Legion Posté 29 avril 2005 Signaler Posté 29 avril 2005 Voila, un petit pamphlet que j'ai rédigé à l'intention des non libéraux (et plus particulièrement des amateurs de japonaiseries) sur l'attitude française générale vis à vis de la concurence, en prenant pour exemple le marché des mangas en France. Dites moi sincèrement ce que vous en pensez, je compte éventuellement l'améliorer avant de le mettre à la disposition du public auquel il est destiné : http://thelegion.free.fr/Articles/ecomanga.php
DiabloSwing Posté 29 avril 2005 Signaler Posté 29 avril 2005 Excellent je trouve, limite impressionné. Je te conseille d'enlever certaines marques injurieuses, comme "sales gauchistes" même si tu le penses, pour enlever des traces d'agressivité dont ton texte n'a pas besoin… Mais encore une fois chapeau
Evildeus Posté 29 avril 2005 Signaler Posté 29 avril 2005 Oui, c'est bien. Je suis d'accord avec Kai Hansen, les attaques réduisent la portée de ton article.
Largo Winch Posté 29 avril 2005 Signaler Posté 29 avril 2005 Il y a tout de même, je crois, un petit défaut au départ du raisonnement. Il me semble, historiquement, que les éditeurs franco-belges n'ont jamais connu la concurrence directe d'éditeurs japonais et que l'introduction des mangas résulte plutôt de la concurrence entre éditeurs belges et français. Voilà ce que j'ai pu lire dans la presse locale, à Grenoble. L'éditeur grenoblois Glénat était au bord du gouffre et à deux doigts de jeter l'éponge face à la concurrence belge, quand, lors d'un voyage (pour tourisme) au Japon, il découvre le succès commercial des mangas là-bas, type de BD totalement inconnue alors en europe (même si les premiers dessins animés (Goldorak et Cie) avaient du succès à la TV). Il fait le pari d'importer et d'éditer les mangas en France, malgrès des coûts importants pour les adapter (traduction, mise en page totalement redéfinie, nouveau scénario parfois…) (coûts que tu négliges dans ton § du "docteur en économie" ) Il me semble que son coup de bol, c'est d'avoir intoduit "Dragon Ball Z" en France juste au moment où la télé se met à diffuser le dessin animé correspondant… Les affaires reprennent pour Glénat qui gagnent de fortes parts de marché sur ses concurrents belges. C'est alors que les critiques vis-à-vis des mangas fusent. Glénat dit toujours que ce sont les mangas qui ont sauvé sa maison d'édition, et ce, bien avant le succès des "Titeuf" de Zep. Finalement, il me semble que la guéguerre concernant les mangas se situait plutôt entre l'éditeur français et les éditeurs belges. Voilà, hormis ces détails, la démonstration est intéressante. Je pense également que les attaques un peu gratuites (genre "l'URSS, euh non la France..") sont contreproductives.
Jerome Morrow Posté 29 avril 2005 Signaler Posté 29 avril 2005 Oui, je crois que ce qui pourrait nuire à ton article ce sont les bravades acides à l'encontre de tes cibles qui pourraient effrayer ceux qui n'ont pas d'à porori politique (si si et ils sont plus nombreux qu'on ne le pense). Comme Largo et les autres, je crois que l'attaque gratuite nuit à l'humour et l'originalité dont tu fais preuve pour démontrer le sophisme des méfaits qu'on attribue à la libre concurence.
pankkake Posté 29 avril 2005 Signaler Posté 29 avril 2005 Super, ça peut intéresser pas mal de gens. J'attends avec impatience la version corrigée (plus politiquement correcte ? ).
Coldstar Posté 29 avril 2005 Signaler Posté 29 avril 2005 Je te conseillerais de changer, dans le dernier paragraphe, l'adjectif marxiste par planiste ou interventionniste. quelques coquilles à corriger: volontiers, schéma Sinon, c'est excellent.
Chitah Posté 29 avril 2005 Signaler Posté 29 avril 2005 Et "vilainies" s'écrit vilénies, en fait. Chitah, expert en vilénie.
Chitah Posté 29 avril 2005 Signaler Posté 29 avril 2005 Il y a tout de même, je crois, un petit défaut au départ du raisonnement. Il me semble, historiquement, que les éditeurs franco-belges n'ont jamais connu la concurrence directe d'éditeurs japonais et que l'introduction des mangas résulte plutôt de la concurrence entre éditeurs belges et français. En fait, même si je vois ce que tu veux dire, j'aurai une remarque: attention à cette notion de "nationalité" d'une entreprise, je m'explique: Lorsque tu écris "concurrence directe d'éditeurs japonais", il faut bien comprendre que tu dois penser à l'ouverture d'une filiale en France, par exemple. mais pour un métier comme l'édition, il n'y a pas vraiment de différence entre ouvrir une filiale ou bien passer un deal avec un editeur local (tu te fais juste prendre un peu de marge, avec moins de risque). Je ne sais pas si je suis clair, mais synthétiquement, mieux vaudrait que Legion ecrive "concurrence entre BDs franco-belges et BDs japs", plutot que "concurrence entre éditeurs franco-belges et editeurss japs". sinon, nickel le texte.
Antoninov Posté 29 avril 2005 Signaler Posté 29 avril 2005 oui, moi aussi je supprimerais certaines propos un peu agressifs, mais bon si tu optes pour le pamphlet… comme tu veux, pourquoi pas. ah, autres petites erreurs: même si l'un n'empèche pas l'autre => n'empêche je ne vous fait pas un dessin => je ne vous fais Mais, une autre idée plus interressante => intéressante que l'on nomme "concurence" d'autant plus la concurence "une concurence déloyale" => concurrence Ils fallaient bien qu'ils réagissent => Il fallait bien qu'ils Ils ont augmentés le rythme => augmenté est le fait de l'arrivé d'auteurs => arrivée provoqué par tout ce remu ménage. => remue-ménage …
melodius Posté 29 avril 2005 Signaler Posté 29 avril 2005 En fait cette censure a surtout servi à "protéger" la bd française de la concurrence belge.
Legion Posté 29 avril 2005 Auteur Signaler Posté 29 avril 2005 Bon bah merci pour vos réactions et vos conseils, je vais essayer d'arranger un peu tout ça (et de laisser moins de coquilles, mais sans correcteur orthographiques et en étant le produit de l'EN ce n'est pas facile ). C'est vrai que le ton est un trop agressif, même pour un pamphlet, pour être véritablement didactique.
ibinico Posté 29 avril 2005 Signaler Posté 29 avril 2005 Globalement, l'arrivée du manga a constitué un pain béni dont tous les acteurs du marché de la bande dessiné on profité positivement, jusqu'et y compris les petits éditeurs et les auteurs indépendants, qui ont bénéficié du fort renouvellement du public provoqué par tout ce remu ménage. Il manque pas un mot ici ?
Legion Posté 29 avril 2005 Auteur Signaler Posté 29 avril 2005 J'y ai pensé mais je ne vois pas comment arranger la phrase avec un mot de plus en fait, le mieux serait plutôt d'enlever "jusque" je crois.
Freeman Posté 30 avril 2005 Signaler Posté 30 avril 2005 Or, nous voilà avec un shémas double (scénario idéal contre scénario catastrophe) qui se trouve pouvoir être appliqué à un très grand nombre de situations diverses, particulièrement dans notre beau pays d'URSS ! De France, pardon ! Pourquoi corriger ? :icon_mrgreen:
Legion Posté 30 avril 2005 Auteur Signaler Posté 30 avril 2005 Bah c'est le fait de le répéter qui est un peu lourd, faut le faire une fois.
Legion Posté 30 avril 2005 Auteur Signaler Posté 30 avril 2005 http://thelegion.free.fr/Articles/ecomanga.php Hop nouvelle version revue et corrigée.
Antoninov Posté 30 avril 2005 Signaler Posté 30 avril 2005 http://thelegion.free.fr/Articles/ecomanga.phpHop nouvelle version revue et corrigée. <{POST_SNAPBACK}> attirés par un marché en expension. => expansion tous les acteurs du marché de la bande dessiné => dessinée on profité positivement => ont beaucoup de chose intéressantes => choses à comprendre l'intérêt l'intérêt de la manœuvre => doublon partisant de la loi de la jungle, mais je n'y peut rien => partisan, peux un schémas double => schéma les services publiques => publics? de sois disantes politiques libérales => soit
Ronnie Hayek Posté 30 avril 2005 Signaler Posté 30 avril 2005 de sois disantes politiques libérales=> soit <{POST_SNAPBACK}> => soi-disant. Expression invariable.
Antoninov Posté 30 avril 2005 Signaler Posté 30 avril 2005 => soi-disant. <{POST_SNAPBACK}> oups… merci au temps pour l'arroseur.
Legion Posté 30 avril 2005 Auteur Signaler Posté 30 avril 2005 Ça me rassure : ya des fautes qui étaient déjà dans la version précédente et qui n'avaient pas été repérées, ça prouve que ce n'est pas que moi.
Ronnie Hayek Posté 30 avril 2005 Signaler Posté 30 avril 2005 Ça me rassure : ya des fautes qui n'ont étaient déjà dans la version précédente et qui n'avaient pas été repérées, ça prouve que ce n'est pas que moi. <{POST_SNAPBACK}> C'est la faute à la société !
Legion Posté 30 avril 2005 Auteur Signaler Posté 30 avril 2005 C'est la faute à la société ! <{POST_SNAPBACK}> Nan, c'est la faute à la méthode globale de merde
Ronnie Hayek Posté 30 avril 2005 Signaler Posté 30 avril 2005 Nan, c'est la faute à la méthode globale de merde <{POST_SNAPBACK}> Ca, c'est tout à fait exact. Elle a aussi fait des ravages dans nos contrées, du reste, cf. Schnappi (lequel l'a expliqué naguère, donc je ne dévoile pas un secret).
Alex Posté 30 avril 2005 Signaler Posté 30 avril 2005 Il y a tout de même, je crois, un petit défaut au départ du raisonnement. Il me semble, historiquement, que les éditeurs franco-belges n'ont jamais connu la concurrence directe d'éditeurs japonais et que l'introduction des mangas résulte plutôt de la concurrence entre éditeurs belges et français. Voilà ce que j'ai pu lire dans la presse locale, à Grenoble. L'éditeur grenoblois Glénat était au bord du gouffre et à deux doigts de jeter l'éponge face à la concurrence belge, quand, lors d'un voyage (pour tourisme) au Japon, il découvre le succès commercial des mangas là-bas, type de BD totalement inconnue alors en europe (même si les premiers dessins animés (Goldorak et Cie) avaient du succès à la TV). Il fait le pari d'importer et d'éditer les mangas en France, malgrès des coûts importants pour les adapter (traduction, mise en page totalement redéfinie, nouveau scénario parfois…) (coûts que tu négliges dans ton § du "docteur en économie" ) Il me semble que son coup de bol, c'est d'avoir intoduit "Dragon Ball Z" en France juste au moment où la télé se met à diffuser le dessin animé correspondant… Les affaires reprennent pour Glénat qui gagnent de fortes parts de marché sur ses concurrents belges. C'est alors que les critiques vis-à-vis des mangas fusent. Glénat dit toujours que ce sont les mangas qui ont sauvé sa maison d'édition, et ce, bien avant le succès des "Titeuf" de Zep. Finalement, il me semble que la guéguerre concernant les mangas se situait plutôt entre l'éditeur français et les éditeurs belges. Voilà, hormis ces détails, la démonstration est intéressante. Je pense également que les attaques un peu gratuites (genre "l'URSS, euh non la France..") sont contreproductives. <{POST_SNAPBACK}> Belge, Belge, Dargaud était son plus grand concurrent et n'est pas Belge. D'ailleurs, Dargaud a racheté Dupuis cette année, ce qui ne laisse plus de grand éditeur Belge. la BD aujourd'hui est esentiellement française, tant par ses maisons d'édition que par ses tendances.
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