Largo Winch Posté 28 juin 2005 Signaler Posté 28 juin 2005 William White a dit : Pareil. C'est incompatible. Je préfère encore un nationalisme libéral à un hypothétique socialisme libéral. Et pourtant je suis très loin d'aimer le nationalisme. <{POST_SNAPBACK}> Je suis très dubitatif vis-à-vis de ce genre de remarque.
IGNOTI NULLA CUPIDO Posté 28 juin 2005 Signaler Posté 28 juin 2005 jabial a dit : Et puis Hitler, il avait pas le choix, tout ça la faute à Himmler. <{POST_SNAPBACK}> Ca existe des gens qui pensent ca ?
ricotrutt Posté 28 juin 2005 Signaler Posté 28 juin 2005 phanou a dit : Il a clairement dit qu'il travaillait de l'interieur, que pas mal de "têtes" de PS l'approuvaient en privé mais qu'ils ne voulaient pas être Blairiste en public, pour ne pas ce couper de l'electora de gôche.Pour lui, la seule façon pour un leader PS de vraiment devenir chef du parti ça serait de faire son "comming out" à propos du blairisme. Leur problème c'est que ça leur supprimerais toute voix PC, LO, LCR à un éventuel second tour. Dans ce reportage on voyait aussi une agence de promotion du blairisme, où Stauss Kahn était sympatisant. DSK blairiste à Londre mais pas à Paris :-) <{POST_SNAPBACK}> Si on en est ramenés à attendre un geste des gauches…d'autant que on est dans un cercle vicieux: en s'inscrivant toujours plus à gauche, le ps pousse les autres vers l'extrémisme donc on va pas vraiment dans le bon sens si tu vois ce que je veux dire… LafeeC je ne comprends pas trop ton aversion envers l'élitisme. Peux tu l'expliquer ?
Chitah Posté 28 juin 2005 Signaler Posté 28 juin 2005 alain227 a dit : Alors va jouer et réfléchis avant d'écrire de telles conneries. <{POST_SNAPBACK}> Hé pourquoi il est vilain comme ça, lui? J'ai lu, moi, un texte de MCS sur le libéralisme, et j'ai trouvé cela tout ce qu'il y a de plus criticable. Les erreurs fondamentales sont nombreuses, croire par exemple que le marché est un lieu ou une institution du libéralisme, ce qui est faux bien sûr. Croire que les libéraux cherchent à maximiser le bonheur des gens, c'est à moitié faux, c'est simplement la vision utilitariste qui est comme ça. Etc… Des erreurs fondamentales, quand même.
José Posté 28 juin 2005 Signaler Posté 28 juin 2005 Chitah a dit : Hé pourquoi il est vilain comme ça, lui? Il emploie la technique que tu utilises pour draguer les meufs : comme il ne peut séduire, il choque. (Alleï, bon annif toulmême…)
Sous-Commandant Marco Posté 28 juin 2005 Signaler Posté 28 juin 2005 IGNOTI NULLA CUPIDO a dit : Ca existe des gens qui pensent ca ? <{POST_SNAPBACK}> Oui, je me souviens avoir lu, il y a peut-être 20ans, un livre (dont j'ai oublié le titre) émettant la théorie que Hitler n'était que le pantin d'une secte, émanation allemande de la Golden Dawn anglaise. Pour en revenir au sujet, j'ai bien peur que le socialisme libéral, à la différence du libéralisme social, ne soit qu'un nouvel avatar du socialisme. Constatant que le libéralisme, en plus de ses avantages en dehors de l'économie, est plus efficace dans la production des richesses, il s'agit pour l'état d'imiter le libéralisme et le capitalisme. Exemple: Google numérise des milliers d'ouvrages? Hé bien, l'Europe doit faire de même. Le capitalisme a permis la diminution du temps de travail, la hausse des salaires et l'amélioration des conditions de vie? L'état doit aboutir au même résultat, mais par ses propres méthodes. Bref, il s'agit de singer le capitalisme, à travers l'action de l'état. Un socialisme chaméléon, en quelque sorte.
Largo Winch Posté 28 juin 2005 Signaler Posté 28 juin 2005 Chitah a dit : Hé pourquoi il est vilain comme ça, lui?J'ai lu, moi, un texte de MCS sur le libéralisme, et j'ai trouvé cela tout ce qu'il y a de plus criticable. Les erreurs fondamentales sont nombreuses, croire par exemple que le marché est un lieu ou une institution du libéralisme, ce qui est faux bien sûr. Croire que les libéraux cherchent à maximiser le bonheur des gens, c'est à moitié faux, c'est simplement la vision utilitariste qui est comme ça. Etc… Des erreurs fondamentales, quand même. <{POST_SNAPBACK}> Pour aller dans le sens de Chitah, il n'y a qu'à lire ce texte de MCS : Pourquoi le libéralisme n'est pas le laissez faire Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle y développe une conception du libéralisme plutôt confuse, notamment sa distinction libéralisme / ultralibéralisme…
Calembredaine Posté 28 juin 2005 Signaler Posté 28 juin 2005 Largo Winch a dit : Pour aller dans le sens de Chitah, il n'y a qu'à lire ce texte de MCS : Pourquoi le libéralisme n'est pas le laissez faireLe moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle y développe une conception du libéralisme plutôt confuse, notamment sa distinction libéralisme / ultralibéralisme… <{POST_SNAPBACK}> Le texte est très intéressant mais effectivement certains paragraphes, bien que développant des idées originales, ne sont pas convaincants du tout. Dans "Pourquoi interdire le clonage reproductif humain ?" MCS prétend que comme le clone est issu d'un choix raisonné, il est façonné par autrui donc il n'est pas libre. C'est pousser le bouchon beaucoup trop loin à mon avis.
Sous-Commandant Marco Posté 28 juin 2005 Signaler Posté 28 juin 2005 Rocou a dit : Le texte est très intéressant mais effectivement certains paragraphes, bien que développant des idées originales, ne sont pas convaincants du tout. […] <{POST_SNAPBACK}> A mon avis, la définition du libéralisme est y trop vague: Citation Le coeur de la pensée libérale consiste en la défense de la liberté personnelle. Celle-ci est définie comme absence de domination. "Défense de la liberté", sans être forcément inexacte, n'est pas suffisante. "Absence de domination" peut vouloir dire égalité des capacités (domination pouvant vouloir dire supériorité) et donc peut se comprendre comme socialisme.
Invité jabial Posté 28 juin 2005 Signaler Posté 28 juin 2005 IGNOTI NULLA CUPIDO a dit : Ca existe des gens qui pensent ca ? <{POST_SNAPBACK}> Voyons voir. 6 milliards de personnes. 120 millions de personnes en dessous de 68 de QI. Parmi eux 1% d'extrême-droite. Ca fait 1,2 millions de personnes potentielles pour croire une telle énormité.
(V) Posté 28 juin 2005 Signaler Posté 28 juin 2005 Chitah a dit : Croire que les libéraux cherchent à maximiser le bonheur des gens, c'est à moitié faux, c'est simplement la vision utilitariste qui est comme ça. L’idéal libéral n’est-il pas de permettre aux individus la liberté de rechercher et de poursuivre leur propres fins, c’est-à-dire, en d’autres termes, que les individus soient libres de rechercher le bonheur selon leur propre conception du bonheur ? Je ne vois pas ce qu’il y a d’utilitariste là-dedans et j'adhère au discours de Monique Canto-Sperber : le but des libéraux devrait bien être de maximiser le bonheur des gens (comme devrait l'être le but de toute doctrine se prétendant humaniste).
Etienne Posté 28 juin 2005 Signaler Posté 28 juin 2005 Largo Winch a dit : Pour aller dans le sens de Chitah, il n'y a qu'à lire ce texte de MCS : Pourquoi le libéralisme n'est pas le laissez faireLe moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle y développe une conception du libéralisme plutôt confuse, notamment sa distinction libéralisme / ultralibéralisme… <{POST_SNAPBACK}> Je trouve ça plutôt pas mal, et certainement assez complet dans le sens où elle ne se limite pas à un domaine particulier. Malgrè sa distinction libéralisme/ultralibéralisme, je ne crois pas que d'après ses arguments, le libéralisme classique, au sens où nous l'entendons ici, puisse être placé dans la seconde optique. A vrai dire, une certaine forme de caricature qu'elle dresse de l'ultralibéralisme, fait qu'en réalité, il tend à plus être l'ensemble vide qu'autre chose. Quelques trucs me gène néanmoins, dans cet article dont je pense la qualité substancielle (surtout les phrases en gras, les autres sont faites pour contextualiser le propos de MCS) : Monique Canto-Sperber a dit : On retrouve ici la réflexion libérale sur les biens publics, dont est issu l’Etat providence, biens capables d’assurer une vie décente et de permettre aux individus d’agir comme citoyens. L’idée que la société doit garantir des biens publics fondamentaux considérés comme un dû social est une idée libérale. De même, l’idée d’une obligation mutuelle d’assistance contractée par tous du fait même de la participation commune à une société et de la volonté d'assurer la cohésion sociale sont également venue de la pensée libérale. Je suis d'accord pour la dernière phrase, c'est d'ailleurs l'idée du proviso lockéen, mais pour la phrase en gras, j'avoue mon scepticisme. Monique Canto-Sperber a dit : Le libéralisme défend les systèmes économiques de libre concurrence et de marché mais, pris en lui-même, il ne dit rien sur la nature du capitalisme, sur le compromis à atteindre entre capital et travail ni sur la répartition des profits. Le libéralisme normatif et d’inspiration sociale que j’ai évoqué plus haut souligne au contraire que l’activité économique est une activité enchâssée dans la société, conditionnée par de nombreuses réalités et normes sociales. D’où la nécessité d’une réflexion normative sur le marché qui définisse ses règles optimales de fonctionnement, mais prenne également en compte l’ensemble des réalités et réquisits sociaux qui assurent son existence. C’est ainsi que se justifie la présence de régulation. Ce qui me gène ici n'est pas tant le fond de son propos que le moyen en lui-même employé pour y aboutir. Le problème ici est que MCS voit tout "en bloc" : "du capitalisme" seul et unique, "le marché" dans son ensemble. Par là, elle ruine totalement l'idée de négociation au niveau individuel pour y substituer une vision un peu globaliste, mécaniciste "de régulation", qui passe par l'Etat. Si je veux bien lui concéder que l'idée de négociation, de discussion, d'organisation au niveau individuel, est aisément rattachable au libéralisme et que le libéralisme ne dit rien sur le mode de fonctionnement de n'importe quelle entreprise, passer à une dimension globale, étatiste et donc arbitraire, me parait plutôt osé vis-à-vis de la tradiction libérale. Monique Canto-Sperber a dit : La justification conceptuelle de la notion de régulations est issue de la pensée libérale. Le terme de « régulation » désigne d’abord les règles juridiques qui définissent l’encadrement d’une activité. C’est le cas des règles produites par l’Organisation Mondiale du Commerce, lesquelles détaillent par exemple les mesures prises pour préserver la concurrence. Le terme « régulation » peut renvoyer aussi aux normes produites par une instance pour une activité donnée et dont l’architecture suppose une conception implicite de ce que serait le fonctionnement optimal de cette activité. Bon, l'idée de "régulation" est au moins acceptable dans ce sens, ça ne me choque pas par son illibéralisme. p.14-15 : Justification un peu spéculative de certaines interventions de l'Etat, notamment : Monique Canto-Sperber a dit : Le fait même de reconnaître une valeur intrinsèque à la liberté d’échanger, parce que celle-ci sert à accroître la communication, à débusquer les fausses valeurs et à donner les conditions d’un développement maximal pour chacun, impose la sauvegarde de la réalité de l’échange contre les défaillances du marché. C’est donc une condition ordinaire pour l’activité économique que d’être régulée. (…) Le marché ne sait pas à lui seul expliciter ces normes ni se les appliquer de manière immanente. L’illusion libérale, qui nourrit l’ultralibéralisme, est de considérer que si le marché était laissé à lui-même, de telles normes finiraient par s’imposer après un long temps de tâtonnements et d’approximations. (…) On sait que le marché n’est pas autorégulateur. C'est assez interessant sur l'histoire des normes et de leur apparition/sélection, mais la phrase en gras souligne qu'elle manque the point, puisque le problème n'est pas que le marché soit ou non "autorégulateur" (d'ailleurs, qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire?), mais quelle est la place, la pertinence, l'efficacité de l'intervention de l'Etat au regard des actions individuelles? Monique Canto-Sperber a dit : Par ailleurs, des situations exceptionnelles peuvent se produire que le marché ne sait pas traiter. Par exemple : une situation sanitaire dramatique crée le besoin d’accéder à un médicament ; un attentat met en grande difficulté des entreprises dont l’activité est essentielle au développement économique ou à l’équilibre social. Là encore, une intervention publique sur les marchés est nécessaire. En de tels cas, l’intervention publique est justifiée par le fait qu’elle est le meilleur moyen de satisfaire des besoins prioritaires ou d’empêcher descatastrophes économiques et sociales. Oui, et non, parce que ce n'est pas une caractèristique inhérente à l'action individuelle, ou au marché, mais à toute structure conséquente intégrée dans un "système global" d'interactions. Et l'Etat ne fait pas exception dans la vulnérabilité face à ces crises. Ces crises nécessitent juste qu'une autre structure dans un circuit plus ou moins différent prennent le relai du circuit classique. Rien n'impose que cela soit systématiquement l'Etat (ex. des secours humanitaires, et associations caritatives). Monique Canto-Sperber a dit : La politique active menée en ce sens par la Direction de la Concurrence à Bruxelles justifie ses interventions par la nécessité de préserver la liberté du marché et les intérêts des consommateurs par rapport aux abus que peut induire la constitution de monopoles. Là encore, la justification est directement issue du libéralisme. Enfin, la régulation publique doit se manifester par l’exigence de mettre en place au sein des Conseils d’administration des organismes de contrôle et de surveillance capables de prévenir des politiques de développement totalement aventureuses. Les exemples récents de Vivendi Universal et de France Télécom ont montré les dangers d’un milieu trop fermé d’administrateurs qui se cooptent en l’absence d’instances critiques. Enfin, elle prescrirait de préserver bien davantageles intérêts des petits actionnaires. On dirait qu'elle mélange des mesures qui sont effectivement libérales (à la fin de la citation), d'ordre privé, avec des mesures qui ne le sont à l'évidence pas, et sur lesquelles elle passe sans justification ("la justification est issue du libéralisme". En quoi? Mystère et boule de gomme!). Monique Canto-Sperber a dit : Un point de vue libéral considère qu’il est nécessaire de prendre en compte les externalités négatives que produit l’activité économique ainsi que tous les effets qui, engendrés par l’activité économique, compromettent la jouissance par autrui de ses moyens d’existence ou portent atteinte au bien-être de la société. La pollution produite par une entreprise et dont sont victimes les personnes qui habitent dans le voisinage, les dommages faits à un environnement qui est un bien commun, y compris pour les générations futures, doivent être strictement réprimés et donner lieu à dédommagements. La nécessité de préserver les biens publics contre les atteintes du marché en découle directement. D'accord sur le constat, et son degré de relation au "libéralisme" qu'il me semble difficile de nier, d'autant plus qu'on considère la nuisance que cela induit. Mais, MCS ne me semble pas très au fait des mesures à apporter au problème de la position, ni même des développements de l'économie sur le problème des externalités. Ca me laisse un tantinet sceptique, que ce manque d'actualisation dans la connaissance des recherches… Monique Canto-Sperber a dit : Pareille conception de l’économie comme régulée de l’intérieur n’est encore une fois aucunement étrangère à la pensée libérale. Elle se situe entre deux repoussoirs. Le premier est celui d’une économie en laquelle l’Etat intervient directement. Le second est celui d’une société entièrement façonnée à l’image de l’économie, où tout est devenu marché, l’activité humaine étant dès lors soumise aux seuls critères de l’accumulation, du profit maximal et de la financiarisation. Il est aisé d’apercevoir les dangers qu’induirait pareille évolution. Elle provoquerait l’homogénéisation de toutes les activités humaines. Elle artificialiserait la vieéconomique avec des demandes de biens induites. Elle créerait un marché de masse uniforme et sans conscience où les individus seraient transformés en consommateurs mimétiques. Là, par contre, je lui tire mon chapeau. Monique Canto-Sperber a dit : De plus, un réel pluralisme des activités doit empêcher que la valeur marchande ne pénètre partout et n’aboutisse à la création de privilèges.Des biens, comme l’éducation, la santé, voire la diversité culturelle, sont autant de conditions qui permettent aux individus de participer au marché. Lorsque des personnes sont dépourvues de ces biens au départ, il est inévitable que le marché exerce à leur endroit une effroyable domination. Il est donc essentiel que de tels biens échappent au secteur marchand. Disons que, objectivement, le concept de "secteur marchand" ne veut pas dire grand chose, même si ceci n'est pas foncièrement erroné. etc, etc, etc.
Chitah Posté 28 juin 2005 Signaler Posté 28 juin 2005 Largo Winch a dit : Pour aller dans le sens de Chitah, il n'y a qu'à lire ce texte de MCS : Pourquoi le libéralisme n'est pas le laissez faireLe moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle y développe une conception du libéralisme plutôt confuse, notamment sa distinction libéralisme / ultralibéralisme… <{POST_SNAPBACK}> C'est exactement de ce texte dont je parlais.
(V) Posté 30 juin 2005 Signaler Posté 30 juin 2005 Dilbert a dit : http://www.lexpress.presse.fr/idees/tribun….asp?ida=433385L'Express du 06/06/2005 Jean-Marie Bockel, sénateur maire (PS) de Mulhouse Etonnant, non ? C'est autre chose les marxisteries de la fille à Delors ou du fils à Trotsky (Jospin) et consorts. Dans "socialisme libéral", "socialisme" est de trop. Mais "libéralisme social" ferait aussi bien l'affaire. <{POST_SNAPBACK}> Le "socialisme libéral" dans l'autre sens : http://www.blogdevedjian.com/archive/2005/…tre_social.html Jean-Marie Bockel fait l'effort d'injecter du libéralisme dans son socialisme, tandis que Patrick Devedjian fait seulement mine d'intégrer du pseudo-socialisme à son pseudo-libéralisme…
Tucroy Posté 9 juillet 2005 Signaler Posté 9 juillet 2005 S'il en était besoin, je préfèrerais aussi "Libéralisme social" à "Socialisme libéral". Le libéralisme ne peut être que social, dans le sens où il doit être humaniste. Sinon il se condamne. Le social passe par l'économique. Sans ressources pas de progrès. S'il appartient à l'économique de créer les richesses, le social peut les partager (et non les confisquer).
glace Posté 9 juillet 2005 Signaler Posté 9 juillet 2005 Ok en fait c'est l'économique qui doit mener le monde et passer avant la valeur humaine c'est ca?
pankkake Posté 9 juillet 2005 Signaler Posté 9 juillet 2005 Qu'est-ce que tu veux dire par valeur humaine ? Et, ici, on ne parle pas que d'économie.
glace Posté 9 juillet 2005 Signaler Posté 9 juillet 2005 C'est l'économie qui doit mener le monde et non l'homme non? C'est un bateau en conduite automatique?
Etienne Posté 9 juillet 2005 Signaler Posté 9 juillet 2005 glace a dit : C'est l'économie qui doit mener le monde et non l'homme non? C'est un bateau en conduite automatique? <{POST_SNAPBACK}> L'économie, c'est l'homme qui la fait. Donc, non, c'est l'homme qui mene le monde, et c'est l'homme qui fait l'économique. Ce n'est pas un bateau en conduite automatique, et je ne vois pas où tu vois cela. Pour en rajouter une couche, en plus que ce qu'a dit Pankkake, pourrais-tu m'expliquer ce que tu entends par "l'économique qui doit mener le monde"? Parce que : a) quel est le domaine de ce que tu appelles "l'économique" ? et b ) pourquoi y aurait-il un dessein, un "devoir" (pour les libéraux, dans ton propos), à le rendre supérieur?
Freeman Posté 9 juillet 2005 Signaler Posté 9 juillet 2005 Non tu ne piges pas, disons que le capitalisme d'Etat ou ses variantes comme c'est le cas en Chine, c'est les politiques qui l'utilisent à leurs propres fins, tout est permis… Le libéralisme "encadre" le capitalisme en posant des règles. Enfin c'est comme ça que je le vois, en tout cas.
Chitah Posté 9 juillet 2005 Signaler Posté 9 juillet 2005 glace a dit : C'est l'économie qui doit mener le monde et non l'homme non? C'est un bateau en conduite automatique? <{POST_SNAPBACK}> L'économie mène le monde, ça veut dire quoi? Et "mener le monde", du reste, ça veut dire quoi? L'économie n'est pas un bateau, c'est un champ de connaissances, une science. A mon avis, tu fais une métaphore, ce que tu veux dire, c'est: l'Etat (c'est cette entité qui "mène le monde") doit-il user de critères dits économiques pour prendre ses décisions ou plutot des critères humains? Et même en traduisant comme ça, je ne vois pas ce que tu veux dire, en fait.
glace Posté 9 juillet 2005 Signaler Posté 9 juillet 2005 si le libéralisme encadre et fixe des regles ce n'est plus du libéralisme non puisque le propre du libéralisme c'est de ne pas imposer des regles. De meme dire qu'il faut du capitalisme, c'est proposer une regle.
Etienne Posté 9 juillet 2005 Signaler Posté 9 juillet 2005 glace a dit : si le libéralisme encadre et fixe des regles ce n'est plus du libéralisme non puisque le propre du libéralisme c'est de ne pas imposer des regles. <{POST_SNAPBACK}> 1) Le libéralisme propose une déréglementation (absence de réglements), et non une dérégulation (absence de régles), des relations "économiques". 2) Le libéralisme est avant tout une philosophie du Droit, alors dire qu'il n'impose pas de régles (de droit), c'est quand même fort en café. Citation De meme dire qu'il faut du capitalisme, c'est proposer une regle. Le capitalisme, c'est un terme qui ne veut rien dire… Ou plutôt tout dire…
Chitah Posté 9 juillet 2005 Signaler Posté 9 juillet 2005 glace a dit : si le libéralisme encadre et fixe des regles ce n'est plus du libéralisme non puisque le propre du libéralisme c'est de ne pas imposer des regles. De meme dire qu'il faut du capitalisme, c'est proposer une regle. <{POST_SNAPBACK}> Erreur fondamentale basée sur un sophisme, lui-même basé sur une mauvaise utilisation de la langue française. A mon avis tu peux trouver tout seul ton erreur.
glace Posté 9 juillet 2005 Signaler Posté 9 juillet 2005 Regles reglements ? On enleve les reglements mais pas les regles et parmis ces regles on retrouve l'économie de marché ?
Etienne Posté 9 juillet 2005 Signaler Posté 9 juillet 2005 glace a dit : Regles reglements ? On enleve les reglements mais pas les regles et parmis ces regles on retrouve l'économie de marché ? <{POST_SNAPBACK}> Les réglements, c'est ce qui est imposé par l'Etat. Mais beaucoup de ces dits réglements, ne reposent heureusement pas sur rien (tel est le cas par exemple, de pas mal des fameux acquis sociaux, qui sont "entérinés" par l'évolution économique), ce qui fait que leur abrogation ne conduit pas à une désorganisation généralisée (absence de régles). Ce n'est pas parce que l'on va abroger un certain nombre de lois, que l'on se retrouve dans le chaos le plus complet, ou chaque se monte sur la gueule de l'autre. Les régles, elles sont issues de contrats, librement consenties, entre les parties en présence, elles sont d'ailleurs inhérentes à toute société, et l'Etat n'a pas besoin de les entériner puisque déjà elles le sont, et il y aurait un léger problème historique à penser que seul l'Etat peut remplir ce rôle. Enfin, vu comment tu es parti(e), tu ferai bien de te documenter, puisque les positions économiques des libéraux découlent d'une position sur le Droit, et il serait bien de ne pas prendre les choses à l'envers. De plus, tu ne nous as toujours pas défini ce que tu entendais par 'libéralisme', 'capitalisme', 'valeur humaine', 'l'économique doit gouverner le monde', ou d'autres choses… qui ne seraient pas du luxe de définir, si on veut avoir une discussion rationnelle.
Sous-Commandant Marco Posté 9 juillet 2005 Signaler Posté 9 juillet 2005 glace a dit : Regles reglements ? On enleve les reglements mais pas les regles et parmis ces regles on retrouve l'économie de marché ? <{POST_SNAPBACK}> Tu confonds règles et réglements. L'économie de marché n'est pas une règle: c'est l'état de l'économie dans un système libéral. Une règle se fonde sur le respect du droit. Vu que le libéralisme est en fait l'égalité des droits, une règle libérale est universelle, c'est à dire valable pour tout le monde, partout et tout le temps. Exemples de règles libérales: ne pas tuer ou blesser, ne pas contraindre, ne pas voler. A l'inverse, un règlement est une obligation valable dans une portion réduite de l'univers, c'est à dire en un lieu précis, pour une partie de la population seulement ou bien pour un temps précis. Le libéralisme s'oppose aux règlements instaurés par l'Etat. Autrement dit, nous n'avons rien contre les règlements, du moment qu'ils ne sont pas imposés par la force.
Sous-Commandant Marco Posté 9 juillet 2005 Signaler Posté 9 juillet 2005 glace a dit : Ok l'Etat est inutile. <{POST_SNAPBACK}> Tut tut, l'état n'est pas inutile, il est nuisible.
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