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Opa Hostile De Pepsico Sur Danone ?


Largo

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Posté

La question sur les gesticulations des hommes politiques a une réponse toute simple, générique.

Il s'agit tout simplement de la réplique exacte, sans aucune différence, de l'affaire du RER D, durant l'été 2003. La réalité des faits et des informations, dans une société orwellienne telle que la nôtre, n'a absolument plus d'importance, ce qui compte c'est la news, suivie de la prise de position, suivie ensuite du plan de défense des intérêts français (comprenez, de l'Etat).

Après, que les faits soient avérés ou pas, qu'il y ait manipulation ou pas, le politique de base se rattrape en expliquant qu'au moins, cette affaire aura permis une prise de conscience , et qu'à tout le moins, la société française y gagnera à accroître son dispositif de vigilance.

En son temps, j'avais parlé de Pavlov Awards, ici c'est TOUTE la classe politique qui en mériterai un en OR massif.

Posté
  Chitah a dit :
Les franchisés gardent le bénéfice (il est donc localisé en France) et paient une redevance à Mac Do France, qui est une filiale de Mac Do USA. Mac Do France a ensuite une fraction de son bénéfice qui peut être rapatrié à la maison mère aux USA, mais c'est loin d'être sûr.

Au final, il est fort possible que sur 100€ de chiffre d'affaires de Mac Do France, seuls 10 centimes d'euros sont peut-être rapatriés aux USA. (personellement, je pense que rien n'est rapatrié, mais c'est à vérifier).

Non, je pense que tu te trompe de ligne sur le bilan. Tu regardes la ligne bénéfice après impôt. Je suis donc d'accord avec toi que sur ce montant, il n'y a pas grand chose de remonté aux USA. Mais comme tu le sais, un bénéfice on y met ce qu'on veut.

Je vends un Hamburger 10 € au client

L'ensemble des royalties sur la vente d'un hamburger est facturé au franchisé 2€

Le franchisé peut perdre ou gagner de l'argent sur le Hamburger, Mc Do s'en fiche éperdument. Tant que le franchisé paye ses royalties.

Le bénéfice réel de la société Mac Do est sur les royalties. Pas sur les bénéfices du franchisé.

Et tu sais certainement aussi que le montant des royalties sur un Mac Do dépasse certainement plus de 50% du prix de revient d'un hamburger. Pourquoi ? Parce que ce qui vaut de l'argent c'est l'enseigne Mac Do… Pas le Hamburger.

C'est pour cette raison que le siège social de la société touchant les royalties est lui plus important que ceux des franchisés.

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  Nicolas Luxivor a dit :
Non, je pense que tu te trompe de ligne sur le bilan.

Arrête de raconter n'importe quoi, tu ne comprends pas ce que j'ai écris, j'ai dit que la redevance était sur le CA généré, in fine sur le nombre de burgers produit.

Réponds simplement à UNE PUTAIN DE QUESTION:

SOIENT 100€ de générés en chiffre d'affaires en France combien REMONTENT à la CORP AUX USA (JE VEUX UN ORDRE DE GRANDEUR, pas une explication sur l'age du capitaine), COMBIEN??????:

Réponses possibles:

a/ 50€

b/ 10€

c/ 1€

d/ 0.1€

e/ O.O1€

QUELLE EST TA PUTAIN DE REPONSE?

Tout ce que tu pourras raconter, au delà de répondre simplement à cette question, ne sera que du vent, do you understand?

D'apres ce que tu as raconté dans les posts précédents, j'en déduis que ta réponse est a, b, ou peut etre c. Et auquel cas, tu as de sérieuses lacunes à combler, mon cher ami, sur la notion de filiale, de bénéfice, de franchisé, de redevance, etc…

Posté
  Chitah a dit :
Ces sociétés fournissant les capitaux propres portent un nom, cela s'appele des "banques", et elles sont localisées sur le territoire français.

:icon_up: Les prêts ne sont pas comptabilisés dans les capitaux propres.

Posté
  Ase a dit :
Relax, man… un peu de musique te fera un bien fou…

kimjongill.jpg

Bravo Ase, je crois que nous reprendrons cette conversation plus tard. :icon_up:

Take it easy Chitah… Moi j'écoute The Eagles.. c'est vieux mais tellement décontractant…

Posté
  Kimon a dit :
:icon_up: Les prêts ne sont pas comptabilisés dans les capitaux propres.

En fait, c'est un montage financier complexe, ce systeme de franchise, donc laissons tomber (le franchisé doit miser lui-même l'argent, en constituant une société indépendante, à moins qu'il soit d'ores et déjà blindé de thunes, il emprunte forcément pour constituer les capitaux propres de la compagnie; ensite, des prets sont contractés par la compagnie pour acheter les murs, les machines, les stocks, etc…)

Voilà.

Bref, je laisse tomber, Luxivor est à coté de la plaque et ne comprend pas le francais.

Posté
  Nicolas Luxivor a dit :
Bravo Ase, je crois que nous reprendrons cette conversation plus tard.  :icon_up:

Take it easy Chitah… Moi j'écoute The Eagles.. c'est vieux mais tellement décontractant…

Comme c'est pratique, n'oublie pas de répondre à la putain de question, Luxivor, ne te défile pas en racontant nimp.

Posté
  Chitah a dit :
La question sur les gesticulations des hommes politiques a une réponse toute simple, générique.

Il s'agit tout simplement de la réplique exacte, sans aucune différence, de l'affaire du RER D, durant l'été 2003. La réalité des faits et des informations, dans une société orwellienne telle que la nôtre, n'a absolument plus d'importance, ce qui compte c'est la news, suivie de la prise de position, suivie ensuite du plan de défense des intérêts français (comprenez, de l'Etat).

Après, que les faits soient avérés ou pas, qu'il y ait manipulation ou pas, le politique de base se rattrape en expliquant qu'au moins, cette affaire aura permis une prise de conscience , et qu'à tout le moins, la société française y gagnera à accroître son dispositif de vigilance.

En son temps, j'avais parlé de Pavlov Awards, ici c'est TOUTE la classe politique qui en mériterai un en OR massif.

Je reposte mon dernier message dans le sujet du fil, avant que Nicolas Luxivor le fasse dévier avec ses questions et commentaires à deux balles.

Posté
  Chitah a dit :
Arrête de raconter n'importe quoi, tu ne comprends pas ce que j'ai écris, j'ai dit que la redevance était sur le CA généré, in fine sur le nombre de burgers produit.

Réponds simplement à UNE PUTAIN DE QUESTION:

SOIENT 100€ de générés en chiffre d'affaires en France  combien REMONTENT à la CORP AUX USA (JE VEUX UN ORDRE DE GRANDEUR, pas une explication sur l'age du capitaine), COMBIEN??????:

Réponses possibles:

a/ 50€

b/ 10€

c/ 1€

d/ 0.1€

e/ O.O1€

QUELLE EST TA PUTAIN DE REPONSE?

Tout ce que tu pourras raconter, au delà de répondre simplement à cette question, ne sera que du vent, do you understand?

D'apres ce que tu as raconté dans les posts précédents, j'en déduis que ta réponse est a, b, ou peut etre c. Et auquel cas, tu as de sérieuses lacunes à combler, mon cher ami, sur la notion de filiale, de bénéfice, de franchisé, de redevance, etc…

Ben ouai mais tu me parle de % sur CA et moi je te parle de royalties sur les fournitures… Le CA n'a aucun intérêt… Seul le bénef est important. Je sais pas si c'est l'age du capitaine mais moi le bénefice m'interresse plus.

Pour ne pas te facher, je vais répondre d.

Invité jabial
Posté

Toute cette affaire est encore une fois une démonstration que les politiques sont incapables de différencier le pouvoir-possibilité (pouvoir de donner) et le pouvoir-puissance (pouvoir de prendre). Ca rejoint mes conclusions, qui elles-même rejoignent celles d'Ayn Rand il y a quelques décennies…

Posté

France Telecom rachète le 3 ème opérateur de téléphonie mobile Espagnol.

Personne au gouvernement ne conteste, critique cette opération.

En fait on souhaite modifier les règles du jeu capitaliste lorsque nous sommes trop faibles pour faire face.

Plusieurs personnes sur ce forum se sont demandées pourquoi l'Etat n'avait rien dit pour Pechiney racheté par Alcoa, pour Marionnaud racheté par AS Watson etc….

La réponse est simple :

c'est l'obsession anti-américaine (cf le livre de JF Revel) des français qui a fait réagir aussi vivement la classe politique sur l'éventuel rachat de Danone par Pepsico.

Que des Canadiens rachètent des entreprises françaises n'a rien de choquant.

Mieux si ce sont des chinois ( ex Marionnaud), alors que les chinois ne respectent pas les règles du jeu capitaliste, tout le monde se félicite de cette belle opération.

Par contre si le prédateur est américain c'est la levée de bouclier.

Comme je le disais sur un autre post, la France est en train de perdre, tout le temps, et ce n'est pas fini.

Posté

Encore des répercussions de l'affaire Danone: j'attire votre attention sur la fin de la tribune publiée par cet ancien ministre de l'agriculture, où il demande la création d'une Haute Autorité chargée de surveiller et promouvoir les pratiques des coopératives agricoles, dont j'imagine qu'il brigue la direction à plus ou moins brève écheance.

Le schéma est de mieux en mieux rodé: une affaire bidon, une commission qui examine l'affaire bidon et pond un rapport et des recommandations, ces reconmmandations sont suivies par une autre commission chargée d'étudier la faisabilité d'une Haute Autorité, et paf on créé la Haute Autorité.

  Citation
AGRICULTURE L'ancien ministre tire les leçons de l'«affaire» Danone

La coopération agricole : une arme anti-OPA

PAR FRANÇOIS GUILLAUME *

[01 août 2005]

Rumeurs infondées ? Manipulation boursière ? La menace d'une OPA sur Danone a tourné court avec le démenti du raider présumé, Pepsi-Cola. Elle avait mis en émoi tout l'agroalimentaire hexagonal et suscité une levée de boucliers unanime des partis politiques, comme si chacun voulait ignorer les effets de la mondialisation de l'économie : le développement des multinationales incitées à multiplier leurs implantations dans le monde selon deux critères, la proximité d'un marché porteur et l'atout décisif des plus bas coûts de production. Parce qu'elle présente le double avantage d'être plus rapide et d'éliminer un concurrent, la croissance externe est généralement privilégiée par les grands groupes industriels à qui la Bourse donne le moyen de s'emparer des proies convoitées. Et ce qui est jugé bon par les Français lorsque Pernod Ricard prend le contrôle du numéro un britannique des vins et spiritueux, Allied Domecq, ne saurait être reproché à un étranger tenté par l'acquisition de Danone. Il n'est pas nouveau qu'une multinationale de l'agroalimentaire cherche à faire son marché dans le groupe des entreprises françaises de belle enseigne comme les Riboud père et fils ont su faire le leur parmi les PME nationales. Des parades existent : noyaux durs, blocs d'actionnaires, majoration de certains droits de vote. Elles restent cependant aléatoires. La meilleure riposte est ailleurs. Elle est dans le développement de la coopération agricole qui représente le quart de la transformation agroalimentaire française.

Car les coopératives ne sont pas «opéables». Sociétés de personnes régies par un droit sui generis, leur capital social est stable. Non cessible à des tiers, il se renouvelle et s'accroît de génération en génération par transmission à de nouveaux adhérents qui sont obligatoirement les fournisseurs quasi exclusifs des matières premières agricoles nécessaires à leurs entreprises. Lors de ce transfert de capital, aucune plus-value n'est exigible car l'actif est impartageable, même en cas de liquidation de la société. Leurs dirigeants sont élus selon la règle «d'un homme égale une voix». Ces obstacles sont infranchissables pour tout prédateur. Inaliénable, la coopérative est une propriété collective dont le statut préserve son identité régionale ou nationale et à ce titre maintient sur place les emplois agricoles et agroalimentaires. Contrairement aux sociétés de capitaux, libres de leurs implantations, de leurs approvisionnements et de leur commerce qui se délocalisent pour optimiser leurs profits, les coopératives sont ancrées à des terroirs et, en les quadrillant de leurs activités, apportent leur réponse à la désertification des campagnes.

Autrefois, les agriculteurs les ont créées pour assurer un débouché à leur production et obtenir pour leurs denrées des prix, qu'à défaut de concurrence, le secteur privé leur contestait. Aujourd'hui, ils attendent une part de la valeur ajoutée qu'apportent la transformation et la commercialisation de leurs matières premières, conscients que la seule production de celles-ci ne leur permettra plus un revenu suffisant. Les Néerlandais leur montrent l'exemple en transformant 80% de leur production agricole par la voie coopérative ce qui, au-delà de l'avantage de la plus-value, leur donne une meilleure capacité de résistance aux crises qui affectent régulièrement des productions sensibles comme celles du porc ou de la volaille. L'impact économique de leurs grands groupes coopératifs est tel qu'il constitue un contrepoids efficace au pouvoir discrétionnaire de la grande distribution.

La coopération a encore d'autres mérites : elle assure la pérennisation de ses entreprises mieux que le secteur privé. En effet, leur transfert d'une génération à une autre s'opère sans heurt et sans frais par des changements progressifs de sociétaires, ceux-ci n'étant que les usufruitiers d'un bien collectif dont la valeur des actifs s'est nourrie de la constitution d'importantes réserves non distribuables. De ce fait, la mortalité des entreprises constatée dans le secteur privé n'a pas d'équivalent dans la coopération ; lorsque des entités disparaissent, c'est essentiellement sous l'avantage d'une absorption ou d'une fusion. En cas de sinistre, la communauté agricole se mobilise pour mettre en place un plan de sauvetage destiné à limiter la pénalisation financière des producteurs concernés, au titre de la solidarité coopérative.

La coopération a néanmoins en France un handicap d'image. Son péché originel serait de ne pas être assez libérale et, de ce fait, d'être à la traîne du développement et de l'innovation, par défaut de performance. Ce cliché, qui a la vie dure, est totalement contraire à la réalité. En témoignent ces quelques exemples puisés dans diverses productions :

– En acquisition, Beghin Say a été repris par les betteraviers, Lesieur par les producteurs d'oléagineux, les Grands Moulins de Paris par les céréaliers.

– En développement, la coopération tient la première entreprise française de viande bovine (Socopa), la première de viande porcine (Cooperl).

– En innovation, qui ne connaît les marques Florette, Yoplait et les tomates en grappes de Savéol ?

– En ce qui concerne la recherche, le groupe coopératif Limagrain, premier semencier européen et troisième mondial, est connu dans le monde entier.

Ces brillantes réalisations n'enlèvent rien au mérite d'autres entités coopératives, grandes et petites, disséminées sur l'ensemble du territoire et qui donnent satisfaction à leurs sociétaires. Faut-il préciser que la coopération n'est pas une formule dépassée, puisqu'elle prospère sur toute la planète et que son développement est encouragé partout, y compris dans les pays considérés comme les plus libéraux : Etats-Unis, Canada, Australie ?

Mais aucune entreprise humaine n'est à l'abri des épreuves et ne peut faire l'impasse de s'adapter sans cesse à un contexte économique et social changeant. La coopération française n'échappe pas à ces contraintes. Elle le sait ; mais encore faut-il que les pouvoirs publics en prennent conscience, eux aussi, et qu'ils accompagnent les mutations et les encadrent légalement pour éviter les dérives.

Aussi est-on surpris qu'une loi agricole en préparation, dite d'orientation, n'effleure même pas les questions essentielles du statut coopératif alors que le précédent premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, avait demandé un rapport pour préparer une grande réforme de la Coopération «afin qu'elle réponde mieux aux contraintes du marché, tout en préservant sa philosophie fondatrice».

Ce rapport préconisait la création d'une Haute Autorité chargée de trois missions :

– Faire respecter, tel un conseil de l'ordre, la déontologie et l'éthique coopérative.

– Proposer aux groupes existants une stratégie sectorielle et globale, nationale et internationale de restructuration et de conquête.

– Une agence financière dédiée, en réunissant les outils et les moyens professionnels existants pour financer l'organisation des filières de production et les croissances externes des coopératives comme le ferait une banque d'affaires.

Mais hélas, rien ne vient. Serait-ce une utopie de croire que cette forme d'entreprise, expression moderne de l'association capital - travail, grand témoin et acteur de l'économie sociale et solidaire, pourrait s'inscrire comme une alternative ou au moins un contrepoids au capitalisme en vogue que le seul profit motive ?

* Ancien ministre de l'Agriculture. Député de Meurthe-et-Moselle

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  Chitah a dit :
Le schéma est de mieux en mieux rodé: une affaire bidon, une commission qui examine l'affaire bidon et pond un rapport et des recommandations, ces reconmmandations sont suivies par une autre commission chargée d'étudier la faisabilité d'une Haute Autorité, et paf on créé la Haute Autorité.

On comprend maintenant mieux pourquoi le nombre de fonctionnaires ne fait qu'augmenter depuis plus de vingt ans. Dès que l'occasion se présente, hop, on créer une Haute Autorité à la con réfléchissant sur de faux-problèmes et dirigée par des fonctionnaires mous passant leur temps à ne rien faire (par exemple, le Conseil Economique et Social me semble-t-il enregistre 50% d'absentéisme, grassement payé au frais du contribuable).

Posté

Pendant ce temps-là, au Brésil et en Chine,

  Citation
Parallèlement, Arcelor poursuit son plan de développement en Chine. Désormais, le gouvernement de Pékin interdit «en principe» à une société étrangère de détenir plus de 50% des actions d'un sidérurgiste local. «Il est toujours possible de sortir des principes», souligne toutefois Guy Dollé, le président d'Arcelor, qui ajoute que son groupe «mène des discussions depuis plusieurs mois avec plusieurs sociétés chinoises. Nous espérons être en mesure de détenir au moins 50% des actions de l'une d'elles».

Arcelor affiche un appétit d'ogre au Brésil et en Chine

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  Pankkake a dit :

tu penses qu'une entreprise étrangère peut lancer une OPA sur une entreprise chinoise ? Non

Alors pourquoi accepter qu'une entreprise chinoise rachète une entreprise française ?

Que je sache, les entreprises de notre pays peuvent (et d'ailleurs elles ne se privent pas) racheter des entreprises américaines.

Il semblerait que l'inverse ne soit pas possible/

Posté
  flavien a dit :
tu penses qu'une entreprise étrangère peut lancer une OPA sur une entreprise chinoise ? Non

Alors pourquoi accepter qu'une entreprise chinoise rachète une entreprise française ?

Que je sache, les entreprises de notre pays peuvent (et d'ailleurs elles ne se privent pas) racheter des entreprises américaines.

Il semblerait que l'inverse ne soit pas possible/

et si on ré-écrivait tout ça en distinguant: investisseurs (chinois), autres investisseurs (américains, ..), actionnaires (…), et Etats…. :icon_up:

Posté
  flavien a dit :
tu penses qu'une entreprise étrangère peut lancer une OPA sur une entreprise chinoise ? Non

Alors pourquoi accepter qu'une entreprise chinoise rachète une entreprise française ?

C'est aux propriétaires de l'entreprise de décider à qui ils vont éventuellement vendre. A personne d'autre.

Posté

Un autre edito sur les questions de patriotisme economique et compagnie, avec la description du cas de Saint Gobain, qui cherche à racheter une entreprise britannique par OPA hostile.

  Citation
Chuuuttt ! Ne dites pas à nos hommes politiques qu'une OPA hostile se prépare, ils seraient capables, par réflexe pavlovien, de tirer à vue sur l'importun. Et ce serait fâcheux car cette OPA-là appartient à la catégorie de celles qu'on aime bien en France. Celles où un groupe français est du bon côté, dans le rôle du "prédateur". En temps ordinaire, l'opération que la Compagnie de Saint-Gobain vient de lancer sur la société britannique BPB devrait valoir - en cas de réussite… - à son initiateur une pluie de louanges sur le thème toujours populaire de "ces-champions-industriels-français-qui-font-jeu-égal-avec-les-multinationales-anglo-saxonnes". Hélas, les remous de l'"affaire Danone" sont encore frais dans les mémoires et Jean-Louis Beffa ne doit attendre ni compliments bruyants ni célébrations chauvines. Les commentaires, s'il y en a, se garderont probablement de patauger dans le registre cocardier qui leur a si mal réussi dans le cas de l'OPA fantôme sur le roi du yaourt et du biscuit. Une retenue paradoxale car s'il est une opération qui mériterait une mobilisation, verbale au moins, c'est bien celle dans laquelle se lance Saint-Gobain. Une opération de conquête et non de bunkerisation. Une opération de croissance et non d'empilage de sacs de sable contre un ennemi virtuel. Et une opération "hostile" pour laquelle - il faut aussi le noter - le PDG de Saint-Gobain aura forcé son naturel pacifique. Si tout cela ne mérite pas quelques applaudissements, c'est qu'on a perdu dans ce pays tout discernement. D'autant que pour ceux qui veulent "défendre les intérêts de la France", y a-t-il meilleur choix que celui-là ? En matière de "francité", la Compagnie de Saint-Gobain peut en remontrer à tout le monde. Combien de nos fleurons industriels d'aujourd'hui peuvent s'énorgueillir d'une histoire qui se confond depuis cinq siècles avec l'histoire de France ? Combien peuvent se targuer d'avoir eu pour parrain l'icône tricolore du capitalisme d'Etat "saint Colbert" en personne ? Plus français que Saint-Gobain, il n'y a pas ! Cela mérite peut-être quelques encouragements, non ?
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  Turuk a dit :
tiens Chitah, comment distingue-t-on une OPA hostile d'une OPA amicale?

Une OPA est dite amicale quand le management de l'entreprise cible et son conseil d'administration sont d'accord pour recommander l'offre du prédateur aux actionnaires.

Sinon, on dit qu'elle est hostile, ou non sollicitée.

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Ce qui m'a laissé perplexe devant cette affaire c'est la démonstration hystérique et les réactions névrotiques de nombre de médias + politiques : autrement dit, disproportionnées par rapport à la "cause".

Alors que, en même temps, je me demandais : mais en quoi ça les regarde ?

Posté

Un excellent point d'histoire révélé par Swissroll: en 1969, Danone s'appelait BSN, et était dirigée par le père de l'actuel PDG.

Le papa a lancé, à cette époque, une OPA hostile, la premiere en France, contre Saint Gobain. A la suite de ce ratage, Danone s'est recentré sur le contenu des bouteilles, et a abandonné sa filiale d'embouteillage de verre.

Posté

Et via Diner's Room, une analyse du discours de Villepin, vantant sa "décision" de transposer la directive OPA, ce blog résume en une phrase la réalité des choses:

  Citation
Pour conclure, on dira que le discours du Premier Ministre peut se résumer à celà :

"Je promets de me soumettre au droit que j'avais décidé, mais dans un esprit contraire à ce qu'il prévoit. Je me fais fort d'appliquer toutes les exemptions possibles. Quant au effets en matière de prise de contrôle, ils sont indiscutables : cela ne change absolument rien"

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