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Expliquer Le Marché Avec Des Mangas


Legion

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Posté

Voila, un petit pamphlet que j'ai rédigé à l'intention des non libéraux (et plus particulièrement des amateurs de japonaiseries) sur l'attitude française générale vis à vis de la concurence, en prenant pour exemple le marché des mangas en France.

Dites moi sincèrement ce que vous en pensez, je compte éventuellement l'améliorer avant de le mettre à la disposition du public auquel il est destiné :

http://thelegion.free.fr/Articles/ecomanga.php

Posté

Excellent je trouve, limite impressionné.

Je te conseille d'enlever certaines marques injurieuses, comme "sales gauchistes" même si tu le penses, pour enlever des traces d'agressivité dont ton texte n'a pas besoin…

Mais encore une fois chapeau

Posté

Il y a tout de même, je crois, un petit défaut au départ du raisonnement. Il me semble, historiquement, que les éditeurs franco-belges n'ont jamais connu la concurrence directe d'éditeurs japonais et que l'introduction des mangas résulte plutôt de la concurrence entre éditeurs belges et français.

Voilà ce que j'ai pu lire dans la presse locale, à Grenoble. L'éditeur grenoblois Glénat était au bord du gouffre et à deux doigts de jeter l'éponge face à la concurrence belge, quand, lors d'un voyage (pour tourisme) au Japon, il découvre le succès commercial des mangas là-bas, type de BD totalement inconnue alors en europe (même si les premiers dessins animés (Goldorak et Cie) avaient du succès à la TV).

Il fait le pari d'importer et d'éditer les mangas en France, malgrès des coûts importants pour les adapter (traduction, mise en page totalement redéfinie, nouveau scénario parfois…) (coûts que tu négliges dans ton § du "docteur en économie" :icon_up: ) Il me semble que son coup de bol, c'est d'avoir intoduit "Dragon Ball Z" en France juste au moment où la télé se met à diffuser le dessin animé correspondant… Les affaires reprennent pour Glénat qui gagnent de fortes parts de marché sur ses concurrents belges. C'est alors que les critiques vis-à-vis des mangas fusent. Glénat dit toujours que ce sont les mangas qui ont sauvé sa maison d'édition, et ce, bien avant le succès des "Titeuf" de Zep.

Finalement, il me semble que la guéguerre concernant les mangas se situait plutôt entre l'éditeur français et les éditeurs belges.

Voilà, hormis ces détails, la démonstration est intéressante. Je pense également que les attaques un peu gratuites (genre "l'URSS, euh non la France..") sont contreproductives.

Posté

Oui, je crois que ce qui pourrait nuire à ton article ce sont les bravades acides à l'encontre de tes cibles qui pourraient effrayer ceux qui n'ont pas d'à porori politique (si si et ils sont plus nombreux qu'on ne le pense). Comme Largo et les autres, je crois que l'attaque gratuite nuit à l'humour et l'originalité dont tu fais preuve pour démontrer le sophisme des méfaits qu'on attribue à la libre concurence.

Posté

Je te conseillerais de changer, dans le dernier paragraphe, l'adjectif marxiste par planiste ou interventionniste.

quelques coquilles à corriger: volontiers, schéma

Sinon, c'est excellent.

Posté
Il y a tout de même, je crois, un petit défaut au départ du raisonnement. Il me semble, historiquement, que les éditeurs franco-belges n'ont jamais connu la concurrence directe d'éditeurs japonais et que l'introduction des mangas résulte plutôt de la concurrence entre éditeurs belges et français.

En fait, même si je vois ce que tu veux dire, j'aurai une remarque: attention à cette notion de "nationalité" d'une entreprise, je m'explique:

Lorsque tu écris "concurrence directe d'éditeurs japonais", il faut bien comprendre que tu dois penser à l'ouverture d'une filiale en France, par exemple. mais pour un métier comme l'édition, il n'y a pas vraiment de différence entre ouvrir une filiale ou bien passer un deal avec un editeur local (tu te fais juste prendre un peu de marge, avec moins de risque). Je ne sais pas si je suis clair, mais synthétiquement, mieux vaudrait que Legion ecrive "concurrence entre BDs franco-belges et BDs japs", plutot que "concurrence entre éditeurs franco-belges et editeurss japs".

sinon, nickel le texte.

Posté

oui, moi aussi je supprimerais certaines propos un peu agressifs, mais bon si tu optes pour le pamphlet… comme tu veux, pourquoi pas.

ah, autres petites erreurs:

même si l'un n'empèche pas l'autre

=> n'empêche

je ne vous fait pas un dessin

=> je ne vous fais

Mais, une autre idée plus interressante

=> intéressante

que l'on nomme "concurence"

d'autant plus la concurence

"une concurence déloyale"

=> concurrence

Ils fallaient bien qu'ils réagissent

=> Il fallait bien qu'ils

Ils ont augmentés le rythme

=> augmenté

est le fait de l'arrivé d'auteurs

=> arrivée

provoqué par tout ce remu ménage.

=> remue-ménage

Posté

Bon bah merci pour vos réactions et vos conseils, je vais essayer d'arranger un peu tout ça (et de laisser moins de coquilles, mais sans correcteur orthographiques et en étant le produit de l'EN ce n'est pas facile :icon_up: ).

C'est vrai que le ton est un trop agressif, même pour un pamphlet, pour être véritablement didactique.

Posté
Globalement, l'arrivée du manga a constitué un pain béni dont tous les acteurs du marché de la bande dessiné on profité positivement, jusqu'et y compris les petits éditeurs et les auteurs indépendants, qui ont bénéficié du fort renouvellement du public provoqué par tout ce remu ménage.

Il manque pas un mot ici ?

Posté
Or, nous voilà avec un shémas double (scénario idéal contre scénario catastrophe) qui se trouve pouvoir être appliqué à un très grand nombre de situations diverses, particulièrement dans notre beau pays d'URSS ! De France, pardon !

Pourquoi corriger ? :icon_up: :icon_mrgreen:

Posté
http://thelegion.free.fr/Articles/ecomanga.php

Hop nouvelle version revue et corrigée.

attirés par un marché en expension.

=> expansion

tous les acteurs du marché de la bande dessiné

=> dessinée

on profité positivement

=> ont

beaucoup de chose intéressantes

=> choses

à comprendre l'intérêt l'intérêt de la manœuvre

=> doublon

partisant de la loi de la jungle, mais je n'y peut rien

=> partisan, peux

un schémas double

=> schéma

les services publiques

=> publics?

de sois disantes politiques libérales

=> soit

:icon_up:

Posté

Ça me rassure : ya des fautes qui étaient déjà dans la version précédente et qui n'avaient pas été repérées, ça prouve que ce n'est pas que moi.

Posté
Il y a tout de même, je crois, un petit défaut au départ du raisonnement. Il me semble, historiquement, que les éditeurs franco-belges n'ont jamais connu la concurrence directe d'éditeurs japonais et que l'introduction des mangas résulte plutôt de la concurrence entre éditeurs belges et français.

Voilà ce que j'ai pu lire dans la presse locale, à Grenoble. L'éditeur grenoblois Glénat était au bord du gouffre et à deux doigts de jeter l'éponge face à la concurrence belge, quand, lors d'un voyage (pour tourisme) au Japon, il découvre le succès commercial des mangas là-bas, type de BD totalement inconnue alors en europe (même si les premiers dessins animés (Goldorak et Cie) avaient du succès à la TV).

Il fait le pari d'importer et d'éditer les mangas en France, malgrès des coûts importants pour les adapter (traduction, mise en page totalement redéfinie, nouveau scénario parfois…) (coûts que tu négliges dans ton § du "docteur en économie" :icon_up: ) Il me semble que son coup de bol, c'est d'avoir intoduit "Dragon Ball Z" en France juste au moment où la télé se met à diffuser le dessin animé correspondant… Les affaires reprennent pour Glénat qui gagnent de fortes parts de marché sur ses concurrents belges. C'est alors que les critiques vis-à-vis des mangas fusent. Glénat dit toujours que ce sont les mangas qui ont sauvé sa maison d'édition, et ce, bien avant le succès des "Titeuf" de Zep.

Finalement, il me semble que la guéguerre concernant les mangas se situait plutôt entre l'éditeur français et les éditeurs belges.

Voilà, hormis ces détails, la démonstration est intéressante. Je pense également que les attaques un peu gratuites (genre "l'URSS, euh non la France..") sont contreproductives.

Belge, Belge, Dargaud était son plus grand concurrent et n'est pas Belge.

D'ailleurs, Dargaud a racheté Dupuis cette année, ce qui ne laisse plus de grand éditeur Belge.

la BD aujourd'hui est esentiellement française, tant par ses maisons d'édition que par ses tendances.

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