Aller au contenu

Contrôle des chômeurs


Les chômeurs en France vont, dans un avenir proche, devoir répondre de leur volonté de retrouver un emploi, avec sanctions à la clé:  

56 membres ont voté

  1. 1. Les chômeurs en France vont, dans un avenir proche, devoir répondre de leur volonté de retrouver un emploi, avec sanctions à la clé:

    • Je suis d'accord
      23
    • Je ne suis pas d'accord
      19
    • Sans opinion
      14


Messages recommandés

Posté
L'attitude libérale dans un monde étatique est de considérer les actions des hommes de l'Etat comme celles des membres de n'importe quelle organisation privée qui se livrerait aux mêmes agissements (c'est-à-dire, une très grosse mafia traditionnelle).

C'est à dire, de manière concrète?

Posté
Déjà, il est relativement facile de ne pas bénéficier des "aides" on ne peut plus meurtrières pour les entreprises (donc pour les emplois également).

Ha oui, ça c'est facile, les conditions pour y "avoir droit" étant tellement draconiennes.

Jusqu'à présent mon attitude envers les décisions étatiques a été de "faire avec". Mais j'aimerais faire plus comme par exemple, quitter la Sécu. Mais ayant connu les affres d'un contrôle des urssaf, j'avoue que je manque de courage pour affronter à nouveau ces gens là :icon_up:

Invité jabial
Posté
C'est à dire, de manière concrète?

De manière concrète, ça dépend du contexte. Donne moi un exemple concret et je te donnerai l'attitude concrète correspondante selon moi.

Posté
Ha oui, ça c'est facile, les conditions pour y "avoir droit" étant tellement draconiennes.

Jusqu'à présent mon attitude envers les décisions étatiques a été de "faire avec". Mais j'aimerais faire plus comme par exemple, quitter la Sécu. Mais ayant connu les affres d'un contrôle des urssaf, j'avoue que je manque de courage pour affronter à nouveau ces gens là  :icon_up:

Je compati et je sais ce que c'est… Au fait, en tant que travailleur non salarié, tu as le droit de t'inscrire à une autre caisse… La DKV par exemple…

Invité jabial
Posté
Je reçois ma feuille d'imposition.

Tu vis dans un endroit où la mafia règne en maître, tout la police est à ses ordres.

Des hommes de mains viennent te demander ton racket annuel.

Tu fais quoi?

Posté

Je suis en grande partie d'accord.

La liberté de travailler ou non, d'accord mais en aucun cas le droit de spolier les actifs qui côtisent déjà assez pour l'Etat, le service public, les chômeurs, les inactifs, …

Et au vue du taux d'activité en France, il serait temps de prendre les mesures qui s'imposent : arrêt des subventions aux entreprises qui péricliteront à court terme, arrêt des mesures anti-dumping qui noient le consommateur, ouverture des marchés aux pays en développement, investissement en majorité dans les universités et non dans le secondaire, rapprocher l'université de l'entreprise…

Oui enfin bon, c'est beau de rêver.

Posté

A partir du moment où l'Etat reconnait au chômeur un droit sur le fruit du travail d'autrui parcequ'il a malheureusement perdu son boulot, c'est la moindre des choses qu'il soit disposé à retravailler … Enfin, il me semble.

(Cette question de la disposition des chômeurs à travailler ne justifie en rien que l'assurance-chômage soit obligatoire.)

Posté

j'ai voté contre car il me semble que les plus grands abus se font au niveau du RMI et de l'API (alloc parent isolé).

Pour moi, un chomeur a déjà travaillé récemment, je le sens moins "parasite" (quelle méchante fille je fais)

Invité jabial
Posté

Et ben tu vois?

Conclusion, tant que tu es le plus faible, tu paie.

Mais tu n'oublies pas que c'est du racket.

Et le jour où tu deviens le plus fort, vengeance sans limites.

Posté
Qu'en pensez-vous, il existe plusieurs raisons pour être d'accord ou pas d'accord, j'ai ma petite idée que je développerai un peu plus tard.

l'etat n'a pas à controler les chomeur c'est le rôle des eventuelles assurances privées.

ou ils se contrôleraient probablement eux même si leurs économies personnelles étaient eu jeux !

donc contre les acedic.

Posté
l'etat n'a pas à controler les chomeur c'est le rôle des eventuelles assurances privées.

Franchement, donner un droit de tirage aux chômeurs sur le salaire des travailleurs sans contrôle, c'est l'état providence au carré !

Ce n'est pas parceque le système du chômage est immonde par nature qu'il faut le rendre encore plus immonde en permettant tout et n'importe quoi.

Si la logique du chômage est assurantielle, elle doit être liée à un contrôle.

Dire que les chômeurs n'ont pas à être contrôlés, c'est accepter le principe de l'allocation universelle.

Posté
Franchement, donner un droit de tirage aux chômeurs sur le salaire des travailleurs sans contrôle, c'est l'état providence au carré !

Ce n'est pas parceque le système du chômage est immonde par nature qu'il faut le rendre encore plus immonde en permettant tout et n'importe quoi.

Si la logique du chômage est assurantielle, elle doit être liée à un contrôle.

Dire que les chômeurs n'ont pas à être contrôlés, c'est accepter le principe de l'allocation universelle.

Le contrôle des chômeurs renforce l'appareil bureaucratique (et donc favorise un surcroît de dépenses, évidemment en pure perte) en lui conférant une soi-disant nouvelle légitimité.

La seule manière de résoudre ce problème est de se tourner vers une vraie voie assurantielle et de rétablir la liberté contractuelle. Toute autre piste n'est qu'une roue de secours… pour l'étatisme.

Ce qui me fait parfois marrer en lisant le discours de certains libéraux sur la question, c'est que, d'abord, l'appareil d'Etat se révèle tout à coup utile (un peu comme pour Charles Dunoyer qui devint minarchiste, après 1848, pour que l'Etat défende la société contre la "racaille" partageuse). Et, surtout, le discours chargeant perpétuellement les chômeurs omet que le marché de l'emploi n'est pas libre et que le "takabossémonpot" se révèle un peu court (d'autant que, non, tout le monde n'a pas la fibre entrepreneuriale, aussi étonnant que cela puisse paraître). Quand de nouveaux impôts sont levés, on proteste à juste titre et on crie "haro sur l'étatisme galopant et l'interventionnisme", mais quand il s'agit des chômeurs, là tout repose sur leur dos comme si la liberté était brusquement restaurée.

Posté
Ce qui me fait parfois marrer en lisant le discours de certains libéraux sur la question, c'est que, d'abord, l'appareil d'Etat se révèle tout à coup utile (un peu comme pour Charles Dunoyer qui devint minarchiste, après 1848, pour que l'Etat défende la société contre la "racaille" partageuse). Et, surtout, le discours chargeant perpétuellement les chômeurs omet que le marché de l'emploi n'est pas libre et que le "takabossémonpot" se révèle un peu court (d'autant que, non, tout le monde n'a pas la fibre entrepreneuriale, aussi étonnant que cela puisse paraître). Quand de nouveaux impôts sont levés, on proteste à juste titre et on crie "haro sur l'étatisme galopant et l'interventionnisme", mais quand il s'agit des chômeurs, là tout repose sur leur dos comme si la liberté était brusquement restaurée.

:icon_up: Rien n'est plus agaçant que les discours à géométrie variable, surtout quand c'est de notre propre camp qu'il vient.

Du reste, j'irais même plus loin que toi Ronnie: la fibre entrepreunariale est très rare en réalité. On confond toujours "se mettre à son compte" (comme travailleur indépendant, comme certains sur ce forum) et "monter une entreprise" (comme d'autres, il y a aussi des entrepreneurs sur ce forum), qui sont deux choses fondamentalement différentes.

Dans les sociétés humaines, les entrepreneurs sont finalement assez rares, il faut une certaine disposition d'esprit pour pouvoir sauter le pas, comme il faut une certaine disposition d'esprit pour être comptable, ou commercial, etc…

Le mot de Raymond Barre "les chômeurs n'ont qu'à monter leur entreprise" est à ce titre, je trouve, tout à fait pathétique, et typique d'un homme de l'Etat "libéral".

Posté
La seule manière de résoudre ce problème est de se tourner vers une vraie voie assurantielle et de rétablir la liberté contractuelle. Toute autre piste n'est qu'une roue de secours… pour l'étatisme.

En attendant la privatisation de la sécurité sociale (on peut rêver …), supprime tout contrôle du chômage et tout le monde ira percevoir des allocations (j'en connais qui pointent tout en travaillant, en noir comme en déclaré !) …

Dans la perspective d'une privatisation de l'assurance chômage, il ne serait peut être pas inintéressant que le secteur public respecte les mêmes règles de bon sens que n'importe quelle entreprise privée, et que donc on ferme les robinets quand on n'a pas besoin d'eau !!!

Quant à l'argument de ceux qui n'ont pas la fibre entrepreneuriale, je ne vois pas en quoi l'existence ou non d'un contrôle des chômeurs peut leur nuire …

On pompe de ce que tout travailleur salarié produit 30 pc de charges patronales et 13 pc de cotisations sociales par "solidarité sociale". C'est révoltant, mais la moindre des choses est que ça serve au moins à ceux qui en ont besoin et que tous les truands qui ne pensent qu'à vivre aux crochets de leurs semblables aillent se faire voir ailleurs !!!

J'ai travaillé plusieurs années à temps partiel, pour un salaire inférieur aux allocations de la plupart des chômeurs, salaire inférieur parcequ'amputé de ma solidarité forcée, c'est inacceptable et insultant ! Alors qu'on contrôle le fait que ces gens veulent bien daigner travailler ne me paraît en rien exagéré … (qu'on contrôle également la pertinence des allocations d'invalidité, de maladie ou de retraite anticipée)

Je suis tout à fait d'accord avec le fait que cette possibilité de contrôle permet à des fonctionnaires de faire preuve d'arbitraire, qu'ils sont pour la plupart scandaleusement inefficaces, ça ne rend pas ce contrôle moins nécéssaire, ne fût-ce que par respect de ceux qui paient pour tout ça !

Posté
En attendant la privatisation de la sécurité sociale (on peut rêver …), supprime tout contrôle du chômage et tout le monde ira percevoir des allocations (j'en connais qui pointent tout en travaillant, en noir comme en déclaré !) …

:icon_up: Je ne suis pas certain qu'un travailleur déclaré puisse encore toucher les Assedic, ou alors il a intérêt à mettre l'argent de côté, puisque si il se fait choper, il devra rembourser.

Posté
:icon_up: Je ne suis pas certain qu'un travailleur déclaré puisse encore toucher les Assedic, ou alors il a intérêt à mettre l'argent de côté, puisque si il se fait choper, il devra rembourser.

Avant de se faire choper, il faut un contrôle … puis tous les cas de figure existent : statut de société, association sans but lucratif, chipotage sur les dates, indépendants à titre complémentaire, et surtout soi-disant artistes !

Je connais même un photographe qui travaille pour des administrations publiques tout en étant chômeur :doigt::warez::warez:

Posté
En attendant la privatisation de la sécurité sociale (on peut rêver …), supprime tout contrôle du chômage et tout le monde ira percevoir des allocations (j'en connais qui pointent tout en travaillant, en noir comme en déclaré !) …

Ah bon ? Donc, en ce cas, la Belgique devrait être peuplée uniquement de chômeurs depuis longtemps.

Dans la perspective d'une privatisation de l'assurance chômage, il ne serait peut être pas inintéressant que le secteur public respecte les mêmes règles de bon sens que n'importe quelle entreprise privée, et que donc on ferme les robinets quand on n'a pas besoin d'eau !!!

Et, pour ce faire, il faut créer des plombiers fonctionnaires chargés de veiller à fermer les robinets pour que l'eau remplisse la baignoire d'autres administrations ?

Quant à l'argument de ceux qui n'ont pas la fibre entrepreneuriale, je ne vois pas en quoi l'existence ou non d'un contrôle des chômeurs peut leur nuire …

Non, je m'exprimais de manière générale. Quand un libéral parle des chômeurs, c'est souvent, hélas, pour n'y voir que de "méchants parasites" voulant vivre et "s'épanouir" (tu parles, super l'épanouissement !) aux crochets de la société. Un peu simpliste comme discours, je trouve. C'est la moins bonne veine du Rothbard vieillissant ou de Herbert Spencer en somme.

On pompe de ce que tout travailleur salarié produit 30 pc de charges patronales et 13 pc de cotisations sociales par "solidarité sociale". C'est révoltant, mais la moindre des choses est que ça serve au moins à ceux qui en ont besoin et que tous les truands qui ne pensent qu'à vivre aux crochets de leurs semblables aillent se faire voir ailleurs !!!

Et les entrepreneurs qui vivent grâce aux subventions publiques ou qui s'engraissent dans le paritarisme, ils ne coûtent pas individuellement plus cher ?

En définitive, n'est-ce pas pour eux que le système stato-providentialiste existe ?

J'ai travaillé plusieurs années à temps partiel, pour un salaire inférieur aux allocations de la plupart des chômeurs, salaire inférieur parcequ'amputé de ma solidarité forcée, c'est inacceptable et insultant ! Alors qu'on contrôle le fait que ces gens veulent bien daigner travailler ne me paraît en rien exagéré … (qu'on contrôle également la pertinence des allocations d'invalidité, de maladie ou de retraite anticipée)

Vive la bureaucratie social-démocrate ! C'est la même logique qui veut que l'on contrôle les dépenses-de-santé-excédentaires. Or le problème ne réside pas tant du côté de la consommation que dans la structure de l'offre.

Je suis tout à fait d'accord avec le fait que cette possibilité de contrôle permet à des fonctionnaires de faire preuve d'arbitraire, qu'ils sont pour la plupart scandaleusement inefficaces, ça ne rend pas ce contrôle moins nécéssaire, ne fût-ce que par respect de ceux qui paient pour tout ça !

Tu raisonnes comme si la cause du chômage était imputable aux chômeurs. Or tu sais bien que cette situation inadmissible est due aux manigances politiques et à la réglementation délirante du droit du travail.

Posté
:doigt: Rien n'est plus agaçant que les discours à géométrie variable, surtout quand c'est de notre propre camp qu'il vient.

Du reste, j'irais même plus loin que toi Ronnie: la fibre entrepreunariale est très rare en réalité. On confond toujours "se mettre à son compte" (comme travailleur indépendant, comme certains sur ce forum) et "monter une entreprise" (comme d'autres, il y a aussi des entrepreneurs sur ce forum), qui sont deux choses fondamentalement différentes.

Dans les sociétés humaines, les entrepreneurs sont finalement assez rares, il faut une certaine disposition d'esprit pour pouvoir sauter le pas, comme il faut une certaine disposition d'esprit pour être comptable, ou commercial, etc…

Le mot de Raymond Barre "les chômeurs n'ont qu'à monter leur entreprise" est à ce titre, je trouve, tout à fait pathétique, et typique d'un homme de l'Etat "libéral".

:icon_up:

Absolument. De plus, le raisonnement selon lequel chacun pourrait devenir entrepreneur (stricto sensu) n'a pas beaucoup de sens au vu de la division du travail qui règle les sociétés humaines.

Posté

En tout cas les proportions chez ceux qui ont écrit leur avis et les proportions chez ceux qui ont juste répondu au sondage ont l'air assez différentes.

Personellement, c'est comme si on me demandait "guillotine ou pendaison" alors que je suis contre la peine de mort.

Posté
Ah bon ? Donc, en ce cas, la Belgique devrait être peuplée uniquement de chômeurs depuis longtemps.

Permet à n'importe qui d'aller se servir et n'importe qui se servira, sauf quelques pigeons !

Non, je m'exprimais de manière générale. Quand un libéral parle des chômeurs, c'est souvent, hélas, pour n'y voir que de "méchants parasites" voulant vivre et "s'épanouir" (tu parles, super l'épanouissement !) aux crochets de la société.

Si je compare le chômage à l'assurance automobile, j'espère que tu ne me diras pas que le gars qui fait des sinistres en droit à répétition pour encaisser le montant des réparations n'est pas un "méchant parasite" et qu'il n'est pas légitime que la compagnie d'assurances contrôle les sinistres ???

Un peu simpliste comme discours, je trouve. C'est la moins bonne veine du Rothbard vieillissant ou de Herbert Spencer en somme.

Ce discours ne s'attaque pas au chômeur malheureux dont il est tout a fait légitime que l'assurance à laquelle il a souscrit (même sans l'avoir demandé) le couvre, mais à ceux qui font le calcul utilitariste de ce que leur rapporterait leur travail par rapport à ce qu'ils peuvent percevoir sur le dos des autres !

Tu raisonnes comme si la cause du chômage était imputable aux chômeurs. Or tu sais bien que cette situation inadmissible est due aux manigances politiques et à la réglementation délirante du droit du travail.

Non, la cause du chômage n'est pas imputable aux chômeurs, tout le monde est bien d'accord sur ce point, il n'empêche que si, idéalement, l'assurance chômage pouvait être privatisée et libre, ce contrôle resterait légitime.

Posté
Et, pour ce faire, il faut créer des plombiers fonctionnaires chargés de veiller à fermer les robinets pour que l'eau remplisse la baignoire d'autres administrations ?

Privatise l'administration et la sécurité sociale, et on n'en parle plus ! :icon_up:

Posté

L'Etat n'a pas vocation à devenir assureur. Donc, ce n'est pas en lui octroyant cette fonction, ou plutôt en renforçant une fonction qu'il a usurpée, que le problème sera réglé.

La seule solution est abolitionniste, comme dirait Rothbard, pas gradualiste: il faut donc purement et simplement retirer ce rôle aux hommes de l'Etat.

mais à ceux qui font le calcul utilitariste de ce que leur rapporterait leur travail par rapport à ce qu'ils peuvent percevoir sur le dos des autres !

C'est un calcul économique peu moral, évidemment - mais ceux qui le font se disent: "Pourquoi me priverais-je de le faire ? Si, moi, je n'en bénéficie pas, d'autres en profiteront de toute façon." En réalité, le problème provient du mécanisme qui permet de gagner plus d'argent en ne travaillant pas (lequel argent est perçu par l'impôt) qu'en travaillant; il convient par conséquent d'y mettre un terme.

En fait, c'est un peu comme si on demandait à l'Etat de contrôler des allocataires qui recevraient des primes au logement pour louer un appartement dont le prix est déjà contrôlé par les pouvoirs publics. L'effet d'aubaine créé par les primes et le contrôle des prix, augmentant (comme dans le cas de l'assurance-chômage) la demande, ressortit tout bonnement à la loi de l'offre et de la demande.

Posté
L'Etat n'a pas vocation à devenir assureur. Donc, ce n'est pas en lui octroyant cette fonction, ou plutôt en renforçant une fonction qu'il a usurpée, que le problème sera réglé.

La seule solution est abolitionniste, comme dirait Rothbard, pas gradualiste: il faut donc purement et simplement retirer ce rôle aux hommes de l'Etat.

Ok, l'Etat n'a pas à devenir assureur …

En attendant, il l'est et oblige tout un chacun à être client chez lui.

Je suis bien d'accord avec tous les beaux principes que tu défends, mais en attendant, la réalité est toute autre et n'est pas prête de changer.

La solution abolitionniste est parfaite mais largement irréaliste dans le cadre actuel de la société et des mentalités. Je crois qu'il faut tendre vers cette solution à long terme, mais qu'en attendant il faut être pragmatique et se contenter de solutions minimisant le poids de l'état.

Il faut éviter de tomber dans le même piège que celui où sont (heureusement) tombés tous les mouvements d'extrême gauche des années 60 - 70, celui du radicalisme idéologique qui attend le grand soir ou rien.

Toute solution allant dans le sens d'une amélioration des conditions de vie individuelles est à soutenir même si elle passe par des organisations étatiques qu'on préférerait voir disqualifiées.

Quant au fait de dire que la solution ne peut pas être gradualiste, je ne suis pas d'accord : beaucoup d'activités étatiques peuvent être privatisées à terme et se révéler productrices de richesses là où elles engloutissent actuellement les fruits de la productivité.

Supprimer tout contrôle du chômage, c'est adhérer au principe de l'allocation universelle préconisée par Vivant, ce à quoi je me refuse complètement.

Posté

En suivant ce raisonnement, je me dis que tu dois donc approuver le contrôle étatique des soins de santé - "l'Etat n'a pas vocation à assurer la santé des gens, mais en attendant la libéralisation…" Ainsi, pour éviter "l'explosion des dépenses médicales", le Pouvoir en vient à contrôler ce que les gens ont dans leur assiette, ce qu'ils boivent, combien de cigarettes ils fument par jour, etc.

Je le répète, le problème n'est pas l'existence d'une clientèle attendant un service, mais l'étatisation des relations entre offreurs et demandeurs.

Posté

Labekkak, une petite remarque, je rajoute des couleurs à ce que tu viens de poster: en rouge, ce qui relève du sujet qui nous occupe, en bleu, un commentaire générique sur TOUTES les situations de réformes politique qui oppose gradualisme et abolitionnisme. En clair, tu es plutôt gradualiste.

Ok, l'Etat n'a pas à devenir assureur …

En attendant, il l'est et oblige tout un chacun à être client chez lui.

Je suis bien d'accord avec tous les beaux principes que tu défends, mais en attendant, la réalité est toute autre et n'est pas prête de changer.

La solution abolitionniste est parfaite mais largement irréaliste dans le cadre actuel de la société et des mentalités. Je crois qu'il faut tendre vers cette solution à long terme, mais qu'en attendant il faut être pragmatique et se contenter de solutions minimisant le poids de l'état.

Il faut éviter de tomber dans le même piège que celui où sont (heureusement) tombés tous les mouvements d'extrême gauche des années 60 - 70, celui du radicalisme idéologique qui attend le grand soir ou rien.

Toute solution allant dans le sens d'une amélioration des conditions de vie individuelles est à soutenir même si elle passe par des organisations étatiques qu'on préférerait voir disqualifiées.

Quant au fait de dire que la solution ne peut pas être gradualiste, je ne suis pas d'accord : beaucoup d'activités étatiques peuvent être privatisées à terme et se révéler productrices de richesses là où elles engloutissent actuellement les fruits de la productivité.

Supprimer tout contrôle du chômage, c'est adhérer au principe de l'allocation universelle préconisée par Vivant, ce à quoi je me refuse complètement.

Lorsqu'on est abolitionniste, comme Ronnie ou moi (pardon de parler à ta place), on ne dit pas qu'en un claquement de doigt, un dispositif étatique peut disparaître.

Il est bien évident, et Ronnie m'approuvera certainement, que la disparition des allocations chômage ne pourra pas se faire d'un seul coup, par un seul et unique décret qui dirait "maintenant, le chômage subventionné, c'est fini, démerdez-vous".

Pour parler chiffres, en prenant le cas de la France, vu que l'indemnisation chômage dure deux ans maximum, si décision est prise de les supprimer le 1er janvier 2006, le dernier chômeur indemnisé sera payé le 31 décembre 2007.

A cela, il faudra ajouter une petite période où les cotisations que les salariés (et uniquement les salariés, puisque la part patronale est purement fictive) versent aux organismes d'Etat leur sera restituée en totalité (ajout au salaire net) ou transféré à leur demande à un organisme de prévoyance privée.

Cela pourrait prendre quelquechose comme dix-huit mois par exemple.

Ainsi, tout serait bouclé le 31 juin 2009.

Ca te paraît pas assez graduel encore?

La différence fondamentale entre les abolitionnistes et les gradualistes, c'est que les premiers sont libéraux, les seconds étatistes. Pour les premiers, l'horizon est la disparition de l'organisme étatique, pour les seconds c'est l'invention d'étapes intermédiaires, qui seront autant de nouveaux organismes d'Etat à démanteler.

Posté
La différence fondamentale entre les abolitionnistes et les gradualistes, c'est que les premiers sont libéraux, les seconds étatistes. Pour les premiers, l'horizon est la disparition de l'organisme étatique, pour les seconds c'est l'invention d'étapes intermédiaires, qui seront autant de nouveaux organismes d'Etat à démanteler.

Je te prierais quand même d'insérer une troisième catégorie : les pragmatiques !

L'horizon 2009 étant purement théorique, doit-on tout laisser se dégrader pour autant ? Poursuivre les beaux discours sur le web et continuer à se faire truander à temps plein ?

Non, il faut faire feu de tout bois : agir sur l'état pour le réduire tout en visant sa suppression.

Mais laisser l'état anéantir son patrimoine (et par conséquence tous les patrimoines individuels ), c'est criminel !

(C'est bien la première fois que je me fais traiter d'étatiste :icon_up: )

Posté
En suivant ce raisonnement, je me dis que tu dois donc approuver le contrôle étatique des soins de santé - "l'Etat n'a pas vocation à assurer la santé des gens, mais en attendant la libéralisation…" Ainsi, pour éviter "l'explosion des dépenses médicales", le Pouvoir en vient à contrôler ce que les gens ont dans leur assiette, ce qu'ils boivent, combien de cigarettes ils fument par jour, etc.

Tu crois un instant ce que tu écris ?

Je suis le premier à tirer à boulet rouge sur Demotte !

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...