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La Vraie Nature De L'utopie Socialiste


labbekak

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Les types de la star'ac sont de simples manoeuvres employes par une boite de distribution.

La boite de distribution essaie de vendre le plus de CD donc de plaire a un maximum de gens.

Je ne vois rien d'illogique a tous ca?

Tu as peu etre trop d'attente des "artistes".

Définition de "artiste" dans Wikipédia ;

Un artiste est un chercheur d'inconscient (du sien ?) et de ce qui peut dépasser l'esprit, voire au-delà de l'entendement direct.

Ce qu'il produit sous forme d'œuvres est l'expression et la mise en réalité de sa propre vérité ou du moins de ce qu'il sait à l'instant et dans l'état d'esprit et le geste de créer.

L'artiste donne son être entier, il initie des possibilités et des nouvelles voies humaines. Technicien par l'outil qu'il utilise, il est souvent confondu avec le « pauvre d'esprit » (qui ne sait pas ce qu'il fait) ou le « super technicien » (qui lèche sa vitrine). Entre ces deux extrêmes naviguent les peintres et dessinateurs du réel ou de ce qui se conçoit visuellement. L'artiste est donc celui qui montre ce qui n'est pas encore visible, et qui est potentiellement de la ressource humaine voire divine (lorsque le sentiment d'avoir été guidé domine - dialogue intérieur). Il travaille dans le ressenti et l'intuition. Il puise son action depuis une sorte de longueur d'onde, exprimée couramment « c'est dans l'air ! ».

A la base nous parlions du sort des artistes ( entre autres) dans le communisme et qu'ils avaient besoin, pour être reconnu comme tel,d'un point de vue libéral, de vendre leur art pour "mesurer" la valeur de leur " travail" …Je pense que l'art est avant tout une question personnelle ( de la part de l'artiste et de la personne qui l'apprécie ) et il ne faut pas assimiler produits de consommation ( dont le succés est mesuré en terme de vente) et art ( qui reste une valeur "morale" )

Bref, un artiste reste un artiste que ce soit dans une dictature ou une démocratie et dans nos société de consommation la frontiére entre art et produit commercial est difficile à cerner, car ils profitent, ou ne profitent pas, du même style de publicité…

Posté
Définition de "artiste" dans Wikipédia ;

A la base nous parlions du sort des artistes ( entre autres) dans le communisme et qu'ils avaient besoin, pour être reconnu comme tel,d'un point de vue libéral, de vendre leur art pour "mesurer" la valeur de leur " travail"

Personne n'a dit que la valeur artistique de leur travail se mesurait par le chiffre de leurs ventes !

Je pense que l'art est avant tout une question personnelle ( de la part de l'artiste et de la personne qui l'apprécie ) et il ne faut pas assimiler produits de consommation ( dont le succés est mesuré en terme de vente) et art ( qui reste une valeur "morale" )

Personne n'a assimilé valeur marchande et valeur artistique. Il se trouve que les oeuvres artistiques ont aussi une valeur marchande - que tu le veuilles ou non - et que c'est la seule qui permette de définir la juste rémunération d'un artiste.

Bref, un artiste reste un artiste que ce soit dans une dictature ou une démocratie et dans nos société de consommation la frontiére entre art et produit commercial est difficile à cerner, car ils profitent, ou ne profitent pas, du même style de publicité…

La frontière entre une croûte et une toile de maître à toujours été difficile à cerner. Sur un marché libre, ce sont les artistes dont les oeuvres plaisent au plus grand nombre de leur vivant qui gagnent le mieux leur vie, dans une dictature, ce sont ceux dont les oeuvres servent le mieux les intérêts du régime ; mais personne n'a dit que l'un où l'autre de ces critères étaient valides pour juger de la qualité artistique de leurs oeuvres.

Posté
Définition de "artiste" dans Wikipédia ;

:icon_up: Du grand n'importe quoi ce passage de Wikipedia

A la base nous parlions du sort des artistes ( entre autres) dans le communisme et qu'ils avaient besoin, pour être reconnu comme tel,d'un point de vue libéral, de vendre leur art pour "mesurer" la valeur de leur " travail" …Je pense que l'art est avant tout une question personnelle ( de la part de l'artiste et de la personne qui l'apprécie ) et il ne faut pas assimiler produits de consommation ( dont le succés est mesuré en terme de vente) et art ( qui reste une valeur "morale" )

Bref, un artiste reste un artiste que ce soit dans une dictature ou une démocratie et dans nos société de consommation la frontiére entre art et produit commercial est difficile à cerner, car ils profitent, ou ne profitent pas, du même style de publicité…

Vous vous contredisez.

Vous dîtes : "l'art est avant tout une question personnelle ( de la part de l'artiste et de la personne qui l'apprécie )". Pensez-vous vraiment que dans un régime dictatorial/communiste, l'art reste une question personnelle ? Non, car les artistes sont alors désignés de façon centralisée et imposés à chacun.

De même, si vous dîtes que l'art dépend de "la personne qui l'apprécie", expliquez-moi comment il est possible de reconnaître si un artiste est apprécié s'il n'y a plus d'échanges entre les artistes et les "amateurs d'arts".

Posté
[…]

Je pense que l'art est avant tout une question personnelle ( de la part de l'artiste et de la personne qui l'apprécie ) et il ne faut pas assimiler produits de consommation ( dont le succés est mesuré en terme de vente) et art ( qui reste une valeur "morale" )

[…]

Tu confirmes donc que l'on ne peut prétendre être un artiste lorsqu'on touche des subsides de l'état pour son travail?

Posté
Personne n'a dit que la valeur artistique de leur travail se mesurait par le chiffre de leurs ventes !

Personne n'a assimilé valeur marchande et valeur artistique. Il se trouve que les oeuvres artistiques ont aussi une valeur marchande - que tu le veuilles ou non - et que c'est la seule qui permette de définir la juste rémunération d'un artiste.

La frontière entre une croûte et une toile de maître à toujours été difficile à cerner. Sur un marché libre, ce sont les artistes dont les oeuvres plaisent au plus grand nombre de leur vivant qui gagnent le mieux leur vie, dans une dictature, ce sont ceux dont les oeuvres servent le mieux les intérêts du régime ; mais personne n'a dit que l'un où l'autre de ces critères étaient valides pour juger de la qualité artistique de leurs oeuvres.

Tel que tu présentes les choses, on a le sentiment que la "valeur artistique" ne résulte pas d'un mécanisme de marché…

Posté
Tel que tu présentes les choses, on a le sentiment que la "valeur artistique" ne résulte pas d'un mécanisme de marché…

Il faudrait aussi préciser que le marché de l'art peut permettre d'évaluer la valeur artistique après la mort de l'artiste (puisque l'artiste est un précurseur, il est fréquent que sa valeur soit reconnue après sa disparition) et puis il y a aussi le mécénat.

Posté
Personne n'a assimilé valeur marchande et valeur artistique. Il se trouve que les oeuvres artistiques ont aussi une valeur marchande - que tu le veuilles ou non - et que c'est la seule qui permette de définir la juste rémunération d'un artiste.

Dans le sujet de ce fil ,on comparait justement la valeur de l'artiste avec ses "ventes"…

Il faudrait aussi préciser que le marché de l'art peut permettre d'évaluer la valeur artistique après la mort de l'artiste (puisque l'artiste est un précurseur, il est fréquent que sa valeur soit reconnue après sa disparition)

Ce qui prouve que , même , dans un monde libéral, un artiste peut ne pas être " récompensé" pour son oeuvre…vu qu'il est mort…L'art dépend donc des flutuations du marché ( et de la spéculation ).. Ce qui, aprés réflexion, peut être regrettable….

Tel que tu présentes les choses, on a le sentiment que la "valeur artistique" ne résulte pas d'un mécanisme de marché…

Justement, l'art dépend de l'offre et la demande du moment…L'art a-t-il une valeur ponctuelle ?

Posté

Quelques remarques décousues qui me viennent à la lecture des messages précédents.

Il existe un marché pour les produits artistiques comme pour toute autre produit. Cela permet aux artistes de vivre.

Ceci dit, y a t-il une valeur "artistique" ? Les fluctuations du marché de l'art en peinture dépendent de modes et de snobisme. Il y a simplement une valeur commerciale des produits artistiques.

L'argent que gagne un artiste ne nous apprend rien sur la qualité ou l'inspiration de sa production mais uniquement sur le succès qu'il remporte. On peut citer tout aussi bien de grands artistes reconnus de leur vivant et d'autres découverts après leur mort.

D'autre part, être artiste ne signifie nullement être un génie. Les artistes ratés sont légion à toute époque.

La postérité est ingrate parfois : même un grand du Jazz comme Duke Ellington paraît ne pas être très connu aujourd'hui des jeunes générations.

D'un autre côté, on "redécouvre" des artistes du passé.

L'artiste dans un régime totalitaire doit se plier au pouvoir : Chostakovitch en a fait la triste expérience sous Staline.

Dans une économie libérale, l'artiste ne peut pas nécessairement vivre de son travail d'artiste. Autrefois, nombre d'entre eux avaient une activité autre qui leur permettait de vivre. Et ce n'était pas plus mal. Gustav Malher composait ses symphonies pendant l'été, seul moment où sa profession de chef d'orchestre à Vienne lui laissait des loisirs. Encore avait-il un emploi artistique mais ce n'était pas toujours le cas : les ministères français comptaient nombre de fonctionnaires qui étaient hommes de lettre ou musiciens.

Posté

La valeur artistique est subjective, donc le marché de l'art ne permet pas forcément à un artiste de vivre décemment. Mais, comme je l'indiquais (une phrase que Tomasaki a curieusement coupée), il y aussi le mécénat, qui a toujours été très actif à toutes les époques.

L'art étant une valeur personnelle et subjective, rien ne justifie que les artistes soient subventionnés, pas plus qu'il ne faut subventionner les vendeurs de géranium ou les marchands de canons.

Posté
Tel que tu présentes les choses, on a le sentiment que la "valeur artistique" ne résulte pas d'un mécanisme de marché…

C'est en effet ce que je pense.

La valeur artistique d'une oeuvre est autre chose que sa valeur marchande.

Que cette valeur artistique soit subjective ou objective, que la valeur marchande s'en approche sur le long terme ou non, ce sont des questions philosophiques qui dépassent ce débat, et je ne me hasarderais pas à les développer ici vu que nous ne sommes pas sur un forum de philo ni d'histoire de l'art.

Posté

Je suis tout à fait d'accord avec Dardanus…Rien n'a ajouter… :icon_up:

Excuse-moi S-C Marco de t'avoir coupé…

Tu rejoins ma pensée…

l'art, comme le sport d'ailleurs, doit être considéré comme un loisir avant tout, si la personne peut en vivre ,tant mieux pour elle,elle correspondra à la demande du marché au moment opportun…

Je regrette juste la spéculation qui entoure certains artistes ( et même sportif )…

Posté
Quelques remarques décousues qui me viennent à la lecture des messages précédents.

Dans une économie libérale, l'artiste ne peut pas nécessairement vivre de son travail d'artiste. Autrefois, nombre d'entre eux avaient une activité autre qui leur permettait de vivre. Et ce n'était pas plus mal. Gustav Malher composait ses symphonies pendant l'été, seul moment où sa profession de chef d'orchestre à Vienne lui laissait des loisirs. Encore avait-il un emploi artistique mais ce n'était pas toujours le cas : les ministères français comptaient nombre de fonctionnaires qui étaient hommes de lettre ou musiciens.

Je pense que ceux qui méritent pleinement ce terme peuvent vivre sans difficulté dans un environnement libéral. Ouvre n'importe quel livre d'introduction à la peinture et compte les artistes que tout le monde connait, tu vas en trouver combien 250 ? 300 ?

D'autre part je crois qu'il y a au niveau mondial dans les 7 millions de personnes dont la fortune égale ou dépasse le million de dollars.

Tout ceci pour introduire ma thèse.

De part le passé il y avait relativement peu d'argent pour un nombre relativement élevé d'artistes (de qualité). De nos jours c'est le contraire il y a énormément d'argent qui ne demande qu'a s'investir dans l'art et relativement peu de vrais artistes. C'est d'ailleurs pour ça qu'il y a tant d'oeuvres qui n'ont d'art que le nom car elles trouvent quand même preneur alors qu'elles sont médiocres.

A mon avis, de nos jours, le véritable artiste non reconnu de son vivant est un mythe (sauf s'il meurt jeune).

Il y a trop de gens qui ont intérêt à le découvrir.

Posté
De part le passé il y avait relativement peu d'argent pour un nombre relativement élevé d'artistes (de qualité). De nos jours c'est le contraire il y a énormément d'argent qui ne demande qu'a s'investir dans l'art et relativement peu de vrais artistes. C'est d'ailleurs pour ça qu'il y a tant d'oeuvres qui n'ont d'art que le nom car elles trouvent quand même preneur alors qu'elles sont médiocres.

A mon avis, de nos jours, le véritable artiste non reconnu de son vivant est un mythe (sauf s'il meurt jeune).

Il y a trop de gens qui ont intérêt à le découvrir.

Probablement. Mais admettre ça, c'est dire à tous ceux qui n'ont aucun mécène qu'ils sont nuls. Et de nos jours, ce genre de discours est beaucoup trop "violent" pour être tenu officiellement…

Posté
Probablement. Mais admettre ça, c'est dire à tous ceux qui n'ont aucun mécène qu'ils sont nuls. Et de nos jours, ce genre de discours est beaucoup trop "violent" pour être tenu officiellement…

Il y aussi des artistes qui sont très ciblés : je comprends tout à fait que certaines musiques ne plaisent pas, alors que leur côtés composition/technique/inventivité/etc. sont excellents.

Ou par exemple, pour rester dans le même sujet, dans le black metal on se retrouve avec des centaines de groupes de bonne qualité, donc forcément ça fait moins d'argent pour tout le monde. Et ça c'est aussi parce que l'art est devenu financièrement beaucoup plus accessible pour les artistes. Et donc pas besoin d'en faire son métier.

Donc : plus d'artistes, et des publics plus ciblés.

Invité jabial
Posté

Je connais personnellement au moins un artiste de grande qualité, mais il limite la diffusion de ses oeuvres à ses amis proches. Par conséquent, il ne risque pas d'être "découvert".

Posté
Je connais personnellement au moins un artiste de grande qualité, mais il limite la diffusion de ses oeuvres à ses amis proches. Par conséquent, il ne risque pas d'être "découvert".

Oui, mais c'est un choix assumé.

Posté
Je connais personnellement au moins un artiste de grande qualité, mais il limite la diffusion de ses oeuvres à ses amis proches. Par conséquent, il ne risque pas d'être "découvert".

Tôt ou tard il va se faire repèrer. Un de ses amis va inviter chez lui un professionnel de l'art qui va tomber en arrêt devant une de ses oeuvres. A partir de ce moment là son compte est bon. Les offres, raisonnables au début, vont devenir de plus en plus importantes puisqu'il va commettre l'erreur de les refuser. Rien ne lui sera épargné, dans le genre : "vous comprenez cher maitre, ma femme entretient quelques jeunes artistes qui ont raté leur CAP de peintre en bâtiment. Qu'elle mette leurs oeuvres dans le salon passe encore… mais le jour ou elle a voulu en accrocher dans la chambre des gosses alors là j'ai dis… stop ! ça suffit ! il y a des choses que je ne saurais tolérer. Si je vous demande de me céder quelques unes de vos oeuvres ce n'est pas pour moi mais pour mes enfants.. voilà ! vous comprenez maintenant les raisons de mon insistance ?" :icon_up:

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