Sncf En Péril !

[Dardanus]

L'Humanité se penche sur le sort de la SNCF menacée par le souci de la rentabilité !

Mais où va donc le service public ?

SNCF. Préavis de grève reconductible dès lundi

Suppressions de trains Corail, régression du fret ferroviaire : les syndicats dénoncent un remodelage libéral tourné uniquement vers la rentabilité.

La SNCF n’échappe pas à l’offensive contre le service public poursuivie par le gouvernement de Dominique de Villepin. Si l’entreprise ne fait pas l’objet d’une privatisation totale ou d’une ouverture du capital comme EDF ou GDF, elle est, selon les fédérations de cheminots CGT, FO, SUD et FGAAC qui ont déposé un préavis de grève reconductible à compter de lundi prochain, victime « d’attaques plus insidieuses ». Outre l’annonce cet été, de la suppression de trains Corail dans l’ouest de la France et la tentative de transfert aux régions du financement de nombreuses lignes, les organisations syndicales dénoncent les différentes restructurations en cours dans l’entreprise publique, les suppressions d’emplois et l’insuffisance des revalorisations salariales.

Dans le collimateur des syndicats : la politique de filialisation poursuivie par la direction de la SNCF. Ils craignent qu’à terme les filiales, comme ID TGV (vente de billets par Internet), soient privatisées. Une inquiétude nourrie par des précédents comme la privatisation du Sernam ou celle en cours de Naviland Cargo (ex-Compagnie nationale des containers). En matière de restructurations, le plan fret et les recommandations de l’audit sur les infrastructures concentrent les critiques les plus virulentes. Il conduit « à la perte et à l’abandon de trafic » et aboutit « à mettre sur les routes 650 000 camions supplémentaires ». En ce qui concerne, l’audit sur les infrastructures, les syndicats dénoncent la suggestion de « ne plus entretenir en global 11 000 kilomètres de lignes, soit un tiers du réseau national ». Les syndicats jugent que ces réorganisations et ces restructurations constituent « un remodelage de la SNCF qui se tourne désormais vers la rentabilité et le profit au détriment des missions de services publics ».

L’emploi et les salaires figurent également au nombre des revendications de la grève à venir. La CGT, FO, SUD et la FGAAC demandent que les suppressions d’emplois soient stoppées en particulier dans l’activité Voyage France Europe où 2 300 postes sont visés. Les syndicats réclament également l’embauche supplémentaire de 1 000 cheminots au statut .

Pierre-Henri Lab

[Sous-Commandant Marco]

L'Humanité se penche sur le sort de la SNCF menacée par le souci de la rentabilité !

Mais où va donc le service public ?

A croire qu'ils font tous du copier-coller depuis les vieux communiqués cégétistes des années 80.

A part ça, j'ai entendu Louis Gallois sur France Désinfo ce matin. C'était assez comique: il a expliqué qu'un privatisation n'était pas à l'ordre du jour puisque "la Poste aussi se réorganise en activités et que personne ne parle de privatiser la Poste". Hilarant. Il doit y avoir une expression pour décrire ce genre de figure de style, où l'on prend un mauvais exemple pour démontrer quelque chose que l'on veut positif.

[Legion]

A part ça, j'ai entendu Louis Gallois sur France Désinfo ce matin. C'était assez comique: il a expliqué qu'un privatisation n'était pas à l'ordre du jour puisque "la Poste aussi se réorganise en activités et que personne ne parle de privatiser la Poste". Hilarant. Il doit y avoir une expression pour décrire ce genre de figure de style, où l'on prend un mauvais exemple pour démontrer quelque chose que l'on veut positif.

Un contre-emploi.

[h16]

Un contre-emploi.

… d'emploi fictif (?)

[Calembredaine]

A croire qu'ils font tous du copier-coller depuis les vieux communiqués cégétistes des années 80.

A part ça, j'ai entendu Louis Gallois sur France Désinfo ce matin. C'était assez comique: il a expliqué qu'un privatisation n'était pas à l'ordre du jour puisque "la Poste aussi se réorganise en activités et que personne ne parle de privatiser la Poste". Hilarant. Il doit y avoir une expression pour décrire ce genre de figure de style, où l'on prend un mauvais exemple pour démontrer quelque chose que l'on veut positif.

Tiens, c'est drole, j'entendais ce matin également sur BFM que la Poste serait un des prochains chantiers de privatisation

[pankkake]

Tiens, c'est drole, j'entendais ce matin également sur BFM que la Poste serait un des prochains chantiers de privatisation

Je crois que c'était ironique .

[labbekak]

Tiens, c'est drole, j'entendais ce matin également sur BFM que la Poste serait un des prochains chantiers de privatisation

Il serait temps !

Je ne comprends pas, hormis certaines considérations militaires et donc invalides, qu'on ait pu envisager un instant l'intérêt supérieur de la poste.

[Dardanus]

On craint, paraît-il, la politisation de la grève de la SNCF : ainsi donc ce n'est pas une grève politique, bonne nouvelle… Et puis, la marche à pied c'est bon pour la santé.

La privatisation n'est pas possible, ai-je entendu, en raison de la triste situation économique de ce fleuron du service public.

[Calembredaine]

Je crois que c'était ironique .

Absolument pas, c'était très sérieux. Le journaliste évoquait les privatisations passées qui étaient les plus simples à réaliser. Il soulignait qu'il n'y avait plus grand chose de simple hormis la poste qui selon lui, serait le prochain chantier.

EDIT: ha, ironique de ta part

[wapiti]

Je crois que l'ouverture à la concurrence est déjà programmée d'ailleurs.