les petits porteurs abusés par les grands groupes n'ont souvent pas plus de recours véritables que le contribuable floué par des investissements publics hasardeux. Quant à mon projet de réforme, il est libéral en ce sens qu'il fonde l'avenir de la France sur la formidable capacité de croissance et de bénéfices qu'il prête à la libéralisation de l'économie française et à une profonde réforme de l'Etat. Voir mon message initial et mes messages suivants pour plus de détails, je n'ai pas envie de tout répéter.
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