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La Survie Des Torchons De Gauche


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Entendu sur la radio nationale soviétique française (France Inter), où Stéphane Paoli invitait un journaleux de l'inHumanité (Patrick Legarric) et une journaleuse de Libérnation (F. Aubenas, l'enlèvement au sérail) :

S. Paoli: quel avenir pour la presse écrite, aujourd'hui, avec Internet, où chacun peut faire son bogue (sic, les informaticiens apprécieront) ?

Le journaleux de l'Huma : nous remplissons une mission de service public, il faut que l'Etat nous prenne en charge. C'est une question de démocratie, de "citoyenneté active", de pluralisme. Avec les charges que nous avons, qui augmentent tout le temps, c'est notre survie qui est en jeu.

Avis au contribuable, peu importe tes opinions, tu es appelé à payer pour le torchon des bobos de la Rive gauche et pour le torchon déjà largement subventionné par l'Etat que même les vieux cocos du 9-3 ne lisent plus (ils ont viré FN depuis 10 ans).

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Un peu d'humanité, que diable ! :icon_up:

Mais je croyais que l'Huma gagnait des lecteurs régulièrement depuis quelques années, c'est ce qu'on lit partout.

Il n'a donc pas besoin de subventions.

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Un peu d'humanité, que diable ! :icon_up:

Mais je croyais que l'Huma gagnait des lecteurs régulièrement depuis quelques années, c'est ce qu'on lit partout.

Il n'a donc pas besoin de subventions.

Un article d'un universitaire très complet sur l'évolution de l'Organe centrale du Parti Communiste Français jusqu'en 2001. Quelques extraits particulièrement savoureux :

Claude Maggiori en désespérait : « Le PCF est encore très divisé sur cette question. Certains s’évanouissent à l’idée qu’un industriel, riche, puisse prendre même 1 % du journal. » Pour faire face aux échéances, l’Humanité, comme le Parti d’ailleurs, se séparait de ses possessions immobilières [55]. La Bayerische Handelsbank lui apportait à cette occasion son soutien financier, puisque la loi empêchait une banque française de le faire

(…)

L’opportunité lui fut donnée la veille du limogeage de Pierre Zarka, le 16 novembre 2000. Jean-Claude Gayssot présentait chez Stock son livre Sur ma route. Dans l’assistance, se trouvaient le secrétaire national du PCF et le PDG de Matra-Hachette. Jean-Luc Lagardère retrouva Robert Hue, en décembre, pour un petit déjeuner et lors d’un dîner, le 18 janvier 2001, chez le ministre des Transports. Alors que les anciens trotskistes du Parti socialiste se prenaient à rêver du retour du journal de Jaurès au bercail [59], les nouveaux communistes s’apprêtaient à franchir les interdits qu’ils s’étaient toujours fixés, à savoir ouvrir le capital de leur groupe de presse moribond au « grand capital ». Mais le plus étrange était ailleurs. L’intérêt du groupe Lagardère était difficilement compréhensible.

(…)

La même attitude caractérisait un autre concurrent de Lagardère Média, partenaire depuis 1995 de la Fête de L’Huma, aux côtés d’EDF [63] , TF1. Bien que visiblement dépourvue d’ambition internationale, la première chaîne française de télévision apparaissait comme un groupe de communication intégré, avec des activités de diversification développées en synergie autour de son métier principal, l’audiovisuel. Sa programmation se voulait généraliste et familiale, reposant sur de grands thèmes séduisant un large public, à base d’information, de magazines, de fictions, de cinéma, de divertissement, de sport. Son créneau de développement, comme Lagardère Média, était la télévision numérique, pour lequel TF1 s’était alliée avec M6.

(…)

Les deux groupes se retrouvaient donc sur la même stratégie qui les amenait à privilégier le grand large et le général, plutôt que l’enfermement idéologique et le particulier. Arnaud Lagardère annonça toutefois, le 25 mars 2001, que, « si un tour de table se [mettait] en place avec plusieurs groupes, [il entrerait] dans le capital de l’Humanité ». Il n’envisageait pas « un investissement significatif (…), mais un devoir civique » [65]. Un mois et demi plus tard, le 15 mai, parlant de Patrick Le Lay, PDG de TF1, le directeur du quotidien communiste avouait : « J’ai été fasciné par l’attachement historique de certains dirigeants à l’égard de l’Humanité » [66].

(…)

La clef du soutien de deux des plus importants groupes de communication français dans le capital du journal s’expliquait donc par une solidarité professionnelle, plutôt que par une quelconque logique économique. Encore que Lagardère Média, engagé à 49 % dans les Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne, également déficitaire, trouvait un arrangement intéressant avec la CGT [67]. Elle apparaissait comme un dernier rappel du rôle important joué par le PCF et l’Humanité dans le syndicalisme de la presse parisienne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elle répondait à une logique que les moins de vingt ans ne connaissaient pas, trouvant ses origines dans la France des années cinquante et les banquets de rentrée de la presse nationale lors de la Fête de l’Huma. (…)

C'est moi qui souligne. On comprend que le groupe Lagardère ait cherché à stipendier les Cocos des NMPP via l'entrée au capital de l'humanité. :doigt: Quelle belle expression, au passage, Le Capital de l'Humanité :warez: .

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Entendu sur la radio nationale soviétique française (France Inter), où Stéphane Paoli invitait un journaleux de l'inHumanité (Patrick Legarric) et une journaleuse de Libérnation (F. Aubenas, l'enlèvement au sérail) :

Avis au contribuable, peu importe tes opinions, tu es appelé à payer pour le torchon des bobos de la Rive gauche et pour le torchon déjà largement subventionné par l'Etat que même les vieux cocos du 9-3 ne lisent plus (ils ont viré FN depuis 10 ans).

Libé en grève, l'Huma sous perf. Très bien. Il est temps que ces fossiles disparaissent. Et rien à faire de la prétendue pluralitégnagna. Le marché tranchera.

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Je me faisais la réflexion que tous ces journaux ont perdu leur objectif de vue, faisant du lecteur une nuisance nécessaire, tel l'usager d'un service public subventionné. Un journal n'est pas simplement une vague suite d'articles, imprimés sur du papier et entrecoupés de publicités. C'est une entreprise de presse dont la seule ambition est d'être lue. L'autre source de financement de ces journaux, la publicité, dépend aussi du lectorat: personne ne passera jamais de pub dans une feuille de chou qui n'a aucune diffusion.

Une des raisons pour lesquelles les gens n'ont plus envie de lire ces journaux est justement qu'ils n'ont plus aucune diversité. On y trouve les mêmes dépêches AFP à peine remaniées, des articles d'opinion très prévisibles, des rubriques de société plus informes qu'informatives, l'horoscope, la météo et les programmes de télé. Les journaux gratuits poussent cette logique de la production d'information standardisée et automatisée à son comble. Je n'ai nul doute que quelques bloggers un peu astucieux pourraient faire la même chose avec quelques flux RSS.

Or, pour être lu, il faut être divers, il faut se distinguer de la concurrence: personne n'a envie de lire deux fois la même chose. De plus, la capacité de lecture n'est pas infinie. Les lecteur font aussi un choix. Entre de la soupe payante (Labération) et de la soupe gratuite (blogs), ils n'hésiteront pas. Le caractère immatériel de l'information fait que le marché (concurrence entre les journaux et choix des lecteurs) est un facteur déterminant des entreprises de presse.

Des journaux sans lecteurs, des entreprises sans client, des emplois sans aucune production de valeur, voilà ce que la logique étatique nous prépare.

Le journaleux de l'Huma : nous remplissons une mission de service public, il faut que l'Etat nous prenne en charge. C'est une question de démocratie, de "citoyenneté active", de pluralisme. Avec les charges que nous avons, qui augmentent tout le temps, c'est notre survie qui est en jeu.

:icon_up: On croirait entendre un adhérent du Medef.

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pleinement d'accord avec le SC Marco, j'ajouterais de surcroît qu'en connaissant également un peu le journalisme et la presse de l'intérieur, le prcincipal problème revient au statut et au recrutement des journalistes en France. Subventionnés par l'Etat (abattement dérogatoire de 20% sur l'IR) et comme tels flatteurs et surtout pas fouineurs contrairement à leurs collègues notamment anglo-saxons, arrogants et souvent ignares car formés dans des écoles spéciales qui ne sont en fait, j'en ai bien peur, qu'un instrument de cooptation déguisé (aux frais du contribuable, il va sans dire), ouverts sur leur seul nombril souvent gauchisant (leur maîtrise impeccable des langues étrangères, leurs préjugés anti-américanesques…) et finalement leur corporatisme sans borne (la "carte de presse", leur défense des "collègues" - à l'exception de ceux qui ne disposent pas de ladite carte de presse…), tout cela donne un professionnalisme très faible, et un modèle économique vicié (les impôts suppléent à l'absence de lecteurs…).

Il n'est pas étonnant que l'on ne trouve plus qu'en France des centaines de journalistes (entre 1000 et 3000, peut-être) qui sont assimilés fonctionnaires (les rédactions de France Télévision sont pléthoriques, celles de Radio France aussi), quasi directement appointés par l'Etat tandis que celui-ci paie les charges des autres via la fiscalité ou la subvention directe aux organes de presse.

Conséquence inexorable : Il n'y a quasi aucune liberté de la presse en France, il s'agit en réalité d'un régime administré par l'Etat au profit d'une corporation qui n'a nul souci de l'information du public mais des seuls privilèges attachés à son statut.

Mais Internet est là. :icon_up:

un rapport éclairant sur la question : http://www.asmp.fr/travaux/gpw_presse.htm

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Quand on découvre la presse française chez elle, on est consterné. Les médias sont respectueux, voire obséquieux à l'égard du pouvoir (dont ils reçoivent pour la plupart des subventions directes ou indirectes). Certains journaux sont manifestement corrompus et beaucoup d'une incroyable paresse…(…) Mais pourquoi la presse est-elle, comme le montrent les sondages, si peu crédible ? Les Français se souviendraient-ils que leurs journaux, payés par le gouvernement du Tsar, avaient encouragé les petits porteurs à investir dans l'Emprunt russe - avec les conséquences que l'on sait ?

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Ha, pouvoir dire tout le bien que l'on pense de Maman-Etat sans avoir de compte à rendre à ces imbéciles de lecteurs… Il manque néanmoins une mesure décisive: dans un souci d'information citoyenne et afin de promouvoir l'éducation des masses, il faudrait rendre la lecture d'un quotidien obligatoire, avec un examen pour vérifier que l'information a bien été apprise. Cela pourrait faire l'objet d'une nouvelle matière à l'école et d'un nouveau service public et cela créerait des emplois. On pourrait appeler ce service public "ministère de l'information" et embaucher John Winston, qui est justement au chômage.

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Merci pour la référence du bouquin de Stanger. Toutefois, la vénalité des journalistes n'a pas été l'apanage de la France, hélas. Léopold II en Belgique a défendu sa réputation de colonisateur pacifique en achetant des journalistes en Europe et en Amérique à la Belle Epoque, et Bismarck a corrompu des journalistes pendant toute sa carrière de Chancelier au service de Guillaume 1er…

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Il n'est pas étonnant que l'on ne trouve plus qu'en France des centaines de journalistes (entre 1000 et 3000, peut-être) qui sont assimilés fonctionnaires (les rédactions de France Télévision sont pléthoriques, celles de Radio France aussi), quasi directement appointés par l'Etat tandis que celui-ci paie les charges des autres via la fiscalité ou la subvention directe aux organes de presse.

Marrant car c'est bien sur les radios privées qu'on entend le moins de critiques envers l'état.

Avis au contribuable, peu importe tes opinions, tu es appelé à payer pour le torchon des bobos de la Rive gauche et pour le torchon déjà largement subventionné par l'Etat que même les vieux cocos du 9-3 ne lisent plus (ils ont viré FN depuis 10 ans).

Et quid des torchons de droite ? Régime différent ou non ?

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Marrant car c'est bien sur les radios privées qu'on entend le moins de critiques envers l'état.

Et quid des torchons de droite ? Régime différent ou non ?

Les torchons de droite publient les cours de la Bourse et des tests de grosses voitures allemandes, en plus des rubriques que l'on trouve dans les feuilles de chou gauchistes. Cela aide à leur diffusion dans les milieux friqués et améliore nettement leur financement.

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Et quid des torchons de droite ? Régime différent ou non ?

Les torchons de droite qui vivent des subsides de l'Etat - s'il en existe, j'en suis pas sûr - n'ont droit à aucune compassion de ma part. Qu'ils crèvent !

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Les torchons de droite qui vivent des subsides de l'Etat - s'il en existe, j'en suis pas sûr - n'ont droit à aucune compassion de ma part. Qu'ils crèvent !

C'est probable. Je crois que l'immense majorité de la presse écrite touche des aides au titre du pluralisme et de la diversité culturelle. Exception notable: le Canard Enchaîné.

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Seul le Canard Enchaîné est libre ?

Je n'ai guère le temps de vérifier mais je sais que le Canard se vante de ne pas recevoir d'argent de la part de l'Etat (et d'une gestion très prudente, dont beaucoup devraient s'inspirer…), tandis que je crois me souvenir que les subventions pleuvent sur toute la presse écrite. Cela ne signifie pas que les autres journaux dépendent des aides mais il est certain que l'on peut se poser des questions sur leur indépendance.

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Marrant car c'est bien sur les radios privées qu'on entend le moins de critiques envers l'état.

On ne doit pas écouter les mêmes : compare France-Musiques ("prolétaire de tous les pays etc.")

et Radio-Classique ("l'agence de natation S&P publie un avertissement sur son appréciation de la dette souveraine de l'Etat français" etc.) !

Comment critiquer le dispensateur même de ses privilèges ? :icon_up:

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Faisant quelques heures à la Fac sur les Enjeux socio-économiques de la société de l'information, je présente un tableau peu flatteur de la presse française : car si la crise de la presse écrite est générale, elle est beaucoup plus accentuée en France.

Je me permets de mettre à la suite un extrait de mon cours :

faiblesse de la presse quotidienne en France liée à des causes spécifiques :

épuration après la guerre. Des journaux ont été supprimés sous prétexte de collaboration et de nouveaux titres ont été créé sur des critère essentiellement politiques sans tenir du marché (c’est à dire du désir des lecteurs).

Liens étroits entre l’État et la presse (ainsi la Poste ne fait-elle pas payer aux éditeurs de presse le coût réel d’acheminement des abonnements). Poids du syndicat du livre qui a retardé la modernisation ; poids du monopole de diffusion des Nouvelles messageries de la presse parisienne qui assure la diffusion en kiosque et empêché la diffusion de l’abonnement : au début des années 80 l’abonnement représentait le 1/6 de la vente des quotidiens contre 60 % en Allemagne ou 80 % aux E-U. Or, le nombre de points de vente ne cesse de baisser (4600 ont disparu entre 1995 et 2003).

De même le portage à domicile s’est développé plus tardivement (en Alsace sous l’influence de l’Allemagne). Au Japon, 94 % des quotidiens sont distribués par abonnement.

Public trop masculin : la tradition démocratique française a exclue les femmes de la vie politique jusqu’en 1944 (dernier grand pays démocratique) et donc de la presse quotidienne (qui reste largement une affaire d’hommes).

Méfiance à l’égard de la presse de la part du public : les journaux ne reconnaissent pas volontiers leurs erreurs et la presse française est très peu objective.

De 1946 à 2003 : 203 quotidiens à 86.

Faiblesse du contenu : exemple de la presse régionale. Or, la presse par définition ne peut vendre que de l’information. Faiblesse économique : pas de grands groupes de presse. Faiblesse des recettes publicitaires.

Résultat : les journaux coûtent chers (deux fois plus cher qu’au RU). Pas de grand quotidien populaire.

On ne doit pas écouter les mêmes : compare France-Musiques ("prolétaire de tous les pays etc.")

et Radio-Classique ("l'agence de natation S&P publie un avertissement sur son appréciation de la dette souveraine de l'Etat français" etc.) !

Comment critiquer le dispensateur même de ses privilèges ? :icon_up:

C'est d'ailleurs pourc ela que j'ai cessé d'écouter France Musiques pour Radio classique dont l'information est pourtant très très prudente : ce matin, cependant, Éric Le Boucher était l'invité présentant son dernier ouvrage (j'ai mis la référence dans la Taverne).

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On ne doit pas écouter les mêmes : compare France-Musiques ("prolétaire de tous les pays etc.")

C'est du soutien à l'état ça ?

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C'est du soutien à l'état ça ?

Meuh non, voyons, Marx et ses frenchies-friends :icon_up: n'ont jamais prôné l'étatisation complète de la société pour le plus grand bonheur du genre humain, comme chacun sait ! :doigt:

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Meuh non, voyons, Marx et ses frenchies-friends :icon_up: n'ont jamais prôné l'étatisation complète de la société pour le plus grand bonheur du genre humain, comme chacun sait ! :doigt:

ben voyons.

Et comme chacun sait, on vit dans un état marxiste.

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ben voyons.

Et comme chacun sait, on vit dans un état marxiste.

C'est ce que certains voudraient, je le crains. :icon_up: Pour moi en revanche, qui ai épousé une ci-devant bourgeoise contre-révolutionnaire née dans une république démocratique et dont la famille a comme telle été naguère spoliée, jetée en prison et humilliée de diverses manières, je sais ce que peux commettre un Etat marxiste sur l'individu et préfère donc sagement prôner l'extinction de cette idée criminelle. A contrario, libre à mes contradicteurs de s'en exagérer les immenses bienfaits: ils n'ont qu'à s'abonner à l'Humanité pour cela !

En résumé, va troller ailleurs si tu ne sais rien faire d'autre ici : je ne te retiens pas. :doigt:

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ben voyons.

Et comme chacun sait, on vit dans un état marxiste.

Encore un post comme ça et c'est l'avertissement. Faites des contributions constructives et aimables, ou bien murez-vous dans le silence.

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Marrant car c'est bien sur les radios privées qu'on entend le moins de critiques envers l'état.

Mais c'est sur les radios publiques que l'on entend le plus de gauchistes.

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pleinement d'accord avec le SC Marco, j'ajouterais de surcroît qu'en connaissant également un peu le journalisme et la presse de l'intérieur, le prcincipal problème revient au statut et au recrutement des journalistes en France. Subventionnés par l'Etat (abattement dérogatoire de 20% sur l'IR) et comme tels flatteurs et surtout pas fouineurs contrairement à leurs collègues notamment anglo-saxons[…],

C'est vrai que les journalistes anglo-saxons ont beaucoup fouiné durant l'année 2003, et ont ainsi démasqué les faucons de la maison blanche et leurs mensonges sur les ADM ce qui a permis d'éviter une guerre que le gouvernement souhaitait faire accepter à la population. Il n'y a qu'en France où des journalistes peuvent relayer les mensonges du pouvoir

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C'est vrai que les journalistes anglo-saxons ont beaucoup fouiné durant l'année 2003, et ont ainsi démasqué les faucons de la maison blanche et leurs mensonges sur les ADM ce qui a permis d'éviter une guerre que le gouvernement souhaitait faire accepter à la population. Il n'y a qu'en France où des journalistes peuvent relayer les mensonges du pouvoir

Vous essayez de passer pour ironique mais, ce faisant, je crois que vous proférez une grosse ânerie.

Dites-moi un peu qui a déniché le scoop sur la thèse britannique plagiée par la CIA et insérée dans la grandiose présentation Powerpoint utilisée un certain jour de mars 2003 (je crois) devant le Conseil de l'ONU par the Hon. Colin L. Powell? Les tortures infligées à certains prisonniers irakiens par la coalition anglo-us ? L'affaire "Valerie Plame" actuellement (si vous lisez les journaux) en cours d'instruction et qui a récemment conduit une journaliste américaine en prison pour refus de témoignage devant le Grand Jury ? Le maquillage de la destruction "spontanée" d'une statue de Saddam Hussein par des Irakiens en colère lors de chute de Bagdad? etc .

Rappelez-nous également les origines et les conséquences de l'affaire du Watergate (un indice : ce ne sont pas des grands reporters de l'Humanité qui ont poussé Nixon à la démission) ?

A fin de comparaison, rappelez-moi combien de journalistes français ont cherché à révéler publiquement l'affaire "Mazarine" durant le règne népotique de François Mitterrand ? (un indice: il n'y en a eu qu'un seul, et quoique célèbre il n'a réussi à publier ses révélations qu'après la mort de Tonton, alors que celles-ci étaient connues du Tout-Paris depuis plus de quinze ans)

NB : Mes questions sont purement rhétoriques. A bon entendeur, :icon_up:

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Si les journalistes français étaient un centième aussi sérieux que la plupart des journalistes anglo-saxons, il y aurait en France chaque année un Watergate !

Mais quand on tire ses subsides de la crapulerie politique, on a du mal à dénoncer ladite crapulerie… Don't bite the hand that has your pay check in it.

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