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[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux


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Posté

On ne répond pas aux kickés, en général.

 

pardon, j'avions point vu :)

 

Il y a des libéraux qui n'ont pas plus que ça combattus pour la liberté de circuler mais qui on mis beaucoup d'emphase sur les conditions culturelles nécessaires à l'apparition du libéralisme.

 

La culture ce n'est pas arbitraire, c'est quelque chose d'extrêmement structurant pour un individu. Et l'on peut en changer si on le souhaite, ce n'est pas immuable. Ce n'est pas parce qu'on est dans une tradition intellectuelle qui accorde la primauté à l'individu qu'il faut considérait que l'individu est île.

 

L'individu est soumis a des influences, et ce n'est pas une hérésie d'oser croire qu'il y a des influences qui s'exercent sur les individus qui sont plus favorables que d'autres au développement du libéralisme.

so what ?

 

A tout hasard, la mafia italienne qui est toujours très active au Canada et aux USA.

 

Le phénomène mafieux est avant tout culturel et familial, c'est un mécanisme qui perdure tant que perdure un certain type d'environnement communautaire.

tu t'es lu quand t'as bu ?

 

heu sinon, la mafia italienne elle est liée à combien de % des ritals aux USA ? hein ?

Posté

Mais punaise bien sûr que non...

 

On devient capo de père en fils, mafieux est un métier qui s'apprend en famille, il n'y a pas encore de cursus universitaire.

Posté

...les mesures étatiques le stimulent mais n'en portent pas la paternité.

 

Actuellement, les mafias continuent de vivre grâce aux prohibitions étatiques, à commencer par la drogue ou la prostitution.

Posté

Des règlements de compte sont toujours à déplorer au Canada, des pizzerias se font mitrailler, à ce que je sache il n'y a pas de prohibition sur la sauce tomate et la mozzarella.

Plaisanterie mise à part, le phénomène de mafia est vieux comme le monde, les mesures étatiques le stimulent mais n'en portent pas la paternité.

La restriction du commerce par les gouvernements est vieille comme le monde. La complicité des monopoles policiers et judiciaires avec les mafieux aussi.

Posté

Actuellement, les mafias continuent de vivre grâce aux prohibitions étatiques, à commencer par la drogue ou la prostitution.

 

rajoutons à ça la collusion notoire avec les syndicats et les politiciens pour l'attribution des travaux publics

Posté

On devient capo de père en fils, mafieux est un métier qui s'apprend en famille, il n'y a pas encore de cursus universitaire.

Et typiquement italien ou rencontré ailleurs aussi? En Chine? En Russie? 

 

Actuellement, les mafias continuent de vivre sur les prohibitions étatiques, à commencer par la drogue ou la prostitution.

Et c'est bien évident que les pizzerias qui se sont fait tirer dessus étaient des couvertures.

Posté

L'individu est soumis a des influences, et ce n'est pas une hérésie d'oser croire qu'il y a des influences qui s'exercent sur les individus qui sont plus favorables que d'autres au développement du libéralisme.

 

Comme par exemple, lire Marx, ou plus généralement de la littérature communiste, peut être défavorable au développement du libéralisme. Il est donc normal de repousser à la frontière les individus qui ont lu Marx. Et je vous parle même pas de ceux qui se revendiquent communiste.

Oui, ceci est un homme de paille mais je pensais qu'on faisait un concours pour voir qui avait le plus gros.

 

Que faire des personne qui refusent de se considérer comme des individus mais seulement comme des membres issus d'une communauté à qui ils ont des comptes à rendre ? Les frictions xénophobes découlent de la présence en grand nombre de ce type d'individu. Promouvoir la liberté de circulation pour des personnes dont les enfants restreignent la liberté de circulation à l'échelle d'un quartier, tant pour les services de police, les pompiers ou celui qui a le malheur de ne pas être de la bonne barre de logements sociaux, c'est un manque de réciprocité qui appelle forcément du ressentiment.

 

J'ai cru que tu parlais des français au départ...

Posté

La mafia italienne ça craint. Les Hells ça va, c'est pas des métèques.

Posté

Sophisme particulièrement spécieux : il faudrait donc que les libéraux renient leurs valeurs et leurs défenses des libertés individuelles, y compris celle de circulation, pour éviter qu'un parti haineux tente un coup d'état.

 

 

Si la tradition libérale a toujours été en faveur du droit de circulation, le contexte était très différent, l'immigration était d'ampleur moins colossal et les frictions multiculturelles plus facilement résorbables. La souveraineté populaire est une conquête de 1789 et c'est aussi une conquête libérale dans un esprit de lutte contre l'arbitraire royal.

 

S'il faut laisser décider le peuple sur l'immigration, c'est une solution moins exécrable pour le respect droit naturel qu'invoquer un droit de circulation désincarnée dont un collège d'experts mettra un jour ou l'autre un bémol selon la lubie du moment.

 

Le peuple est sans doute très bête et haineux, il peut prendre des décisions stupides mais c'est une solution moins funeste de le laisser décider de son sort dans un contexte où sa connerie est neutralisé par décentralisation.

 

Oui aux référendum sur l'immigration à l'échelle municipale.

Posté

Quel rapport entre la loi du marché et le jeu des décisions individuelles et une législation étatique s'imposant arbitrairement à tous en violation des droits naturels des individus ?

Elle ne s'impose pas arbitrairement à tous, elle s'impose arbitrairement à tous ceux qui sont en dehors de l'Etat libéral.

 

Parce que pour avoir un Etat libéral, c'est pas forcément facile, les gens à l'intérieur de cet Etat ont dû en chier pour arriver à ce résultat. Et ça a du sens de protéger ce qui a été construit après moult effort plutôt que de le laisser assaillir par des gens qui se fichent de ce merveilleux et fragile résultat (voire même qui souhaitent ouvertement sa destruction).

Et si des gens sont malheureux de pas pouvoir entrer dans ce super Etat libéral et ben ils ont qu'à se casser le cul à essayer de créer un Etat libéral ailleurs.

Posté
Oui aux référendum sur l'immigration à l'échelle municipale.

 

Mais est-ce que ça fonctionnerait dans le sens inverse ? Est-ce qu'on pourrait virer un Français dont les valeurs menaceraient le libéralisme ?

 

Genre toi.

  • Yea 2
Posté

La mafia italienne ça craint. Les Hells ça va, c'est pas des métèques.

 

On devient Hells après une décision individuellement motivée et mûrement réfléchie, l'initiation est difficile et méritocratique, cela ne se transmet pas de génération en génération.

 

Vous n'avez droit à aucun respect en tant que fils de Hells alors qu'avoir une goutte de sang en commun avec un capo vous octroie divers prébendes dés la naisance, vous comparez deux philosophies du gangstérisme diamétralement opposées. L'une est associative et anonyme, l'autre purement organique.

Posté

Si la tradition libérale a toujours été en faveur du droit de circulation, le contexte était très différent, l'immigration était d'ampleur moins colossal et les frictions multiculturelles plus facilement résorbables.

 

Curieusement, antan, on massacrait autrement plus facilement qu'aujourd'hui pour des questions politiques, religieuses ou "culturelles".

 

Alors, sérieusement, quels seraient les problème non "résorbables" qu'entraîneraient l'immigration au 21e siècle dans une société développée ?

Posté

S'il faut laisser décider le peuple sur l'immigration...

 

Non, on ne laisse pas le "peuple" décider sur la liberté de circulation. Pas plus que sur le droit de propriété.

  • Yea 3
Posté

Elle ne s'impose pas arbitrairement à tous, elle s'impose arbitrairement à tous ceux qui sont en dehors de l'Etat libéral.

 

Une législation anti-immigration s'impose à ceux qui sont soumis à cette législation. À commencer par le patron d'entreprise qui a envie d'embaucher un étranger. La législation anti-immigration ne concerna pas seulement ceux qui veulent immger, mais également ceux qui veulent les accueillir, leur offrir un job, leur louer un logement, leur vendre des denrées, etc.

Posté

Parce que pour avoir un Etat libéral, c'est pas

possible

 

y'a que des degrés inférieurs de merditude

Posté

On devient Hells après une décision individuellement motivée et mûrement réfléchie, l'initiation est difficile et méritocratique, cela ne se transmet pas de génération en génération.

Vous n'avez droit à aucun respect en tant que fils de Hells alors qu'avoir une goutte de sang en commun avec un capo vous octroie divers prébendes dés la naisance, vous comparez deux philosophies du gangstérisme diamétralement opposées. L'une est associative et anonyme, l'autre purement organique.

Du coup leurs crimes sont moins graves.

Posté

Actuellement, les mafias continuent de vivre grâce aux prohibitions étatiques, à commencer par la drogue ou la prostitution.

 

Les mafias sont une espèce de surprédateur, elles trouveront toujours une zone grise dans la législation pour s'empiffrer. Vous êtes au courant que l'activité criminelle la plus rémunératrice dans le monde est le racket ?

 

Légalisez toutes les activités aujourd'hui proscrites, les mafieux se mettront à racketter des chantiers, des restaurateurs et investir des partis politiques comme c'est le cas au Japon.

Posté

Parce que pour avoir un Etat libéral, c'est pas forcément facile...

 

Et ce n'est certainement pas en édictant des mesures liberticides qu'on y arrivera. L'État libéral, c'est l'État minimal qui respecte les droits naturels des individus, pas celui qui les viole.

  • Yea 2
Posté

Non, on ne laisse pas le "peuple" décider sur la liberté de circulation. Pas plus que sur le droit de propriété.

Humm..

Pas de liberté aux ennemis de la liberté.. on sait comment cela fini.

L'enfer est pavé de bonne intention.

Posté

Les mafias sont une espèce de surprédateur, elles trouveront toujours une zone grise dans la législation pour s'empiffrer. 

 

Bref, les mafias vivent toujours grâce aux législations étatiques foireuses.

 

Sinon, quel rapport entre mafia et immigration ? Combien d'immigrés font partie des mafias ?

Posté

Du coup leurs crimes sont moins graves.

 

Naître dans un environnement familial cloisonné et solidaire où l'activité principale de subsistance consiste en une série d'assassinat et d'actes pénalement répréhensibles organisé en commun et dans un souci de mutualisation des profits, cela incite les individus qui naissent dans pareil contexte à reproduire et à la transmettre ce style de vie.

 

Un enfant de Hells aura moins à souffrir de la pression normative qui régit les rapports d'une famille criminelle de l'ouest sicilien. Ce n'est pas un vilain mot que d'organiser des hiérarchies de nuisance entre l'un et l'autre type de gangstérisme.

Posté

Les mafias sont une espèce de surprédateur, elles trouveront toujours une zone grise dans la législation pour s'empiffrer. Vous êtes au courant que l'activité criminelle la plus rémunératrice dans le monde est le racket ?

Légalisez toutes les activités aujourd'hui proscrites, les mafieux se mettront à racketter des chantiers, des restaurateurs et investir des partis politiques comme c'est le cas au Japon.

Pourtant la mafia est bien moins emmerdante aujourd'hui que dans les années 20. Et je me suis jamais fait carotter par un vendeur de cana à Montréal.

La police corrompue et l'interdiction de se défendre n'ont bien entendu aucune responsabilité non plus.

Posté

Les mafias sont une espèce de surprédateur, elles trouveront toujours une zone grise dans la législation pour s'empiffrer. Vous êtes au courant que l'activité criminelle la plus rémunératrice dans le monde est le racket l'impôt ?

 

Légalisez toutes les activités aujourd'hui proscrites, les mafieux se mettront à racketter des chantiers, des restaurateurs et investir des partis politiques comme c'est le cas au Japon. deviendront des politiques.

 

C'est purement gratuit. Mais en même temps, on est presque arrivé à un niveau dans le débat où l'on se demande si certains immigrés ne viennent pas de pays où les spécialités culinaires sont infectes.

 

Plus sérieusement, ce qui continue de m'échapper, c'est la raison pour laquelle on pourrait faire une exception concernant la libre circulation mais pas pour d'autres domaines ? C'est ça le prix de la réalité qui fait trembler le libéralisme ?

Posté

Naître dans un environnement familial cloisonné et solidaire où l'activité principale de subsistance consiste en une série d'assassinat et d'actes pénalement répréhensibles organisé en commun et dans un souci de mutualisation des profits, cela incite les individus qui naissent dans pareil contexte à reproduire et à la transmettre ce style de vie.

Un enfant de Hells aura moins à souffrir de la pression normative qui régit les rapports d'une famille criminelle de l'ouest sicilien. Ce n'est pas un vilain mot que d'organiser des hiérarchies de nuisance entre l'un et l'autre type de gangstérisme.

J'imagine que les victimes sentent la différence de nuisance.

Posté

Non, on ne laisse pas le "peuple" décider sur la liberté de circulation. Pas plus que sur le droit de propriété.

 

C'est un moindre mal de laisser le peuple décider de toutes les conneries qu'il désire à une échelle municipale que d'arroger l'exclusivité de ce droit à des juristes ou des experts anonyme qui n'ont à répondre de rien devant personne et qui appliqueront leurs décret à l'échelle d'un pays et, pourquoi pas demain, à celui d'un continent. L'UE est déjà sur cette mauvaise pente.

 

Posté

Une législation anti-immigration s'impose à ceux qui sont soumis à cette législation. À commencer par le patron d'entreprise qui a envie d'embaucher un étranger. La législation anti-immigration ne concerna pas seulement ceux qui veulent immger, mais également ceux qui veulent les accueillir, leur offrir un job, leur louer un logement, leur vendre des denrées, etc.

Tu proposes une comparaison implicite entre un monde parfait idéel et une législation anti-immigration forcément imparfaite (la réalité est imparfaite).

 

En réalité, l'entrepreneur gagnera peut être plus à se priver d'un travailleur étranger tout en voyant la flat tax à 15% perdurait dans le temps plutot que de pouvoir embaucher un ingénieur indien et de payer 40% d'impôt dans 10 ans.

 

Et ce n'est certainement pas en édictant des mesures liberticides qu'on y arrivera. L'État libéral, c'est l'État minimal qui respecte les droits naturels des individus, pas celui qui les viole.

Le droit naturel, c'est pratique. Ce que l'on souhaite, c'est un droit naturel ; ce que l'on ne souhaite pas, ce n'est pas un droit naturel.

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